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La Renaissance Après deux siècle de stagnation, à partir de la fin du 15ème (XV) siècle et au début du 16ème (XVI) siècle, se produisent des transformations.

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2 La Renaissance Après deux siècle de stagnation, à partir de la fin du 15ème (XV) siècle et au début du 16ème (XVI) siècle, se produisent des transformations dans tous les domaines. Contexte et idées :

3 La Renaissance est un mouvement de renouveau culturel qui a émergé, d’abord en Italie, à la fin du XIV° s et s’est largement répandu durant le XV et le XVI°. Renaitre? : l’art et la culture de l’Antiquité. la seule période de l'histoire qui se fût donné un nom dès les premières manifestations de son essence

4 La Bourgeoisie conquérante
Constitution des principautés territoriales Renaissance des villes et apparition d’une nouvelle classe sociale (la bourgeoisie) : elle développe une nouvelle source de richesse, gère la cité et devient une classe cultivée. Cette bourgeoisie de la Renaissance a commencé à se libérer des seigneurs féodaux et de l’hégémonie de l’Eglise. Elle passe d’un capitalisme commerçant à un capitalisme financier. C’est l’âge des marchands, fabricants (textiles, métallurgie…) Passage de l’économie familiale à économie monétaire Vers fin Moyen Age, développement des villes avec main d’œuvre énergétique, un commerce de nouvelles marchandises et une économie fondée sur la banque et libre circulation de l’argent. Impact: Provoque naissance de nouvelles subdivisions territoriales (à partir villes) Exige prise en compte du facteur économique

5 Naissance de la culture: l’humanisme
Les humanistes de la Renaissance sont à la fois des lettrés qui se consacrent à l’étude des auteurs antiques et les propagateurs d’une conception d’un monde stimulant la dignité de l’homme et la liberté intellectuelle, notamment en élargissant le cercle de diffusion de leur production grâce à l’imprimerie contribuant à faire perdre à l’Eglise son vieux monopole de détenteur du savoir. L’homme : point central // Moyen Age: Chaque action à la lumière de Dieu Revenir à l’humanisme de l’antiquité : mot d’ordre. Impact : Diffusion de la culture Apprentissage du grec = culture « classique » : développe qualités humaines La culture grecque est redécouverte grâce à des contacts avec les Arabes en Espagne et la culture byzantine dans l’Est d’Europe.

6 L’homme comme point de départ
Une nouvelle conception de l’homme: les humanistes ont placé une foi toute nouvelle en l’homme et en sa valeur qui contrastait complètement avec la conception du Moyen Age qui ne voyait en l’homme qu’un pécheur. Homme : grand et précieux.

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8 Marsile Ficin: « Connais-toi toi-même, ô race divine déguisée en homme
Une deuxième naissance de l’humanisme antique

9 Individualisme L’humanisme de la Renaissance se distingue de l’antiquité: l’individualisme. Nous ne sommes pas seulement des êtres humains, nous sommes également des individus uniques. « l’homme de la Renaissance » : idéal : un être humain qui s’intéresse à tout ce qui a trait à la vie, l’art et la science. Intérêt pour l’anatomie du corps humain.

10 Comme dans l’antiquité, on commença par disséquer des corps de morts pour analyser comment le corps est constitué : utile pour la science et l’art. Art: recommencer à peindre l’homme nu, mettant fin à mille ans de pudeur. L’homme osait à nouveau être lui-même et n’avait plus de raison d’avoir honte ( de ses péchés).

11 Une nouvelle façon de vivre
L’homme n’existait plus uniquement pour servir Dieu. Les hommes se devaient de profiter de la vie ici et là, que les hommes se sentent heureux de vivre et ne considèrent pas uniquement leur séjour sur terre comme une préparation à la vie dans le Ciel. Épanouissement de l’homme en toute liberté: ses capacités sont sans limites, aller toujours plus loin (contrairement à l’humanisme de l’Antiquité : repos des sens, mesure et maîtrise de soi).

12 Humanistes de la Renaissance: ont eu une grande prise de conscience de leur époque qui les a conduit à appeler « Moyen Age » tous les siècles intermédiaires entre l’Antiquité et eux et on assista dans tous les domaines à un épanouissement exceptionnel: art, architecture, littérature, musique, science et philosophie.

13 Une nouvelle conception de la nature
La nature devient quelque chose de positif. Et Dieu existait au sein de la création. Puisqu’il était infini, il devait être partout (le panthéisme). On qualifiait la nature de divine: « le déploiement de Dieu ». L’Eglise regardait d’un mauvais œil ces nouvelles idées. Giordano Bruno: Dieu était la totalité du réel et l’univers était infini : il a été brûlé sur la place du marché aux fleurs de Rome en 1600.

14 Une nouvelle méthode scientifique
La Renaissance a introduit un nouveau rapport à la science qui a permis de grandes innovations techniques et a rendu possibles les découvertes ultérieures Il s’agissait d’observer la nature avec ses propres sens. Chaque observation de la nature devait être soumise à la perception des sens, à l’expérience, à l’expérimentation (versus raison) = empirisme. Galilée : « la nature est écrite dans un langage mathématique ».

15 La nature n’était plus quelque chose dont l’homme se contentait de faire partie, elle devenait quelque chose dont on peut avoir besoin et se servir et s’en rendre maître. Utilité de la connaissance: « Le savoir est le pouvoir » (F. Bacon). L’homme n’est plus uniquement une partie de la Création, il a commencé à transformer la nature et à modeler son image.

16 Une nouvelle représentation du monde
Durant le Moyen Age, dominait une représentation géocentrique du monde, tout tourne autour de la terre : les hommes vivaient sous le ciel et levaient les yeux vers le soleil, la lunes, les étoiles et les planètes. Personne n’avait jamais mis en doute que la terre fût au centre de l’univers. Aucune observation n’avait pu semer le doute sur l’immobilité de la terre et le mouvement de rotation des « corps célestes » autour de la terre. La représentation chrétienne de Dieu trônant au dessus de tous les corps célestes contribuait à maintenir cette conception géocentrique.

17 Naissance de la rationalité: la mort de la pensée analogique:
changement de mentalité quand la science pratique l’observation (et non plus l’étude des textes anciens). Copernic ( ), astronome polonais fait l’hypothèse du modèle héliocentrique, repris par Galilée ( ) qui la confirme. Il publia ses conclusions dans sa langue vernaculaire, l’italien (et non en latin) et subit la condamnation par l’Inquisition. Cela cache un problème de mentalité. La pensée médiévale est ‘analogique’, c’est-à-dire qui voit le monde comme des signes de Dieu à déchiffrer. 1543 : Nicolas Copernic, écrit « Du mouvement des corps célestes » : ce n’est pas le soleil qui tournait autour de la terre, mais le contraire. (conception héliocentrique du monde, tout tournait autour du soleil; ce dernier est le centre de l’univers).

18 La nouvelle pensée rationnelle voit le monde comme une réalité spatiale à explorer et conquérir. C’est un désenchantement du monde qui condamne toute la théologie traditionnelle fondée sur une lecture littérale de la Bible. Impact : * Tout n’est plus dicté par la lecture littérale des textes sacrés * De même qu’en science, il faut observer et explorer le monde désenchanté pour tirer des conclusions en matière de politique

19 Une nouvelle relation à Dieu
Au fur et à mesure que la science et la philosophie s’éloignaient de la théologie, émerge une nouvelle forme de piété. Avec la Renaissance, l’image de l’homme elle aussi changea et cela eut des conséquences pour la foi individuelle. La relation à l’Eglise comme organisation s’effaça devant la relation personnelle de chacun à Dieu.

20 Le développement de l’écrit
L’imprimerie: Au 13ème (XIII) et 14ème (XIV) siècle, il y a une nouvelle approche du livre. La lecture entre dans le domaine du loisir. Les humaniste veulent un livre qui devient maniable et plus lisible. La xylographie ( ) a été la première technique de reproduction rapide des textes à l’aide de planches en bois gravées. La typographie (+/- 1450) recours à des caractères métalliques indépendants, pouvant être réutilisés, cela entraîne une circulation de l’écrit rapide et peu coûteux. Cela provoque aussi une évolution dans le choix des textes publiés, des auteurs contemporains sont sollicités et des idées nouvelles sont diffusées. Impact : * Se répand dans toute l’Europe et provoque évolution dans choix des textes publiés * A côté best-sellers médiévaux, imprimeurs accordent progressivement place à contemporains pour nouveaux lecteurs bourgeois et nobles Diffusion nouvelles idées : humanisme, Réforme, Langues vulgaires

21 Une nouvelle image du monde: les Grandes découvertes
Progrès de l’art de la navigation (boussoles, poudre, cartographie…) et une percée maritime de l’Europe à la fois commerciale et politique. Le moteur des grandes découvertes est le commerce des épices: aller en Inde sans passer par les pays de l’Islam. Les Espagnols découvrent l’Amérique en 1492, tandis que Vasco de Gama (Portugal) atteint les Indes en 1498 en contournant l’Afrique. Les politiques de colonisation sont différentes mais il y a en germe la prise de conscience de la diversité des cultures et l’interrogation sur la nature de la culture occidentale

22 La fin de la Chrétienté : La réforme.
Le 16ème (XVI) siècle marque l’éclatement de la chrétienté occidentale en plusieurs confessions religieuses. Trois causes : a) La contestation de l’Église comme pouvoir politique et comme puissance financière, qui provoque du côté des princes laïques le souci de récupérer les biens d’Église. b) La montée de l’individualisme et de l’esprit laïc, liée à la fortune croissante de la bourgeoisie et à l’urbanisation de la société. c) L’émergence des Etats nationaux, qui souhaitent se dégager d’une emprise romaine encombrante au profit d’un christianisme fondé sur les spécificités « nationales »,

23 La réforme et guerres de religion
Erasme (Rotterdam) : Réformateur ecclésiastique qui a choisi de rester au sein de l’Eglise catholique romaine. retour aux textes(sources) et réflexion critique. Érasme étudie la bible comme des œuvres païennes : formation de l’esprit de libre examen.

24 Martin Luther ( )

25 Luther moine allemand qui proteste contre les Indulgences et autres abus. Il veut réformer le christianisme et revenir au christianisme du Nouveau Testament L’homme n’avait plus besoin de passer par l’Eglise ou par les prêtres de l’Eglise pour obtenir le pardon de Dieu et il rompit avec l’église catholique par sa condamnation des indulgences. Il traduit la Bible en allemand (pour diffusion, vulgarisation). Il est rejeté par Rome et l’Empire, il provoque une scission : les catholiques favorables à l’autorité romaine, et les protestants favorables à l’Eglise réformée.

26 Eglise évangélique de Luther
* Cité de Dieu : construite dans rapport personnel d’un croyant libre avec son dieu * Cité terrestre : champ libre à la toute puissance de l’Etat, ce qui explique que toutes églises luthériennes sont d’Etat au départ

27 L’Évangélisme En France, c’est le mouvement de retour à l’Evangile, et plus globalement à l’écriture Sainte considérée comme seule source authentique des croyances chrétiennes, alors que selon l’orthodoxie catholique, l’Ecriture doit être complétée par la Tradition (commentaires des Pères de l’Eglise). la part des Humanistes, sont de ce mouvement, contre la Sorbonne qui est favorable à la Tradition François Ier les soutient d’abord, puis change d’avis et persécute des luthériens.

28 Jean Calvin ( ) Calvin : nouvelle phase. Les humanistes doivent choisir entre orthodoxie et nouvelle foi. En France, ce sont les idées de Calvin (Genève) qui s’imposent plutôt que Luther. Nouvelle conception de l’homme et de la vie : extrême austérité. jeune, Calvin se destine à l’Église mais s’intéresse aux idées nouvelles des Évangélistes. Il doit se réfugier à Bâle, il prend la défense des Réformés et expose leur doctrine. Il est appelé à Genève pour y enseigner la théologie et la morale et y devient « le pape de Genève ».

29 Intolérant, traquant impitoyablement ses adversaires, hyper-actif, il meurt d’épuisement.
L’Institution Chrétienne : 1560, avec ses collaborateurs, somme des idées réformées : - nécessité de s’en tenir aux seules Écritures - corruption de l’homme depuis le péché originel - idée de la prédestination L’Institution est le premier ouvrage théologique écrit en français, remarquable par l’enchaînement logique des idées, la fermeté et la clarté du style.

30 Guerres de religion Le conflit religieux dégénère en guerre civile.
La Réforme prend un aspect politique en même temps que le pouvoir royal se dégrade (mauvais rois François II, Charles IX et Henri III). La question religieuse devient un prétexte au libre déchaînement des passions et des convoitises individuelles (Montaigne). Entre 1562 et 1593, huit guerres, massacres (1572 Saint-Barthélemy) jusqu’à Henri IV et l’Édit de Nantes (1598). La paix revient en France.

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32 François 1er ( ) Pour la Renaissance en France: c’est le « roi éclairé » (Père des lettres). Pendant la 1ère moitié du 16°siècle, la renaissance des lettres et des arts s’est faite sous sa supervision: il donne la primauté au français sur le latin dans les courriers officiels; ouvert à l’influence italienne, protecteur des savants et artistes. Secondé par sa sœur, Marguerite d’Angoulême, duchesse d’Alençon puis reine de Navarre, protectrice de Marot et auteure elle-même (recueil de nouvelles).

33 Rôle Le « collège des lecteurs royaux » : Fondé par François 1er en 1530 : professeurs payés par le roi et hors de la tutelle de la Sorbonne. Enseignement du latin, grec, hébreu. Il attire des artistes italiens (De Vinci, de Rosso, Cellini, Le Titien, le Primatice…) qui influencent les Français. Les nobles transforment leurs châteaux en s’inspirant de ce qu’ils ont vu en Italie. La sculpture se développe et devient un hymne au corps humain. Peinture: École française du portrait, art de la céramique, musiciens…

34 Influence italienne Ebloui par les palais qu’il découvre à l’occasion des guerres d’Italie, F.1er souhaite que cet art soit un modèle pour les artistes français. Sur les bords de la Loire, de somptueux châteaux alignent harmonieusement de hautes fenêtres et ornent de loges à l’italienne leur façade aux proportions bien calculées. Une vie de cour raffinée se déroule dans ce cadre élégant: les poèmes de Ronsard sont diffusés partout.

35 Retenir les intellectuels de la Renaissance, en Italie d'abord, puis dans l'Europe tout entière, se pensent eux-mêmes, comme ils pensent l'homme et le monde, en termes de rupture et non de continuité. Et ce malgré les filiations et les enracinements médiévaux. « La Renaissance ne prend une signification adéquate au terme que sur le terrain de la culture : elle est, avant tout, un fait de culture, une conception de la vie et de la réalité, qui imprègne les arts, les lettres, les sciences, les mœurs. » - Eugenio Garin (historien, philosophie itaien).

36 le mot de Renaissance a eu, dès le début de son emploi, un sens extrêmement positif ; il marque, en effet, une rupture nette avec le passé et désigne un mouvement culturel qui dépasse largement le domaine artistique bien qu'il donne aux arts une place de premier plan. Après plus d'un millénaire de décadence (après la chute de l'Empire romain et malgré le succès du christianisme), on aurait enregistré un renouveau qui touche non seulement les arts, mais la littérature et la pensée philosophique. Telle est, dans sa formulation la plus stricte, la théorie de la Renaissance énoncée par ceux-là mêmes qui en furent les artisans. Les historiens ont considéré de façon un peu mythique que ce mouvement s'étend sur les trois siècles qui correspondent approximativement à la période comprise entre le XIVe et le XVIe siècle.

37 la Renaissance, au sens précis du terme, apparaît comme un phénomène essentiellement italien, dont l'apogée se situe entre 1500 et Il s'est répandu sur toute l'Europe, mais ce d'une manière très partielle et très divergente.

38 Les renaissants présentent de façon dramatique le contraste qui existe entre la nouvelle civilisation et les précédentes : du fait des grandes invasions ou de l'attitude anticulturelle de l'Église, tous les talents avaient été étouffés, et cela aussi bien dans le monde grec que dans le monde latin Quoi qu'il en soit de ces jugements abrupts, il y a une différence essentielle entre l'art antérieur à la Renaissance et les arts appelés modernes ; celui-là ne découlerait que d'activités techniques qui copiaient probablement de façon mécanique des exemples et des modèles indiscutés ; les seconds sont au contraire élaborés en fonction de conceptions, de raisonnements ; ils procèdent d'une méthode ou d'études critiques.

39 La différence entre le Moyen Âge et la Renaissance est donc surtout d'ordre intellectuel. Le passage de l'un à l'autre marque l'introduction dans les arts d'un plus grand esprit de méthode, d'un contrôle rationnel comme dans les constructions en perspective ou dans l'emploi de cartons perforés destinés à reporter un dessin.

40 le sentiment de progresser qu'eurent les hommes de la Renaissance les conduisit à sous-évaluer l'importance des chefs-d'œuvre du passé et à commettre de véritables sacrilèges tels que la démolition de l'ancienne basilique Saint-Pierre à Rome, malgré les innombrables souvenirs qu'elle renfermait, ou la destruction, aux xve et xvie siècles, d'édifices construits au xiiie siècle et qui comportaient peut-être des nouveautés stylistiques de grande valeur (par exemple l'ancienne chapelle Sixtine).

41 Le mot même de Renaissance recouvre une grande diversité et s'applique inégalement aux différentes parties de l'Europe : l'Italie, mère des arts pour longtemps encore, les États ibériques, lourds instruments de domination politique, l'Europe germanique des villes et de la Réforme, enfin le nord-ouest de l'Europe,

42 J. Delumeau considère la Renaissance comme l'époque de la mainmise et de la supériorité de l'Europe sur le reste du monde. On peut ajouter que cette mise en place européenne est l'aboutissement du mouvement amorcé par le décollage des XIe et XIIe siècles. L'influence italienne sur les formes étatiques du reste de l'Europe est évidente : bureaucratie administrative, rôle du droit romain, une certaine conception de la vie de cour et du « courtisan », intervention étatique dans la vie économique par les soutiens divers, la douane, les réglementations, etc.

43 Renaissance artistique
La renaissance artistique a eu plus de place dans les préoccupations des États. Il n'est prince d'Europe qui n'ait voulu son artiste italien. La mode aidant, l'État a joué un rôle décisif dans la diffusion de ce qu'on nomme aujourd'hui Renaissance. Ces appels ont d'ailleurs porté la plupart du temps sur des artistes « maniéristes ». Le maniérisme est un art de cour, donc a une forme plastique revêtant une forme politique précise. Art savant, souvent dénué de racines populaires (qu'il possédait pourtant en Italie), il contribue à accentuer l'écart entre peuple et dirigeants.

44 Impact de la réforme et guerre des religions sur la littérature
On traite des questions théologiques en français, la poésie est influencée par la bible. Apparition de nouveaux genres : pamphlets, discours (ironie, sarcasme, éloquence, mysticisme) = littérature engagée et militante // Montaigne incarne la mesure, l’horreur de l’intolérance et du fanatisme.

45 La littérature française du XVI° siècle
Impression de vie foisonnante: Richesse et variété. Hymne à la vie, enthousiasme, élan, langue vigoureuse : Rabelais, d’Aubigné, Ronsard, Montaigne… Mais parfois, manque de mesure et d’harmonie

46 Humanisme La Renaissance marque la littérature en l’orientant dans le sens des humanités gréco-latines: Tous les genres de la littérature françaises sont instaurés. Contradictions : naturalisme païen et foi chrétienne, spontanéité et art très conscient voire savant ; inspiration antique et littérature nationale profondément française.

47 Phases de la Renaissance des lettres
1. L’enthousiasme débordant : Renaissance = Appétit de savoir et optimisme. Rabelais pense qu’en se débarrassant du Moyen âge et en faisant confiance à la nature, le progrès sera illimité (optimisme). Gigantisme = symbole d’une humanité géante.

48 2. À l’école de l’antiquité
La seconde génération sous le signe de l’art. imitation de l’Italie puis de l’Antiquité. L’esprit de la Pléiade, plus raffiné et aristocratique, perfection formelle qui annonce le classicisme. Le poète a une mission, thème de la nature, de l’amour et de la mort, noblesse et majesté.

49 3. La croisée des chemins : dernier tiers du siècle, complexité:
Remise en question des 2 précédents. Recherche du baroque (réalisme cru + maniérisme), précieux et rhétorique, mièvre et parfois ridicule parfois saisissant (D’Aubigné) La littérature risque de dégénérer en propagande. L’élan initial de libération de l’homme va-t-il aboutir à un asservissement de l’esprit ? Montaigne doit renoncer à bien des illusions, l’homme a des limites, mais il conserve l’esprit de la Renaissance : vertu de l’instinct et recherche d’une sagesse à taille humaine.

50 CLÉMENT MAROT ( )

51 Sa biographie Naît à Cahors en Son père est poète de cour. Il va lui-même à la cour de Marguerite de Navarre et suit ses maîtres. Il est adopté. Il est emprisonné pour avoir mangé du lard durant le carême sur dénonciation (vengeance de femme ?) en 1526. Il sera libéré grâce à l’appui d’un ami. Il tombe amoureux (amour platonique) d’Anne d’Alençon la même année. Il devient valet de chambre du roi. En 1527, il est à nouveau emprisonné pour avoir tenté de délivrer un prisonnier. Relibéré.

52 Jusqu’en 1534 son crédit va grandissant, devient poète officiel du roi, écrit des pièces de circonstance. Il écrit beaucoup et notamment des Épîtres inspirées de sa propre vie. En 1532, il publie un recueil de ses œuvres L’ Adolescence Clémentine, grand succès et Suite de l’Adolescence (1534).

53 Suite à l’affaire des Placards (affiches contre la messe), il doit s’exiler avec Jamet à Ferrare où Renée de France accueillait les Réformés. Il doit partir pour Venise. Finalement, le roi le rappelle et il rentre en 1536. En 1537, querelle avec Sagon, poète. Guerre de poèmes et de libelles. Il publie 30 Psaumes de David en traduction en 1541. Il meurt à Turin en 1544, année de la grande édition complète de ses œuvres.

54 Inspiration de la tradition des rhétoriqueurs
Tradition médiévale: École qui fleurit à la cour de Bourgogne, de Malines et de France. Elle compte Jean Molinet (théoricien), Jean Meschinot, Guillaume Crétin, Jehan Marot, Jean Lemaire de Belges… Plus soucieux de la forme que de la sincérité de l’inspiration. Raffinement de style, acrobaties de versification. Ils utilisent les genres fixes du Moyen âge. Marot a d’abord utilisé cette poésie « savante ». Petite Épître au roi (pour attirer l’attention de F Ier) Ballades – Rondeaux et épigrammes – poésie amoureuse

55 L’épître en vers À son ami Lion (à l’adresse de son ami Léon Jamet et a pour objet la demande du poète d’aide pour sortir de prison). – Au roi, pour le délivrer de prison (humour et élégant badinage) – Au roi, pour avoir été dérobé (verve irrésistible pour solliciter le roi) – Au roi, du temps de son exil à Ferrare (il se défend contre ses adversaires de la Sorbonne qui l’accusent d’hérésie, mélange de rouerie et de sincérité car les dangers qu’il court sont réels.) - Épître au Dauphin pour qu’il adoucisse la rigueur du roi. Églogue au roi sous les noms de Pan (F Ier) et Robin (Marot), allusion à sa situation, demande de protection, évocation de la nature. Ses Psaumes eurent un immense succès, destinés à être chantés

56 définition L’épître, c’est une lettre en vers, un genre littéraire particulier, n’a pas de forme fixe, issue d’Horace (poète romain), elle est destinée à un personnage fictif ou réel, elle aborde des sujets variés (littéraires, moraux, religieux, etc.)

57 Rabelais : Lettre de Gargantua à son fils Pantagruel
J'entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues: premièrement le grec, comme le vieux Quintilien; deuxièmement le latin; puis l'hébreu pour les saintes Lettres, le chaldéen et l'arabe pour la même raison; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu'il n'y ait pas d'étude scientifique que tu ne gardes en ta mémoire et pour cela tu t'aideras de l'universelle encyclopédie des auteurs qui s'en sont occupés.

58 Des arts libéraux: géométrie, arithmétique et musique, je t'en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans; achève le cycle; en astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l'astrologie et l'art de Lulle, comme autant de supercheries et de futilités. Du droit civil, je veux que tu saches par cœur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallèle avec la philosophie.

59 Et quant à la connaissance de l'histoire naturelle, je veux que tu t'y adonnes avec zèle: qu'il n'y ait mer, rivière, ni source dont tu ignores les poissons; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l'Orient et du Midi, que rien ne te soit inconnu. Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de cet autre monde qu'est l'homme. Et pendant quelques heures, va voir les saintes Lettres: d'abord, en grec, le Nouveau Testament et les Épîtres des apôtres puis, en hébreu, l'Ancien Testament.

60 En somme, que je voie en toi une abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l'étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs. Et je veux que, bientôt, tu mettes à l'épreuve tes progrès; cela, tu ne pourras pas mieux le faire qu'en soutenant de discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu'en fréquentant les gens lettrés qui sont tant à Paris qu'ailleurs.


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