Module de la langue écrite Ewa Półtorak Département d'Enseignement à Distance Université de Silésie.

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Transcription de la présentation:

Module de la langue écrite Ewa Półtorak Département d'Enseignement à Distance Université de Silésie

« On reconnaît tout de suite un homme de jugement à l’usage qu’il fait du point et virgule. » (Montherlant, Carnets)

TABLE DES MATIÈRES 1.Définition du problèmeDéfinition du problème 2.Fonctions de la ponctuationFonctions de la ponctuation 3.Classement des signesClassement des signes 4.Inventaire des signesInventaire des signes a)le pointle point b)le point d’interrogationle point d’interrogation c)le point d’exclamationle point d’exclamation d)les points de suspensionles points de suspension e)les deux pointsles deux points f)la virgulela virgule g)le point-virgulele point-virgule h)les parenthèsesles parenthèses i)les crochetsles crochets j)les guillemetsles guillemets k)le tiretle tiret l) l’astérisque/l’appel de notel’astérisque/l’appel de note m) la barre obliquela barre oblique 5. AnnexesAnnexes les blancs savoir donner des références bibliographiquessavoir donner des références bibliographiques 6. Quelques exercices interacifsQuelques exercices interacifs 7. BibliographieBibliographie

La ponctuation est un « système de signes qui contribuent à l’organisation d’un texte écrit et qui apportent des indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou véhiculent des informations sémantiques ». (Popin, La ponctuation)

La ponctuation joue alors plusieurs rôles importants dans le texte : elle rythme le texte ; elle marque les différentes parties du texte (paragraphes, phrases, etc.) ; elle sert à indiquer certains liens logiques (cause, conséquence, etc.) ; elle permet d’assurer la clarté du message ; elle facilite la compréhension du message ; elle permet de saisir les intentions de l’auteur ; elle permet d’éviter les équivoques et les contresens du message.

En prenant en considération la(les) valeur(s) des signes de ponctuation, on peut les classer en 4 grands groupes : les signes de ponctuation signes d’appel signes d’insertion signes mélodiques signes pausaux

Les signes de ponctuation peuvent être aussi analysés selon la durée de la pause qu’ils entraînent à l’oral, ou bien suivant les fonctions qu’ils remplissent dans un discours écrit.la durée de la pause qu’ils entraînent à l’oralfonctions

INVENTAIRE DES SIGNES

LE POINT (.) Le point marque la fin de la phrase déclarative, verbale ou averbale : Un bon caractère est la protection de l’homme. À père avare, fils prodigue. Le point est utilisé dans les dates, pour isoler les nombres indiquant les jours, les mois et les années. Le dernier point est omis dans les dates dans deux cas : 1) quand la date se trouve entre parenthèses : (le )

2) quand la date se trouve dans le cours d’une phrase : Le est la date qui a considérablement marqué l’histoire de la France. Le point s’emploie aussi dans certaines abréviations et sigles (on l’appelle le point abréviatif). Par contre, on l’omet à la suite des symboles.abréviationspoint abréviatif Le point est obligatoirement suivi d’une majuscule (sauf le point abréviatif).majuscule Remarque. Le point suffit à lui-même : il ne se combine jamais avec d’autres signes de ponctuation.

Le point n’est pas utilisé : dans l’écriture des nombres ; après les titres ou les sous- titres ; après les noms propres ; après une adresse ; dans les télégrammes ; sur un en-tête de la lettre ; sur une carte de visite ; sur une enseigne, etc ; euros ; 2005 Vous avez lu Le père Goriot de Balzac ? Les Dupont étaient ravis de nous revoir.

LE POINT D’INTERROGATION (?) Le point d’interrogation termine une phrase ou une proposition interrogative exprimée de différentes façons : Marie ? Vous la connaissez ? Ne vous la connaissez ? Qui est-ce ? Viendra-t-elle ce soir ? Alors ? Si une interrogation est accompagnée d’une incise, le point d’interrogation suit immédiatement l’interrogation (et il apparaît sans virgule après !) : Viendront-ils aussi ? demanda-t-elle.

Attention ! Le point d’interrogation est uniquement employé dans l’interrogation directe. Dans le cas de l’interrogation indirecte, le point d’interrogation disparaît : Il a demandé : « Quelle heure est-il ? » Il a demandé quelle heure il était. Le point d’interrogation peut être accompagné soit d’une majuscule (s’il termine la phrase), soit d’une minuscule (si la phrase est poursuivie) : Où étais-tu ? Je te cherche depuis midi. Où étais-tu ? c’était ce que je voulais savoir.

Lorsque plusieurs interrogations sont coordonnées ou juxtaposées, le point d’interrogation suit chacune de ces phrases ou n’apparaît qu’après la dernière : Qu’est-ce qu’une physionomie comique ? D’où vient une expression ridicule du visage ? Et qu’est-ce qui distingue ici le comique du laid ? (Bergson, Rire) C’est toi, pendard, qui m’as bu mon vin d’Espagne, et qui as été cause que j’ai tant querellé la servante, croyant que c’était elle qui m’avait fait le tour ? (Molière, les Fourberies de Scapin)

Le point d’interrogation mis entre parenthèses peut marquer l’ignorance, le doute ou la surprise. Il traduit aussi l’embarras ou une interrogation muette dans un dialogue : Nicole Oresme (1320 ? – 1378) Ma femme et moi prenions d’ordinaire nos repas au petit restaurant Ranieri (?), près de la place d’Espagne. (Gide, Ainsi soit-il) « - Je voulais vous demander une promesse. - ?… - Promettez-moi que, lorsque je serai parti, vous vous mettrez en prière et demanderez au Christ de vous faire connaître, directement, si vous avez raison ou tort de publier ce livre. […] » (Gide, Journal)

Le point d’interrogation est habituellement omis dans les interrogations contenant une citation ou un discours direct : Comment ai-je pu écrire, hier, cette phrase absurde et pompeuse : « J’étais seul, mais je marchais comme une troupe qui descend sur une ville. » (Sartre, Nausée) Le point d’interrogation est fréquemment omis après des locutions qui perdent leur valeur interrogative (n’est-ce pas, voulez-vous, comment dirais-je, etc.) : Ce dont on ne se lasse jamais, n’est-ce pas, c’est de la culture intensive de la petite fleur bleue (Queneau, Voyage en Grèce). Ce n’est pas prudent, savez-vous… (Valéry, Mon Faust)

J’ai l’impression – comment vous dire – que quelqu’un nous l’a déjà prise (Mauriac, Asmodée). Mais les mêmes locutions peuvent apparaître parfois avec un point d’interrogation : Ah ! c’est bon, n’est-ce pas ? d’être fourbe. (Montherlant, Reine morte) Sortons ensemble, voulez-vous ? (Malraux, Condition humaine) Tu as l’air sérieux, sais-tu ? (Vallès, Enfant) Le point d’interrogation ne peut être suivi que des points de suspension (lorsqu’il y a le cas) ; d’autres signes sont évités après le point d’interrogation.

LE POINT D’EXCLAMATION (!) Le point d’exclamation se place à la fin d’une phrase ou une proposition exprimant une émotion, un souhait, une injonction : Il a crié : « Entrez ! » Quel beau papillon ! Je déteste les lundis ! Il se place aussi après une interjection, une locution ou expression interjective : Bravo ! Oh ! Eh bien !

Quand ces interjections sont répétées, le point d’exclamation est aussi répété : Oh ! Le point d’exclamation accompagnant une interjection est répété à la fin de la phrase exclamative : Ah ! ça m’est bien égal ! Les mots mis en apostrophe ne sont pas généralement suivis d’un point d’exclamation : Ah ! arrêtez ma bête, Grand Dieu, je vais tomber et être mort !!! (Jarry, Ubu roi)

Si le mot mis en apostrophe est précédé de ô, le point d’exclamation reste facultatif : Ô véritable ami, Votre nom est comme un parfum répandu ! (Claudel, Corona benignitatis anni Dei) Ô Muse ! que m’importe ou la mort ou la vie ? (Musset, Poésies nouvelles) Si ô introduit une exclamation, le point d’exclamation est placé à la fin de l’exclamation : Ô malheur ! Ô combien je le souhaite !

Si la phrase exclamative est accompagnée d’une incise, le point d’exclamation suit immédiatement la phrase exclamative (et il apparaît sans virgule après !) : Je vais à la pêche avec toi ! cria-t-il. (Colette, Blé en herbe) Attention ! La phrase impérative est généralement suivie d’un point ordinaire : Donne-lui ce qu’il veut. Des injonctions courtes ou des ordres impérieux sont pourtant suivis d’un point d’exclamation : Aide-moi ! Viens ici !

Le point d’exclamation mis entre parenthèse peut indiquer l’étonnement, la surprise, l’ironie ou un autre sentiment de l’auteur. Ce serait un moyen de dire quelques réflexions piquantes (!) sur tel ou tel. (Barrès, Départ pour la vie) Le point d’exclamation ne peut pas se combiner avec d’autres signes (sauf les points de suspension, s’il y a le cas) : Quel beau paysage !… Le point d’exclamation peut être suivi soit d’une majuscule (s’il termine la phrase), soit d’une minuscule (si la phrase est poursuivie).

LES POINTS DE SUSPENSION (...) Les points de suspension signalent généralement qu’une idée a été interrompue, volontairement ou non. C’est vraiment fini ? Il s’est décidé à… ? Ils peuvent être aussi employés pour attirer l’`attention du lecteur sur ce qui va suivre : Ah ! Monseigneur, mon cher Monseigneur, vous voulez m’en donner… à garder. (Beaumarchais)

Ils marquent aussi l’hésitation, le trouble d’un interlocuteur ou bien une réponse muette dans un dialogue : « - Qu’est-ce qu’il y a donc ? - Je… je… je vous demande pardon de vous causer cet embarras… mais… je crois que je vais m’évanouir… » (Montherlant, Romans) « - Oui, une chambre à la journée. - … - Ça arrive. - … - J’enverrai la fiche, mais on aime mieux se mettre en règle le plus tôt possible… » (Robbe-Grillet, Les Gommes)

Les points de suspension peuvent indiquer la coupure d’un passage dans la citation. Ils sont mis alors entre parenthèses ou entre crochets pour les distinguer de ceux employés par l’auteur du texte cité : « - […] J’ai au contraire tout à fait évolué ces temps-ci et, au fond, je… - Oh, dit-elle avec un mépris écrasant, des changement ! […] » (Sartre, Nausée) Les points de suspension peuvent s’employer également à la place des mots ou des chiffres que, pour des motifs variés, on ne veut pas ou on ne peut pas reproduire en entier :

Il vient de P… en Normandie. Elle est née en 198… Les points de suspension, selon le cas, peuvent suivre ou précéder les points d’interrogation ou d’exclamation : Il est parti ?… Il est parti avec… ? Ils se combinent rarement avec d’autres signes, sauf la virgule et le point-virgule qu’ils peuvent uniquement précéder : Le soleil, la mer, le sable…, j’ai déjà tout oublié.

Les points de suspension ne se combinent jamais ni avec le point ni avec etc. Il donne à manger à tous les animaux : chiens, chats, poules, etc. Les points de suspension peuvent être accompagnés soit d’une majuscule (s’ils terminent la phrase), soit d’une minuscule (si la phrase est poursuivie).

LES DEUX POINTS (:) Les deux points servent à introduire un discours direct, un dialogue, une citation : Nous avons demandé : « Qui est-ce ? » Selon J.-P. Changeux, une sensation sensorielle est « le résultat immédiat de l’entrée en activité de récepteurs sensoriels » (1983 : 165). Si la citation constitue une phrase complète, elle est introduite par les deux points et elle commence par une majuscule : Dans la Chute, Camus écrit : « La propriété, messieurs, c’est le meurtre ! »

La citation commence par une minuscule, et les deux points sont supprimés quand la citation est grammaticalement intégrée à la phrase : La motivation est définie par Wilczyńska en tant que « moteur de toute activité » (1993 : 72). Les deux points introduisent aussi : une énumération : Il vient d’acheter trois livres : un guide, un roman et un recueil de poèmes. Remarque. Les deux points introduisent des énumérations annoncées généralement par un nom collectif. Comparez les exemples :

Il vient d’acheter trois livres : un guide, un roman et un recueil de poèmes. Il vient d’acheter un guide, un roman et un recueil de poèmes. une explication : Cet homme raisonnable qui a une âme, qui a un culte et une religion, revient chez soi fatigué, affamé, mais fort content de sa journée : il a vu des tulipes. (La Bruyère) une cause : Ce garçon est certainement son fils : il lui ressemble. une conséquence : Les ouvriers sont en grève : la production sera suspendue.

un résumé, une synthèse : Le soleil et la mer : voilà mes raisons de vivre. la conclusion de ce qui précède : Or, agir avec le Parti est agir avec lui sans réserve : le Parti est un bloc. (Malraux, Romans) On évite d’employer plusieurs doubles points à l’intérieur d’une même phrase. Les deux points sont d’ordinaire suivis d’une minuscule.

LA VIRGULE (,) « Il suffit du déplacement d’une virgule pour dénaturer le sens de [la] pensée. » (Michelet) Pour lire des informations générales sur l’usage de la virgule, consultez le lien qui suit : Vérifiez aussi des emplois divers de la virgule.emplois divers de la virgule

D’autres règles utiles : 1. La virgule sert à : isoler le sujet en inversion ; isoler toute inversion en début de phrase; détacher la subordonnée placée avant la principale ; encadrer l’apposition et l’épithète détachées ; séparer le lieu dans une date ; détacher la vedette de la lettre ; remplacer un mot ou un groupe de mots sous-entendus ; séparer les éléments de la structure ce que/ce qui..., c’est/ce sont... Qu’est-ce qu’il fait, votre fils ? À Paris, en été, il y a beaucoup de touristes étrangers. Si tu veux réussir, tu dois travailler plus. La poule, inquiète, surveille ses petits. Paris, le 12 mars Mon cher, (et après une nouvelle phrase commencée par l’alinéa !) Elle a tout ; moi, rien. Ce que j’aime, c’est le français.

2. La virgule suit certains adverbes à valeur elliptique (tels que oui, non, merci, bien, bon, si) : Oui, il sera absent. Bien, on va commencer. 3. La virgule est obligatoire devant etc. 4. La virgule est généralement omise devant les conjonctions de subordination et des locutions conjonctives : Je dois lui dire la vérité avant qu’il ne parte. Elle se demande si vous êtes sincères avec elle. Il est certain que nous viendrons.

LE POINT-VIRGULE (;) Le point-virgule relie des phrases grammaticalement complètes, mais logiquement liées : Il n’ y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain. Un paysage pourra être beau, gracieux, sublime, insignifiant ou laid ; il ne sera jamais risible. (Bergson, Rire) La rue Saint-Jaques n’est pas une île déserte ; pourtant je me sentis cruellement seul, en revenant chez moi, le soir de ce jour- là. (Duhamel, Pierre d’Horeb)

Il sert aussi à séparer, dans une même phrase, des propositions déjà ponctuées de virgules : Sans doute tout n’est pas égal dans ce petit livre, encore que je n’en voulusse rien retrancher ; mais les plus belles pages s’élèvent à une beauté si surprenante que l’on oublie le mal qu’on eut parfois à les atteindre. (Gide, Journal)

Le point-virgule peut également faire partie d’une énumération, présentée le plus souvent sous forme de liste : Chalvin soutient que la perception est un acte subjectif soumis principalement à l’action des éléments tels que : - l’accumulation des expériences passées liées au stimulus actuel ; - la participation de nos émotions ; - l’attention ; - nos attentes, espoirs et objectifs envers le stimulus perçu (1999 : 81). Le point-virgule est toujours suivi d’une minuscule.

LES PARENTHÈSES ( ) Les parenthèses s’emploient toujours par deux : la première est appelée ouvrante et la seconde fermante. Elles servent avant tout à signaler dans un texte une indication accessoire (précision, commentaire, références, etc.) : Elle sait bien que nous lui pardonnons (comme d’habitude) presque tout.

Si les parenthèses enferment toute une phrase, on met le point final (ou un autre signe terminant la phrase) avant la parenthèse fermante ; sinon, le point final (ou d’autres signes demandés par la suite de la phrase) se trouve après la parenthèse fermante. Comparez les exemples qui suivent : Et poussant jusqu’à son terme cette logique absurde, je dois reconnaître que cette lutte suppose l’absence totale d’espoir (qui n’a rien à voir avec le désespoir), le refus continuel (qu’on ne doit pas confondre avec le renoncement) et l’insatisfaction consciente (qu’on ne saurait assimiler à l’inquiétude juvénile). [Camus, Essais]

Par l’intermédiaire d’une femme visionnaire et d’un homme saoul, vous avez été amené à retirer, à une poste restante, du courrier qui ne vous appartenait pas. (Notez, en passant, que c’est absolument irrégulier : la police, dans notre pays, n’a pas le droit de se faire remettre par la poste les correspondances privées ; il faut un jugement, pour cela.) [Robbe-Grillet, Les Gommes] Les parenthèses peuvent marquer aussi la coexistence de deux formes possibles : Le (ou la) premier(e) arrivé(e) sera le (ou la) gagnant(e) du concours.

LES CROCHETS [ ] Les crochets peuvent prendre des formes différentes, mais ils s’emploient toujours par deux. Nous avons les crochets droits [ ], les crochets obliques (ou « en chevron ») et les demi-crochets ┌ ┐. L’usage des crochets droits équivaut à celui des parenthèses, mais seulement dans des situations particulières : a) quand les parenthèses se trouvent déjà dans la phrase : Chateaubriand s’est fait l’apologiste du christianisme (cf. Génie du christianisme [1802]).

b) quand on veut signaler des interventions apportées à un texte cité (addition, suppression ou modification d’un élément du texte) : « En lexicologie, on appelle famille de mots des groupes de mots associés entre eux en raison d’un élément commun qui est la racine ou l’étymon [de ces groupes de mots]. » (Dictionnaire de linguistique et de sciences de langage, éd. Larousse) « L’homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait […], grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. » (Zola, Germinal) « On appelle style d’apprentissage (ou style cognitif selon une traduction plus proche de l’anglais) la manière individuelle dont est [saisie] et traitée l’information. » (Pendanx, 1998 : 31)

On emploie aussi les crochets droits pour la transcription phonétique des mots ou pour la restitution des mots abrégés dans un texte : Usine [yzine] Il a l’intention de séjourner en France du 22 oct[obre] au 15 jan[vier].

LES GUILLEMTES « » Les guillemets s’emploient généralement par doubles paires : la première paire est appelée guillemets ouvrants et la deuxième est appelée guillemets fermants. Les guillemets servent principalement à encadrer une citation ou des paroles d’un discours direct.

Si la citation (ou le discours direct) est introduite par les deux points et elle termine la phrase, le point final est placé avant les guillemets fermants : Dans les Pensées de Pascal, nous pouvons trouver cette phrase célèbre : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. » Il nous a annoncé : « Je reviens dans trois jours. » Si la citation (ou le discours direct) ne termine pas la phrase, les signes de ponctuation, terminant ou permettant de poursuivre la phrase, se mettent après les guillemets (sauf les points d’exclamation, d’interrogation ou de suspension, s’ils font partie de la citation) :

Les ornithologues allemands ont démontré que « les oiseaux migrateurs ont une mémoire à long terme nettement plus performante que leurs congénères sédentaires ». (source : Science et Avenir, juin 2003, p.32) Un agent s’approchait : « Allez mon commandant, rentrez », dit- il gentiment au cavalier. (Nourissier, Allemande) À l’époque actuelle, l’affirmation « Je suis totalement libre » est plutôt impossible. Que pensez-vous du proverbe : « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » ? Il a demandé : « Qui l’a fait ? », mais personne ne le savait. « Attention ! » a crié mon ami.

Si la citation est interrompue par les paroles de l’auteur qui cite, elle est fermée avant et recommencée après ce passage : « Ce n’est pas par les résultats mais par les sentiments du cœur », écrit saint Bernard, curieusement d’accord avec Abélard et son effort pour distinguer l’intention de l’acte, « qu’un chrétien juge du péril qu’il a couru dans une guerre et de la victoire qu’il y remporte […] » (G. Duby, Dimanche de Bouvines) Par contre, une courte incise n’interrompt pas la citation : « Ce sont, m’a dit Marie, mes meilleurs souvenirs de l’enfance. »

Dans les citations contenant elles-mêmes des citations, on recourt à des guillemets de formes différentes : guillemets français « », guillemets anglais “ ”, guillemets allemands ‘ ’, en appliquant, au besoin, le schéma suivant « " ‘ ’ " » : Dans un article intitulé Une jeune fille française lit Goethe et publié en 1943, Montherlant écrit : « Goethe désigne le manuscrit ou le volume d’une de ses pièce, et dit : " Ce qui est important, c’est que ce soit écrit. Après cela, que le public y prenne le bien qu’il est capable d’y prendre, ou n’y prenne rien, peu importe. " Et Benjamin Constant de s’écrier : " Singulier système que celui de compter le public pour rien, et de dire, à tous les défauts de sa pièce : ‘ Il s’y fera ! ’. " Mais là, je suis avec Goethe. » (p. 1477)

Les guillemets peuvent encadrer aussi des explications, des enseignes, des surnoms, des mots qu’on veut mettre en valeur, des mots ou des expressions qui ne sont pas à l’usage ordinaire, des mots étrangers, etc. Voici quelques exemples : En ce sens « appréhender » signifie « comprendre ». Nous avons observé des truites qui frappaient leurs « lèvres » contre les parois de l’aquarium. Il m’a préparé ce qu’il nommait le « café ». On appelle Toulouse la « Ville rose ».

Dans les cas présentés, les guillemets peuvent être aisément remplacés par l’italique : En ce sens appréhender signifie comprendre. S’il s’agit des titres, ils sont mis entre guillemets ou ils sont soulignés dans les écritures manuscrite ou dactylographique. Dans un texte imprimé, les titres sont écrits en italique. Est-ce que tu as déjà lu Le Figaro que j’avais acheté hier ?

LE TIRET ( - ) Le tiret est utilisé pour signaler le changement d’interlocuteur dans les dialogues : - Pourquoi est-elle partie ? - Je ne sais pas. - Et qui peut le savoir ? - Je ne sais pas. Parfois, il peut introduire une conclusion : « Un autre homme est debout devant la bibliothèque, un peu à l’écart, les mains dans les poches – une espèce de voyou. » (Robbe-Grillet, Les Gommes)

Le tiret sépare aussi les éléments d’une énumération : Il y a plusieurs types de pronoms : - pronoms personnels (toniques et atones) ; - pronoms démonstratifs ; - pronoms possessifs ; - pronoms interrogatifs ; - pronoms exclamatifs ; - pronoms indéfinis ; - pronoms relatifs.

Chapitre II LES GUIDES SPIRITUELS Les formes de la prose d’idées. – Le renouveau de la pensée espagnole. – Philosophe, moralistes et essayistes. Bergson. – Polémistes traditionalistes et catholiques. – Histoire et critique littéraire. Croce. – Prosateurs divers. Gide. (source : Paul Van Tieghem, Histoire littéraire de l’Europe et de l’Amérique) Remarque. Le tiret est suivi d’une majuscule s’il est précédé d’un point. Il est suivi d’une minuscule s’il est précédé de deux-points, d’un point-virgule ou d’une virgule.

Deux tirets peuvent isoler de la phrase certains éléments ou bien les mettre en valeur : Il me fallut plusieurs jours de travail – et de travail soigné, utile – pour me faire une raison. (Bosco, Rameau de la nuit) Quand ces éléments se trouvent en fin de phrase ou de sous-phrase, le second tiret est supprimé. Si vous restez sourds aux avertissements des saints, nous écopons avec vous, comme vous, plus que vous – s’il est permis d’employer cette expression familière. (Bernanos, Grands cimetières sous la lune)

Si la phrase encadrée de tirets exige une virgule, on la place généralement après le second tiret : Ce matin – sans avoir prévenu personne –, il a quitté le pays. Mais on peut la trouver parfois avant le second tiret : « Mon Dieu – mon Dieu que je n’implore jamais que pour des fins incongrues, – faites que je ne devienne pas aveugle avant d’avoir eu cette bouche large [de contentement]. » (Montherlant, Marée du soir)

Les tirets peuvent servir de parenthèses secondes ou internes dans un texte déjà mis entre parenthèses : Jusqu’à la semaine avant-dernière, j’ai poussé aussi loin que j’ai pu la rédaction de mes Mémoires (conversation pathétique avec Albert Jalaguier – j’ai changé le nom – et les réflexions qui l’ont suivie). [Gide, Journal] Le tiret peut être parfois utilisé après n’importe quel signe de ponctuation pour le renforcer : Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie. – On supprimerait les fleurs, le monde n’en souffrirait pas matériellement ; qui voudrait cependant qu’il n’y eût plus de pleurs ? Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu’aux roses. (Gautier, M lle de Maupin)

Le tiret ne s’emploie jamais : avant la proposition incise ou intercalée ni pour mettre en relief une idée ni pour remplacer un verbe ni pour introduire une explication « Que faites-vous ? » a demandé mon grand-père. « Donc, dit-elle, nous pouvons commencer. » L’amour, c’est le plus beau sentiment. Les uns aiment la musique, les autres le silence. Nous voulons discuter un autre problème : le conformisme de la société contemporaine.

Attention ! Ne confondez pas le tiret avec le trait d’union qui est plus court (et qui s’écrit sans espaces !) et dont l’emploi est tout à fait différent.le trait d’union

L’ASTÉRISQUE (*) L’astérisque peut servir d’appel de note et renvoyer aux explications, données le plus souvent, en bas de page. Les notes en bas de page (ou bien en fin de chapitre ou de volume), concernant les commentaires ou les références bibliographiques, peuvent être aussi signalées par un appel de note en forme : a) soit d’un chiffre arabe mis entre parenthèses :

« L’humanité, dit Ricœur, évolue selon deux tendances contradictoires. D’une part une tendance à l’uniformisation qui fait que notre humanité " prise comme un unique corps " entre aujourd’hui dans une " unique civilisation (2) planétaire ". […] 2. Les termes de civilisation et de culture sont source d’innombrables malentendus. […] » b) soit d’un chiffre arabe écrit à la manière d’un exposant : « L’humanité, dit Ricœur, évolue selon deux tendances contradictoires. D’une part une tendance à l’uniformisation qui fait que notre humanité " prise comme un unique corps " entre aujourd’hui dans une " unique civilisation 2 planétaire ". […] 2 Les termes de civilisation et de culture sont source d’innombrables malentendus. […] »

c) soit d’un chiffre arabe écrit à la manière d’un exposant et mis entre parenthèses : « L’humanité, dit Ricœur, évolue selon deux tendances contradictoires. D’une part une tendance à l’uniformisation qui fait que notre humanité " prise comme un unique corps " entre aujourd’hui dans une " unique civilisation ( 2 ) planétaire ". […] 2 Les termes de civilisation et de culture sont source d’innombrables malentendus. […] » (source : La pédagogie du français langue étrangère, 1978) Remarque. On peut introduire les notes en bas de page en recourant à cette fonction du programme Word. Il faut cliquer sur Insertion, trouver Notes de bas de page et choisir une des options proposées.

L’astérisque, dans la plupart des cas triplé, remplace parfois des noms propres qu’on ne veut pas ou on ne peut pas citer intégralement : le restaurant de *** l’abbé de D***

LA BARRE OBLIQUE (/) La barre oblique a remplacé une conjonction de coordination, surtout dans des expressions elliptiques : L’analyse du processus d’enseignement/apprentissage de langues étrangères au centre d’intérêt de la didactique des langues étrangères. Il y a des phrases pour la compréhension desquelles tout recours au contexte ET/OU à la situation est inutile ( G.Mounin, Clefs pour la sémantique) Elle est aussi employée en mathématiques et dans d’autres contextes scientifiques : ¼ ; 2/7 ; 50 km/s ; etc.

ANNEXES

LES BLANCS une espace avant une espace après la parenthèse et le crochet ouvrants, les deux points, le point-virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation ; la plupart des signes de ponctuation (le point, la virgule, le point-virgule, le point d’interrogation, le point d’exclamation, les deux points, les points de suspension, la parenthèse et le crochet fermants) ; Les blancs (ou espaces) permettent principalement de séparer les mots. On les utilise également avec les signes de ponctuation :

une espace avant, après et entre aucune espace avant aucune espace après aucune espace ni avant ni après le(s) tiret(s) et les guillemets ; le point, la virgule, les points de suspension, l’astérisque, la parenthèse et le crochet fermants ; la parenthèse et le crochet ouvrants ; l’apostrophe, le trait d’union, la barre oblique ;l’apostrophe Remarque. Devant les deux points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation et entre les guillemets on met une espace insécable afin d’éviter le rejet d’un mot ou d’un signe en début de la ligne suivante. On l’obtient par la combinaison suivante : shift+ctrl+barre d’espacement.

DONNER DES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Remarque. La façon de donner des références bibliographiques présentée ici n’est pas exhaustive ni unique. Elle n’est qu’une proposition présentée afin d’aider les étudiants à rédiger leurs bibliographies.

La règle générale est la suivante : Auteur(s) [ou AUTEUR(S)], Date de publication : Titre, Lieu de publication, Maison d’édition. ou Auteur(s) [ou AUTEUR(S)], Date de publication : Titre, Lieu de publication, Maison d’édition, Le nom de la collection et le numéro du document dans la collection, n o(s) de(s) la page(s) à laquelle (auxquelles) nous nous référons. ou pour un article Auteur(s) [ou AUTEUR(S)], Date de publication : « Titre de l’article » dans Titre de la revue, n o de la revue, n o(s) de(s) la page(s) à laquelle (auxquelles) nous nous référons.

Voici quelques exemples comment donner des références bibliographiques à des documents de nature variée : 1)à un ouvrage : Galisson R., Coste D., 1976 : Dictionnaire de didactique des langues, Paris, Hachette. Bateson G. et alii, 1981 : La nouvelle communication, Paris, Seuil. Py B., 1994 : « Linguistique de l’acquisition des langues étrangères : naissance et développement d’une problématique » dans Coste D. (dir.), Vingt ans dans l’évolution de la didactique des langues ( ), Paris, Hatier-CREDIF, coll. « LAL », pp Luc C., 1992 : Approche d’une langue étrangère à l’école, vol.1, Perspectives sur l’apprentissage, Paris, INRP. Guide d’expression écrite, 1991, sous la réd. de M. Gabay, Paris, Larousse.

2) à des périodiques, journaux, articles : Besse H., 1981 : « Pour une didactique des documents authentiques » dans Travaux de didactique n o 5/6, Université de Montpellier. Grandcolas B., 1980 : « La communication dans la classe de langue étrangère » dans Le français dans le monde, n o 153, pp Moirand S., Porquier R., Vivès R. (dir.), 1989 : «... Et la grammaire », Le français dans le monde, numéro spécial. Pendanx M., 1989 : « L’apprentissage du français en Catalogne » dans Moirand S., Porquier R., Vivès R. (dir.), «... Et la grammaire », Le français dans le monde, numéro spécial, pp ) à un document numérique : Le Louvre. Peinture française [CD-ROM], Paris, Réunion des musées nationaux, 1997.

Napoléon 1 er, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse [CD- ROM], Genève, Ed. Champion électronique, ) à un document d’Internet : Epron B., 2004 : « L’édition universitaire numérique » dans Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], 49, n°3, p , [consulté le 17 juin 2004]. Disponible sur : Caron R., « Comment citer un document électronique ? » dans Université Laval.Bibliothèque, Site de la Bibliothèque de l'Université Laval [en ligne], (page consultée le 23 septembre 2005). Disponible sur : BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE. Gallica : bibliothèque numérique [en ligne], Paris, BnF, 2000, [page consultée le 15 janvier 2005]. Disponible sur :

CLASSEMENT DES RÉFÉRENCES Par la nature de l’ouvrageThématique Ouvrages généraux Ouvrages spécialisés Articles Autres documents Son choix dépend de la problématique et de la discipline

Certains auteurs préfèrent ranger toute la bibliographie ensemble, sans une distinction quelconque. Tout de même, quel que soit le modèle de classement choisi, les références bibliographiques sont généralement présentées par ordre alphabétique dans chaque rubrique.

QUELQUES EXERCICES INTERACTIFS

BIBLIOGRAPHIE

Colignon J.-P., 1975 : La ponctuation, art et finesse, Paris, chez l’auteur. Dagnaud-Macé P., Sylnès G., 1978 : Le français sans fautes, Paris, Hatier. Doppagne A., 1978 : La bonne ponctuation : clarté, précision, efficacité de vos phrases, Paris-Gembloux, Duculot. Guide d’expression écrite, 1991, sous la réd. de M. Gabay, Paris, Larousse. Grevisse M., 1993 : Le bon usage, Paris, Duculot. Humbert J.-L., 1995 : Les pièges de la ponctuation : 100 exercices avec corrigés, Paris, Hatier. Pierron C. et O., 1995 : Le savoir-écrire aujourd’hui, Alleur, Marabout. Popin J., 1998 : La ponctuation, Paris, Nathan.