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RELATIONS ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES : LECTURE EN TERMES D ’ ÉCONOMIE POLITIQUE INTERNATIONALE (EPI) M ASTER LES A MÉRIQUES Jean-Louis PERRAULT www.perrault.eu.

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2 RELATIONS ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES : LECTURE EN TERMES D ’ ÉCONOMIE POLITIQUE INTERNATIONALE (EPI) M ASTER LES A MÉRIQUES Jean-Louis PERRAULT www.perrault.eu www.perrault.eu Les trois « mythes » de l’après-guerre

3 2 L'économie politique internationale (EPI) veut analyser la sphère des relations internationales au carrefour des : 1.relations économiques internationales : production et circulation de la richesse des nations ; 2.relations politiques internationales : centrées sur les phénomènes de pouvoir. Économie politique internationale

4 Le « mythe » - 1.  Le « mythe » est l’expression symbolique de l’idéologie.  Ils expriment :  L’exigence de logique face aux contradictions de la vie quotidienne : quelles sont les règles formelles (sans équivoque) qui fondent le raisonnement ?  L’exigence de cohérence manifestée par les individus : quelles sont les concordances entre les éléments du discours ? 3

5 Le « mythe » - 2.  Le « mythe » permet de dominer le réel au moyen d’un système logique intellectuel.  C’est-à-dire de :  Dominer la vie sociale : exprimer mon point de vue;  Donner un sens aux actes : légitimer mes actions ou celles des autres ;  Exprimer un rapport idéal face à un rapport réel. 4

6 Fonds monétaire international Art. 1 ii) Faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce international et contribuer ainsi à l'instauration et au maintien de niveaux élevés d'emploi et de revenu réel et au développement des ressources productives de tous les États membres, objectifs premiers de la politique économique. 5

7 Banque Mondiale Art. 1 La Banque à pour objectif ii) De promouvoir les investissements privés à l'étranger au moyen de garanties ou de participations aux prêts et autres investissements effectués par les fournisseurs privés de capitaux; et, à défaut de capitaux privés disponibles à des conditions raisonnables, de compléter l'investissement privé sous des modalités appropriées et en fournissant à des fins productives des moyens financiers tirés de son propre capital, des fonds qu'elle s'est procurés et de ses autres ressources 6

8 Banque Mondiale Art. 1 La Banque à pour objectif (suite) (iii) De promouvoir l'harmonieuse expansion, sur une longue période, des échanges internationaux et l'équilibre des balances des payements, en encourageant les investissements internationaux consacrés au développement des ressources productives des Etats membres, contribuant par là à relever, sur leurs territoires, la productivité, le niveau d'existence et la situation des travailleurs. 7

9 Les trois « mythes »  Croissance  Libre-échange  Entreprise 8 «La modernité fut prometteuse. Que promettait-elle ? Le bonheur, la satisfaction de tous les besoins. Cette promesse de bonheur – non plus par la beauté mais par la technicité – devait se réaliser dans le quotidien ». Lefebvre, Henri (1981). Critique de la vie quotidienne III : De la modernité au modernisme (pour une métaphilosophie du quotidien). Paris, L'arche Éditeur, 171.

10 L’expression du « mythe » : Consensus de Washington (deux textes à télécharger)  Jeremy Clift, Au-delà du Consensus de Washington, Finances & développement, Septembre 2003, « En 1989, l'économiste John Williamson a utilisé l'expression Consensus de Washington en se référant à un train de réformes que les pays d'Amérique latine devaient opérer pour se redresser après la crise de l'endettement des années 80. Ces réformes ont vite été considérées comme un modèle à suivre par les autres régions en développement. Cependant, les résultats n'ont pas répondu à l'attente et un nouveau débat s'engage aujourd'hui sur le programme de réforme qui figure dans le Consensus ».Au-delà du Consensus de Washington  John Williamson, Un train de réformes devenu un label galvaudé, Finances & développement, Septembre 2003, «Le créateur de l'expression Consensus de Washington explique comment il a établi ce programme de réforme en dix points. L'expression aurait pris des significations tellement différentes qu'il est opportun de l'éliminer de notre vocabulaire et décrit ce que le programme d'action devrait être aujourd'hui, à la lumière des résultats décevants des réformes dans les années 90 ».Un train de réformes devenu un label galvaudé 9

11 Le bilan du « mythe » : Conséquences du modèle (deux textes à télécharger)  Jean Pisani-Ferry et Indhira Santos Remodeler l'économie mondiale, Finances et développement, Mars 2009, « La crise et les ripostes nationales commencent à remodeler l'économie mondiale et à modifier les rapports de force politiques et économiques dans le processus de mondialisation. Les ressorts de la récente vague de mondialisation sont compromis et le protectionnisme réapparaît ».Remodeler l'économie mondiale  Olivier Blanchard Fissures dans le système: il faut réparer l'économie mondiale, Finances et développement, Décembre 2008, « L'économie mondiale vit sa plus grave crise depuis 60 ans, mettant en évidence les limites des dispositifs actuels de réglementation et de contrôle. Il s'agit désormais de mettre en place de nouvelles règles et de nouvelles institutions pour réduire les risques systémiques sans entraver l'innovation ».Fissures dans le système: il faut réparer l'économie mondiale 10

12 Généraliser une « spécialisation profitable» Documents à étudier : Dadush, Uri et Nielson, Julia (2007) : « Le cadre du commerce mondial : Le système multilatéral sur lequel le commerce mondial repose depuis plus de 50 ans fait face à de sérieux problèmes », Finances & Développement, vol. 44, n° 4: 22-25.Le cadre du commerce mondial Loï-Phan, Duc (1995) : « Les théories du commerce international. État actuel des connaissances et controverse», économie rurale, 226: 18-23.Les théories du commerce international. État actuel des connaissances et controverse Perrault, Jean-Louis (2005). « La politique commerciale à l'angle des rapports de forces ». Cahiers français: 68-73.La politique commerciale à l'angle des rapports de forces Perrault, Jean-Louis (2006) : « L’heure est au doute en matière de Théorie(s) du « libre-échange » : des théories de la « solidarité commerciale » pour des pratiques de « domination internationale », Académie européenne d’été: 9. L’heure est au doute en matière de Théorie(s) du « libre-échange » : des théories de la « solidarité commerciale » pour des pratiques de « domination internationale 2. Libre-échange 11

13 2. Libre-échange : Généraliser une « spécialisation profitable» a) La « vieille » histoire de Bretton Woods 12

14 On HMS Prince of Wales « somewhere at sea » 14 août 1941 13 © UN

15 Fabriquer les institutions de l’après-guerre 14 Source : www.worldbank.org Virtual Bretton Woods 60th Anniversary Exhibition

16 Concevoir l’utopie de l’après-guerre 15 Source : www.worldbank.org John Maynard Keynes : "We have had to perform at one and the same time the tasks appropriate to the economist, to the financier, to the politician, to the journalist, to the propagandist, to the lawyer, to the statesman- even, I think, to the prophet and to the soothsayer."

17 Le modèle de Woodrow Wilson (1856-1924)Woodrow Wilson L’affairisme comme modalité de régulation internationale Conférence de la Paix Conférence de la Paix (juin 1919) La Charte de l’Atlantique La Charte de l’Atlantique (14 août 1941) International Monetary and Financial ConferenceInternational Monetary and Financial Conference, Bretton Woods, New Hampshire, USA (1-22 juillet 1944) : FMI Banque Mondiale General Agreement on Tarif and Trade General Agreement on Tarif and Trade (13 octobre 1947)

18 Nombre de pays adhérents au FMI 186 en 2010 186 en 2010 Source : www.imf.org

19 Adhésions au groupe Banque Mondiale Source : www.worldbank.org General Procedures General Procedures « Before a country may join the International Bank for Reconstruction and Development (Bank), it must become a member of the International Monetary Fund (Fund). Also, membership in the International Finance Corporation (IFC), the International Development Association (IDA) and the Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA) are conditioned on membership in the Bank ». 1944 : 44 2004 : 186

20 Le G-20  The members of the G-20 are the finance ministries and central banks of 19 countries: Argentina, Australia, Brazil, Canada, China, France, Germany, India, Indonesia, Italy, Japan, Korea, Mexico, Russia, Saudi- Arabia, South Africa, Turkey, the United Kingdom and the United States. Another member is the European Union, represented by the Council presidency and the European Central Bank.  To ensure that the G-20's activities are closely aligned with those of the Bretton-Woods institutions, the managing director of the IMF and the president of the World Bank, plus the chairpersons of the International Monetary and Financial Committee and Development Committee of the IMF and World Bank, also participate in the talks as ex-officio members.

21 2. Libre-échange : Généraliser une « spécialisation profitable» b) Du GATT (1947) à la WTO (1995) 20

22 Free (?) Trade : Évolution du commerce mondial Source : www.wto.org

23 Free (?) Trade : Structure du commerce mondial Source : www.wto.org

24 Free (?) Trade : Structure du commerce mondial Source : www.wto.org

25 Free (?) trade : Structure géographique du commerce mondial (%) Source : www.wto.org

26 Source : IMF Data Mapper ®, www.imf.org/external/datamapper/index.phpwww.imf.org/external/datamapper/index.php Exportations de B&S en Mds de $ (2008) 25

27 Source : IMF Data Mapper ®, www.imf.org/external/datamapper/index.phpwww.imf.org/external/datamapper/index.php Exportations de B&S en % du PNB (2008) 26

28 Free (?) trade : Part des membres de l’OMC dans le commerce Source : www.wto.org

29 2. Libre-échange : Généraliser une « spécialisation profitable» c) Les bases « théoriques » de l’OMC 28

30 Les bases théoriques de la WTO ? Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 Source : www.imf.org Propagande ? Mythe ? Idéologie ? Why is it important to liberalize ? Les avantages découlant de la spécialisation commerciale sont expliqués: efficience accrue dans la répartition des ressources, avantages pour les consommateurs, liens entre les importations et les exportations. On trouve également une présentation des arguments dynamiques en faveur du commerce comme l'interaction entre le commerce et la croissance, la diffusion de la technologie, les défis que doivent relever les petits marchés intérieurs, ainsi que des arguments avancés contre la libéralisation des échanges commerciaux. Patrick Low, Director, Cabinet of the Director General (70 minutes) Windows Media Windows Media

31 Tu mens, M. LOWE !  Parmi les théories orthodoxes du commerce international il n’y a pas d’unité.  Il y a des diversités fondamentales des courants théoriques, en dépit de la similarité des questions traitées.  À la base, en dépit d’un semblant d’unité dogmatique, ces théories sont fondées sur des hypothèses contradictoires/ 30

32 La similarité des questions traitées  Expliquer la composition des flux internationaux : la spécialisation internationale ;  Évaluer les effets du commerce international sur les pays échangistes : gains ou pertes à l’échange ;  Comprendre les déterminants du prix des flux d’échanges internationaux : coûts comparés et leurs évolutions. Il s’agit bien de théories de l’échange international 31

33 La théorie classique du commerce international  Échanges ► amélioration de l’allocation des ressources rares ;  Échanges ► spécialisation des unités de production. La démonstration des classiques et que l’existence de frontières ne constitue pas un obstacle à l’expansion des échanges. Les classiques nient la pertinence d’une théorie spécifique au commerce international. Source : Siroën, Jean-Marc (2002). Relations économiques internationales. Paris, Bréal, 239. 32

34 La théorie classique du commerce international  La théorie des avantages comparés, de David Ricardo, et une théorie de l’échange, mais ne s’applique pas spécifiquement au commerce international.  C’est une version simplifiée de la théorie ricardienne de l’échange, puisqu’il raisonne à rendements constants pour le commerce international.  La justification classique du libre-échange : l’importation de biens de consommation permet d’abaisser le w nom tout en préservant le w réel de « subsistance ». Source : Siroën, Jean-Marc (2002). Relations économiques internationales. Paris, Bréal, 239.² 33

35 La théorie classique du commerce international  Ricardo veut démontrer l’indépendance des mécanismes de spécialisation internationale par rapport à la monnaie.  La justification classique du libre-échange : l’importation de biens de consommation permet d’abaisser le w nom tout en préservant le w réel de « subsistance ». Source : Siroën, Jean-Marc (2002). Relations économiques internationales. Paris, Bréal, 239.² 34

36 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? Par quel miracle est-ce qu’un pays inefficace dans tous les domaines peut devenir compétitif dans certaines activités ? Alors que tous les manuels orthodoxes affirment qu’il ne faut « jamais essayer de faire chez soi la chose qui coûtera moins cher à acheter qu’à faire ». Par ce que le prix monétaire du travail, compte tenu du taux de change (donc en monnaie internationale) se fixe à un niveau inférieur dans le pays inefficace !!! Les différences d’efficacité se résolvent par des écarts de revenus. 35

37 Les avantages comparés : exemple Riz (quintal)Circuit intégréCoût comparé Etats-Unis21 0,5 Japon61,5 0,25 Source : Siroën, Jean-Marc (2002). Relations économiques internationales. Paris, Bréal, 239. Si le coût de production est une certaine quantité de travail, conformément à la notion de valeur travail ricardienne : par exemple, des heures de travail.

38 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? En l’absence d’unité monétaire, ce sont les prix relatifs qui importent.  Un composant électronique permet d’acheter ½ q de riz aux Etats-Unis.  Un composant électronique permet d’acheter 1 / 4 de q de riz au Japon. Le rapport d’échange se situera dans l’intervalle : 0,25<prix relatif des composants<0,5 Cela signifie que le Japon est relativement moins inefficace pour les composants que pour le riz 37

39 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? Le Japon doit donc se spécialiser dans les composants électroniques, les Etats-Unis dans le riz. Est-ce que cela justifie le commerce effectif ? Est-ce ce que les relations commerciales s’établissent sur la base de la quantité de travail incorporée au bien ? Quelles sont les conditions nécessaires ? 38

40 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? La condition nécessaire est le passage de la valeur travail en prix monétaire ! Raisonnons en changes fixes : 1$ = 150 ¥ e t une heure de travail coûte 10 $ aux Etats-Unis. Dans quel intervalle de salaire horaire doit se trouver le salaire japonais w j pour permettre l’échange ? Il faut que le prix en dollars des composants japonais soit inférieur au prix des composants étasuniens ; et que le prix du riz japonais l’emporte sur le prix du riz américain. 39

41 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? Marché des composants électroniques :  Prix d’un semi-conducteur aux Etats-Unis : 10 $  Prix d’un semi-conducteur au Japon : (1,5 x w j )/150 < 10$ Soit w j < 1000 ¥ ou 6,67 $ Marché du riz :  Prix du riz aux Etats-Unis : 20 $  Prix du riz au Japon : (6 x w j ) > 20 $ Soit w j > 500 ¥ ou 3,33 $ 500 ¥ < w j < 1000 ¥ 40

42 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? Autre cas : Raisonnons en changes variables, mais à salaire fixé : w j = 750 ¥. Quel taux de change permettra l’échange ?  Pour les composants : (1,5 x 750)/Tchang < 10 $ Tchang > 112,5 ¥.  Pour le riz : (6 x 750)/Tchang > 20 $ Tchang < 225 ¥. Le taux de change devra se trouver dans l’intervalle : 112,5 ¥ < Tchang < 225 ¥. 41

43 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? En conclusion L’existence de « différences d’aptitude » n’est pas une condition suffisante pour que l’échange ait lieu ; Il faut aussi que les prix se fixent à l’intérieur d’intervalles précis ; Cela implique, soit, la flexibilité de tous les prix, soit le fonctionnement efficace du marché des changes. Adam Smith se place au niveau des prix monétaires et non celui de la valeur travail. Dès que la valeur se transforme en prix internationaux, la théorie de Ricardo rejoint celle de Smith 42

44 Avantages absolus et avantages comparés : quel débat ? Un pays et efficace lorsqu’il verse des salaires élevés tout en maintenant sa balance commerciale à l’équilibre : c’est la définition de la compétitivité. Il faut aussi que les prix se fixent à l’intérieur d’intervalles précis ; Cela implique, soit, la flexibilité de tous les prix, soit le fonctionnement efficace du marché des changes. Adam Smith se place au niveau des prix monétaires et non celui de la valeur travail. Dès que la valeur se transforme en prix internationaux, la théorie de Ricardo rejoint celle de Smith 43

45 Pertinence contemporaine des avantages comparés L’hypothèse fondamentale du modèle ricardien, plus irréelle que celle de la concurrence pure et parfaite, c’est l’absence de mouvements de capitaux internationaux. Dans ce contexte, la balance des paiements se résume, grosso modo, à la balance des biens et services. Or, les mouvements de capitaux déterminent les prix d’équilibre : prix intérieurs et taux de change. En d’autres termes, la compétitivité des produits n’est plus seulement déterminée par la structure des avantages comparés 44

46 Des rendements constants aux rendements décroissants a) L’approche néo-classique sur rendements décroissants L’approche classique, fondée sur l’hypothèse des rendements n’ont croissants, trouve son prolongement dans la théorie néo-classique de l’échange. Ces approches comportent plusieurs facteurs de production, aux rendements décroissants. Les nations disposent des mêmes fonctions de production. Par conséquent, la production ne peut trouver son origine, comme chez Ricardo, dans des différences d’aptitudes 45

47 Des rendements constants aux rendements décroissants a) L’approche néo-classique Supposons deux pays semblables en tout, à l’exception des quantités de facteurs de production disponibles. Supposons que l’on puisse classer les produits/ production selon une intensité factorielle intangible. Supposons que la quantité d’un facteur détermine son prix. Dès lors, chaque pays se spécialisera dans la production du bien intensif dans le facteur abondant : HOS La contrainte de rareté est relâchée pour le facteur le plus rare, elle se durcit pour le facteur abondant : les prix convergent 46

48 Des rendements constants aux rendements décroissants a) L’approche néo-classique Les prolongements de l’analyse à rendements décroissants :  La spécialisation est fondée sur la différence de maîtrise technique : approche néo-technologique.  La spécialisation est expliquée par la qualité des facteurs de production approche néo-factorielle. 47

49 Le paradoxe de Léontieff (1953) Essai de vérification empirique des conclusions du théorème HOS sur la base des flux commerciaux des E.-U.  Calcul du rapport K/L des EXP US. et des productions des E.U. concurrentes des IMP.  Technique Input-Output appliquée à la matrice U.S. de 1947. Résultats :  EXP : K/L = 13 991 $/homme-année  « IMP » : K/L = 18 184 $/homme-année Paradoxe car les E.U. sont considérés comme relativement abondants en K. Par la suite, nombreuses vérifications sur les mêmes données : le paradoxe (ré)apparaît.

50 Source : Lassudrie-Duchêne, Bernard, Ed. (1972). Échange international et croissance. Economie internationale. Paris, Economica. Le Paradoxe de Léontief (1953) 49

51 Des rendements constants aux rendements décroissants b) La pensée classique et les rendements croissants Adam Smith a pensé l’échange en termes de rendements croissants. Quelle différence ?  Pour Ricardo et ses successeurs, l’acte d’échange est motivé par une différence. Deux unités semblables n’ont aucun intérêt à échange est et à se spécialiser.  Pour Smith, deux unités de production semblables peuvent avoir intérêt à se spécialiser, en produisant davantage, afin d’obtenir des gains de productivité. Ces gains expliquent a posteriori les différences de productivité entre unités de production 50

52 Des rendements constants aux rendements décroissants b) la pensée classique et les rendements croissants Pour Ricardo la spécialisation reste fondée sur une différence qui s’évanouit quand l’échange se développe.  Pour Smith, la spécialisation est motivée par la recherche d’une plus grande efficacité, elle accentue les différences.  LINDER (1961) : la spécialisation reposerait à la fois sur les différences dans les conditions d’offre et du côté de la demande ;  LANCASTER (1969) : la concurrence imparfaite peut garantir un pouvoir de monopole et l’échange international amplifié les gains d’échelle 51

53 Économie nationale et conditions générales de la production (CGP) c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) Dans l’économie classique et en théorie de l’économie internationale : « L’économie nationale est un ensemble territorial clos, constitué de biens disponibles, produits ou permettant de produire, et d’une population de travailleurs et de consommateurs ». Les théories suivent l’ampleur et le contenu des échanges :  Échanges de surplus : échange de produits bruts et commerce marginal;  Échanges de rareté : production réciproquement rares;  Échanges d’interdépendance : réduction globale des diversités nationales. Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. 52

54 Économie nationale et conditions générales de la production (CGP) c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) David Ricardo est parfaitement claire au sujet des éléments qui jouent un rôle déterminant dans l’échange international :  L’importance de la population ;  La superficie agricole ;  La fertilité des terres ;  La technologie agricole ;  Le climat ;  L’habileté des ouvriers ;  Le niveau de progrès technique ;  La similitude internationale des goûts. Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29- 42. 53

55 Des rendements constants aux rendements décroissants c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) Chez Ricardo les conditions générales de la production sont comparables entre pays échangistes : il y a échange d’interdépendance. L’hypothèse est celle d’une différenciation minimale des économies nationales, qui échangent seulement des produits à consommer, alors qu’il y a cloisonnement des économies nationales. Il y a immobilité internationale des facteurs et des conditions de production endogènes. Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. 54

56 Des rendements constants aux rendements décroissants c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) Réciprocité des avantages et interdépendance, complétées par situations « non ricardiennes ». Élément explicatif de la DIT est la transmission internationale des CGP et dans leur diversité internationale. Transmission des CGP : l’échange international ne se limite plus aux problèmes de l’achat-vente et de l’échange Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. 55

57 Des rendements constants aux rendements décroissants c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) Au centre des théories de l’échange international : le principe ricardien des avantages comparés. Des conditions comparables de production employant des techniques +/- utilisatrices de travail ► structures différentes de PRIX RELATIFS La concurrence par les prix ► spécialisation en conformité avec les A.C. Les théories de l’EI vont simplement affiner l’explication de la différence internationale dans les structures de prix relatifs Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. 56

58 Des rendements constants aux rendements décroissants c) La prudence ricardienne : les conditions générales de la production (CGP) Comment expliquer les différences internationales dans les prix relatifs ? Hecksher-Öhlin-Samuelson : par les conditions « naturelles » de la production ► UNICITE internationale des techniques et DOTATIONS nationales en facteurs Toute production Pion i est réalisée selon la même technique T j ► la rareté d’un facteur explique son prix national. La structure des prix relatifs s’explique par la rareté différentielle des facteurs de production Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. 57

59 Source : Humbert, Marc (1980). "Évolution récente des théories de la Division Internationale du Travail." Revue d'économie industrielle (14): 29-42. Une typologie des théories au moyen des CGP 58

60 2. Libre-échange : Généraliser une « spécialisation profitable» d) L’insoutenable libre-échange « généralisé » 59

61 60 Nous ne sommes pas des machines !!!

62 Le sens des mots  Commerce : Cum : avec, idée d’accompagnement, marquant relations avec quelqu’un Mercor : acheter quelque chose à quelqu’un, faire le commerce  Équitable : Qui a de l’équité * Oequitas : égalité (*) Notion de la justice naturelle dans l’appréciation de ce qui est dû. 61

63 Le sens des mots : Justice ? 1. Principe d’égalité : les hommes sont égaux en droit et donc à priori 2. Principe d’équité : Les hommes n’ont pas les mêmes mérites. L’équité rend à chacun ce qui lui revient 3. Ordre : la justice doit rendre compatible égalité et équité 62

64 Le ciseau des déficits commerciaux (2) 63

65 Le « libre-échange » avec économie dominante 64

66 65 Réflexions sur la clause sociale (1) Inexorablement, le libre-échange précarise l'emploi dans les pays industriels et encourage la surexploitation de la main- d‘oeuvre dans le tiers- monde. La " clause sociale " introduite dans les accords commerciaux internationaux pourrait être un outil, au Nord comme au Sud, pour assurer la mondialisation de la justice et les indispensables solidarités face aux grands pouvoirs financiers, qui entraînent l'humanité dans une spirale descendante. dossier : "MODESTES PROPOSITIONS POUR SORTIR DE LA CRISE..." La " clause sociale ", un moyen de mondialiser la justice

67 66 Définition : La clause sociale repose sur un socle de normes minimales, universellement applicables, définies par l'OIT. Elle se réfère à l'esprit des conventions fondamentales suivantes :  Liberté syndicale et protection du droit syndical (conv. 87): Droit des travailleurs/ses à s'organiser librement en fondant ou en adhérant à un syndicat ou à une autre organisation de leur choix.  Droit d'organisation et de négociation collective (conv. 98): Droit des travailleurs/ses à être représenté(e)s par des organisations de leur choix et à mener des négociations collectives  Âge minimum d'admission à l'emploi (conv. 138): Abolition du travail des enfants en age de scolarité obligatoire  Interdiction du travail forcé (conv. 29 et 105): Interdiction du travail forcé: esclavage, servage, prisonniers, travail lié à une dette. Réflexions sur la clause sociale (2)

68 Réflexions sur la clause sociale (3) 67

69 Réflexions sur la clause sociale (9) 68 Pour

70 Réflexions sur la clause sociale (5) 69 Pour

71 Réflexions sur la clause sociale (6) 70 Pour

72 Réflexions sur la clause sociale (7) séminaire Tiers mondes - Sciences Po Rennes 71 Contre

73 Réflexions sur la clause sociale (8) 72 Contre

74 Modalités de mise en œuvre de la clause sociale 73

75 Modalités de mise en œuvre de la clause sociale 74

76 Mise en œuvre d’une clause sociale multilatérale 75

77 Mise en œuvre d’une clause sociale multilatérale 76

78 Mise en œuvre d’une clause par les acteurs privés 77

79 Les « valeurs » selon Body Shop™ 78 Source : www.thebodyshop.com/www.thebodyshop.com/

80 79 La « Déclaration de Berne » : www.ladb.chwww.ladb.ch

81 2. Libre-échange : Généraliser une « spécialisation profitable» e) L’érosion institutionnelle : perte de sens de la mystification 80

82 Veto sur la WTO (1) ?WTO Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 Source : www.wto.org The ten benefits 1. The system helps promote peace 2. Disputes are handled constructively 3. Rules make life easier for all 4. Freer trade cuts the costs of living 5. It provides more choice of products and qualities 6. Trade raises incomes 7. Trade stimulates economic growth 8. The basic principles make life more efficient 9. Governments are shielded from lobbying 10. The system encourages good governmentThe system helps promote peaceDisputes are handled constructivelyRules make life easier for allFreer trade cuts the costs of livingIt provides more choice of products and qualitiesTrade raises incomesTrade stimulates economic growthThe basic principles make life more efficientGovernments are shielded from lobbyingThe system encourages good government

83 Veto sur la WTO ? (2)WTO Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 Source : www.wto.org The ten misunderstandings 1. The WTO dictates policy 2. The WTO is for free trade at any cost 3. Commercial interests take priority over development … 4. … and over the environment 5. … and over health and safety 6. The WTO destroys jobs, worsens poverty 7. Small countries are powerless in the WTO 8. The WTO is the tool of powerful lobbies 9. Weaker countries are forced to join the WTO 10. The WTO is undemocraticThe WTO dictates policyThe WTO is for free trade at any costCommercial interests take priority over development …… and over the environment… and over health and safetyThe WTO destroys jobs, worsens povertySmall countries are powerless in the WTOThe WTO is the tool of powerful lobbiesWeaker countries are forced to join the WTOThe WTO is undemocratic

84 Les conflits d’influence Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 25 Août 2003 (Fichier PDF 789 Ko) 25 Août 2003 Signes de reprise aux Etats-Unis; les liens entre chocs pétroliers et récessions aux Etats-Unis; concurrence et prise de risque dans le secteur bancaire; développement des marchés financiers; Michael Moore défend la mondialisation; l'OMC favorise-t-elle le commerce international? séminaire sur les taux de change; réorganisation du FMI.

85 Les conflits d’influence Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 Michel Aglietta & Sandra Moatti, La lettre du CEPII,2000 Pour répondre aux mutations du système monétaire international, le FMI s'est transformé depuis sa création, naviguant entre deux approches de la gouvernance des affaires monétaires internationales : d'un côté, une conception libérale, associée à des mécanismes d'assurance mutuelle entre Etats-membres, de l'autre, un principe de souveraineté monétaire supranationale. Le FMI est ainsi devenu une institution complexe, exposée au risque d'être toujours en retard d'une crise. Téléchargez la lettre sur le site du CEPII Téléchargez la lettre sur le site du CEPII

86 L’éternel débat !  Le Monde Diplomatique (1999) : Fallacieuse théorie du libre-échangeFallacieuse théorie du libre-échange  Forum économique mondial (WEF) (2002): Deux dissidents démontent la théorie du libre-échangeDeux dissidents démontent la théorie du libre-échange  Domaine Public (1998) : Le libre-échange : Une théorie obsolèteLe libre-échange : Une théorie obsolète

87 Les conflits d’influence Jean-Louis Perrault, 2004- 2005 The Bretton Woods Committee : www.brettonwoods.org www.brettonwoods.org 1995 -The Bretton Woods Project : www.brettonwoodsproject.org www.brettonwoodsproject.org 1994 - The Re inventing Bretton Woods Committee : www.rbwf.orgwww.rbwf.org

88 Vaccin « orthodoxe » Vous souhaitez être rassuré ? Écoutez le cours de Mme Roberta PIEMARTINI - OMC 87 WTO : economic underpinning


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