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Le G20 se rencontrera à Toronto Les 25, 26 et 27 juin prochains

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1 Le G20 se rencontrera à Toronto Les 25, 26 et 27 juin prochains

2 À l'ordre du jour de cette rencontre, des sujets internationaux
qui nous touchent dans la vie de tous les jours: -Santé des femmes et des enfants Développement économique et pauvreté Chômage et emplois de qualité Changements climatiques Développement durable/ croissance soutenue Réformes des institutions internationales

3 On nous dit que le G20, cet été,
cherchera des solutions pour améliorer la santé des femmes et des enfants et lutter contre la pauvreté...

4 Pourquoi cet atelier? pour comprendre...
Ce qu'est le G20 et d’où ça vient Comment nos vies s'en trouvent affectées au quotidien, ici et ailleurs, partout, par les décisions d’une minorité qui décide de l’avenir de l’humanité!

5 Les pays du G8 sont les pays avec le plus de pouvoir politique et économique dans le monde
Le Canada, les États-Unis, la Grande Bretagne,la France, l’Italie, le Japon, l’Allemagne et la Russie.

6 Les membres du G8 sont aussi les pays qui ont le plus de pouvoir et d’influence dans: Le FMI (Fonds monétaire international) La BM (Banque mondiale) L’OMC (Organisation mondiale du commerce) L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) Ces institutions déterminent l’avenir de milliards de personnes qui n’ont pas leur mot à dire (Vous et moi, par exemple) Le G8 et maintenant le G20 sont des groupes situés tout en haut de la hiérarchie économique mondiale. Les pays membres du G8 sont ceux qui ont le plus de pouvoir dans les instances de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), du Fonds monétaire international FMI), de la Banque mondiale (BM) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Ainsi, malgré que le G8 et le G20 ne soient pas des institutions formelles, ce sont eux qui donnent les « mots d’ordre », qui définissent les orientations et qui influencent le fonctionnement des autres institutions économiques internationales. Depuis 1999, treize réunions officielles ont eu lieu, la plupart en présence de ministres importants, d’autres mettant en vedette les chefs d’État. Depuis les débuts de la crise économique en 2008 et l’élection d’Obama aux Etats-Unis, le G20 est devenu l’instance économique mondiale la plus médiatisée et la plus importante. Trois sommets ont été tenus depuis (à Washington, à Londres et à Pittsburgh). Le but est d’arriver à une « nouvelle architecture financière mondiale » et à une relance rapide de l’économie afin d’arriver à une « croissance durable. »

7 Qui sont les pays du G20? Le G-20 inclut en plus des pays du G-8 les dites « économies émergentes » Inde, Chine, Indonésie, Corée du Sud, Arabie Saoudite, Turquie, Brésil, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, Australie et Union Européenne. Le G20 est un élargissement du G8. Le G8: groupe des 8 pays les plus industrialisés 61% de l'économie mondiale (2000) … les pays riches, quoi! Les pays membres du G8 et du G20 sont : (entre parenthèse : le rang mondial pour le PIB en 2008) G8 Etats-Unis (1) Canada (11) France (5) Italie (7) Japon (2) Allemagne (4) Royaume-Uni (6) Russie (9) G20 Chine (3) Brésil (10) Inde (12) Mexique (13) Australie (14) Corée du Sud (15) Turquie (17) Indonésie (19) Arabie Saoudite (23) Argentine (29) Afrique du Sud (32) Union Européenne (1) Fonds Monétaire International Banque Mondiale Ces différents « Groupes » ne sont pas des institutions internationales officielles, mais plutôt des réunions informelles où se rencontrent dans une « ambiance décontractée » les ministres, les directeurs des banques centrales et les chefs d’État des pays qui se disent les plus puissants et qui se donnent le droit le penser à l’orientation future du monde selon les priorités qu’ils se donnent. Ce n’est pas un hasard si ces groupes ont été créés par les anciennes puissances coloniales européennes, qui cherchent ainsi à faire perdurer leur hégémonie.

8 Brésil: Amérique du Sud Inde et Chine: Asie
Les pays membres du G20 sont des leaders régionaux qui ont une grande influence sur les relations économiques dans leur région respective et qui sont prêts à s’en servir pour jouer le jeu des pays riches et poursuivre le colonialisme… Brésil: Amérique du Sud Inde et Chine: Asie Arabie saoudite: Moyen-Orient Ce n’est pas un hasard si ces groupes ont été créés par les anciennes puissances coloniales européennes, qui cherchent ainsi à faire perdurer leur hégémonie. L’élargissement du G8 vers le G20 vise à inclure les « pays émergents », c’est-à-dire ceux qui sont maintenant incontournables sur le plan économique et géopolitique. Le G20 inclut la Chine et l’Inde, mais exclut aussi les Etats qui ne veulent pas suivre la voie tracée par le capitalisme du G8 et de l’OMC. Le Vénézuela et l’Iran, par exemple, ne sont pas invités même si leur poids économique et politique le justifierait.

9 G20, système capitaliste et crises
Plan 1. Quelle est la mission G20? 2. Système capitaliste et crises 3. Réponse du G20 à la crise 4. Impacts sur la société: exemple du budget du Québec 2010

10 2. La mission du G20: Entre ce qu'ils disent...
Mission officielle du G20: «Appuyer les discussions et recherches, ainsi qu'examiner les questions d’orientation des pays industrialisés et des économies émergentes, l’objectif étant de promouvoir la stabilité financière internationale» Le mandat officiel du G20 est « d’appuyer les discussions et recherches, ainsi que d’examiner les questions d’orientation des pays industrialisés et des économies émergentes, l’objectif étant de promouvoir la stabilité financière internationale. » Le concept de « stabilité financière internationale » est utilisé abondamment par le FMI et la BM pour parler des politiques néolibérales d’ouverture des marchés et de libre-échange qui détruisent les économies nationales et qui sont imposées aux pays pauvres et font reculer les acquis sociaux dans les pays du Nord. Ainsi le G20 dicte les grandes politiques globales qui sont reprises par nos gouvernements et imposés aux populations du globe, de manière souvent drastique dans les pays pauvres, et graduelles dans les pays industrialisés.

11 …et ce qu'ils font: poursuivre la libéralisation du commerce et la colonisation capitaliste
Couper dans les programmes sociaux publics et payer la dette Déréglementer le marché du travail Délocaliser la production, faire baisser les coûts, exporter pour le marché mondial Privatiser tout ce qui ne l’était pas (propriété intellectuelle, programmes sociaux, agriculture, services). Augmenter la sécurité du commerce Le G20 s’inscrit dans la poursuite de la mondialisation néolibérale. Il poursuit le « Consensus de Washington » élaboré par les Etats-Unis, le FMI et la Banque mondiale en 1989, c’est-à-dire : * Couper dans les programmes sociaux publics (services, santé, éducation, etc.) * Privatiser tout ce qui peut l’être (ressources naturelles, services, institutions publiques, éducation, etc.) * Déréglementer le marché du travail ; minimiser les salaires et l’emploi dans le but d’être compétitifs à l’échelon mondial. En bout de ligne, le travail est plus précaire et le niveau de vie national s’effondre même si la production, les importations et les exportations augmentent. * Délocaliser la production, faire baisser les coûts, exporter pour le marché mondial, ce qui revient à exploiter sans limite les travailleurs, surtout au Sud. Le producteur/fabricant reçoit en général à peine 1 à 2 % de la valeur réelle du produit. * « Aider » les pays du Tiers-Monde à se « développer » en mettant en place des Programmes d’ajustement structurels (PAS) gérés par le FMI. Les PAS obligent les pays endettés à suivre la voie de la mondialisation néolibérale sous peine de ne pas être aidés par les pays riches et d’être exclus de l’économie mondiale. De plus, le G20 poursuit l’agenda de libéralisation du commerce inscrit dans l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), c’est-à-dire : * Éliminer les barrières tarifaires pour les marchandises. * Inclure dans le commerce capitaliste tout ce qui ne l’était pas (propriété intellectuelle, marchés publics, agriculture, services publics). * Augmenter la sécurité du commerce (contrôler les frontières, éliminer la piraterie, sécuriser les voies de communication, contrôler la propriété intellectuelle).

12 Mais partout il s’agit de la même médecine de cheval:
Ici dans les pays “riches” on appelle ce processus “l’assainissement des finances publiques”… … Ailleurs dans les pays moins riches on appelle cela des “Programmes d’ajustement structurel”… Mais partout il s’agit de la même médecine de cheval: Faire du profit le plus vite possible avant que tout ne nous pète à la gueule!

13 3. Système capitaliste et crises
Le but de l'entreprise capitaliste est de générer des profits sans limite. La crise (ou les crises) actuelle est causée par cet objectif. Ce, comme les autres crises qui l'ont précédée.

14 Comment une crise naît du capitalisme:
1. Soumission de l'économie réelle à l'économie financière, la spéculation 2. Création de bulles financières par les banques 3. Sauvetage des banques par les gouvernements 4. Augmentation de la dette publique: financement du remboursement en empruntant aux banques 5. Réduction des impôts progressifs et augmentation des taxes et des frais de service

15 But de l'entreprise capitaliste: générer des profits
1.3 Système capitaliste et crises 1. Soumission de l'économie réelle à l'économie financière, la spéculation But de l'entreprise capitaliste: générer des profits Produire au moindre coût Nécessité d'accès au marché pour écouler la production et générer le profit Accès à des ressources Main d'œuvre bon marché But de l’entreprise capitaliste : générer du profit monétaire - produire au moindre coût - vendre au prix le plus élevé - nécessité d’accès au marché pour écouler la production et générer le profit - compétition pour l’appropriation d’une part du marché crée la nécessité de : 1) publicité 2) innovation technologique 3) accès à ressources et main d’œuvre bon marché - 1) et 2) entraîne grand besoin en financement - le point 3) engendre militarisation, contrôle et répression - augmente la demande en prêt et action - nécessité d’assurer profit pour payer intérêt et dividende - importante partie des profits d’entreprises va aux banques actionnaires et patrons - la gestion se fait en fonction du profit actionnaire, remboursement dette et bénéfice des patrons - dérégulation du marché permet la libre circulation des capitaux et des ressources - ouverture des marchés locaux aux marchés internationaux et à la finance internationale - les investissements peuvent venir de partout - ceci augmente les fluctuations de capitaux - action : propriété partielle désolidarisée avec la production réelle, achète quand possibilité profit vends sinon : spéculation - assujettissement de l’économie réelle à l’économie financière : production réelle en tant qu’objet spéculatif et non en tant qu’utilité réelle et sociale Dérégulation des marchés pour permettre la libre-circulation: des capitaux des ressources Militarisation contrôle et répression

16 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
Mme Ginette a un bar à Chibougamau, « Chez Ginette ». Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.Vu qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base de la grosse bière et du « shooter de tequila ». La crise de , décortiquée: - USA, début 2000 : récession Afin de contrecarrer cette récession baisse du taux d’intérêt de la banque centrale des États-Unis (FED) jusqu’à 1% - Ceci encourage les investissements basés sur crédits et emprunts - Achat massif de maison, hypothèque allant jusqu’à 40 ans, les coûts en intérêt étant faibles les gens achètent au-dessus de leur moyen prenant en compte les possibilités de remboursement de long terme - En même temps problème de liquidité dans l’économie

17 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "crédits des clients" du petit bar constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, ayant les dettes des clients réguliers comme garantie. - Des quasi-monnaies s’ajoutent à la monnaie afin d’augmenter la liquidité : les contrats de dettes entre banques et emprunteurs sont remis en circulation en tant que Papier Commercial adossé à des actifs. Étant donné le risque que comprends la possession de ce type de titre ceux qui les achètent reçoivent un intérêt compensateur, c’est ce qui suscite leur achat.

18 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
Au siège de la banque, des courtiers avisés transforment ces actifs recouvrables en REER, FEER, CPG, FNB, SPVM, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre!

19 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, aux Bourses de Londres,Toronto et de Montréal, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les « bill non payés » des clients de Mme Ginette...) - Ce papier commercial constitue en faite de l’argent fictif : l’argent du futur que l’emprunteur s’est engagé à rembourser - Ces titres circulent partout et sont investis dans plusieurs fonds et investissements - Les risques d’une telle opération sont très bien connus par les économistes capitalistes mais comme ceci rapporte du profit on laisse aller la bulle financière

20 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays. Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du bar de Chibougamau n'ont pas un rond pour payer leurs dettes. Le bar de Mme. Ginette fait faillite. - Soudainement les taux d’intérêts de la FED ré-augmentent jusqu'à 5.25% en 2006 - Un nombre énorme d’emprunteurs d’hypothèques font défaut de paiement, les faillites d’hypothèques s’estiment à 3 millions aux USA - Les banques saisissent les maisons et les remettent en vente massivement - La sur offre fait chuter les prix de l’immobilier - Les banques ne peuvent pas se rembourser - Le papier commercial mis en circulation partout perd toute sa valeur : en effet l’argent futur qu’il représentait n’existe plus - Du à l’ouverture mondiale des marchés financiers, le papier commercial à été introduit partout dans l’économie mondiale - Du à la disparition de cet argent fictif, plusieurs banques et compagnies font faillites - S’ensuit un effondrement général des marchés boursiers

21 1.3 Système capitaliste et crises Création de bulles financières par les banques
C'est la crise financière mondiale et le monde entier est dans la merde jusqu’au cou ... !

22 Pour récapituler, suite à l'exemple:
- USA, début 2000 : récession Afin de contrecarrer cette récession baisse du taux d’intérêt de la banque centrale des États-Unis (FED) jusqu’à 1% - Ceci encourage les investissements basés sur crédits et emprunts - Achat massif de maison, hypothèque allant jusqu’à 40 ans, les coûts en intérêt étant faibles les gens achètent au-dessus de leur moyen prenant en compte les possibilités de remboursement de long terme - En même temps problème de liquidité dans l’économie - Des quasi-monnaies s’ajoutent à la monnaie afin d’augmenter la liquidité : les contrats de dettes entre banques et emprunteurs sont remis en circulation en tant que Papier Commercial adossé à des actifs. Étant donné le risque que comprends la possession de ce type de titre ceux qui les achètent reçoivent un intérêt compensateur, c’est ce qui suscite leur achat.

23 1. 3 Système capitaliste et crises 3
1.3 Système capitaliste et crises 3. Sauvetage des banques par les gouvernements Pour sauver l'économie capitaliste, les gouvernements renflouent les banques avec 5 trillions d'argent public (nos taxes et nos impôts!)

24 1. 3 Système capitaliste et crises 4
1.3 Système capitaliste et crises 4. Augmentation de la dette publique: financement du remboursement en empruntant aux banques Budgets gouvernementaux affaiblis par les fonds publics investis dans le renflouement des banques C'est au tour des banques de prêter aux gouvernements pour les financer... Augmentation de la dette des pays envers banques Les dettes publiques augmentent. Les gouvernements financent le paiement de la dette en empruntant aux banques. - Une grande part des fonds publics sont ainsi investis directement dans le renflouement des banques et compagnies - Ceci affaibli les budgets gouvernementaux - Afin de refinancer les gouvernements les banques leurs prêtent de l’argent - Ainsi augmente la dette des pays envers les institutions financières - Les gouvernements doivent rembourser cette dette ainsi que ses intérêts Par conséquent les gouvernements réduisent les impôts progressifs et augmentent les taxes, frais de service, etc. Précarisation du travail, etc. - Afin de rembourser la dette : coupes dans les services publics, augmentation des tarifs, - Privatisation : marchandisation des services publics afin de perpétuer la possibilité de création de profit

25 1. 3 Système capitaliste et crises 5
1.3 Système capitaliste et crises 5. Réduction des impôts progressifs et augmentation des taxes et des frais de service Les dettes publiques augmentent. Les gouvernements financent le paiement de la dette en empruntant aux banques. Les gouvernements sauvent les banques en injectant de l'argent public: 5 trillions! Conclusion de la crise économique : - Les banques et riches de ce monde on laissé aller une bulle financière malgré le fait qu’ils en connaissaient les risques car celle-ci était créatrice de profit pour eux - Une inévitable crise économique en résulta - Afin de « sauver » la crise on renfloue les banques et compagnies avec les taxes et impôts de la population - On assiste à une concentration de la richesse généralisée - Une modification de la conception d’actif et titre nécessaire à la survie du modèle financier capitaliste - On fait passer cette sauvegarde de l’économie capitaliste pour un acte à tendance de gauche et pour le bien être du peuple - Et les responsables de la crise sont ceux qui prêtent l’argent aux gouvernements afin de les « aider » à se sortir des problèmes de budget découlant des plans de sauvegarde - On assiste à une socialisation généralisée des coûts de la crise et à une privatisation des bénéfices Pour rembourser la dette, les gouvernements: Réduisent les impôts progressifs Augmentent des taxes et des tarifs Privatisation des services publics

26 4. Réponse du G20 à la crise En réponse à la crise, le G20 nous sert les même recettes néolibérales!

27 4. Réponse du G20 à la crise Restaurer la confiance, la croissance et l’emploi:
Le capitalisme n’a pas comme but premier de créer de l’emploi et de produire des objets et services utiles au bien- être des humain mais bien de faire du profit. Dans cette même logique pour produire à moindre coût un des buts et d’avoir une main d’oeuvre bon marché.

28 4. Réponse du G20 à la crise Promouvoir les investissements internationaux et rejeter le protectionnisme Les grandes puissances économiques mondiales font la promotion du libre échange et impose des politiques d’ouverture des marchés aux pays du Sud mais protègent leur propre économie afin de conserver leur place stratégique dans le capitalisme international.

29 4. Réponse du G20 à la crise Construire une remontée économique inclusive, verte et durable
La crise écologique est une conséquence du capitalisme; la compétition que se livrent les entreprises pour s'approprier les marchés les force à surexploiter les ressources naturelles et ce, le moins cher possible. Elle n’est aucunement basée sur les systèmes écologiques et ne répond qu’à sa propre dynamique.

30 5. Impacts sur la société: l’exemple du Québec
Depuis son élection en 2003, Jean Charest applique un programme d’ajustement structurel au Québec, directement inspiré des politiques néolibérales Il est difficile d’imaginer comment des données aussi abstraites et des décisions à un échelon aussi élevé peuvent se traduire concrètement en des effets sur les populations locales. Pourtant, les récentes orientations du gouvernement libéral de Jean Charest nous offrent des exemples patents. Depuis qu’il est élu, il a mis en place plusieurs éléments d’un programme d’ajustement structurel tel que le Fonds monétaire international aurait pu le demander.

31 Partenariats Publics-Privés (PPP)
Faire appel à l’entreprise privée pour construire et gérer des édifices publics ou des infrastructures (routes, ponts). Faire appel à l’entreprise privée pour dispenser des services autrefois publics (santé, éducation, etc.) Permet de faire de plus en plus de place à l’entreprise privée soi-disant parce que c’est plus économique et plus efficace. En réalité, tous les exemples de PPP dans le monde montrent que les tarifs augmentent, que la qualité des services diminue et que les risques augmentent. cette fixation maniaque du gouvernement Charest ne vient pas de nulle part. Les négociations à l’OMC comprennent un secteur central qui est celui appelé « les marchés publics ». Il s’agit d’obliger les États à faire appel au secteur privé pour construire des infrastructures, les gérer et même offrir des services dits « publics » (par exemple en santé et en éducation). Les PPP sont une première étape dans ce processus : ils permettent de faire de plus en plus de place à l’entreprise privée dans la prestation de service, soi-disant parce que c’est plus économique. Or tous les exemples de PPP dans le monde montrent que les tarifs augmentent et que la qualité des services diminue, sans que les États puissent réellement contrôler ce qui se passe. Au Québec: privatisation d’autoroutes (la 25, la 30) et de ponts (pont de la 25), ce qui fera apparaître un tarif pour leur utilisation, sans garantir leur entretien. Privatisation de la santé: exemple: permettre que de plus en plus de chirurgies soit faites dans le privée, ce qui améliore les conditions de travail du personnel de santé PRIVÉ et met encore plus de pression sur le système public. Au bout de quelques années le système public apparaît comme inefficace, ce qui justifie de privatiser d’autres morceaux. Etc. PPP dans les institutions scolaires: dans toutes les écoles, cégep et universités, c’est l’entreprise privée qui assure la majorité des services non-académique: nourriture, entretien, réparations, etc. Il reste maintenant à privatiser l’éducation en soi: c’est déjà le cas à l’École des Hautes Etudes Commerciales, par exemple, où le contenu de certains cours est directement tiré des plans d’affaire et des méthodes des entreprises qui financent l’école…

32 Baisse des impôts Charest a baissé les impôts pour une valeur de plus de 5 milliards de $ dans les dernières années, surtout pour les plus riches et les entreprises. En réalité les entreprises investissent à l’extérieur du pays des profits générés ici et les riches mettent leur argent à l’abris de l’impôt de plusieurs façons Parallèlement le gouvernement augmente les impôts et les tarifs des services publics pour la classe moyenne et les pauvres. Les individus doivent payer plus chers pour les biens et les services et l’endettement des personnes continue d’augmenter. le gouvernement Charest a baissé les impôts pour une valeur de 5 milliards de $ dans les dernières années, surtout pour les plus riches et les entreprises. Cela fait en sorte, selon les économistes, de stimuler la croissance économique, car les gens ont plus d’argent à dépenser et les entreprises plus d’argent à investir. Dans les faits ce n’est pas vrai : les entreprises investissent à l’extérieur du pays et les individus doivent payer plus chers pour les biens et les services, si bien que l’endettement moyen des personnes continue d’augmenter.

33 Augmentation des tarifs
Hydro-Québec Éducation Santé Taxes de vente et taxes à la consommation Autres frais Hydro-Québec : Actuellement les Québécoises et les Québécois paient leur électricité domestique à partir du prix coûtant. Le but avoué est de faire grimper ces tarifs, pour les familles, jusqu’aux prix du marché d’exportation, ce qui triplerait le tarif actuel. Pour les entreprises, les tarifs restent les mêmes. Éducation : L’idée que l’éducation, pour être accessible, doit être gratuite, ne tient plus. L’éducation est conçue maintenant comme un service monnayable dont le coût doit être assumé par celles et ceux qui s’en servent. C’est le principe du « payez maintenant, empruntez pour plus tard, payez plus tard. » Santé : Alors que l’accès aux soins de santé est gratuit et public depuis au moins 40 ans au Canada, le gouvernement Charest entend commencer à imposer des tarifs pour chaque visite médicale. Déjà depuis quelques années des morceaux entiers du système de santé public sont privatisés et obligent les gens à payer pour obtenir une opération chirurgicale. Cela crée un système à deux vitesses (une pour les riches, une pour les pauvres) en plus de mettre en compétition le système public (jugé pas vraiment efficace) et le système privé (jugé efficace, mais c’est parce qu’il est subventionné subtilement et est présent dans les domaines les plus lucratifs…) Augmentation des taxes de vente, des taxes à la consommation : la reprise économique reposerait sur la stimulation de la consommation, c’est pourquoi le gouvernement baisse les impôts. En parallèle, augmenter les taxes de vente permet de faire revenir l’argent dans les coffres publics, mais en favorisant les plus riches car, riche ou pauvre, tout le monde paiera le même pourcentage sur chaque achat. Autres frais : services de garde, assurance-médicament, contribution pour le régime des congés parentaux, etc. : toutes ces contributions qui ne sont pas des « impôts progressifs » seront graduellement augmentées afin que les utilisateurs paient le coût réel du service.

34 Remboursement de la dette
Rembourser la dette publique : Autre obsession néolibérale, le remboursement de la dette publique est justifié par l’idée qu’ainsi l’État paie moins d’intérêts à ses créditeurs. Dans les faits, rembourser la dette publique permet d’injecter encore plus d’argent dans les banques et dans les grandes compagnies financières. Au Québec, l’augmentation prochaine des tarifs d’électricité servira ENTIÈREMENT à rembourser la dette publique. Cette mesure favorise encore les plus riches qui, d’une part, détiennent des créances de l’État et, d’autre part, sont capables d’assumer une hausse des tarifs, hausse qui n’Est pas progressive, mais plutôt uniforme. En conclusion, depuis l’élection des libéraux en 2003, le Québec a appliqué une politique d’ajustement structurel afin de défaire le « modèle québécois » et de le remplacer par le « modèle néolibéral » où tout se vend, tout s’achète et rien n’est gratuit.

35 Le G20 et les femmes : entre discours et réalité…
Alors que Harper et les gouvernements du G20 utilisent le discours « d'aide humanitaire » envers les femmes du Tiers- monde pour redorer l’image de leurs sommets illégitimes, en fait leurs décisions politiques et économiques vont avoir comme conséquence d'approfondir les oppressions du système patriarcal et d’appauvrir les femmes davantage....

36 Solidarité féministe

37 Le Patriarcat Le patriarcat est un système d’oppression des femmes par les hommes tant au plan social juridique, politique, économique et privé. Ce système instaure et maintient le privilèges des hommes en tant que classe de sexe dominante, plaçant les femmes dans une position d’infériorité impliquant le servage, le service sexuel, la reproduction, le travail domestique, le support psychologique, etc.

38 Patriarcat et capitalisme
Ces deux systèmes d’oppression, bien qu’indépendant un de l’autre, se soutiennent mutuellement car ils sont servis par les mêmes institutions. Ces institutions créées, maintenues et reproduites par les hommes visent à perpétuer l’ensemble de leurs privilèges. Par conséquent, les femmes sont opprimées par les deux systèmes.

39 Exploitation des femmes La force de travail des femmes, invisible et impayée, et la capacité de reproduction des femmes sont exploitées collectivement dans le capitalisme. Le travail domestique des femmes soutient le capitalisme en assumant la charge des besoins des travailleurs hors du travail. Les femmes engendrent et élèvent sans contrepartie la force de travail à venir.

40 Voilà pourquoi pour les femmes, il ne s’agit pas seulement d’abolir le système capitaliste mais aussi de s’attaquer au système patriarcal qui est à la racine de notre oppression. Le contexte actuel ne fait qu’aggraver et accentuer les oppressions que nous vivons en tant que femmes.

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42 Les conséquences En temps de crise, on sacrifie rapidement l’atteinte de l’égalité entre les sexes aux impératifs économiques. On assiste même à un recul flagrant du droit des femmes. Au niveau mondial, les femmes perdent des acquis et des droits gagnés de haute lutte. Les politiques néolibérales les saignent à blanc. Pensons ici au gouvernement Harper qui dès son entrée fait nombreuses coupures qui affectent et discriminent les femmes.

43 En septembre 2006, Harper annonce qu’il n’adoptera pas une loi fédérale sur l’équité salariale, en contravention avec le droit international. Ce même gouvernement abolit le programme de financement de la contestation judiciaire. Faute de moyens, les groupes sociaux et féministes ne peuvent contester juridiquement des lois et politiques discriminatoires.

44 Cette même année, rappelons-nous que le gouvernement coupera 5 millions sur les 13 millions à Condition féminine Canada. Bien entendu, ce gouvernement tente de nous faire avaler que l’égalité homme femme est atteinte. Il mène la guerre, supposément pour sauver les femmes Afghanes, qui sont parmi les victimes. Alors qu’ici il soumet un projet de loi pour re- criminaliser l’avortement, il veut créer une aide aux femmes et enfants du Tiers-monde, excluant la planification des naissances!

45 Manifestation contre le projet de loi C 484

46 Projet de loi C-484 Ce projet de loi visait à punir tout acte de violence envers une femme enceinte entraînant la mort d’un «enfant à naître ». Ce projet de loi cherchait implicitement à accorder une identité juridique au fœtus alors qu’il n’en détient pas dans les lois actuelles. Cette tactique a été utilisée par la droite américaine pour criminaliser l’avortement.

47 Le Québec et le budget La crise sert de justification au gouvernement québécois pour présenter un budget résolument à droite en Le contexte québécois est peu reluisant et les coupes seront majeures et viendront appauvrir davantage les femmes. Le manque de respect du gouvernement dans le cadre des négociations syndicales face aux infirmières qui maintiennent le système à bout de bras en est un exemple flagrant. 47

48 Le travail salarié des femmes
Les femmes sont majoritaires dans le secteur des services, qui offre beaucoup d’emplois précaires et mal rémunérés. (heures coupées, double emploi, jobs à temps partiel, petits contrats, travail autonome…) Les femmes immigrantes se trouvent encore plus précarisées, entre autres à cause du racisme en emploi, de la sous-traitance et de la non reconnaissance des acquis.

49 Femmes syndiquées Les femmes, fortement majoritaires dans la fonction publique, sont aussi nombreuses à être syndiquées. Lorsque le gouvernement gèle les salaires de la fonction publique, il le fait sur leur dos. Or, les emplois occupés par les femmes sont déjà moins bien rémunérés et les conditions de travail plus précaires et difficiles (temps partiel, horaires atypiques, heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)!

50 Budget et santé des femmes
La logique de l’utilisateur-payeur est une manifestation concrète du néolibéralisme dicté par les institutions financières internationales. Remettant en question le principe d’accès universel et de droit à la santé, la logique de l’utilisateur-payeur affecte plus particulièrement les femmes, les personnes agées et les malades, qui sont les trois groupes ayant le plus souvent recours aux soins de santé. Or, ces trois groupes sont aussi les plus pauvres.

51 Femmes et soins de santé
Utilisatrices: Les femmes par leur capacité reproductrice, utilisent tout au long de leur vie les soins de santé, sans pourtant être malades. Le ticket modérateur les appauvrira directement. Proches aidantes :Du fait qu’elles sont ‹‹des aidantes naturelles››, elles courent aussi plus de risques de tomber malades d’épuisement. Travailleuses: En tant que travailleuses de la santé, elles écopent à la fois de l’engorgement du système, des gels de salaires, de l’absence de services et de la désinstitutionnalisation.

52 L’urgence de se mobiliser !!!
Nous vivons depuis déjà 15 ans un virage de l’extrême-droite et nous en ressentons les conséquences. Les décideurs de ce monde, réunis au sein du G20, prennent des décisions qui affectent directement nos vies. Travailleurs, travailleuses, précaires, sans- papiers, sans emplois, étudiantEs, unissons- nous en grand nombre du 25 au 27 juin à Toronto pour leur dire “ASSEZ C’EST ASSEZ!”

53 TEXTE DE MOBILISATION -Pourquoi aller à Toronto?

54 Le capitalisme a fait son temps, la vie peut et doit être meilleure!
RÉSISTONS ENSEMBLE ! Il devient donc urgent et impératif de nous organiser et de riposter. Nous devons unir nos forces mobilisatrices et créatrices pour faire comprendre aux gouvernements et aux dirigeants du G20 que nous ne verserons plus de sang et de larmes pour poursuivre LEUR enrichissement! Le capitalisme a fait son temps, la vie peut et doit être meilleure!


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