Le contexte de l’aide alimentaire

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Transcription de la présentation:

Le contexte de l’aide alimentaire « il n’est pas acceptable de laisser les gens mourir de faim ». Roland MAGNAUDET -Epicerie Solidaire et accès à l’alimentation-

« l’objectif de réduire la pauvreté d’un tiers en France d’ici 2012 reste d’actualité » Martin Hirsch (Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté) Comparatif des taux de pauvreté en 2004 (en%), France/paca

L’aide alimentaire, un domaine sacralisé Un droit fondamental: Art 25 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ». Construite historiquement pour venir en aide aux indigents ou faire face à des problèmes ponctuels Un domaine symbolique , qui peine à faire l’objet de réels débats publics

Fonctionnement de la distribution de l’aide alimentaire en Europe PAC PAC : Politique Agricole Commune Gestion des stocks d’intervention alimentaires Aides financières PEAD PEAD : Programme Européen d’Aide aux plus Démunis Distribution de l’aide alimentaire européenne PNAA Programme national d’aide alimentaire Complète le PEAD 4 structures agrées en France les Restaurants du Cœur 27% la Fédération Française des Banques Alimentaires (FFBA) 42%, le Secours Populaire Français 30% la Croix-Rouge Française 1% MLCE Ministère chargée de la lutte contre l’exclusion Enveloppe Budgétaire : 2008 : 307 M€ 2009 : 500 M€ Enveloppe Budgétaire: 10 M€ 4

Organisation actuelle de l'aide Alimentaire en France Source : http://alimentationetprecarite.solidairesdumonde.org/

Aide alimentaire et Santé Comparaison avec Repères PNNS (Programme National Nutrition Santé) Fruits et légumes Viande, poisson, œuf Recommandation PNNS 3.5 à 5 / jour 1 à 2 fois / jour Rapport ABENA Comparaison par mode de distribution de l’aide alimentaire Bénéficiaires de repas (*) Bénéficiaires de colis (*) Bénéficiaires en libre service(*) ≥ 3.5 fruits et légumes / jour 15.3 % 34.1 50.6 % ≥ 1 fois par jour Viande, poisson, œuf 22.1 % 34 % 43.9 % (*) chiffres ABENA pour l’ensemble des personnes enquêtées

Des évolutions sociales: Alimentation comme « marqueur social » Émergence de Catégories de + en + Touchées Personnes âgées Travailleurs pauvres (1/5) Jeunes en rupture familiale (20%) Femmes seules avec enfants Une désespérance accrue des personnes pauvres (Rapport ONPES 2010) Une dignité mise à mal Alimentation: Une Variable d’Ajustement! Paradoxe entre besoin vital et choix de consommation non rationnel (portable, high technology) Poids croissant des dépenses contraintes (logement, santé…) Rend les rapports aidés/aidants difficiles (jugement de valeur et régulation des « bons et mauvais pauvres » Enjeu de santé publique - Malnutrition (Étude Abena 2007) qui Associe carence et excès: « Junk food » - Consommation dictées par contraintes économiques et psycho Sociologiques - Obésité/diabète - Impact sur le psychisme et relation sociale: l’insécurité alimentaire comme vecteur d’isolement Un processus long de fragmentation de la société française et de renforcement des inégalités

Quelle place pour l’ESS autour de ces enjeux de transformation? Les Enjeux Enjeu de régulation et de santé publique Maitrise des prix des aliments par les pouvoirs publics Lutter contre la malnutrition Enjeu caché de santé affective (estime de soi, lien social, « un fait social total » Thomas 1965) Éviter l'exclusion sociale Enjeu de société et d’innovation sociale Responsabilisation des bénéficiaires en cassant le cercle de l'aide unilatérale) Associer le bénéficiaire au projet alimentaire et à l'autonomie Réinvestir le champ de la citoyenneté Faire évoluer les indicateurs , les éléments de mesure Quelle place pour l’ESS autour de ces enjeux de transformation?

Evolution de la réponse de masse… Avec des structures agréées par L’Etat La Fédération Française des Banques Alimentaires La Croix Rouge Les Restos du Cœur Le Secours Populaire

…vers une réponse participative La réappropriation dans une optique d’autonomie:   Garrigues La participation au cœur de l’action collective:  Point rencontre  L’autoproduction pour une reconstruction: les jardins  La mixité et la rencontre des parties prenantes: Solid’Arles 

Epicerie Solidaire Itinérante de Garrigues en bref… association Loi 1901 créée en 2003 Action sur 30 communes du Pays de la Provence Verte 600 familles aidées par an 70 000 euros de denrées distribuées par an 350 produits référencés dans l’épicerie

Comment se réapproprier la maîtrise d’une situation de vie? L’aide alimentaire comme levier de « mieux être » Des préoccupations qui dépassent l’objectif d’une simple distribution alimentaire Consolidation de l’autonomie Orientation des publics par les travailleurs sociaux Contrat défini dans le temps et suivant revenus du foyer Valorisation des savoir-faire par l’implication

Un modèle économique ancré sur le territoire « Donner la priorité à une dynamique locale » * Financière: modulable en fonction du contrat * Bénévolat *Producteurs locaux * Artisans (boulangerie) * Marché U/Super U Le financement Participation des usagers L’approvisionnement * Collectivités territoriales * Autres (Fondation de France, Caisse d’Epargne)

La participation au cœur de l’action collective LE POINT RENCONTRE

La Casasol et l’aide alimentaire Ateliers cuisines Repas collectifs Epicerie sociale et solidaire 65% de familles monoparentales ou célibataires Orienté pour moitié par des prescripteurs sociaux Parole de bénévole bénéficiaire: « Pour moi, le Point Rencontre, c’est l’idéal pour voir du monde, être actif et ne pas devenir fou à tourner en rond à la maison » Marco 

Mode d’accès à l’ alimentation Le triptyque alimentaire : le socle de la participation Epicerie sociale et solidaire Autres activités Atelier cuisine Repas collectif Parole d’une salarié: « Les personnes qui participent aux activités sont souvent les personnes qui bénéficient de l’épicerie. Je ne fais qu’accompagner l’activité, maintenant, l’initiative vient d’eux. Il faut pas sous-estimer leur capacité à créer et inventer des activités » Mahjouba

Les modes de participation Participation financière Participation aux activités Participation à l’orientation de la structure « Donner, c’est manifester sa supériorité, être plus… Accepter sans rendre ou sans rendre plus c’est se subordonner, devenir client et serviteur », Marcel Mauss.

Mon jardin, c’est ma santé! L’autoproduction pour une reconstruction

Autoproduction ou production destinée à la vente Jardin Type de jardin – 85 jardins en paca Date de création Surface du jardin Type de production Nombre d’usagers Cout de fonctionnement Semailles Insertion (loi 29/7/1998) 1997 9 ha Biologique, fruits, légumes et fleurs 335 paniers/semaine Subventions et vente des paniers Bricarde Développement social 2003 1500m2 Potager bio, verger, fleurs 15 personnes en moyenne 42 000€ Les Aures Collectif d’agrément 1999 2000m2 98 000€

La gouvernance Place importante des animateurs : ciment social entre jardiniers, institutions publiques et habitants du quartier Les consommateurs sont les producteurs (sauf jardins d’insertion) Responsabilisation de la population par rapport au lieu Surfaces de cultures insuffisantes pour répondre aux besoins alimentaires Comment maintenir un jardin sans animateur ?

Mixité et transversalité des parties prenantes

LIMITES DU MODELE ECONOMIQUE Prix équitable et éthique : Co-construction des prix en commission entre les producteurs et les consommateurs Péréquation des prix : prod/conso et « conso1 »/«conso2 » Rendre effectifs la notion de choix alimentaire en apportant transparence et égalité dans l’acte de consommation LIMITES DU MODELE ECONOMIQUE Suppose une mise en accord sur les prix, les volumes : engagement producteurs mais pas d’engagement consommateurs Equilibre à trouver entre « conso 1 » et « conso2 » : équilibre financier non atteint à ce jour, et si trop de « conso 2 », risque de s’éloigner du projet initial Grande mobilisation des bénévoles : risque d’essoufflement

LA GOUVERNANCE Solid’Arles, un projet porté collectivement Plus de 100 rencontres annuelles dans les instances participatives 5 commissions: qualité prix, producteurs, action en faveur des publics fragilisés, animation, bénévoles 2 comités: éthique et de pilotage 3 collèges dans le Conseil d’administration: producteurs, consommateurs et institutionnels Une égalité pour tous les membres -Place du conso en difficulté : accès à un rôle bénévole qui donne accès à la participation (réunion, animation) -Pas d’étiquetage du statut de chacun, évitant l’écueil de la stigmatisation Plus il y a d’acteurs différents en jeux, qui défendent des intérêts différents, plus cela se complexifie et ralenti l’évolution du projet Solid’Arles, un projet porté collectivement Multiplicité des acteurs : richesse, complémentarité, chacun défend la parole de ceux qu’il représente Participation des bénévoles, adhérents, consommateurs, producteur, ressource humaine qui est une ressource financière Co-direction, responsable/salarié et président/bénévole Un espace d’échange et de partage, créateur de lien social je donne, je reçois, et même quand je reçois je donne… la diversité des actions (animation, vente, éducation) permet une prise en compte de chacun nombreuses réunions : permettent de consolider les liens et clarifier les actions

Des points communs Lien social et lieu d’entraide: lutte contre l’isolement, l’exclusion De l’usager «dépendant» à l’usager acteur : Consom’acteur, Prod’acteur, Anim’acteur La priorité aux acteurs locaux : circuit court et partenariat local Implication nécessaire des bénévoles Précarisation des salariés animateurs piliers des structures Sensibilisation à l’équilibre alimentaire Demande sociale supérieure à l’offre de service La question de l’accès du « travailleur pauvre »

Des spécificités de pratiques Des financements publics à 80% sauf pour Solid’Arles qui s’auto-finance à 80% Mixité des publics sur certaines structures (Solid’Arles, et Point rencontre de la Casasol)

Conclusion - débat Comment impliquer l'ensemble des acteurs (usagers, bénévoles, salariés, élus) en responsabilisant tout le monde? Comment pérenniser les systèmes en circuit court (recherche d'indépendance) ? Comment développer un projet global prenant en compte les principes liés à l'insertion, l'alimentation, le développement social, la santé, le lien social ? Qu’en est-il de la place des travailleurs pauvres?

Circuit économique court, autoproduction   Garrigues Point rencontre Les jardins Solid'arles Origine Accés difficile à une alimentation équilibrée, régulière et diversifiée pour les publics en difficulté Projet Insertion sociale et professionnelle Renforcer le lien social sur le territoire et distribution alimentaire. Création de lien social- sensibilisation à l'alimentation équilibrée, production de légumes et fruits bio par et pour les familles, retour à la terre, lutte contre l' isolement permettre à des producteurs de mieux vivre de leur travail, permettre à des consommateurs en difficulté d'avoir accés à des produits frais Partenaires CG 83, Région, Communauté des communes, Mairies Institutionnels et associatifs (CCAS, Banque alimentaire…) Bailleur, collectivité territoriale, associations locales, particuliers,… CCAS, Solidarité Paysanne, CG 13, Etat, CR PACA, Croix Rouge, Ville de Arles Types de service Epicerie alimentaire, système de co-voiturage, dispositif d'insertion professionnelle Repas collectifs, atelier cuisine et Epicerie sociale et Solidaire Autoproduction, jardin développement social, jardin d'insertion, jardin collectif d'agrément un point de vente de fruits et légumes, des animations sur des thèmes d'alimentation Budget 300 000 euros 40 à 100 000 euros 348 000 euros Financement Financement public (collectivités territoriales, Etat,…) très important = 80% et autofinancement (participation des usagers) 78,7% ventes et prestations / 20,24% subventions/1% adhésions Type de gouvernance participative, forte implication des usagers et des partenaires Forte participation et dynamique des bénévoles Participatif Participation des parties prenantes par un système de collèges et de commissions Public visé Personnes en difficultés bénéficiant des minimas sociaux (prescription des partenaires sociaux), 2052 adhérents en 2009, mixité des publics Modèle économique Récupération à la banque alimentaire, achat supermarche et producteur locaux puis redistribution au bénéficiaires Circuit économique court, autoproduction Bénévole Structures qui s'appuient sur les bénévoles (entre 10 à 25) et leur implication dans le projet emploi de 1 à 10 salariés par structure pour la plupart en contrat aidé (précarité de l'emploi) les spécificités Participation des usagers Offre adaptée à la demande Participation des usagers. Diversité des produits. Epicerie comme support à la socialisation. Création de lien social, sensibilisation à l'alimentation équilibrée, production de légumes et fruits bio par et pour les familles, retour à la terre Mettre des producteurs et des consommateurs avec des logiques différentes autour d'une table pour décider d'un prix de vente équitable pour tous Limites Capacité d'accueil réduite, reproduction difficile sur un territoire urbain (capacité de mobilisation des partenaires) Gestion de l' augmentation des bénéficiaires Alimentation d'appoint, fragilité de l'encadrement - difficulté à pérenniser les postes de travail Projet récent (2008) qui a besoin de se consolider pour vérifier sa pérennité Intérêts Redynamisation du tissu social rural Dynamique pré-existante avec le Point Rencontre création de lien social, rupture de l'isolement, sensibilisation à l'alimentation équilibrée Mixité des publics, nouveau système économique qui nécessite la concertation entre différentes logiques