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INTRODUCTION La philosophie, philosopher, c’est se poser des questions qui touchent toute l’humanité. Ces questions portent donc sur les origines du monde,

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1 INTRODUCTION La philosophie, philosopher, c’est se poser des questions qui touchent toute l’humanité. Ces questions portent donc sur les origines du monde, le « d’où on vient », le « où on va », la liberté, la vie après la mort, l’existence d’un Dieu, etc.

2 INTRODUCTION Cronos

3 INTRODUCTION Les dieux sont-ils supérieurs aux hommes s’ils ont les mêmes défauts, s’ils leur ressemblent autant? Ils s’enivrent, se battent, sont cupides, orgueilleux, jaloux, incestueux, infidèles, arrivistes, etc. Dès le VIe siècle acn, certains en doutent comme Xénophane. Sans dieux, les Grecs doivent se questionner  ils passent de la mythologie à la raison. Les sciences

4 DU MYTHE AUX SCIENCES Thalès de Milet Le principe premier à la base du monde (archè) est l’élément « eau ». Première explication du monde sans les Dieux. Une de ses découvertes est son théorème sur les triangles semblables. Pythagore Le principe premier à la base du monde (archè) est le nombre. Tous les phénomènes naturels sont mesurables par les nombres. Leur harmonie gouverne la nature et ses lois. Une de ses découvertes est son théorème de géométrie. Certains disent que le nombre d’or est une idée pythagoricienne.

5 DU MYTHE AUX SCIENCES Démocrite Le principe premier à la base du monde (archè) est l’atome. La réalité est faite de vide et d’atomes qui s’y déplacent, s’y heurtent, s’y accroche puis se décrochent. Même l’âme et la pensée sont faites d’atomes qui se renouvellent par la respiration. Les sophistes L’explication du monde et de la société se fait par le discours. La vérité appartient donc à celui qui a le discours le mieux construit, le plus convaincant.  empirisme sceptique et utilité pratique   appauvrissement de la pensée et pouvoir de la forme.   Ils montrent la puissance de la langue, son pouvoir d’abstraction.

6 DES SCIENCES A LA PHILOSOPHIE
Zénon d’Elée et ses paradoxes

7 DES SCIENCES A LA PHILOSOPHIE
Avec les Sophistes, mais surtout avec des penseurs tels que Zénon d’Elée, les Grecs prennent conscience du pouvoir du discours. Les sciences peuvent certes expliquer beaucoup de choses, mais le bonheur, la liberté, l’existence d’un Dieu, la vie après la mort, la morale, le Bien, le Beau, etc. sont trop abstraits pour pouvoir être objets d’études scientifiques. En revanche, le discours permet d’étudier ces concepts abstraits. Ainsi, par le discours, on peut accéder à des vérités autres que celles de la science (Zénon d’Elée et sa flèche qui n’atteint jamais la cible), des vérités qui ne sont rendues vraies que par la logique du discours, de la langue, du logos. Il est ainsi possible de prouver l’existence de Dieu par un discours, selon certains philosophes (cf. Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, Descartes), alors que la science en est incapable. La philosophie sera donc la connaissance par le discours, par la raison qui dépasse les lois scientifiques.

8 L’émergence de la Polis
LA NAISSANCE DE LA PHILOSOPHIE Philosophie comme réflexion critique : Socrate Philosophie comme art de vivre : Socrate ; stoïciens, épicuriens, sceptiques grecs Philosophie comme métaphysique (savoir absolu) : philosophes présocratiques, Aristote, Platon L’émergence de la Polis Exercice

9 L’émergence de la Polis
LA NAISSANCE DE LA PHILOSOPHIE L’émergence de la Polis VII-VIII s. acn : apparition de la Polis  transformation des relations sociales Polis  désormais le pouvoir dans la cité n’est plus absolu. Démocratisation et vulgarisation des décisions. Les décisions sont prises au terme de discussions et de débats (argumentation).  époque des sophistes. Ces changements dans le mode de fonctionnement et les structures de la société La raison et le discours deviennent primordiaux. La raison grecque agit sur les hommes, leur vie, leurs comportements.

10 La Maïeutique = l’accouchement des âmes
SOCRATE Biographie Ve siècle acn. N’a rien écrit. Philosophie qui amène les gens à prendre conscience qu’ils ne savent rien. Ses idées gênent les sophistes et les hommes de pouvoir puisqu’elles remettent en questions la cité et ses fondements. On le forcera au suicide : il boira de la ciguë alors qu’il aurait pu s’échapper. La Maïeutique = l’accouchement des âmes Tout homme a en lui la vérité, mais il faut qu’il y accède. Socrate se propose de guider ses interlocuteurs dans leur accession à la vérité. Il accouche l’âme comme la sage-femme accouche les futures mamans. Trois étapes dans cette maïeutique : L’humilité L’ironie La dialectique

11 SOCRATE La dialectique L’ironie L’humilité
Autrement dit, le dialogue, le jeu de questions-réponses. Socrate commence par poser une question à son interlocuteur :  qu’est-ce que le beau ? L’ironie Pour amener l’interlocuteur à l’humilité, Socrate procède avec ironie  Socrate fait semblant d’accepter les réponses de son interlocuteur, puis repose une nouvelle question, jusqu’à ce qu’il prenne conscience lui-même du non-fondé de son savoir. L’humilité « Je sais que je ne sais rien, mais je le sais » La pire ignorance est celle qui s’ignore elle-même. Nous croyons savoir alors que nos connaissances viennent de sources extérieures que l’on ne cherche pas à critiquer.

12 La dialectique - l’ironie - l’humilité SOCRATE
- Dis-moi maintenant, étranger ce que c'est que cette beauté - Veux-tu savoir quelle chose est belle ? -Non, je veux savoir ce qu'est le beau - Et quelle différence y a-t-il de cette question à l'autre ? - Tu n'en vois pas ? - Je n'en vois aucune - Il est évident que tu t'y entends mieux que moi. Néanmoins, fais attention, mon bon ami : je ne te demande pas quelle chose est belle, mais ce qu'est le beau. - (...) le beau, c'est une belle fille. - C’est un exemple de ce qui est beau, mais qu’est-ce qui rend la fille belle. Qu’est-ce que la beauté ? - Je ne sais pas moi… La beauté, ce peut être l’harmonie. - Ce doit être vrai. Mais qu’est-ce que l’harmonie alors ? - C’est quand deux choses vont bien l’une avec l’autre. Comme le rouge et le bleu, le do et le mi. - Et pourquoi vont-ils bien ensemble le rouge et le bleu, le do et le mi ? - Ben parce que ils sont harmonieux. - C’est logique… Mais si je n’aime pas le rouge, le trouverai-je harmonieux associé au bleu ? - Sans doute non… - Tu connais beaucoup de choses, mais par tes exemples tu ne peux me dire ce qu’est l’harmonie de façon objective. Or, je veux que tu me dises ce qu’est l’harmonie afin de me dire ensuite ce qu’est la beauté.

13 Homère, Xénophane, Zénon d’Elée et Socrate illustrent les étapes de la pensée grecque vers la philosophie : explique ! Pourquoi la philosophie est-elle apparue un jour en Grèce ?

14 PLATON L’idéalisme Selon Platon, il existe deux mondes. L’un est celui dans lequel nous évoluons. C’est le monde des formes, où tout change, se transforme, disparaît, se différencie. Mais toutes les choses qui nous entourent et qui nous sont accessibles par les sens ont selon lui été créées à partir de modèles (de moules). Ainsi, tous les chevaux sont différents mais tous viennent d’un même modèle, d’un même moule. Ce modèle, Platon l’appelle l’idée. Le monde des idées sera donc un monde transcendant (supérieur) au nôtre dans lequel se trouve toutes les idées à l’origine des choses qui nous entourent. Ces idées sont parfaites, et seules elles peuvent être objets d’observation pour la connaissance. L’idée principale, plus haute que toutes les autres, l’arché, le principe premier et l’idée du Bien, représentée par le soleil. La réminiscence Comment faire pour atteindre ce monde des idées? En fait, notre âme, avant d’être incarnée dans notre corps a voyagé dans le monde des idées. Elle l’a traversé avant de s’incarner en nous. Nous naissons donc avec les idées en tête (innéisme : nous ne naissons pas vide de connaissance). Il suffit donc au philosophe de trouver en lui le souvenir de ces idées : c’est la réminiscence (on rejoint le « Connais-toi toi-même » de Socrate).

15 PLATON L’allégorie de la Caverne C’est la métaphore de ce que nous
sommes : comme enchaînés dans une grotte, ne voyant que les ombres, les formes de vrais objets qui sont derrière nous. Le philosophe peut nous aider à nous débarrasser de nos liens et à sortir de la grotte pour voir la lumière, les idées. « Coup de Phil » : l’idéalisme et l’allégorie de la caverne de Platon.

16 ARISTOTE Biographie Ayant vécu au 4e siècle acn, il est connu pour avoir établi les premiers fondements de la philosophie de la nature, discipline regroupant la physique et la biologie, Aristote est aussi le fondateur de la métaphysique, dite à la fois « philosophie première », puisqu’elle consiste à rechercher les premières causes et les premiers principes de l’existence de l’Univers, et « théologie », puisqu’elle traite de cette cause première qu’est Dieu.  Il s’est de surcroît consacré à la logique, en particulier au syllogisme, qui consiste à déceler la vérité dans une proposition donnée.  Enfin, il est l’auteur d’une théorie morale et politique visant respectivement le bonheur et la « vie bonne ».  L'aristotélisme irrigua toute la pensée du Moyen Âge

17 ARISTOTE La causalité Pour Aristote, tout objet réel s’explique par quatre causes. 1. La cause matérielle : d'où provient une chose et de quoi est-elle faite? La cause matériel est ce dont est fait la chose : la matière en quelque sorte. Ainsi, un tabouret est fait de bois. Le bois brut n’est pas nécessairement un futur tabouret. Il peut devenir une banc, une armoire, un chariot. On dira que la matière bois est en puissance un tabouret : autrement dit, la matière bois peut devenir un tabouret. La puissance, c’est tout ce qu’une matière peut possiblement devenir. 2. La cause formelle : quelle est sa forme ou le modèle qu'elle imite. La forme d'un objet n'est pas que sa forme géométrique : c'est sa définition, ce qui le rend définissable. Par exemple, ce qui différencie un homme d'une statue qui le représenterait, c'est la possession d'une âme. La cause formelle, c’est ce qui fait qu’un tabouret est un tabouret et pas une chaise ou une voiture. 3. La cause motrice : c’est le mouvement auquel est soumis une chose. Plutôt que mouvement, comprenons changement, c’est plus facile. Un chose naît, grandit, rapetisse, se transforme. Ainsi, la croissance d'un oiseau dans son œuf, ou la décomposition du cadavre de ce même oiseau, sont des formes de mouvement

18 ARISTOTE 4. La cause finale : c’est le but dans lequel une chose a été créée. C'est la raison d'être de la chose, ce en vue de quoi elle existe. Un tabouret a une cause formelle (il au moins trois pieds et une assise). Il a été fait pour que l’on s’y asseye (c’est sa cause finale). Cause matérielle     Cause formelle     Cause motrice  Cause finale Création Changements Puissance La substance et les accidents Aristote reprocha à Platon d’avoir une pensée trop complexe et trop proche de la mythologie (l’allégorie de la caverne, le soleil souverain, l’existence d’un monde transcendant). Sa pensée sera plus « terre à terre ». Une chose peut être définie par deux modalités : ce qu’elle est (substance) et comment elle est (accidents). Asma et Aida sont deux femmes. Elles ont en elle une essence, une substance qui fait d’elles une femme et qu’elles ont de commun avec toutes les autres femmes (notamment la cause matérielle). En revanche, la taille, la couleur de cheveux, la forme du visage, etc. sont des accidents. Accéder à la connaissance, c’est arriver à distinguer la substance des choses afin de l’étudier.

19 La philosophie hellenistique
A l’époque d’Alexandre le Grand et de ses conquêtes, la culture, les sciences et la pensée grecques s’imposent un peu partout de la Grèce à l’Inde, en passant par l’Egypte. Mais les conquêtes d’Alexandre le Grand n’ont pas que des points positifs. En effet, l’Empire s’agrandit, mais le pouvoir se centralise. Ce pouvoir est au main de l’empereur et de moins en moins aux citoyens (c’est la fin de la Polis). La conquête implique des guerres, des conflits et une insécurité pour beaucoup de Grecs. En temps de guerre, la culture et la pensée deviennent secondaires. Les philosophes de cette époque hellénistique vont donc se fixer comme but l’atteinte du bonheur : comment être heureux à cette époque sombre? Ce bonheur recherché est décrit comme une absence de troubles dans l’esprit : l’ATARAXIE Les philosophies hellénistiques ayant rechercher l’ataraxie sont l’Epicurisme, le Stoïcisme et le Scepticisme notamment.


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