Enseignement technique et professionnel Enseignement qualifiant
Juste un peu d’histoire … A3 – A2 – A4 Développement progressif de l’enseignement professionnel Prolongation de la scolarité à 18 ans et généralisation du PSS Création des septièmes années professionnelles et techniques Développement de l’EHR qui deviendra le CEFA
Proportion d’élèves scolarisés : environ 50 % dans les deuxièmes et troisièmes degrés du secondaire Secteurs Agronomie Industrie Construction Hôtellerie – Alimentation Habillement et textile Arts appliqués Economie Services aux personnes Sciences appliquées
Qualification technique 3 4 Certificat d’étude du deuxième degré 5 + alternance 6 + alternance Certificat d’études secondaires supérieures (CESS) Certificat de qualification (CQ6) 7 + alternance Certificat de qualification (CQ7) Objectif double poursuite d’études supérieures et insertion professionnelle
Qualification professionnelle 3 + alternance 4 + alternance Certificat d’étude du deuxième degré 5 + alternance 6 + alternance Certificat de qualification (CQ6) 7 + alternance Certificat d’études secondaires supérieures (CESS) Certificat de qualification (CQ7) ou attestation de compétences Objectif principal insertion professionnelle
Les grands changements des années 90 La mise en place de la commission communautaire des professions et des qualifications : CCPQ Le décret fixant les missions prioritaires de l’enseignement
Décret Missions CCPQ Identification des métiers Détermination des profils de qualification Détermination des profils de formation Veille sectorielle Détermination des compétences terminales pour les humanités professionnelles et techniques Etablissement des programmes en lien étroit avec les PF
Changements majeurs Les appellations des options sont devenues des appellations de métier Les contenus des programmes sont réorganisés et concentrés sur le développement de compétences L’approche pédagogique est revue Découpage en situations d’apprentissage Confrontation des élèves à des situations de plus en plus proches de celles de la vie professionnelle Développement du travail en équipe des enseignants Prise en compte de la globalité de la formation de l’élève L’évaluation est revue Développent d’une approche basée sur des situations d’intégration
La certification : le CESS et le CQ Une difficulté : la distinction des deux certifications Projet de décret articulant les deux certifications Une richesse : l’occasion d’établir un lien avec le monde de l’entreprise
Les liens entre l’enseignement qualifiant et les entreprises Le formel L’informel La qualification Les stages L’alternance Les visites d’entreprises La mise à disposition d’équipements La formation des personnels Le développement de projets communs Le partenariat industriel
Et l’avenir ? Le redéploiement de la CCPQ La dimension européenne Standardisation des appellations de métiers à tous les opérateurs d’enseignement et de formation Etablissement d’une cartographie des composantes des différents métiers Association du consortium de validation des compétences La dimension européenne La certification ECVET Le contrôle qualité, notamment dans les processus de certification
Et l’avenir ? Le pilotage de l’alternance Développement d’une structure unique Uniformatisation du statut du jeune en alternance Pilotage sur la base d’indicateurs La généralisation des stages professionnalisants au troisième degré La généralisation Le plan de mise en œuvre L’articulation CESS - CQ La modularisation de l’enseignement qualifiant
Et l’avenir ? Le renforcement des moyens du fonds d’équipement des écoles techniques par l’apport de moyens du FEDER L’ouverture des centres de référence et de compétences aux professeurs et aux élèves à raison de 25% de leur capacité d’accueil Le développement d’une trentaine de centres de technologies avancées à l’horizon 2013 (labellisation en mai 2008 et début de la mise en œuvre en 2009)
Une nouvelle vision des choses Un enseignement de transition générale Organisation sur la base actuelle Objectif : la poursuite d’études supérieures
Un enseignement technologique Cette filière devrait être construite sur la base des actuels enseignements de transition technique et une partie des actuelles qualifications techniques Une pédagogique à inventer Un objectif : la préparation à l’enseignement supérieur technologique Une septième année professionnalisante (organisée éventuellement en alternance) pour les jeunes qui feraient le choix d’entrer directement dans la vie professionnelle
Un enseignement professionnel Poursuivant un objectif d’insertion socioprofessionnelle dès le sortir de l’enseignement obligatoire Construit sur la base des actuels enseignement professionnel et de certaines options de qualification technique Eventuellement modularisé Permettant l’inscription dans un dispositif d’apprentissage tout au long de la vie
Enseignement technique et professionnel, école en D+ Quelles sont les revendications pour soutenir les acteurs de l’éducation ?
1. Données générales 1.1. Gros déficit de qualifications, particulièrement en région Bruxelloise 1.2. Taux d’ASP (abandon scolaire précoce) stable autour de 30 % 1.3. Redoublement : 36 % d’élèves à l’heure (18 % en D+) 1.4. D+ : 18 % à l’heure, 30 % 1 an de retard, 25 % 2 ans de retard, 11 % 3 ans de retard, 9 % alternance, 6 % spécialisé
2. Réalités micro-scolaires (une école schaerbeekoise) 2.1. problème n° 1 : absentéisme scolaire (stable ou en hausse) 2.2. performances scolaires médiocres ou simplement moyennes (indicateurs : évaluation externe) 2.3. travail éducatif important de la part de toute l’équipe enseignante et éducative 2.4. cadre de vie globalement dégradé
Conclusions micro 1. une politique cohérente et des moyens supplémentaires importants permettent d’éradiquer la violence ou de la mettre à un niveau très bas 2. Sans changement de politique globale, très peu de progrès, voire pas du tout en matière d’absentéisme et de résultats scolaires
Il faut donc nécessairement un changement important dans la politique d’enseignement en Communauté française de Belgique pour espérer raccrocher dans la moyenne les écoles les plus faibles (car accueillant les élèves les plus faibles). Sinon, les écarts entre établissements resteront élevés (cfr PISA) et l’échec scolaire la norme (plutôt que l’exception!)
Esquisse d’un plan de lutte contre la dualisation et l’échec scolaire Introduction Une législature (une de plus) perdue pour la diminution des écarts entre établissement, malgré les intentions louables de départ Importance de fixer des objectifs macro (système) et des objectifs par établissement : CEB, redoublement, ASP, CESS…
2 Préalables 1. Cibler les mesures Les rares moyens mobilisables doivent être injectés de manière précise (écoles et classes le plus en difficultés), doivent faire l’objet d’une évaluation sérieuse, et d’un travail de concertation avec les équipes enseignantes et la Direction.
2. nécessité de revisiter les carrières enseignantes dans une optique de valorisation des compétences : On perd énormément de personnes en début et en fin de carrière : des mesures spécifiques pour ces tranches d’âge là et création d’un statut pour l’enseignant en cours de carrière (2 paliers de progression)
Un plan en 5 axes 1. Structurel 2. Financier 3. Ressources humaines 4. Pédagogique 5. Elèves et familles
Conclusions Quelles sont les revendications pour soutenir les acteur de l’éducation : Accord entre grands acteurs * politique *technostructure : administration +réseaux +syndicats de l’enseignement * travailleurs de l’enseignement
Plan qui s’étale sur deux législatures et qui consacre : - un investissement ciblé sur les écoles primaires et secondaires accueillant les publics les plus faibles (à concurrence de 50 Mio € annuels supplémentaires ) - une évaluation permanente sur l’utilisation des moyens et les résultats obtenus -la garantie que les économies attendues sur le redoublement sont réinjectées dans le système
- - une revalorisation du statut de l’enseignant et des autres travailleurs (éducateurs) - des mesures incitatives et contraignantes pour les familles et les élèves qui ne respectent pas le « contrat scolaire »