LAM3 classique: leucopénie avec quelques blastes sanguins présentant de nombreux corps d’Auer (fagots)

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Transcription de la présentation:

LAM3 classique: leucopénie avec quelques blastes sanguins présentant de nombreux corps d’Auer (fagots)

LAM3 leucopénique avec blastes +/-granuleux mais sans corps d’Auer : l’hypothèse de LAM3 n’est pas possible sur le sang

Les LAM3 variantes sont hyperleucocytaires, peu granuleuses et les fagots de corps d’Auer très très rares (recherche attentive et prolongée)

Au cours des LAM3 la difficulté cytologique sanguine est le plus souvent levée avec l’examen médullaire

Evoquer une LAM avec inv(16) ou t(16 ;16) est possible dans 80% des cas: - Sur le plan morphologique il s’agit de la LAM4 avec éosinophiles médullaires anormaux = LAM 4 eo – FAB Important : cela aide le cytogénéticien car difficile à observer en CG conventionnelle: nécessité de réaliser une technique FISH) Mais dans 20% des cas: inv(16) sans éosino médullaires, ou bien excès d’éosino mais pas d’inv(16)

Aspect habituel d’une LAM4eo [avec inv(16)]

Evoquer LAM avec t(8;21) est souvent possible Il s’agit dans > 80% des cas d’une LAM 2 – FAB (> 20% blastes et maturation granuleuse préservée), avec dysgranulopoïèse particulière : grands blastes avec un grand corps d’Auer, myélocytes dégranulés avec liseré bleu périphérique, neutrophiles matures avec un corps d’Auer Cependant: - Dans 20% des cas la t(8;21) est retrouvée mais il n’y a pas de dysgranulopoïèse spécifique - dans quelques cas de LAM 4 – FAB des anomalies morphologiques de t(8;21) sont parfois visibles 7

LAM2 avec t(8;21): aspect habituel

Autres catégories de LAM avec anomalies cytogénétiques récurrentes pas de relation entre morphologie et anomalie cytogénétique (sauf la très rare inv(3)) 9

Ne pas oublier que les anomalies CG récurrentes sont parfois secondaires à la chimiothérapie ! En effet les LAM post –chimiothérapie ont 2 profils bien différents: - celles post-traitement « alkylants » : souvent LAM2 avec myélodysplasie associée - celles post-traitement « inhibiteurs de topo-isomérases » = apparition de l’une des anomalies cytogénétiques récurrentes des LAM Pas de différence morphologique entre LA de novo et LA post traitement avec anomalies CG récurrentes