La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Le théâtre L’art dramaturgique français trouve son origine dans la liturgie de la messe Le théâtre est né du culte. Le théâtre fut d’abord une simple illustration.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Le théâtre L’art dramaturgique français trouve son origine dans la liturgie de la messe Le théâtre est né du culte. Le théâtre fut d’abord une simple illustration."— Transcription de la présentation:

1 Le théâtre L’art dramaturgique français trouve son origine dans la liturgie de la messe Le théâtre est né du culte. Le théâtre fut d’abord une simple illustration du culte, donnée par les prêtres ou les moines lors des grandes fêtes, en latin, et selon des mises en scènes minutieusement réglées. Apparition de ce théâtre liturgique : X°siècle

2 Ces pièces étaient au début exécutées à l’intérieur de l’église par des prêtres et des moines.
Les drames liturgiques donnent naissance à des interprètes en latin et s’assignent comme but : illustrer/enseigner la religion chrétienne. On commence par célébrer certaines dates (exp. entrée de Jésus à Jérusalem = le dimanche des Rameaux) par des représentations théâtrales.

3 Au tout début, les prêtres et les moines illustraient les cérémonies de noël, de Pâques et de l’épiphanie par de toutes petites pièces. Ensuite, on y rajouta des scènes comiques et des éléments profanes. Enfin, à partir du XIIIème siècle, la comédie devint un genre indépendant. Au début, les représentations étaient très courtes et, au fur et à mesure du temps, elles deviennent de vraies pièces.

4

5 Le théâtre religieux/sacré
Le drame religieux en latin : jusqu’au XII°, ces drames liturgiques sont donnés en latin dans les églises, par des clercs/moines. Ils interprètent de petites scènes qui durent quelques minutes et qu’on appelle « drames liturgiques ». Les sujets sont empruntés à la bible et aux vies de Saints : d’où la distinction qui va s’opérer entre mystères et miracles. Les moines s’expriment en latin et, à partir du 12 e siècle, en français. Mais il y a aussi les acteurs amateurs (bourgeois et autres).

6 Dramatisation et foi Vers 950, dans l’abbaye de Fleury, un spectacle surprenant est organisé: 3 hommes habillés en femmes se dirigent vers un endroit où est figuré un tombeau, ils cherchent mais ne découvrent aucun corps… C’est ainsi que le théâtre médiéval est né : lorsque ces trois moines se déguisent pour mettre en scène la visite au tombeau du Christ devant un public qu’ils veulent instruire.

7 Ce moyen d’instruction étant efficace, toutes les occasions sont saisies (Pâques, Noël, fête d’un saint…). But: donner à voir les mystères de la foi dans une ambiance à la fois pieuse et joyeuse.

8 Vers le milieu du XII° s., les représentations prennent plus d’ampleur et sont jouées sur le parvis. Apparition du décor multiple qui juxtapose divers lieux (Paradis, enfer, Jérusalem) : on parle de "mansion" (lieu d’action) : En France, la mise en scène est simultanée: plusieurs mansions sont placées côte à côte sur une grande plate-forme devant le public; Espagne: usage des charrettes ambulantes ; Anglais: disposition circulaire. Le français remplace le latin, les laïcs remplacent les acteurs religieux. C’est le drame semi-liturgique.

9 Fête et place publique Au XII°s., le théâtre est devenu une affaire qui passionne les foules et dont l’organisation suppose des moyens que seules les villes riches possèdent. A côté des jongleurs et des musiciens, de gigantesques spectacles sont organisés sur la place centrale de la cité. Des confréries dramatiques voient le jour. Les représentations pouvant rassembler des milliers de personnes :s’étalant sur une journée, 3j, voire 25j (exp. Le mystère de la Passion de Valenciennes en 1547). Rôle didactique du théâtre versus divertissement & spectacle.

10 Émotion et rire Le mystère raconte l’histoire biblique, parfois depuis la Genèse jusqu’à la Passion du Christ, ce qui explique sa longueur. Il donne à voir des mythes connus par tous. Sur l’immense scène sont figurés le Paradis et ses nuages, Jérusalem et ses remparts, l’Enfer et ses flammes. Le spectateur est emporté par l’émotion des scènes (roulement de tonnerre, écoulement du sang lors des décapitations, etc.). Les plaisanteries des diables provoquent le rire et à la fin, le Bien l’emporte sur le Mal.

11 Le jeu d’Adam Le mot « jeu » : drame, jouer une pièce, jeu d’acteurs.
Le plus ancien texte dramatique. Fin du XII°s. Composé de 3 parties : la chute d’Adam et Ève, meurtre d’Abel par Caïn, annonce de la venue du Messie. Lien : constitué par le drame de la chute, adouci par l’espoir de la rédemption. Le drame ouvre la série des mystères.

12 Le pêché originel (1ère partie)
Dieu qui vient de créer Adam et Eve, leur donne pour séjour le Paradis terrestre, en leur interdisant de goûter au fruit de l’arbre de la science du bien et du mal. Mais Satan rôde autour d’eux: il vient d’abord tenter Adam, sans succès. Il aborde ensuite Eve avec un sourire engageant. Mise en scène: 4 mansions: le Ciel figuré par le porche de l’église, le Paradis terrestre, la Terre et l’entrée de l’Enfer.

13 Diable: Eve, je suis venu vers toi.
Eve: Dis-moi, Satan, et ce pourquoi? Diable: Je cherche ton bien, ton honneur. Eve: Ainsi soit-il! Diable: sois donc sans peur. Voici longtemps que j’ai appris tous les secrets du paradis: Or une part je t’en dirai Eve: Commence donc, j’écouterai Diable: M’entendras-tu? Eve: Mais oui, fort bien. Je ne te fâcherai en rien Diable: (…) Le fruit que Dieu vous a donné En soi bien peu de bonté; Celui qu’il vous a défendu Possède très grande vertu: En lui est la grâce de la vie, de puissance et de seigneurie…

14 L’œuvre Œuvre d’auteur inconnu.
Valeur littéraire et psychologique : dialogue vivant, en vers octosyllabes, nuances psychologiques des personnages. Un peu monotone.

15 Les thèmes fondamentaux de ces jeux (drames) : tirés de la Bible et insérés dans des pièces nommées miracles ou mystères, mais aussi des allégories à visée instructive assorties de moralités. De nombreux récits bibliques sont représentés, de la Création à la Crucifixion. Ces pièces sont appelées "mystères de la Passion", "miracles" ou encore "pièces saintes". Exp: le mystère de la Passion d’Arnoul Gréban(vers 1420-vers 1471), date : 1450.

16 Les Miracles Quand le sujet du drame sacré est emprunté à la vie des saints, on l’appelle (Miracles). Pièces tirées de la vie des saints ou de la légende de la sainte Vierge. Mise en scène de situations humaines, intéressantes pour les détails sur la société et les mœurs de l’époque. Le premier conservé est Le jeu de saint Nicolas (de Jean Bodel). le jeu débute par une ambiance de chanson de geste: des chrétiens sont vaincus et massacrés et l’unique survivant sera sauvé par un miracle de Saint Nicolas entrainant la conversion en masse des païens.

17 Rutebeuf : le miracle de Théophile
Troisième quart du XIII° s. Histoire de Théophile qui cède un instant au diable (a vendu son âme) qui lui promet richesses, il sera sauvé par la Vierge Marie. Action sommaire, dons lyriques du poète mais pas tellement dramatiques.

18 Les mystères Ce genre va dominer au XIVe siècle. Les œuvres sont inspirées par la passion du Christ. Oeuvres gigantesques : plusieurs jours pour les jouer (parfois 200 personnages), décor et machinerie importants : sur la scène sont juxtaposées de petites constructions («mansiones») qui figurent en réduction les différents lieux de l’action. Le décor est donc «simultané». Ces pièces sont jouées par des confréries de clercs, d’étudiants, d’artisans.

19 Le mystère de la Passion
Le théâtre religieux aux XIV° et XV° siècles Le titre de « jeu » disparaît, la différence entre mystère et miracle s’accentue. Les mystères dominent (en particulier les mystères de la Passion), leurs dimensions augmentent (plusieurs jours ! plus de 200 personnages), l’élément spectaculaire prend de plus en plus de place. Les confréries qui les jouent, deviennent de vraies troupes d’acteurs.

20 Le mystère de la Passion d’Aroul Gréban
Son Mystère de la Passion est l’oeuvre maîtresse du théâtre religieux au XV° s. Un prologue + 4 journées (35000 vers) : « le commencement et la création du monde… la nativité, la passion et la résurrection de Jésus-Christ ». L’auteur: maître d’arts, musicien et lettré Talent poétique et dramatique. Ton : grave et austère mais aussi intermèdes, scènes réalistes ou bouffonnes. Le rythme et le ton changent parfois.

21 Jean Michel Originaire d’Angers, docteur en médecine.
Veut surpasser Gréban et amplifie son Mystère : dix journées ! Ampleur douloureuse, vigueur du style. Il insiste aussi sur les côtés plaisants et profanes (décadence du théâtre religieux, correspondant à la fin du Moyen Age)

22 Théâtre comique et profane
Vers le milieu du XIII° s., il s’affirme comme genre indépendant, s’émancipant du drame religieux Né des intermèdes du drame sacré, il se souvient des comédies antiques et des monologues lyriques des jongleurs (« dits ») = i.e. de genres traditionnels comme la «pastourelle» (petit poème à couplets dialogués entre un chevalier et une paysanne). Exemple : - Le jeu de la Feuillée d'Adam de la Halle.

23 Adam de la Halle Premier auteur comique est Adam de la Halle. Jeu de la feuillée, Jeu de Robin et Marion (ancêtre de la pastorale et de la comédie-ballet du 17°).

24 La comédie au XV° siècle
Pas d’oeuvre du XIV° conservée. Au XV°, grande variété de genres : - La sotie ou sottie : jouée par des «sots» ou «fous» : scènes bouffonnes, mais toujours satiriques. - Le monologue : un seul personnage dont les discours révèlent les travers. - La moralité : (vérités morales) genre didactique, par l’emploi abondant des allégories, et assez ennuyeux... - La farce : le genre comique le plus durable. Recours aux thèmes et situations les plus universelles pour faire rire le plus vaste public : l’adultère, la filouterie etc.

25 La farce Elle seule a survécu jusqu’au XVII° (cf. Molière). Dans la tradition bourgeoise des fabliaux, réalistes et amusants. Objectif: Faire rire les spectateurs en décrivant les mœurs de la bourgeoisie et du peuple; nous renseigne de façon réaliste et familière sur la vie, les habitudes et les travers de l’époque Ex. La farce du Cuvier ; La farce de Maître Pathelin (1464).

26 La farce du Cuvier Célèbre (cf. un aspect des Femmes Savantes de Molière). Un « rollet » (liste en forme de rouleau) fixe les innombrables tâches ménagères que Jocquinot doit exécuter au risque d’être battu par sa femme. Un beau jour, celle-ci, en faisant la lessive, tombe dans le cuvier (baquet) et appelle son mari à l’aide. Parcourant la liste de ses obligations conjugales, il n’y trouve pas ce cas de figure « Ceci n’est point à mon rollet ». Il n’aidera sa femme à sortir de là avant qu’elle ait reconnu les droits du mari dans le ménage et déchirer le fameux rollet.

27 La Farce de Maître Pathelin
Auteur inconnu, jouée entre 1460 et 1465. Le verbe « patheliner » : faire semblant d’être malade. Intérêt psychologique et documentaire : Le héros est un avocat sans cause, fourbe et imaginatif. Il berne le drapier Guillaume avec l’aide de son complice Thibaut l’Agnelet, puis ce dernier le trompe à son tour. Peinture de conditions et de caractères divers, œuvre réaliste, psychologie vivante, amusée, satire sans méchanceté. Éléments du comique : le comique de situation fait rire de la tromperie, en rendant le spectateur complice du plus fin et du plus fort; le comique de caractère invite à rire des sots, caricatures de la bêtise ; le comique de mœurs, lié à la satire sociale, de connivence avec le public populaire, justifie la tromperie comme une revanche prise sur les plus riches ; enfin, le comique de mots (expressions populaires, à double sens, mots familiers, etc.) renforce la complicité avec les spectateurs : ce langage s'annonce comme un jeu. Succès de l’oeuvre immense et durable.

28 Résumé Maître Pierre Pathelin est avocat mais n'a plus d'accusé à défendre. Sa femme se plaint de n'avoir plus un sou et l'engage à utiliser sa force de conviction pour tromper plutôt que pour plaider. Pathelin parie que, même sans argent, il reviendra du marché avec une belle pièce de tissu. En flattant le drapier, il emporte le tissu sans payer. Quand le drapier vient chercher son argent, Pathelin fait semblant d'être malade. Il délire, parle une langue étrange, prend le drapier pour le médecin et l'insulte.

29 Contraint de s'en aller, Guillaume le drapier rencontre Thibaud, son berger. Il l'accuse de voler ses moutons et porte plainte devant le juge. Thibaud demande à Maître Pathelin d'être son avocat. Celui-ci lui recommande de répondre Bée, comme ses moutons, à toutes les questions. Thibaud passe pour fou et est acquitté. Guillaume agace le juge en embrouillant sans cesse les deux affaires : les moutons volés par Thibaut et le drap subtilisé par Pathelin. Pathelin se moque de Guillaume. Mais lorsqu'il réclame à Thibaud d'être payé pour l'avoir défendu, celui-ci lui répond Bée .

30 Extrait Pathelin: T’ai-je conseillé comme il faut? Le berger: Bée
Pathelin: Hé diable, on ne t’entendra pas! Parle hardiment, n’aie pas peur Pathelin: Il est temps que je m’en aille. Pathelin: quoi « bée »? Il ne faut plus le dire. Paie-moi bien gentiment.

31 Le berger: Bée! Pathelin: Par saint Jean, tu as raison: Les oisons mènent paître les oies. Je me prenais pour le maître de tous Les trompeurs d’ici et d’ailleurs, Des vagabonds et des donneurs De bonnes paroles à payer Au jour du Jugement dernier, Et un berger des champs me surpasse!


Télécharger ppt "Le théâtre L’art dramaturgique français trouve son origine dans la liturgie de la messe Le théâtre est né du culte. Le théâtre fut d’abord une simple illustration."

Présentations similaires


Annonces Google