2ème partie: étapes de progrès, apprentissage et enseignement. I- problématique d’apprentissage et choix éducatifs II- les grandes étapes III- Niveaux.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Jacques Tardif Faculté d éducation Université de Sherbrooke 26 avril 2001 Comment l axe des compétences oblige-t-il de placer l apprenant au cœur de ses.
Advertisements

Le grimpeur joueur avec son équilibre, et la mobilité de son bassin
LA DEXTERITE Le dribble Le 1 contre 1 Enchainement d’action
LE 1 CONTRE 1 I La notion de 1 c 1 en réception
La lutte à l'école élémentaire
PROBLEMES OUVERTS QUESTIONS OUVERTES
Généralités sur la préparation et la conduite d’une séance
Construire une organisation collective dans un sport nouveau
La d é marche d apprentissage Une proposition d organisation des s é ances.
Un enjeu fondamental dans la formation de l’élève en Volley ball.
Isabelle BIENAIME IEN ET-EG
Ce que les enseignants d’EPS doivent faire pour mettre en oeuvre les nouveaux programmes “collège” en EPS et le socle commun “Les compétences au coeur.
FINALITE et OBJECTIFS de L’EPS au COLLEGE
EPS en maternelle : le parcours
EPS en maternelle : le parcours
Les activités d’orientation au cycle 2
EN FRANCHISSANT DES OBSTACLES
Enseigner la danse contemporaine en EPS
Forum Des Professeurs Agrégés Du Maroc
COMMENT DEFINIR LE « SAVOIR NAGER » ?
INFORMATION DES PERSONNES BENEVOLES PARTICIPANT A LENCADREMENT DES ACTIVITES AQUATIQUES A LECOLE Académie de la Martinique.
L'épreuve - preuve Ou l'indicateur d'acquisition de la compétence
APprendre à évaluer par compétences
Rendre utile la consigne sans nuire à l’autonomie
l’enseignement de biotechnologies
SAVOIR-FAIRE INDIVIDUELS EN ATTAQUE
1 Aide à la mise en œuvre du Plan dAction Départemental EPS « Programmer et mettre en oeuvre les APSA » Document de travail Jean-Michel SIBOIS CPC.
Atelier du 3/02/10 au CRDP de lacadémie dAix-Marseille - C Paradisi IA/IPR déconomie-gestion Clés de lecture - important Cet outil comme la séquence construite.
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Agir et s’exprimer avec son corps
La différenciation pédagogique
CONSTAT GENERAL Les enseignements professionnels en baccalauréat industriels sont caractérisés par une approche globale et concrète. Cela s’appuie sur.
Cas des sports collectifs
Risque, sécurité, plaisir et développement moteur en EPS
LES RITUELS « Le rituel crée un sentiment d’appartenance, le sentiment d’être partie du groupe, dans un espace protégé » Patrick Barenger.
Jeux traditionnels au Cycle 2
La course d’orientation
Apprentissages et résolution de problèmes. « La r é solution de probl è mes constitue le crit è re principal de la ma î trise des connaissances dans tous.
Enseigner l'EPS en SEGPA
LAPER Attestation première déducation à la route Circulaire du 25 Octobre 2002 BO n° 40 du 31 octobre 2002.
LA SEANCE 1. Qu ’est-ce que je veux faire? (choisir ses objectifs)
Finalités et Objectifs Réflexions pour construire un parcours Bac Pro 3 ans.
VIDEO d'une séance de mathématiques cycle 2 : GS CP CE1
Réunion d’information
LES DEMARCHES PEDAGOGIQUES
L’Éducation Physique et Sportive à l’école maternelle
Orientation et langage Bellegarde sur Valserine
L’APPROCHE PAR LA COMPÉTENCE DU PROGRAMME D’ÉCONOMIE GESTION
Fautes et obligation de moyens. Titre - Direction / Service / Instance – Date (JJ/MM/AAAA) 2 Les « familles » de fautes recherchées L ’ analyse de la.
AGIR ET S’ EXPRIMER AVEC SON CORPS (maternelle) IO 2002
d'une situation d'apprentissage et d'évaluation
EPS ESCALADE n2 SECURITE FICHES REPERES VOIES FLASHEES EVALUATION
ANIMATION PEDAGOGIQUE MATERNELLE
Les C.M.S. dans les apprentissages
Michel BRETON IEN-ET Académie de LYON
JEUNE OFFICIEL EN ESCALADE
La différenciation pédagogique
Est-ce qu’il faut que j’anticipe mon animation?. Quelles sont les questions que vous vous posez avant votre séance ?
Version actualisée le 01/10/12  Introduction Introduction  Rôle d’un éducateur sportif Rôle d’un éducateur sportif  Compétences de l’éducateur Compétences.
Construction de cycle et progression dans les activités de grimpe.
Jeux de raquettes C2 et C3 Groupe des CPC de : Pessac Gradignan Talence.
Transformations comportementales et étapes d’apprentissage. en appn.
Circonscription de Lesparre Février 2009 Stéphanie Meyre – CPC EPS.
CM8. Étude de la locomotion- propulsion. I- Définition et étude de la propulsion 1- définition et caractérisation 2- Analyse de tâche et propulsion a-
Plan de la présentation : 1. Les documents support 2. La structure de l’institution scolaire pour le collège 3. Organisation de l’EPS au collège 4. Généralités.
Transfert en escalade et par l’escalade En EPS? À l’école: pluri,inter et transdisciplinarité? Dans la vie?
Présenté par  Samira BELHORMA  Imane ZEHHAF. Introduction I. Définitions II. Quand et comment évaluer une compétence? III. Le contexte d’évaluation.
Pôle disciplinaire EPS RÉFLEXIONS SUR LE PROGRAMME DE CYCLE 3.
Observer et caractériser le savoir grimper d’un élève dans un milieu plus ou moins vertical.. TD 2 escalade L3 EM.
CM 4: s é miotricit é. I- Caract é ristiques des tâches et APS s é miotrices. II- La fonction s é miotrice: justifications th é oriques III- La fonction.
Transcription de la présentation:

2ème partie: étapes de progrès, apprentissage et enseignement. I- problématique d’apprentissage et choix éducatifs II- les grandes étapes III- Niveaux comportementaux et passage d’une étape à une autre IV- construction de progressions et de situations 1- problématique de construction de projet 2- 3 axes sur lesquelles jouer 3- 5 catégories de variables dans la construction des tâches 4- intervention de l’enseignant: sécurité passive, sécurité active et principes d’intervention 5- Rôle des autres, organisation sociale et principes de fonctionnement 6- Méthodes d’apprentissage à privilégier, degré de guidage, type de situations en fonction des objectifs.

I- Problématique construction cycle et projet en activités de grimpe. Cat de comp é tences Cat é gories de probl è mes À vue en falaise é cole ou haute é cole En blocEn SAE ou pan Terrain d ’ aventu re Glace; arbre, via ferrata? Construire, se repr é senter et m é moriser le cheminement ou itin é raire de progression en fct du but, des ancrages, des zones faciles ou difficiles É laborer des s é quences de mouvement par analyse intra et inter figurale et projection de soi en action. Agir efficacement sur les prises grâce à une analyse de leur sens pr é f é rentiel, relativement aux autres, et à une manipulation efficace. Construire une é quilibration statique et dynamique organis é e par rapport aux pieds et int é grant la dynamique du mouvement. Mettre en œ uvre une propulsion compl è te grâce au placement des forces au dessus des appuis. mettre en œ uvre des coordinations complexes pour synchroniser des forces notamment d ’ opposition afin de se maintenir et progresser: G é rer son effort, fonctionner é conomiquement et se relâcher Appr é cier le risque objectif, pr é voir et mettre en œ uvre les solutions s é curitaires pour g é rer celui-ci. Se conna î tre, conna î tre, pour s ’ engager en s é curit é G é rer son engagement donc ses é motions. Axe de la diversification Axe de l’approfondissement.

Les grandes étapes comportementales Comme dans toutes APS remettant en cause le référentiel du terrien et induisant une crainte de se faire mal, de tomber, le débutant est d’abord organisé par le maintien de son équilibre puis il va le remettre en cause de manière finalisée enfin il va accepter l’équilibre dans le déséquilibre. Ce qui permettra une propulsion économique et efficace. Du point de vue des propulsions et des coordinations. Il garde tout d’abord ses coordinations habituelles et seul le membre directement concerné par la propulsion y participe. Progressivement il va intégrer de nouvelles parties du corps notamment son poids dans la propulsion et construire des dissociations entre la droite et la gauche, le haut et le bas. Enfin l’ensemble du corps va fonctionner comme un tout et participer à la propulsion. Les coordinations deviennent des synchronisations rythmiques intégrant des coordinations croisées en rotation avec fonctionnement en chaîne musculaire. Du point de vue sémioteur et du conflit comprendre-agir, le débutant est centré sur l’agir et n’anticipe pas d’autant plus qu’il est centré sur ses émotions. Il va progressivement se détacher de l’immédiat pour faire des prévisions en situation de contrainte ou d’impasse pour enfin fonctionner en anticipation continuelle.

Les grandes étapes comportementales Du point de vue des émotions: ce sont les dimensions impressionnantes qui l’emportent et perturbent toute prise d’information, toute décision, toute équilibration. Progressivement, les émotions deviennent partie prenante du jeu et la difficulté s’objective en situation non contraignante. Enfin le relâchement devient possible et les émotions une source d’adaptation juste. Du point de vue sécuritaire, au début comme les émotions l’emportent, la gestion de la sécurité est stéréotypée et conçue comme une sacro sainte protection à laquelle il faut se plier. Elle est ensuite réfléchie et conçue comme une dimension intéressante de la pratique. Enfin, elle devient un choix réfléchi entre risque et sécurité.

Les grandes étapes de progrès en APPN et en escalade ( à l’aide de Bui Xuan, 1994, modèle conatif+ travaux groupe APPN lyon) Étape 1 émotionnelle de l’équilibration, de la prise de confiance en soi, en l’autre et au matériel –Développer des équilibrations variées et de plus en plus fines de façon à prendre confiance et à développer des pouvoirs moteurs conditions de en nouveaux apprentissages. –Apprentissage des techniques de sécurité et de la confiance l’autre. Étape 2 fonctionnelle d’exploration-compréhension par intégration puis diversification. –Intégration de l’existant dans des milieux variés et amélioration des propulsions plus exploration-diversification des coordinations avec début de recherche d’économie –Les coordinations habituelles sont intégrées dans un projet de déplacement –systématisation des techniques de sécurité Étape 3 technique de recherche d’efficacité et d’optimisation des solutions existantes –Amélioration qualité des nouvelles coordinations, automatisation/adaptation avec recherche d’adéquation à l’environnement –Variété des techniques de sécurité. Étape 4 contextuelle de complexification/mentalisation –Affinement des coordinations au sein d’un projet et optimisation de sa conduite grâce à une gestion des émotions, à une anticipation continue, à la mise en œuvre de techniques de sécurité diversifiées. Étape 5 de création –Les réponses aux contradictions essentielles de l’activité sont des choix créatifs dans un compromis continuellement optimisé intégrant un rapport au risque assumé. Attention: Ce sont des dominantes

III- les étapes de progrès en escalade Comment définir un niveau: il est défini par le niveau de difficulté grimpé, par la variété des supports dans lesquels ce niveau est atteint, par les manières de grimper caractérisées relativement aux différents problèmes à résoudre. Si il y a bien des passages obligés, les sujets progressent de manière différenciée dans les différentes catégories de problèmes, mais dans toutes. Ces progressions dépendent des choix faits par l’enseignant.

1- Du d é butant au niveau 1

Pour passer de débutant à niv 1.

Fin d’étape Situation de r é f é rence : S é curit é et grimpe avec mat é riel –grimpe en moulinette d é part à 3 m du mur, grimpeur en tension sur corde, assureur le fait avancer jusqu ’ au mur puis s ’ avance jusqu ’ au mur en gardant la tension ; grimpe avec mouliboucle ; descente en se d é pla ç ant lat é ralement sur le mur pour aller toucher des cibles. Pour l ’ assureur, assurer en fin de descente en é tant aussi suspendu. –R é ussir 2 voies de niveau 4 sur 3. Grimpe sans mat é riel : –travers é e à D et à G de niveau 4 en entonnoir –R é ussir 6 blocs sur 10 en escalade et d é sescalade en choisissant à l ’ avance son itin é raire

Fin d’étape 1 dans les texte: niv 1 en collège Compétence collège: choisir et conduire un déplacement pour grimper en moulinette, 2 voies différentes à son meilleur niveau en privilégiant l’action des membres inférieurs. - Les connaissances portent sur: le vocabulaire spécifique, le matériel, les règles d’action, la connaissance sur soi, les règles de sécurité, l’observation - Les capacités sont relatives au grimpeur, à l’assureur, à l’observateur et concernent l’équipement, l’assurage, la grimpe, la descente, la communication. Ce sont des descriptions de ce que sait faire l’élève du point de vue de l’équilibration, de la progression, des coordinations, de la prise d’information; Équilibration par rapport aux pieds privilégiés, amélioration pose des pieds, transfert, itinéraire global et identification des prises + équipement, communication et sécurité. - Les attitudes sont relatives à la gestion des émotions, à la confiance en l’autre, au respect des règles et à l’application de procédures, à la responsabilisation, à la coopération, à la concentration et à l’engagement lucide.

2- du niveau 1 au niveau 2

Pour faire progresser

Situation de référence Situation de r é f é rence : choisir sur un site connu et r é ussir 2 voies sur 3 de configurations diff é rentes en moulinette avec mouliboucle, être capable d ’ en d é sescalader une en gardant la mouliboucle, S é curit é et grimpe avec mat é riel : chuter au dessus de 5m de haut apr è s avoir pris 1m de mou et information de l ’ assureur, puis sans information de son assureur. Assureur assure dynamique. Sans mat é riel: r é ussir 6 blocs ou travers é es sur 8, sur 3 types de supports diff é rents int é grant 3 coordinations diff é rentes dont une mise de profil.

Fin d’étape 2 dans les textes collèges: choisir et conduire un déplacement pour grimper en moulinette et enchaîner 2 voies différentes proches de son meilleur niveau, en optimisant les prises de mains et de pieds et en combinant efficacement la poussée des jambes et la traction des bras. Ce qui est nouveau porte sur les différentes poses de pieds (carre externe, pointe, talon?) et utilisation des mains (verticales), les supports grimpés (dévers, dièdre, toit?), les coordinations (ligne d’appuis croisés et oppositions pieds-pieds, mains-pieds), le rythme de grimpe et de progression (séquences et PME), le gain en amplitude, l’utilisation de l’observation des autres pour progresser. Rem: niv sup au mien du point de vue moteur (presque 3a) mais pas sécu Identifier et mémoriser. Au niveau sécu et matériel: rangement, grimpe avec mouliboucle.

3- Du niveau 2 au niveau 3a

Pour faire progresser du niveau 2 au niveau 3a

Situation de référence niveau 3a Falaise et SAE : grimper en tête 2 voies sur 3 sur 3 supports diff é rents choisies parmi un panel de 6 voies propos é es connues ou ressemblant à des voies d é j à faites. De niveau 5a à 5c Bloc ou escalade basse –Choisir et r é ussir apr è s travail 2 travers é es (D et G) et 4 blocs sur 6 impliquant 3 familles de coordinations diff é rentes dans des niveaux de 5a à 5c.

niveau 3 dans les textes seconde: conduire son déplacement en s’adaptant à différentes formes de prises et de support, pour grimper en moulinette des voies de difficulté 4 à 6. Ce qui est nouveau –Différentes prises (inversée) et supports. –Gestion ressources et connaissance de soi –Chute en moulinette et arrêt chute. –Plus vérification mutuelle et responsabilisation plus importante + compétences méthodologiques. Situations proposées (anciens textes) 2 ateliers par cordée –1-grimper en moulinette et traversée en bloc. Grimpeurs choisissent le niveau de difficulté de la voie ou de la traversée à réaliser selon un des modalités suivantes: en second avec assurance molle, après travail ou flash pour la voie; un essai flash pour la traversée (temps limité, plusieurs essais mais reprise au début. Prise en compte qualité assurage –2- manip de corde: en haut de la voie chuter avec la boucle de mou et redescendre détendu en décalant à D et à G.

4- du niveau 3a au niveau 3b

Pour passer de 3a à 3b

Situation de référence en falaise choisir 4 voies non connues de niveau progressif dans 3 supports diff é rents, pr é voir l ’ ordre de r é alisation, les grimper en tête en changeant dans la cord é e l ’ ordre de passage en r é alisant la manip de maillon, en r é ussir 3 sur 4. Descente en rappel sur corde d é j à pos é e. En SAE : choisir 4 voies dont 2 travaill é es et 2 flash de configurations diff é rentes, les grimper en tête avec manip de maillon, les r é ussir les 4 avec joker sur une (chute autoris é e).+ descente en rappel.

Niveau 4, 1ère dans les textes: conduire son déplacement en s’économisant selon des itinéraires variés en direction, pour grimper en tête des voies de difficulté 4 à 6; assurer sa sécurité et celle d’autrui à la montée comme à la descente. Profil, oppositions (drapeau, chandelle, lolotte), poussées pieds dans des directions différentes Mémorisation en bloc Connaissance principes d’efficacité Mousquetonnage et sécu en tête Gestion effort Sécu: tête et clippage. Situations proposées (anciens textes 2001, niv 1 cycle terminal) 2 ateliers 1- grimper en tête sur toute la voie ou partiellement (1è ou 2è dégaine posée). Les grimpeurs choisissent le niv de diff et doivent réaliser la voie au 1er essai; soit après travail soit flash (une chute autorisée alors) Faire un rappel sur une autre corde déjà installée.

5- du niveau 3b au niveau 4

Pour passer de 3b à 4

Compétence et situation de référence comp é tence : Choisir ses voies et Grimper en tête dans des voies non directes, g é rer le mat é riel en cons é quence, installer un relais, faire venir son second et descendre en rappel auto-assur é. Situation de r é f é rence 1 : –Choisir une voie de son niveau max en SAE et en falaise et la r é aliser avec 1 joker : un repos sur point ou une chute. R é aliser le relais à la suite et la descente en rappel. Situation de r é f é rence 2 : –sur une dur é e de 2 heures 30, faire un projet de choix de 6 ou 7 voies d ’ environ 20 m dans diff é rentes configurations n é cessitant une strat é gie entre grimper peu et tr è s dur et grimper beaucoup et moins dur et r é ussir à en faire au moins les 2/3. Possibilit é de grimper sur une logique de cord é e en alternant celui qui grimpe en tête.

Niveau 5 dans les textes: prévoir et conduire son déplacement de manière fluide et lucide selon des itinéraires variés en direction et en volume pour grimper en tête des voies de difficulté proche de 6 ou plus… assurer en anticipation sa sécurité et celle d’autrui. Anciens textes (niv 2 cycle terminal) Sécu: tête et chute en tête Itinéraire et séquentialisation itinéraire optimisée Variété sens d’utilisation prises Alignement pied-bassin-main Gain en amplitude Avant manip d’installation rappel en haut de voie.

IV- construction progression et situations 1- Problématique construction de projet en activités de grimpe. Cat de comp é tences Cat é gories de probl è mes À vue en falaise é cole ou haute é cole En blocEn SAE ou pan Terrain d ’ aventure Glace; arbre, via ferrata ? Construire, se repr é senter et m é moriser le cheminement ou itin é raire de progression en fct du but, des ancrages, des zones faciles ou difficiles É laborer des s é quences de mouvement par analyse intra et inter figurale et projection de soi en action. Agir efficacement sur les prises grâce à une analyse de leur sens pr é f é rentiel, relativement aux autres, et à une manipulation efficace. Construire une é quilibration statique et dynamique organis é e par rapport aux pieds et int é grant la dynamique du mouvement. Mettre en œ uvre une propulsion compl è te grâce au placement des forces au dessus des appuis. mettre en œ uvre des coordinations complexes pour synchroniser des forces notamment d ’ opposition afin de se maintenir et progresser: G é rer son effort, fonctionner é conomiquement et se relâcher Appr é cier le risque objectif, pr é voir et mettre en œ uvre les solutions s é curitaires pour g é rer celui-ci. Se conna î tre, conna î tre, pour s ’ engager en s é curit é G é rer son engagement donc ses é motions. Axe de la diversification Axe de l’approfondissement.

2- Les axes de construction de situation ( Y Vanpoulle; revue EPS N° 279,oct 99) -Axe sp é cifique objectif de la tâche : risque objectif li é au milieu qui rel è ve du dispositif de s é curit é passive et de l ’ acquisition des techniques s é curitaires. -Axe sp é cifique subjectif de la tâche : risque subjectif permettant une activation optimale et conduisant à la construction de l ’ intention. -Axe asp é cifique objectif du contexte et du cadre de d é roulement : –Dans quelle mesure les conditions de mise en œ uvre de la tâche et le cadre de d é roulement produisent-ils du risque suppl é mentaire ? –Dans quelle mesure ceux-ci peuvent-ils constituer des enjeux pour le sujet. -Axe asp é cifique subjectif : –Dans quelle mesure, ces enjeux vont avoir de l ’ importance pour le sujet et augmenter ou non l ’ intensit é du risque per ç u et la marge d ’ acceptation du risque. (en fonction notamment de son rapport aux autres, de sa capacit é à accepter des d é tours et à se projeter, à accepter l ’é chec et la frustration, à é voluer dans des milieux inconnus etc … )

IV- Construction de situation en escalade 3-Cadran didactique spécifique: 3 axes sur lesquels il faut faire varier la curseur Axe subjectif: engagement risque perçu: hauteur, équipement, modalités de grimpe: moulinette, tête… Axe objectif: difficulté Axe connu-inconnu: modalités de pratique: après travail, flash, à vue.

IV catégories de variables de construction de tâche Support: inclinaison, configuration, longueur Prises: placement, espacement, configuration, dimension, orientation Sens et orientation du déplacement: montée, descente, traversée etc… Complexité informationnelle sémiotrice: nombre de sous buts, choix possibles, incertitude, variété du milieu.. Consignes sur le faire, règles sur- ajoutées, durée de travail et intensité

4- intervention de l’enseignant A- La question de la sécurité. Sécurité passive: l’enseignant doit mettre en place les conditions permettant d ’é liminer les dangers et de contrôler les facteurs pouvant être source d ’ accidents. S é curit é active : d é pend directement du sujet qui pratique. Elle repose sur sa capacit é à assurer sa propre s é curit é par l ’ acquisition d ’ habilet é s pr é ventives et à r é chapper à des situations d ’ accident par l ’ acquisition d ’ habilet é s d ’é vitement (ma î trise des conduites à tenir en cas d ’ accident pour en diminuer la gravit é par soi même ou grâce à un autre).elle d é pend de sa capacit é à g é rer ses é motions.

Sécurité passive: les 3 P cadr é e par les textes r é glementaires 1- Pr é venir les accidents : identifier-appr é cier ; d é cider, agir, g é rer. –Avant; pendant; apr è s 2- Pr é voir les possibilit é s de secours 3-Pouvoir Porter secours : identifier- appr é cier ; d é cider et agir ; g é rer. Elle suppose: 1-Se conna î tre : jusqu ’ o ù je suis capable d ’ assumer, quels risques je suis capable de prendre en s é curit é ? 2- conna î tre le milieu 3- conna î tre les é l è ves 4- attention, vigilance et humilit é.

les conditions d ’ une s é curit é active acqu é rir des comp é tences s é curitaires –Habilet é s pr é ventives –Habilet é s d ’é vitement –Savoirs affectifs de gestion des é motions –Savoirs d é claratifs s é curitaires Acqu é rir des savoirs faire, des habilet é s motrices sp é cifiques en parall è le avec les habilet é s de s é curit é Savoir : –-identifier les conditions de pratique, les risques –-choisir et d é cider –-s ’ engager et assumer. Connaissance de soi et du milieu G é rer ses é motions (fct é motio-motrice) Niveau d ’ activation optimal grâce au risque engagement.:Activation et vigilance permettent l ’ attention, permettent une orientation mentale s é lective comportant un accroissement d ’ efficience dans un certain mode d ’ activit é s avec inhibition des activit é s concurrentes (Pieron, 1957 ; cit é par D Deligni è res, 1991).

B- principes d’intervention Dans la conduite de s é ance : - principe de double s é curit é tant que les techniques s é curitaires ou habilet é s pr é ventives ne sont pas acquisess pour laisser un droit à l ’ erreur. - principe de mise en vigilance et en attention - principe de fonctionnement dans le calme et la s é r é nit é -principe de responsabilisation des é l è ves face au risque. -Principes de co-responsabilit é et de v é rification mutuelle. -Principe de confiance valid é e et de d é l é gation -Principe d ’é valuation formative et sommative r é guli è re des acquis s é curitaires.

B- principes d’intervention Pédagogiques -principe de vigilance active distante -principe de pr é sence rassurante. (climat affectif) -Principe de d é dramatisation sans exc è s. -proposer un risque optimum pour permettre une activation optimale. Adapter à tout moment le risque subjectif au niveau d ’ habilet é de l ’é l è vee ; Jouer sur le sens et le niveau d ’ acceptation du risque Permettre à chaque é l è ve de choisir le risque qu ’ il prend pour tenir compte de la tol é rance de chacun face au risque.

5- Rôle des autres, organisation sociale et principes de fonctionnement Coopération: –Dans la sécurité et la vérification –Dans le soutien affectif –Dans l’apprentissage Complémentarité: –Des caractères et du rapport au risque –Des compétences notamment en sécurité Alterner –Coopération et résolution de problèmes ensemble –Défi –Coopération et défi avec co-apprentissage de chacun sur ses points faibles –Coopération de projet avec complémentarité des rôles

6- Méthodes d’apprentissage à privilégier, degré de guidage, type de situations en fonction des objectifs. A- démarche cognitiviste, savoirs sécuritaires, savoirs cognitifs et informationnels, dimension sémiotrice. Sécurité: démonstration et guidage + justification Découverte et exploration guidée Résolution de problèmes à plusieurs (pbs psycho-sensorimoteur et sémioteur) avec questionnement pour orienter vers de éléments à prendre en compte pour réussir

6- Méthodes d’apprentissage à privilégier, degré de guidage, type de situations en fonction des objectifs. B- démarche émergente (dynamique, écologique mais aussi apprentissages sensori-moteurs) et savoirs moteurs et tactiques Contraintes fermées sur ajoutées Variable temps et adaptation contrainte Conflit à résoudre Tâches définies sur opérations ou sur forme générale des actions à mettre en œuvre.

En conclusion Que misère!!! Éviter la misère? Promouvoir la richesse… –Sortir et découvrir –Bouger et quantité –Diversité –Plaisir du risque, plaisir de se dépasser, plaisir du milieu, plaisir du mouvement, plaisir tout court –Confiance et responsabilité –Inventivité, liberté, –Osez!…exister, vivre…