Conférence régionale – 23 novembre 2016 Table ronde 4 Comment favoriser l’insertion sociale et citoyenne des adultes ? 14H-15H30 Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 L’accès à un mode de communication est la condition première à la participation sociale. Mme GIBEY, directrice d’une MAS, propose plusieurs pistes de réflexion sur cette question de la communication : Il y a une variété de manifestations des troubles autistiques L’évaluation est indispensable pour mettre en place des réponses personnalisées Une réelle expertise est nécessaire sur cette évaluation, les approches et outils de communication Importance de la formation des personnels, possibilité de recourir à des professionnels plus spécialisés pour aider, former et accompagner Les difficultés sont d’autant plus importantes au moment du passage enfants/adultes Travailler aussi le mode de passation entre l’équipe enfants et l’équipe adultes Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 L’émergence d’une culture de l’autisme est une nécessité pour favoriser l’accessibilité des espaces de vie (formation, emploi, loisirs…). Quels sont les besoins des jeunes et des parents pendant cette période de formation et insertion professionnelles ? A travers une vidéo, Robin, jeune adulte avec autisme d’Asperger, nous parle de son emploi dans le domaine de l’aéronautique. C’est une formation qu’il a pu choisir, avec l’aide de ses parents qui l’ont aidé à faire les démarches nécessaires. Mme Mourieras, mère de Robin, évoque plusieurs priorités d’actions facilitatrices : Partir des choix des jeunes qui doivent être acteurs de leur projet de vie, explorer avec eux l’ensemble des possibilités pour trouver les formations qu’ils peuvent faire, dans le domaine qui les intéresse. Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 Mobiliser tous les partenaires pour accéder aux formations adaptées dans le domaine de leur choix et ensuite mettre en œuvre l’accompagnement individuel nécessaire dans la formation puis dans l’accès à l’emploi. D’où l’importance que les MDPH prennent la mesure de ce besoin d’accompagnement des ces jeunes dans les formations professionnelles, les stages, le milieu de travail pour mettre en place les compensations. Donner aux jeunes et parents toutes les informations sur les institutions aidantes pour l’insertion professionnelle : cap emploi, mission handicap, agefiph, etc. Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 L’autonomie des adultes avec TSA concerne particulièrement les modes d’habiter. Quelles modalités imaginer, créer, développer? Mr Haberda, chef de service du Adultes Autistes de l’association Turbulences, et Antoine, jeune résident, témoignent du dynamisme de ce logement collectif inscrit au cœur d’un quartier parisien, facilité par sa « dimension à échelle humaine » : Antoine insiste sur les apports d’un logement de ce type, passerelle entre le foyer familial et une vie plus autonome dans l’avenir : « C’est une bonne solution pour sortir du cocon familial, j’y ai appris à me déployer étape par étape. c’est un lieu qui vit, convivial, accueillant. On se retrouve autour des matchs, le sport ça rassemble le monde. On a de la chance de vivre dans un lieu comme ça, comme on n’est pas trop nombreux, ça permet de bien vivre ensemble et avec les voisins ». Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 A son tour, Mr Haberda précise les axes forts de l’organisation et du fonctionnement de ce foyer : Idée de passerelle pour pouvoir par la suite accéder à un logement autonome : travail sur la gestion du quotidien, nécessité de petites unités Ouverture sur le quartier, inclusion dans les 2 sens : le foyer est ouvert pour les habitants du quartier, ils partagent des choses avec les jeunes qui eux-mêmes participent à des activités de loisirs dans le quartier Les ressources paramédicales et médicales, telles que les orthophonistes et les médecins, sont sollicitées à l’extérieur Objectif de bien vivre ensemble dans le quartier Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 De quelle manière, le projet de soin participe-t-il à l’insertion sociale et citoyenne ? Le Dr Ramos, Psychiatre, CMP et Centre Hospitalier Villejuif, (94) Le soin doit soutenir cette inclusion. Travailler l’autonomie nécessite aussi que cet aspect soit travaillé par des professionnels connaissant les spécificités de l’autisme. Ces personnes ont besoin d’un accompagnement personnalisé. Les problèmes sensoriels, comme les difficultés somatiques, nécessitent de garder une vigilance sur ces questions, et un suivi régulier, avec un dossier de soins, prenant en considération les particularités de la personne, y compris sensorielles. Importance du diagnostic pour mettre en place un projet de soins adapté aux besoins de la personne. Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant
Conférence régionale – 23 novembre 2016 Les questions et débats de la salle mettent en évidence plusieurs points de réflexion essentiels dont la question de la taille des structures : Importance de la taille des structures pour l’insertion et l’inclusion, la vie quotidienne, en privilégiant des petites unités de moins de 10 places Mais cette approche dimensionnelle a des répercussions sur les coûts Des professionnels avancent que les logements accompagnés, tout comme le travail accompagné sont des voies d’avenir. Il est important d’innover dans la conception des structures, y compris pour ce qui concerne le financement. Il peut être intéressant d’intégrer dans les réflexions les possibles négociations avec les bailleurs sociaux. Pour résorber le retard du manque de places, les administrations publiques sont contraints à des ouverture de structures importantes en taille mais organisées en petites unités de vie Conférence régionale – 23 novembre 2016 Nom de l'intervenant