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Les plus gros mensonges de l'histoire de France linternaute.com Proposé par Paulajo.

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1 Les plus gros mensonges de l'histoire de France linternaute.com Proposé par Paulajo

2 Du petit arrangement avec les faits à la vraie imposture, l'histoire a souvent été réécrite avant d'arriver jusqu'à nous. Un détournement opéré plus ou moins consciemment par les historiens, les romanciers, les politiques au fil des années pour construire une représentation commune, et si possible valorisante, du passé. A défaut d'être à proprement parler instrumentalisée, l'histoire est donc souvent déformée pour assurer la cohésion de la société, en particulier en période de crise. De Vercingétorix à Napoléon, voici quelques petits et gros mensonges, parfois encore enseignés en classe.

3 Vercingétorix, notre ancêtre gaulois Tout le monde ou presque le sait : nos ancêtres ne sont pas les Gaulois, contrairement à ce que dit l'adage. Nous descendons plutôt d'un mixage long et complexe de populations germaines, latines, indo- européennes suivant la chute de l'Empire romain. Le mythe de l'ancêtre gaulois est né au XIXe siècle quand, lors de la guerre et surtout après la défaite contre la Prusse, il a fallu trouver de nouvelles références historiques pour redresser l'aura du pays. Après les travers de la monarchie, de la Révolution, du bonapartisme et de l'Empire, ce sont donc les Gaulois, frondeurs et résistant "encore et toujours" à l'envahisseur (romain/prussien), qui furent érigés en héros. Le mythe de Vercingétorix, déposant les armes aux pieds de César après une rude bataille, est né à la même époque. Il faut dire qu'on ne sait du chef gaulois que ce qu'a bien voulu en écrire César lui-même dans "La Guerre des Gaules" (déjà une propagande ?). Enfin, dolmen et menhirs dateraient de plusieurs millénaires avant Jésus- Christ, alors que les Celtes ne se seraient installés que vers 700 avant JC en "France".

4 Clovis, premier roi de France Si le mythe des Gaulois ne s'est cristallisé qu'au XIXe siècle, les intellectuels et dirigeants de la monarchie, du Moyen-Âge à la Révolution, n'avaient d'yeux que pour les Francs et pour Clovis. Ce dernier a toujours été présenté comme le premier roi de France. Il fut, certes, le premier monarque des Francs saliens et parvint à gouverner un territoire proche de la France actuelle. Mais son royaume a recouvert également l'Allemagne où il dispose aujourd'hui du même statut. Bien des éléments de sa biographie sont aussi contestés. Son sacre à Reims n'aurait été qu'un baptême "personnel" ou au mieux une forme d'alliance avec l'Église pour asseoir son pouvoir. Le premier sacre d'un roi serait en réalité celui de Pépin le Bref en 754. L'histoire du vase de Soissons, rapporté par un biographe de Clovis, Grégoire de Tours, près de 70 ans après sa mort, a aussi plusieurs fois été démontée par les historiens. Enfin, les symboles de la monarchie de droit divin (fleur de lys, oriflamme...) auraient été ajoutés bien après sa mort. Le mythe de Clovis aurait été particulièrement instrumentalisé lors de la guerre de Cent ans pour fédérer la population autour du roi de France.

5 Dagobert a mis sa culotte à l'envers Inutile de préciser que Dagobert, arrière-arrière- petit-fils de Clovis, n'a probablement jamais mis "sa culotte à l'envers". Mais la chanson, aussi drôle soit- elle, a tout de même donné une vision trompeuse de ce roi parfois classé à tort parmi les "rois fainéants". Ces rois dont les règnes brefs, les conflits de succession et le peu d'intérêt pour la politique finirent par mettre fin à la dynastie des Mérovingiens. Dagobert Ier fut tout l'inverse. D'abord roi d'Austrasie (France de l'Est) en 623, un des territoires issus des divisions qui suivirent la mort de Clovis, il devient roi des Francs quand son père meurt, en 629. Il parvient à s'emparer de la Bourgogne et de la Neustrie (Nord), reprend l'Aquitaine à son frère assassiné et soumet Bretons et Gascons. Jusqu'en 639, juste avant les "rois fainéants", il fut un roi érudit, bon connaisseur de la Gaule, mais aussi un fin politicien. Il organisa l'agriculture, l'administration et la justice du pays, développa les arts et la culture et sut mettre les nobles au pas. L'image du roi maladroit "qui met sa culotte à l'envers" serait née juste avant la Révolution comme une caricature du roi Louis XVI.

6 Charlemagne a inventé l'école Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? Eh bien ce n'est pas Charlemagne, contrairement à ce que dit la chanson populaire. Selon des textes très anciens décortiqués par des historiens, il s'agissait même d'un militaire qui lisait et écrivait assez mal. Seul fait authentique : c'est bien Charlemagne qui aurait encouragé évêques et moines à aller enseigner et à entretenir les écoles. Le mythe s'est réellement fixé entre 1881 et 1882 quand Jules Ferry va poser les bases de l'école moderne, mais les liens entre Charlemagne et l'école ont été "inventés" bien avant. Quelques années après son règne, un authentique mensonge prétend par exemple qu'il aurait lui-même examiné la composition de certains élèves en revenant de campagne. Ce qui est totalement faux. Plus tard, on attribuera à Charlemagne et à son entourage la création de l'Université d'Aix-la-Chapelle puis de celle de Paris. Faux également. Mais cela ne l'empêchera pas de devenir le patron de cette dernière en... 1660 ! Il suffira à cette belle histoire de passer de mains en mains, des partisans de la monarchie aux humanistes des Lumières et aux intellectuels du XIXe siècle comme Victor Hugo, pour arriver jusqu'à nous.

7 La peur de l'an mille et le Moyen-Âge L'an mille est décrit dans les manuels d'histoire comme une période de grande peur de la population attendant au mieux le retour du Christ, au pire la fin du monde. Un scénario battu en brèche par Sylvain Gouguenheim, historien auteur des "Fausses terreurs de l'an mille". Ce dernier rappelle d'abord que le calendrier n'était pas encore très répandu à l'époque et que, faute d'éducation, peu de gens avaient conscience de changer de siècle ou de millénaire. Il cite ensuite quelques anecdotes et quelques délires de membres du clergé, montés en épingle vers 1100, pour aboutir à la fausse "terreur" qu'on rapporte aujourd'hui. Et de conclure qu'aucun "sentiment apocalyptique" ne s'est vraiment imposé entre 950 et 1050. Ce mythe a notamment été exagéré par les Lumières souhaitant montrer le Moyen-Âge comme une période obscurantiste. On leur attribue aussi des ragots sur l'hygiène de la population. Il s'avère pourtant qu'au Moyen-Âge on se lavait plus que sous Louis XIV, avec un fort développement des bains publics avant que l'Église ne sanctionne la nudité. De même, le droit de cuissage serait au pire un dérapage d'un ou deux seigneurs, mais pas le droit légal dénoncé par les philosophes, Voltaire notamment, pour charger la monarchie.

8 Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléans Une jeune bergère, courageuse, vierge, sainte, guidée directement par une voix divine... Le mythe de Jeanne d'Arc semble de prime abord exagéré et donc évidemment faux. Il a pourtant réussi à traverser les siècles sans vraiment avoir été remis en cause dans l'imaginaire collectif. Selon de nombreux historiens, Jeanne d'Arc aurait réellement existé, mais son identité aurait été très largement transformée par les Armagnacs eux-mêmes, pour redonner espoir à la population face aux Anglais. Un mythe non pas créé a posteriori, mais bien de son vivant à des fins de propagande. Alors qu'est-ce qui est vrai et qu'est- ce qui est faux au sujet de Jeanne d'Arc ? Il se dit qu'elle était noble et pas bergère, née en 1407 et pas 1412, mariée et pas pucelle, qu'elle n'aurait jamais entendu de voix à Domrémy, que son rôle militaire dans la guerre de Cent ans n'a pas été si important, qu'elle aurait d'ailleurs échappé au bûcher et même qu'elle aurait pu être un homme ! Si les débats sont encore vifs pour démêler ce qui tient du mythe et de la réalité, la mise en scène pour aider Charles VII à monter sur le trône est au moins admise par tous.

9 François Ier et la bataille de Marignan 1515, Marignan. Tout bon élève doit maîtriser cette date synonyme de victoire militaire sur l'Italie et surtout début du rayonnement politique et culturel de la France et de son roi dans la Renaissance. Et pourtant, l'événement n'a pas la portée qu'on lui attribue et est truffé d'inexactitudes. D'abord, selon de nombreux historiens, il est peu probable que François Ier ait été fait chevalier par Bayard sur le champ de bataille, comme le raconte le mythe. Cette histoire aurait été ajoutée une dizaine d'années plus tard, pour sceller l'union entre la chevalerie et la monarchie, alors que la France et son roi étaient en difficulté. Car après la victoire de Marignan sur la "Sainte Ligue " (l'Italie), il y eut la défaite de Pavie en 1524 qui entraîna une captivité de deux ans pour François Ier et qui fit perdre à la France la Bourgogne et le Charolais, cédés (pour peu de temps) en échange de la paix. S'en suivirent plusieurs années de troubles avant l'apogée de François Ier, fin politique, grand bâtisseur et défenseur de la culture. Autre mythe contesté à ce sujet : si Léonard de Vinci passa ses dernières années en France entre 1516 et 1519, il est peu probable qu'il soit mort dans les bras du roi, comme le dit la légende.

10 La poule au pot d'Henri IV Le règne d'Henri IV correspond à une période de détente politique et religieuse entre catholiques et protestants, mais aussi à une période de développement économique. Le roi aurait imposé dans sa grande bonté des revenus suffisants pour que la poule au pot devienne le plat national, entre 1589 et 1610. Un fait largement contestable. La poule au pot aurait au mieux été citée explicitement par le roi une seule fois et seulement pour illustrer, de manière imagée, sa volonté de prospérité, notamment pour les paysans : "Il n'y aura point de laboureur en mon Royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot", aurait prononcé le souverain, même si encore une fois, aucune preuve tangible de ces propos n'est restée. En découle en tout cas une réputation de roi "bon" et même "bon vivant" assez exagérée. La phrase d'Henri IV n'aurait en effet été prononcée qu'en réaction à une provocation du duc de Savoie sur la pauvreté du royaume. Henri IV savait en outre se monter austère voire violent avec ses ennemis. Il réprimera avec son armée plusieurs soulèvements paysans, fera exécuter plusieurs opposants et la violence restera omniprésente en France pendant son règne.

11 Louis XIII et les mousquetaires On le sait, l'histoire de d'Artagnan et des trois mousquetaires est d'abord un roman d'Alexandre Dumas. Mais une légende tenace veut que celui-ci soit inspiré de faits réels. Certes, Charles de Batz- Castelmore, comte d'Artagnan, Armand de Sillègue d'Athos d'Autevielle, Isaac de Portau et Henry d'Aramitz ont réellement existé et furent bien au service de Louis XIII, comme tout bon mousquetaire. Mais le reste de l'histoire est totalement inventé : l'affaire des ferrets de la reine aurait été inconcevable à l'époque, Milady de Winter et le comte de Rochefort sont des personnages de pure fiction... Surtout, Louis XIII était un roi beaucoup plus puissant et beaucoup moins faible que ne le montre le roman de Dumas. Anne d'Autriche, son épouse, n'avait aucun pouvoir, ni officiel, ni officieux. Le roi nourrira longtemps une méfiance envers Richelieu, le conseiller influent de sa mère, la régente marie de Médicis, avant de l'accepter tardivement comme "Premier ministre". Le roman a d'ailleurs contribué à laisser une image machiavélique du cardinal, pourtant considéré rétrospectivement comme un véritable homme d'Etat.

12 La guillotine a été inventée par Guillotin Dans l'esprit populaire et parfois dans les livres d'histoire, on rapporte que la guillotine a été inventée par un médecin cruel, voulant rendre plus efficaces et plus rapides les exécutions. Une semi- vérité. D'abord parce que ce médecin, du nom de Joseph Ignace Guillotin, voulait uniformiser les peines de mort qui allaient de la décapitation à la hache à la pendaison en passant par le bûcher. C'est ce qu'il proposa en tant que député du tiers état de la ville de Paris aux Etats Généraux de 1789. Ensuite parce qu'il était soucieux d'abréger les souffrances des condamnés avec sa guillotine. Autre mensonge "par omission", la guillotine n'a pas été inventée par Guillotin. Elle existait déjà en effet sous différentes formes dès le Moyen-Âge dans différents pays européens. Pour la mettre en place en France, Guillotin dut faire appel à un autre médecin : Antoine Louis qui est donc le véritable inventeur de la guillotine. A partir des premières exécutions en 1792, elle fut d'ailleurs surnommée "Louisette". Lors de la toute première exécution, celle de Nicolas Jacques Pelletier, condamné à mort pour vol avec violence, la foule hua le bourreau, déçue par la rapidité du spectacle.

13 Marie-Antoinette, mauvaise reine Bien des calomnies ont couru au sujet de Marie- Antoinette. Toutes fausses ou presque selon la spécialiste Evelyne Lever. Dépeinte comme légère, frivole, infidèle et dépensière, elle fut en réalité dépassée par les événements. Légère, elle le fut sans doute à son arrivée d'Autriche, comme toute jeune femme de 18 ans, et oublia sans doute qu'il fallait s'entourer des bonnes personnes. Mais le ton changera vite tant les problèmes du couple vont aller croissant et tant elle va s'impliquer dans la défense de la monarchie. Jugée incapable de donner un héritier au royaume alors que c'est Louis XVI qui souffrait de problèmes érectiles, Marie-Antoinette est vite dépeinte comme une catin à qui l'on prête de multiples aventures. Seule une, avec le Suédois Axel de Fersen, est aujourd'hui crédible selon les historiens. Quand elle parvient enfin à donner naissance à des enfants, deux périssent et perturbent la vie publique du couple qui se coupe de plus en plus de ses sujets. Deux autres vivront la Révolution dont le Dauphin, Louis XVII, mort en captivité. Dépensière enfin, elle le fut peut-être, mais pas plus que les femmes et intrigantes des rois précédents selon les historiens, qui nient catégoriquement la véracité de la célèbre affaire du collier de diamant, en 1786.

14 La prise de la Bastille, fête nationale De la Révolution, il reste des faits avérés, mais aussi des polémiques. Œuvre de libération d'un côté, elle peut aussi être vue comme un bain de sang de l'autre. Ses personnages clés ont aussi laissé des images trompeuses. Un Danton admiré alors qu'il organisa le massacre de 1792, un Robespierre vu comme un dictateur, bien qu'il fût un des grands acteurs de la République. Certaines contrevérités sont toujours vives : le 14 juillet est devenu le jour de la fête nationale, non pas après la prise de la Bastille en 1789, mais après la fête de la Fédération l'année suivante. La prise de la Bastille est d'ailleurs loin du récit héroïque qui en fut fait. Quand les Parisiens se soulevèrent, ils n'allèrent pas à la Bastille pour libérer des prisonniers politiques. La prison était en fin de vie et comptait 7 "locataires", emprisonnés pour d'autres motifs. Les insurgés voulaient en réalité récupérer de la poudre et des armes. Après plusieurs tentatives de négociations, ils pillèrent les lieux, s'entretuèrent (faute de savoir se servir des fusils) et massacrèrent plusieurs soldats malgré la promesse d'épargner les troupes. Enfin, ils décapitèrent sauvagement le marquis de Launay, gouverneur de la Bastille, et se promenèrent dans Paris avec sa tête en haut d'une pique.

15 Louis XIV, Napoléon, chefs d'Etat prestigieux Pour beaucoup, Louis XIV et Napoléon Ier furent, à deux époques distinctes, des chefs d'Etat ayant permis le rayonnement de la France. Pour d'autres, il s'agit des deux pires tyrans de l'histoire du pays. Le premier, colonisateur et esclavagiste, a poussé l'absolutisme monarchique et le culte de la personnalité jusqu'à son comble. Le second a semé le chaos dans toute l'Europe, pillant les zones occupées, ordonnant des milliers d'exécutions sommaires (certaines au sabre pour économiser la poudre) et gouvernant d'une main de fer jusqu'à son exil forcé. Napoléon contrôlait la presse et faisait rédiger les récits de ses victoires, quand il ne les rédigeait pas lui-même. Ainsi, on apprend que les victoires du Pont d'Arcole et de Wagram furent beaucoup plus laborieuses que ne le dit la littérature napoléonienne. A l'inverse, la bataille de la Bérézina, bien que livrée en pleine retraite de la Grande armée de Russie en novembre 1812, fut bel et bien une victoire. Mais ses 45 000 morts ou prisonniers, laissés dans la neige et l'eau gelée, ont tellement marqué les esprits qu'elle fut durablement perçue comme une défaite de Bonaparte.

16 Napoléon III, "le petit" L'histoire n'a retenu ou presque de Napoléon III que le récit qu'en a fait Victor Hugo. L'intellectuel était en effet l'un des plus farouches opposants de l'empereur qui, après l'abdication de Louis-Philippe, profita du désordre pour prendre le pouvoir. De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870. Mais on oublie souvent que le neveu de Napoléon Ier, resté dans l'ombre de son ancêtre, a été, contrairement à lui, le premier président de la République élu au suffrage universel (masculin). Pendant son long mandat/règne (1848- 1870), la France aura connu une révolution des moyens de transports avec le train, les ports et canaux et les routes, un développement du système financier, et plusieurs tournants sociaux clés comme le droit de grève. Napoléon III aurait même inventé le concept d'écologie selon un article de l'écrivain Didier Van Cauwelaert dans Le Point en 2010. Un bilan qui ne serait pas aujourd'hui apprécié à sa juste valeur.

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