Postface : Les sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du 30.12.82) –Les activités au profit exclusif.

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Frédéric Laurin Professeur d’économie | École de gestion Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME Université du Québec à Trois-Rivières | Département.
§2. Effets remarquables –Effet d’ « additionnalité » et d’aubaine Graphique : Offre de capital élastique – Pas d’effet GOOLSBEE « Additionnalité » faible.
Partie II : Fiscalité et investissement Chapitre 1. Investissement, localisation, incitants Mesures involontaires (crowding out) et délibérées Section.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Le cadre règlementaire international MM (h = pays de résidence) Filiale.
Sous-section 4 : Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas.
A. Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, intérêts inter-sociétés = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes,
§ 4 : Application et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d AH = w i AH = 0.05 Cas 1 : 
§3. Applications et exercices Hypothèses : p = 0.25, r = r* = 0.08, L = 10,  = 0.2, A dd,  = 0.1 Mère h Filiale a w d = w i = 0.05 Cas 1 :  h = 0.3.
Dispositions correctrices Régimes dérogatoires Correction sur d A – : exonération à l’ISOC de 5% des apports pendant 5 ans (application.
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Master en Sciences de gestion (à option)
Politique fiscale et stratégie d’entreprises M. Mignolet Année académique Master en Sciences économiques Option de spécialisation Politique.
Net Brut Pf’ K Pf’ K +  C’ K avant intervention publique C’ K +  K0K0   C’ K après … K1K1 c = +  Calcul du taux marginal effectif Calcul du taux.
§1. Planification fiscale via earnings stripping A. En l’absence de retenues à la source Si  a (40 %) >  h (30 %) 1. Régime d’exemption => Privilégier.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Chapitre 3 : Taux effectifs de taxation d’un groupe (inter)national Section 1. Les montages simples MM (pays de résidence) Filiale (pays de la source)
Conséquences : - l’émission d’actions finance l’I marginal : plausible ? - p 2 baisse (gain d’info,   pv discrét, écon de coût de transact) quand le.
1982  = 0.45, m g = 0 Globalisation m p = 0.5 Cédularité m i = 0.2 ENDETTEMENT EBIT = revenu après ISOC PM sur intérêts Base taxable à l’IPP IPP Revenu.
Transcription de la présentation:

Postface : Les sociétés de financement avantagées sur le plan fiscal Les centres de coordination (AR ° 187 du ) –Les activités au profit exclusif des membres du groupe, cc ≠ holding –Les objectifs : attirer les QG, dynamiser la place financière de Bruxelles, stimuler l’investissement industriel –Le régime fiscal : cost plus (base = marge s/coût hors personnel, charges financières et ISOC) exonération des précomptes (mobilier et immobilier), PMF –Les montages :

Montages sans centre de coordination Hypothèses : EBIT = 100, si prêt inter-sociétés, intérêts = 70,  a =  h = , pas de RAS sur intérêts et dividendes, Exemption à 95 % CapitalisationPrêt NB : si la mère emprunte,  BT = - 70,  T = et  BD =

Montages avec centre de coordination Le CC ne peut que prêter ; la MM a avantage à capitaliser Financement par fonds proprespar emprunt

Les intérêts notionnels, substituts aux CC ? Loi du 22 juin 2005 Exonération à l’ISOC de la composante sans risque du rendement Base de calcul : les fonds propres corrigés (hors subsides en capital, plus-values de réévaluation, immobilisations financières, immeubles à usage des dirigeants, …) Composante sans risque = taux moyen des OLO à 10 ans de l’année précédente, limité à 6.5 % Taux d’application (+ 0.5 % pour PME) Hypothèse : taux de DIN = 5 % %3.781 %4.307 %4.473 %

Comparaison Financement par fonds propres

Comparaison Financement par emprunt

Chapitre 4. Incitants directs ou   pression fiscale ? Le pour et le contre Section 1. Efficience vs neutralité ? (terrain de l’allocation des ressources) –Efficience (effectivité, coûts minima, efficacité allocative) > n’affecte pas les choix des agents) –La   pression fiscale est neutre (I > < K existant,   interne et externe, type d’actif, durée de vie), mais crée un windfall gain sur K existant minimise les coûts administratifs –L’aide directe crée un plus grand bang for the buck ; il crée un windfall loss sur K existant

Firme nationale Efficacité des politiques (chap. 2) => page suivante (p. I. 82) –Incitants directs :   V et A et   AETR, c et METR –Abaissement de la pression fiscale (    ) :   A :    abaisse la valeur de A !   V et   AETR, c et METR : effets atténués ! Efficience des politiques (p. I ) –Laurent et al. (2009a) : Toile de fond : - Différentiels interrégionaux de productivité => quelle politique régionale ? - Modèles de taxation effective marginale - Instruments : s,  infrastructure publique, G, générant un gain général de productivité

Efficacité des politiques : firme nationale

Firme nationale Efficience des politiques (p. I ) pour information … –Laurent et al. (2009a) : Modèle Application : France (2006) Handicap de productivité : 1 % => ampleur de …ds, d  d  dG Coût public : s et  efficients que  G efficient si  (Y,G) > seuil

Firme nationale Efficience des politiques (p. I ) pour information … –Laurent et al. (2009b) : Toile de fond : - Modèle de taxation effective moyenne - Groupe multinational, régimes fiscaux et montages financiers - Instruments : ds a, d  a  d  a  et d  a Modèle (cours) Application : Objectif : dc = pour stimuler I marginal => ampleur de ds, d  d  et d  p. I. 84) Coût public en termes de  AETR (car l’incitant profite à I infra-marginal : s,  et  équi-efficients (coût = 1.75 cts) ><  (coût = 2.45 cts)

Groupe multinational Effets sur , V, AETR et c du régime fiscal et des modes de financement du groupe => page suivante Résultats : Exemption –Si  a (= 0.40) >  h (= 0.30) => prêt –Si  a (= 0.15) capitalisation Le recours à un PH ou à une SI améliore la situation Imputation –Si  a (= 0.40) >  h (= 0.30) => augmenter la part du prêt –Si  a (= 0.15) financement indifférent Le recours à une SI améliore la situation

Groupe multinational Effets sur , V, AETR et c du régime fiscal et des modes de financement du groupe Efficacité des incitants publics –Montages simples : capitalisation de la filiale à 100 %, si  a <  h * Il faudrait    a ! –Laurent et al (2009b) : incitants directs ds a, d  a  d  a  et  pression fiscale d  a  dw d et dw i Objectif : dc = => ampleur de ds a, d  a  d  a, d  a  dw d et dw i Coût public ImputationExemption Incitants directs (ds a ) Abaissement de la pression fiscale (d  a ) ds a (1-  h ) A A diminue d  a contre-productif * (Idem firme nationale)

Section 2 : Le déterminant majeur de l’investissement –Marché imparfait : i c << i d de sorte que i c < (1-  )i d => I = f(autofinancement) =>  -  politique adéquate ! => fonde les % réduits pour les PME –Marché parfait : i c ≈ i d => i c > (1-  )i d => I = f(emprunt) => aide directe  politique adéquate ! Surtout ne pas   