Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’exemption Financement mixteProduit hybride.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Nom du présentateur : Comprendre le financement des placements par emprunt.
Advertisements

Plan pour l avenir du Logement à Bruxelles GRBC du 5 d é cembre 2003.
Structure financière de l’entreprise
1 INTERETS NOTIONNELS OU RESERVE DINVESTISSEMENT - Comment optimaliser ces mesures ? - Conférence du 29 mars 2006 Organisée par la SPRL Felix & Felix Expert.
INVESTISSEMENT IMMOBILIER AU MAROC : STRUCTURES POTENTIELLES DINVESTISSEMENT DEPUIS LESPAGNE RÉUNION IFA. TANGER 26/04/2008 JUAN ANTONIO FERNÁNDEZ-VELILLA.
1 Département des finances, de lagriculture et des affaires extérieures IMPOSITION A FORFAIT Ressortissants étrangers.
Déduction des intérêts notionnels Roland ROSOUX Conseiller au cabinet du Ministre des Finances.
SOCIETE MARINA.
III Le portefeuille-titres
LES AVANTAGES FISCAUX EN BELGIQUE
BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX IMPOT SUR LES SOCIETES
LES FONDS PROPRES LES APPORTS EN FONDS PROPRES ET LEUR REMUNERATION LES VARIATIONS DE CAPITAL.
Séance n°4: Investissement, Financement et Amortissement
Chapitre Introductif: Rappels. LE CHOIX D’UNE STRUCTURE FINANCIERE OPTIMALE.
Présentée par : M. KOUADIO Kouamé David, Directeur de la DAPS - COGES, Inspecteur Général de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique.
21/01/20151 Comptabilité et Gestion & Comptabilité et Gestion des Organisations 21/01/2015 BTS CG 1 Les champs notionnels.
Renforcement des capacités institutionnelles pour le pilotage et le suivi du secteur du Transport Séminaire de clôture Composante C Pilotage de la coopération.
- Approches de politique fiscale Les stratégies de partage (pump priming) –Partage des coûts Aides financières (subvention, bonification d’intérêt) Aides.
Section 2 : Le déterminant majeur de l’investissement –Marché imparfait : i c I = f(autofinancement) =>  - 
« QUELS CHANGEMENTS POUR 2013 EN MATIÈRE DE FISCALITÉ DES PARTICULIERS ET DES ENTREPRISES ?» DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Petit déjeuner économique.
BULLETIN DE SOUTIEN Spécial ISF 2016 Pour soutenir l’action de l’association Espérance Banlieues Pierre-Bénite, je vous adresse un don libre de ……………………
Crises du capitalisme: Quelle crise? Tout Autre Chose 22 février 2015 R. Savage.
Mieux la comprendre pour mieux la combattre LOI n° du 10 août 2007.
Systèmes de Garantie en Tunisie Situation actuelle et perspectives Souhir TAKTAK- Ministère des Finances Multi Country Workshop on Support for Euro-Mediterranean.
SAS Centrales villageoises de la Gervanne Les statuts.
Cinq ans de crise : où en est-on? Commission économie du Conjoncture générale Direction économie des agricultures et des territoires.
1. 2 Les avantages du libre-échange dans l’UE 3 Impact du libre-échangeConséquences pour les producteursConséquences pour les consommateurs Spécialisation.
Réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III) Myriam Nicolazzi 28 octobre 2014.
§2. Effets remarquables –Effet d’ « additionnalité » et d’aubaine Graphique : Offre de capital élastique – Pas d’effet GOOLSBEE « Additionnalité » faible.
1 Le budget économique : instrument de cadrage macroéconomique de court terme Journée Mondiale de la Statistique 20 octobre 2010.
Comment mobiliser l’Europe ? L’EUROPE UN ATOUT POUR LES ESH Table ronde : La délimitation du SIEG du logement social.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Vanotti Lucile Adjointe au chef de section « Ingénierie des prix de production » 17/06/2014 Mesurer des indices de prix à la production dans l’industrie.
REP DES ÉLÉMENTS D ’ AMEUBLEMENT. l’article 41 de la loi GRENELLE 1 d’août 2009 et l’article 78 quater de la loi GRENELLE 2 : « À compter du 1 er janvier.
LA DETTE ÉTUDIANTE EXAMINÉE. CHILI EN 2011 QUÉBEC EN 2012.
Management  Définitions  Catégories  Compétences  Étapes  Évaluation de la performance  9 Responsabilités  Habiletés personnelles  Pyramide - organigramme.
ASSURANCE – TRAITEMENT Mai Après février 2003 Début de l’invalidité 1 Utilisation de la réserve de congés de maladie traitement brut 2 1 ière.
Les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Le cadre règlementaire international MM (h = pays de résidence) Filiale.
Sous-section 4 : Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas.
A. Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, intérêts inter-sociétés = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes,
Master 2 Entrepreneuriat International Option Gestion des Risques L’APPRECIATION DES PLUS OU MOINS VALUES LATTENTES, LES ECARTS DE CONSOLIDATION ET D’ACQUISITIONS.
§ 4 : Application et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d AH = w i AH = 0.05 Cas 1 : 
§3. Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas 1 :  h = 0.3.
Quelle contribution des banques françaises à la microfinance ? Marie-Françoise DELAITE Jacques POIROT.
Cycle d’exploitation Fonds de roulement Besoin en fonds de roulement Trésorerie.
Dispositions correctrices Régimes dérogatoires Correction sur d A – : exonération à l’ISOC de 5% des apports pendant 5 ans (application.
Les sources du droit.
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Master en Sciences de gestion (à option)
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Option de spécialisation Politique.
Soutient l’innovation et la croissance des PME Les solutions Oséo pour les PME en croissance.
1 DEFIS POUR L’APPLICATION DE LA LOI STATISTIQUE Cas de Madagascar Présenté par Niaina RANDRIANJANAKA.
L’emprunt Lorsque qu’une personne (prêteur) prête une somme à une autre personne (emprunteur) il est généralement convenu de rembourser, à l ’échéance,
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Corrigé du cas « Entreprise DUBOIS ». Etablissement du bilan au 1/12/N M. Dubois apporte un ensemble immobilier comprenant un terrain de € et un.
§1. Planification fiscale via earnings stripping A. En l’absence de retenues à la source Si  a (40 %) >  h (30 %) 1. Régime d’exemption => Privilégier.
AGA Modalités d’attribution et de conservation REGIME JURIDIQUE ANTERIEUR NOUVEAU REGIME JURIDIQUE PERIODE D’ACQUISITION Ne peut être.
1 SDE Introduction des « Substances Dangereuses pour l'Environnement » dans l'assiette de la redevance pour pollution de l'eau d'origine non domestique.
« Finances solidaires et nouvelles formes de financements: éléments de réflexion» Amélie ARTIS PACTE CNRS, Sciences Po Grenoble amelie.artis(at)sciencespo-grenoble.fr.
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson Cachan Cedex – France - Tél. : 33 (0) Conseil.
Postface : Les sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du ) –Les activités au profit exclusif.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Les montages simples MM (pays de résidence) Filiale (pays de la source)
Conséquences : - l’émission d’actions finance l’I marginal : plausible ? - p 2 baisse (gain d’info,   pv discrét, écon de coût de transact) quand le.
Apprentissages géométriques
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
– Information comptable: États financiers et outils de gestion Séance 5 Les états financiers L’état de la situation financière (fin) L’état des.
La taxation de l’épargne – inquiétudes et solutions
Quiz.
Transcription de la présentation:

Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’exemption Financement mixteProduit hybride

Si  a (= 0.4) >  h (= 0.3) Régime d’imputation Il n’y a pas d’intérêt à utiliser un hybride Régime d’imputation (crédit excédentaire) =>Seuil d’endettement optimal Financement mixte(  = ) Produit hybride (  = )

Interposition d’une société intermédiaire Avantages : –Double exemption –(Possible) diminution des RAS H : Maison mèreA : Filiale H : Maison mère Exemption Imputation Exemption S. Int.

Sous-section 2. Les paradis fiscaux §1. Paradis, évasion et fraude –Évasion : légale mais source d’externalités négatives –Fraude : illégale –Attendu de la cour de cassation §2. Lutte contre l’évasion fiscale –Pays de la source Limiter la sous-capitalisation => Requalifier les intérêts en dividendes Aligner le taux d’intérêt sur le marché (Voir illustration page suivante) –Pays de résidence Tracer les revenus non rapatriés (CFC). Limiter la déductibilité d’intérêts quand l’emprunt de la mère est destiné à financer la filiale §3. Quelques exemples de lutte contre l’évasion fiscale Éviter la double déduction de pertes, requalification des intérêts en dividendes, exclusion des RDT des bénéfices issus de pays dont les taux d’ISOC < x %, …

Illustration initiale : r (entre sociétés) = 8 % et r* = 7 % M h, pour capitaliser B, emprunte à 7% ; la SI prête à 8 %

Illustration Limitation du taux d’intérêt inter-sociétés à 7 % (le taux du marché) => BD = > < 10.7

Sous-section 3 : Entités hybrides Établissement reconnu - succursale dans un pays - et filiale dans un autre !

Postface : La déduction pour capital à risque, un substitut aux centres de coordination ? Les régimes préférentiels en Europe Bannissement des régimes à la source des distorsions concurrentielles

Postface : La déduction pour capital à risque, un substitut aux centres de coordination ? 1.Le régime des intérêts notionnels Objectifs (memento fiscal) –Réduire la discrimination que subissent les fonds propres –Rendre la Belgique plus attractive (   AETR) –« Répondre à » la disparition des centres de coordination Dispositions règlementaires –Soustraire de la base taxable un intérêt fictif sur le capital à risque –Base de calcul : Fonds propres corrigés, pour éviter les déductions multiples –r’ = moyenne des OLO à 10 ans (majoré de 0.5 % pour les PME) –Report en cas d’insuffisance des bénéfices

Postface : La déduction pour capital à risque, un substitut aux centres de coordination ? 1.Le régime des intérêts notionnels Autres expériences de régimes ACE –Autriche ( ) : Base = nouveaux FP, r’ = Rdt moyen des obligations d’État %, Imposition à 25 % >< 34 % –Brésil (1996-…) : Base = FP, r’ = taux des prêts LT, assimilation à un intérêt déductible, soumis à une RAS –Croatie ( ) : Base = FP, r’ = 5% +  –Italie ( ) : Base = nouveaux FP majorés, r’ = 6% en 2001, Imposition à 19 % >< 27 % Base : nouveaux fonds propres ou fonds propres totaux ?

Postface : La déduction pour capital à risque, un substitut aux centres de coordination ? 1.Le régime des intérêts notionnels Propriétés d’un système ACE « pur » (Klemm, 2006) –Neutralité entre choix de financement : si r’ = r, rK échappe à l’ISOC Quel que soit le mode de financement, Base imposable = rente –Neutralité par rapport à I m, lequel n’est pas imposé –Neutralité par rapport à la méthode d’amortissement, si les fonds propres corrigés diminuent comme K avec l’amortissement –Neutralité par rapport à l’inflation Mais –Il faudrait    pour assurer la neutralité budgétaire –Doutes sur la reconnaissance internationale du dispositif

2. La déduction pour capital à risque, un substitut aux centres de coordination ? A.Scénario de départ sans centre de coordination B.Introduction d’un centre de coordination C.Quid avec des intérêts notionnels ?

A. Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, intérêts inter-sociétés = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes, Exemption à 95 % CapitalisationPrêt

B. Introduction d’un centre de coordination –Les activités au profit exclusif des membres du groupe, cc ≠ holding –Les objectifs : attirer les QG, dynamiser la place financière de Bruxelles, stimuler l’investissement industriel –Le régime fiscal : cost plus (base = marge s/coût hors personnel, charges financières et ISOC) exonération des précomptes (mobilier et immobilier), PMF –Les montages :

Montages avec centre de coordination Financement par fonds proprespar emprunt

C. Les intérêts notionnels, substituts aux CC ? Loi du 22 juin 2005 : exonération à l’ISOC de la composante sans risque du rendement Base de calcul : les fonds propres corrigés (hors subsides en capital, plus-values de réévaluation, immobilisations financières, immeubles à usage des dirigeants, …) Composante sans risque = taux moyen des OLO à 10 ans de l’année précédente, limité à 6.5 % Taux d’application (+ 0.5 % pour PME) Hypothèse : taux de DIN = 5 % %3.781 %4.307 %4.473 %

Comparaison Financement par fonds propres

Comparaison Financement par emprunt