Alimentation ,Diététique et Nutrition En lien avec les activités physiques et sportives (APS) Didier Rubio Rubio.d@chu-toulouse.fr 0567771675 0624881473
Les différentes phases de l’acte alimentaire.
A la question: « Pourquoi mangeons-nous? »
L’acte alimentaire est un équilibre entre: Dimension biologique: La faim, Besoin vital… Dimension sociale: L’aliment comestible, Codes de conduite comestible, La socialisation alimentaire… Dimension psychologique: Plaisir…
L’équilibre Manger n’est jamais seulement la réponse à un état de faim biologique, La dimension psychologique de l’acte alimentaire est toujours présente, Le comportement alimentaire est la résultante des différents besoins internes, Manger ce que nous mangeons n’est donc pas forcément respecter les lois de l’équilibre nutritionnel.
Les symbolismes alimentaires Symboles culturels: Valeur de l’aliment différent d’une culture à l’autre Symboles religieux: Code de conduite alimentaire fondement religieux Symboles mythiques: L’homme chasse, le femme cueille… Symboles sociaux: Le caviar, le sandwich.
Les aliments et leurs symboles La viande Le pain La soupe Le lait Le fromage Les fruits et légumes Le sucre
La gourmandise Saveur sucrée. Plaisir: leurre ou instinct ? Indissociable de l’enfance et du plaisir. Plaisir: leurre ou instinct ? « si c’est bon, ça ne peut pas faire de mal » Gourmandise : péché capital ? Différence entre manger avec plaisir et manger par gourmandise. Vers une réconciliation.
Le paradoxe de l’abondance alimentaire Situer l’alimentation à sa place, entre plaisir et diététique.
L’évolution des modes de vie Mouvements démographiques, Modifications familiales, Le travail féminin, L’évolution des habitudes de vie
Évolution de nos habitudes de vie Civilisation de loisirs. Les grandes surfaces. Perte de repères sociaux. Perte de l’identité de l’aliment. La transmission culinaire. Informations, médias, cacophonie des messages.
Le paradoxe de l’abondance alimentaire Société d’abondance, Le consommateur moderne, « on est foutu, on mange trop » (A.Souchon) Uniformisation des modes alimentaires, Relation nourriture et consommateurs.
En résumé: Se nourrir n’est jamais neutre. La cuisine a donné lieu au développement de l’art culinaire. La nourriture est également liée depuis toujours aux rituels religieux. La nourriture est un fait social qui prend une dimension affectives et symbolique.
Conclusion La dichotomie, l’opposition traditionnellement maintenue entre le gastronomique et le diététique, le goût et les besoins, semble néfaste. Elle contribue à accroître la dramatisation de la cacophonie nutritionnelle et, par voie de conséquence, le sentiment d’aliénation, de perte de contrôle que manifestent tant d’interviewé(e)s. Les grands cuisiniers se préoccupent de plus en plus de nutrition, tendant ainsi à réconcilier les conceptions du bon et du sain : cette réconciliation correspond à une aspiration profonde et peut-être irréversible. En d’autres termes, il faut substituer aux discours imperméables et antagonistes de la nutrition et de la gastronomie, du goût et de la santé, un discours de l’aliment un et harmonieux, un discours qui tend à rendre au goût sa fonction de guide de vie fiable et à la nutrition sa place réelle dédramatisée, positivée. Claude Fischler Sociologue