PNNS 2010 – 2015 : Nouvelles dimensions, nouveaux moyens d’action. Robert REMY 08.10.2010 TEST ACHATS
ENQUETE « HABITUDES ALIMENTAIRES ». 1600 adultes (18-74 ans) – 154 adolescents. Questionnaire : consommation des aliments, comportement alimentaire, représentation du corps,… 61% des Belges mangent mal à très mal! P.ex. 60% :des fruits moins d’une fois par jour et 32% pour les légumes.
« ENQUETE HABITUDES ALIMENTAIRES ». Trop peu d’intérêt pour le petit déjeuner. Adultes : 30% en surpoids et 11% obèses – Ados : 7% en surpoids et 3% obèses. Elément interpellant : le recours aux suppléments alimentaires : 46%.(multi -vitamines – Oméga 3). Seuls 26% se disent conscients du lien entre alimentation et santé.
« ENQUETE HABITUDES ALIMENTAIRES ». De nombreux préjugés ont la vie dure : 39% : pommes de terre font grossir. 67% : huile est moins grasse que le beurre. 36% : viande de bœuf est dangereuse.
NOTRE CONTRIBUTION? TEST ACHATS a cherché une contribution PRATIQUE!!! Double initiative : GUIDE PRATIQUE : 100 recettes faciles, savoureuses et équilibrées – conseils et astuces (comment alléger une recette, choisir les bons produits, absorber vitamines et minéraux en suffisance,…
NOTRE CONTRIBUTION? CD-ROM (accompagnant le guide) : Établir un planning alimentaire personnalisé. Repérer ses bonnes et mauvaises habitudes alimentaires. Encoder ses propres recettes. Suivre ses apports caloriques quotidiens. Surveiller sa courbe de poids. …
COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES : QUELLES ACTIONS POUR QUELS EFFETS? L’alimentation ne se réduit pas à la somme de nutriments! Davantage appréhender l’ensemble des déterminants du comportement alimentaire : approche psychologique – dimensions socio-culturelles, le contexte collectif,… Deux mutations importantes : 1. technologies de transformation des produits bruts (« prêt à consommer ») – 2. expansion de la grande distribution. Disparités économiques et sociales de l’alimentation. Habitudes alimentaires particulières dans la population : grignotage, restauration hors foyer, taille des portions, contraintes temps, contraintes budgétaires, …
INTERVENTIONS ET POLITIQUES PUBLIQUES : NOS PROPOSITIONS. Impact des campagnes de promotion nutritionnelle : délicat et peu évalué. Tenir davantage compte des biais de perception : p. ex. taille des portions. Moduler davantage la publicité ( surtout pour enfants). Adapter les campagnes aux groupes ciblés (jeunes p. ex.). Inciter (et, si nécessaire, contraindre) à une reformulation des aliments.
INTERVENTIONS ET POLITIQUES PUBLIQUES : NOS PROPOSITIONS. Améliorer la disponibilité des produits favorables à la santé : politique des prix (subsides ou taxations?). S’appuyer davantage sur les réseaux et relais de proximité. Plus de cohérence et d’harmonie entre les politiques fédérale et communautaires. Définir clairement les buts d’une campagne : AMELIORER LES CONNAISSANCES ou MODIFIER LES COMPORTEMENTS?
MERCI POUR VOTRE ATTENTION… …ET A VOTRE DISPOSITION POUR TOUTE QUESTION.