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CONTES DE TOUS LES PAYS - IV -.

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1 CONTES DE TOUS LES PAYS - IV -

2 LE LIÈVRE DE LA LUNE Si vous regardez bien la lune, vous y verrez un lièvre. (à moins que les astronautes ne l’aient ramené sur terre…) Cette charmante légende canadienne vous explique comment il y est arrivé !

3 Pauvre Petit Lièvre ! Il est peureux, peureux à ne pas vous en faire
idée ! La moindre feuille que le vent fait choir lui fait faire un bond de dix mètres en arrière. Le vent qui chante dans les branches le fait trembler. La forêt, la prairie, résonnent de bruits passionnants. Mais, pour Petit Lièvre, ce ne sont que des sources de peur et de courses folles. Et il passe son temps à détaler ainsi, pour un oui, pour un non, pour rien ! Je vous assure, cela épuise, à la longue !

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5 Alors, un jour, il prend une grande résolution.
Il va aller vivre dans le Grand Nord. Là-bas, se dit-il, il n’y a que de la neige, et personne ne viendra m’ennuyer et me faire peur !

6 Il est tout heureux lorsqu’il arrive là-bas : un grand pays tout
blanc, tout silencieux, où il ne voit pas âme qui vive… Ici au moins, il aura la paix ! « Ah ! pense-t-il, je vais pouvoir me reposer ! » Et il cherche un endroit pour faire sa sieste. Il découvre l’entrée d’une grotte et, luxe suprême, un tapis de fourrure qui semble l’attendre ! Il commence à s’installer confortablement, quand, horreur ! Le tapis se met à bouger : c’est un énorme ours blanc ! Terrorisé, affolé, il s’enfuit de toute la vitesse de ses pattes. Il en oublie même son balluchon !

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8 Dans sa course, il aperçoit un petit buisson. Petit, mais
enfin, bien touffu. « Ouf ! pense-t-il, ici, je serai bien caché ! » Et il se dissimule parmi les branches ; mais à peine est-il là que le buisson se met à bouger. Que se passe-t-il encore ? Il pointe son nez à travers les feuilles, et se trouve nez à nez avec un monstre ! Un monstre, vous dis-je ! En fait, un paisible renne en train de brouter. « Au secours ! » s’écrie-t-il en fuyant à nouveau à toute vitesse. Et il court, il court, sans même regarder où il met les pattes, si bien que, patatras ! Il tombe dans un trou…

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10 Il se retrouve tout au fond, et pousse un soupir de soula-
gement. Là au moins, il sera tranquille ! Hélas ! Le terrier appartient à un renard, qui, comme tous les renards, adore les lièvres. Et qui est mort de faim. Il plante ses crocs dans le derrière de Petit Lièvre, Celui-ci se débat avec l’énergie du désespoir, réussit à se dégager et bondit hors du terrier.

11 Il s’écroule presque mort dans la
neige, et c’est là que Kroa, le grand corbeau, le trouve. « Tu es mort ? - Non, dit Petit Lièvre, mais je t’en prie, cache-moi vite, un monstre affreux me poursuit. - Mais il n’y a pas de monstre par ici ! dit le corbeau étonné. - Je t’assure ! affirme Petit Lièvre. Regarde, il m’a mordu les fesses ! - Pauvre vieux ! dit le corbeau. Regarde, mets-toi entre ces deux rochers ! » Et il le recouvre de neige.

12 « Il était temps ! Voilà le renard. Il demande au corbeau :
- tu n’as pas vu passer un lièvre ? - Oui, mais il courait plus vite que le vent. Il est parti par là, mais tu peux courir vite, si tu veux le rattraper. » Sitôt le renard parti, le corbeau chuchote : « Voilà ! tu peux sortir, maintenant ! »

13 Petit Lièvre sort, mais il tremble comme une feuille. Le corbeau
en a pitié ! « Ce doit être épuisant d’avoir peur ainsi, de tout et tout le temps ! Est-ce que je puis t’aider ? - Oh ! oui ! trouve-moi un coin où je serai tranquille ! - Tu sais, si tu as peur même ici dans le Grand Nord, je ne vois pas où tu pourrais aller ! À moins d’aller sur la lune.. » Il dit cela en riant et pour taquiner son nouvel ami, mais Petit Lièvre trouve l’idée formidable. « Oh ! oui ! emmène-moi sur la lune ! - Ne dis pas de bêtises, tu vas t’ennuyer à mourir, tout seul là-haut ! » Mais Petit Lièvre insiste tellement que, la nuit venue, le corbeau le prend sur son dos et monte, monte dans le ciel étoilé.

14 Arrivé tout près de la lune, il crie à son
ami : « Allez ! Saute ! »

15 Alors, Petit Lièvre fait un grand saut, et atterrit sur la
lune. Il fait de grands signes d’au revoir et de remercie- ments à son ami le corbeau. Depuis ce mémorable voyage, chaque soir, le corbeau regarde la lune pour y voir son ami, et savoir si tout va bien. Et Petit Lièvre lui fait des signes avec ses longues oreilles. Comme avec un sémaphore ! Comme ça, malgré sa solitude, il ne s’ennuie pas. Et toi, la prochaine fois que tu verras, dans le ciel étoilé, une belle lune toute ronde, regarde-la bien : tu y verras peut-être Petit Lièvre, le lièvre qui avait peur de tout…

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17 COYOTE ET LE SOLEIL Ce mythe amérindien nous raconte
comment le soleil est arrivé dans le ciel, grâce à la ténacité du coyote…

18 Autrefois, Coyote le grand chasseur et ses amis
habitaient un pays où le soleil ne brillait jamais. Un pays triste et sombre, sans oiseaux, sans fleurs de toutes les couleurs. Et on n’y entendait aucun rire…

19 Un jour que Coyote chassait loin de chez lui, il arrive
dans un village extraordinaire ! Tout est lumineux, fleuri, coloré, les oiseaux chantent, les gens rient… Coyote reste aux alentours pour essayer de comprendre, et remarque une chose incroyable : chaque matin, le chef du village accroche sur un arbre une boule de feu qui donne de la lumière, de la chaleur et de la gaîté tout alentour. Coyote demande à un oiseau (car, mais oui, il y a des oiseaux !) « Qu’est-ce que cette boule de feu ? - C’est un soleil, répond l’oiseau. Il nous chauffe et nous éclaire toute la journée. »

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21 Coyote est subjugué. Il questionne et
questionne l’oiseau, il n’en revient pas ! Quand il rentre chez lui, il raconte tout cela, mais personne ne le croit : « Tu n’es qu’un menteur ! » (Vous apprendrez vite que celui qui fait une découverte sensationnelle ou dit une nouveauté et toujours traité de menteur. Et après sa mort, on lui élève une statue : « À notre héros précurseur ! ») Coyote est vexé. Il se promet de retourner au pays du soleil, et de le rapporter. Mainte- nant qu’il a vu le soleil, il ne veut plus vivre dans le noir !

22 Dès le lendemain, il repart, sous les quolibets des autres
habitants de son village, et, dans l’après-midi, il arrive au village du soleil. Il surveille bien tous les gestes de l’indien. Et celui-ci, le soir venu, décroche le soleil et l’enferme dans un sac, qu’il met sous sa tente. Et il fait tout noir… Alors, Coyote attend que tout le monde dorme, se glisse sous la tente et dérobe le sac. Mais il accroche un piquet de tente en se retirant, et cela réveille le chef, qui se rend vite compte de ce qui se passe ! « Au voleur ! Au voleur ! On nous vole le soleil ! »

23 Tout le village est sur pied, tout le monde court
après Coyote. Mais il est rapide, et les sème sans difficulté.

24 Lorsqu’il arrive dans son village, il appelle ses amis :
« Venez voir ! Je rapporte le soleil ! Nous aurons de la chaleur et de la lumière ! » Je puis vous assurer que plus personne ne se moque de lui ! Les hourras et les bravos fusent de toutes parts. Tout le monde est joyeux : on danse, on fait la fête. « Attendez ! dit alors Coyote. Il faut que toute la terre puisse profiter du soleil. Sinon, ce ne serait pas juste… » Alors, il grimpe au sommet d’une très haute montagne et lance le soleil, aussi fort, aussi loin qu’il peut, bien loin au-dessus des nuages.

25 Depuis ce temps, le soleil brille pour tout le monde.
Il y a des fleurs et des oiseaux partout et pour tous. Et chacun est bien plus heureux qu’avant.

26 Textes : d’après des légendes du monde.
Musique : Carlos Nunez – Marcha do Entrelazado de Allariz Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :


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