Artiste en résidence au lycée Vauban Caroline Pandelé Bilan d’activités – année

En partenariat avec Contexte Un établissement scolaire du département accueille pendant une durée de six semaines, réparties entre janvier et juin, un artiste dans ses locaux afin qu’il réalise un projet artistique personnel. En contact avec toute la communauté scolaire, il parle de son travail, de sa démarche et de l’évolution de son projet. Une œuvre s’élabore concrètement sous le regard des élèves qui approchent ainsi des enjeux de la création contemporaine.

calendrier novembredécembrejanvierfévriermarsavrilMaijuin Lundi 2/ /0129/02- 14/03 25/04 au14/053/06 sélection des dossiers Premier séjour Semaine de découverte 2 nd séjour 14/03 : installation « 10 grammes » au self 3 e séjourMercredi 11 : vernissage exposition « H 11 » Décrochage expo

Caroline Pandelé Son site : « Par le biais du détail photographique, du mot, de la couleur, du rythme, je tente d'opérer un glissement, et de produire un sentiment d'égarement entre ce que je donne à voir et ce que je retire. Ces presque riens proches de l’indicible, souvent considérés comme insignifiants, deviennent des témoins sensibles de notre condition humaine et sont des révélateurs de cette réalité impalpable. »

10 grammes Installation légère et fragile, « 10 grammes » se compose de 42 fils de nylon sur lesquels sont suspendus au total 403 morceaux de pain. Le pain utilisé dans cette œuvre provient directement des restes du self du lycée et représente la quantité des restes d’un seul service. 10 grammes correspond au poids moyen des restes de pain par personne servi dans l’établissement soit 4000 grammes de perte pour une journée et grammes de perte pour une semaine.

Recherches photographiques

L’Yonne républicaine, du 14 mars

Interview Trois élèves de 1SPVL ont interviewé Caroline Pandelé pour leur blog collaboratif, Espoir.

H 11

Caroline Pendelé expose au lycée Vauban (L’Yonne républicaine 13/05/16) Le temps passé au lycée fut pour elle une période intense et riche, qui lui a permis d'alimenter sa recherche, orientée vers l'idée de « donner à voir ce qui tend à nous échapper ». Grâce notamment à la photographie, l'artiste a su capter des détails de l'environnement de travail des lycéens, pour composer sept modules. Au centre de la pièce, une sorte d'isoloir blanc permet d'accéder à un espace réservé, dans lequel s'opère la distanciation entre la « grandeur nature » et les gros plans des photos appréhendés dans une grande proximité. L'aspect sonore est également restitué sous forme d'enregistrement du contrôle d'une chambre par un(e) gouvernant(e). L'artiste a employé son temps de présence dans le lycée à rencontrer tous les élèves et à découvrir tous les lieux de l'établissement. Annie Partouche, inspectrice d'académie, a souligné la volonté d'ouverture sur l'extérieur que traduit cette démarche, qui apporte aux lycéens comme à l'artiste.

« Sur le fil. Un fil en tension entre le champ et le hors-champ, le perceptible et l’invisible, le palpable et l’insaisissable, à l’image d’un champ opératoire où celui-ci laisse apparaître autant qu’il invite insidieusement à glisser vers ce qu’il dissimule. Un balancement régulier entre ce que l’on perçoit et ce qui est. (…) Un entre deux où rigueur et générosité, maîtrise et discrétion,, rudesse et délicatesse, technicité et effacement se mêlent singulièrement. » (Caroline Pandelé)