TUMEUR FIBREUSE SOLITAIRE DE LA VULVE : A PROPOS D’UN CAS M.LAROUSSI,N.NJOUMI,H.LARAQUI,M.NAJIH,MT.TAJDINE, A.EHIRCHIOU, A.ZENTAR SERVICE DE CHIRURGIE VISCÉRALE II HMIMV RABAT
Introduction La tumeur fibreuse solitaire (TFS) est une entité rare, dont les premières descriptions au niveau de la plèvre, datent de Une centaine de localisations extra thoraciques ont été décrites à ce jour. Celles concernant le tractus génital de la femme restent très rares. OBJECTIFS: Nous rappelons, à travers notre observation et sur les données de la littérature, l’importance de la prise en charge de ce type de tumeur.
OBSERVATION CLINIQUE Il s’agit d’une patiente de 40 ans, sans passé pathologique, qui présentait une tuméfaction vulvaire évoluant depuis 2 ans. A l’examen, volumineuse tuméfaction suspecte associée à trois nodules bourgeonnants contigus de la grande lèvre gauche (Figure). Le scanner thoraco- abdomino-pelvien retrouve un infiltrat pseudo-tumorale de la grande lèvre gauche, aucune localisation secondaire ni atteinte ganglionnaire n’ont été trouvées. Une biopsie chirurgicale a été effectuée retrouvant à l’examen anatomo-pathologique une TFS. Figure montrant la tumeur de la vulve avec trois nodules bourgeonnant de la grande lèvre gauche
RESULTATS Une hémi-vulvectomie atypique élargie avec reconstruction par un lambeau Fasciocutané a été réalisée. L’examen anatomopathologique définitif retrouve un aspect morphologique et un profil immnuno-histochimique confirmant le diagnostic de TFS de la vulve. L’évolution postopératoire était favorable, la patiente n’a reçu aucun traitement adjuvant locale une surveillance clinique tous les trois mois, pendant deux ans, puis tous les six mois pendant trois ans, a été proposée
CONCLUSION Le diagnostic des tumeurs fibreuses solitaires est essentiellement histologique.Les TFS du tractus génital féminin sont très rares. Comme dans les autres localisations la plupart sont classées bénignes et l’évolution est favorable. Cependant, il existe des cas d’évolution maligne pouvant être corrélée à des critères histologiques péjoratifs.