Répertoire gestuel et traumatologie Steve Yung
Ceinture scapulaire et membres supérieurs Les épaules
Anatomie de l’épaule
L'articulation de l'épaule doit être mobile pour permettre de porter la main dans toutes les zones de l'espace et stable afin de soulever des charges importantes L'articulation de l'épaule doit donc répondre à un double objectif : grande mobilité pour permettre de porter la main dans toutes les zones de l'espace. C'est le rôle des surfaces articulaires. grande stabilité afin de soulever des charges importantes. C'est le rôle de puissants muscles. Les mouvements de l'épaule peuvent être décomposés en deux catégories: 1: les mouvements du moignon de l’épaule 2: Mouvements du bras par rapport à l’omoplate
1)Mouvements du moignon de l’épaule
élévation de l’épaule
L'abaissement du moignon de l'épaule
L'adduction
L'abduction
2)Mouvements du bras par rapport à l’omoplate
circumduction L’extrémité distale du membre sollicité dessine un cercle ou plutôt un cône dont le sommet et l’articulation.
Adduction
Abduction du bras
Rotation externe
Rotation interne de l'épaule
antépulsion
Retropulsion
Le coude
Le coude Cette articulation réunit l’avant bras au bras
La prosupination Mouvement de rotation de l’avant bras autour d’un axe longitudinal
La pronation
La supination
Extension et flexion du coude
La main
Flexion et extension du poignet Dans le plan sagittale: -flexion et extension
Abduction et adduction du poignet Bye bye Dans le plan frontal: -abduction et adduction
Le tronc
Le tronc Les mouvements du rachis sont possibles grâce à l'existence d'un système articulaire complexe, le segment articulaire rachidien, unité fonctionnelle constituée par : le complexe disco-corporéal ou disco-somatique, les articulations inter apophysaires postérieures, les ligaments intervertébraux et les muscles vertébraux.
Le tronc Ce segment articulaire permet les mouvements dans un plan, dont l'amplitude est très variable selon l'étage vertébral considéré : sagittal (flexion extension) ; frontal (latéralités) ; transversal (rotation dans l'axe du rachis).
Le tronc Les vertèbres cervicales du rachis disposent de la même mobilité que le reste de la colonne: -flexion, extension -latéralité
Les hanches
Les hanches L'articulation de la hanche relie l'extrémité supérieure du fémur au bassin. C'est une très grosse articulation, très stable par un emboîtement osseux important, elle est entourée de muscles puissants
Flexion de la hanche
Extension de la hanche
Rotation
Abduction de la hanche
Adduction de la hanche
Le genou
Le genou Le genou présente deux types de mouvements : la flexion-extension et la rotation
Flexion et extension du genou
Rotation du genou La rotation du genou ne peut s'effectuer que genou fléchi. Il n'y a pas de rotation en extension du genou. La rotation externe est de 40 degrés.
La cheville
La cheville Les mouvements de la cheville Ils ne se font que dans un sens en raison de l'emboitement de l'astragale en forme de demi cylindre dans la pince réalisé par le tibia et le péroné (système de tenon et de mortaise)
Flexion plantaire ou dorsale Le principal mouvement du pied est réalisé dans l’articulation tibio-tarsienne (la cheville). Il s’agit de la flexion plantaire ou extension (vers le bas) et de la flexion dorsale (vers le haut).
Pronation et supination Pieds normal pronation supination Chez un sujet normal l'axe du talon est vertical (photo de gauche) . La pronation (photo du milieu) est une déviation du pied, telle que celui-çi se couche vers l'intérieur. La voute plantaire s'affaise ( flèche bleue) . La supination est strictement l'inverse de la pronation, le pied est en hyper-appui sur l'extérieur (photo de droite).
traumatologie
La tendinite
La tendinite Une tendinite est une inflammation très douloureuse d'un tendon Causes des tendinites Mécaniques Infectieuses Alimentaires Conjonction des différents facteurs Causes mécaniques des tendinites Le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop longue, ce qui va dépasser sa capacité de résistance. Cela peut être causé par : Une mauvaise position à l'effort Un matériel défectueux (chaussures ) L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail (température) du tendon se trouvent fortement modifiées. Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long) Des efforts physiques violents à froid. Les impacts : Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par exemple) ou ceux provoqués par des activités physiques. Une malformation légère : Congénital ou acquis ce petit défaut peut devenir un problème lors de la pratique sportive et des contraintes occasionnées par la grande répétition des gestes et l'intensité de l'effort
La tendinite Causes mécaniques des tendinites Le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop longue, ce qui va dépasser sa capacité de résistance. Cela peut être causé par : Une mauvaise position à l'effort Un matériel défectueux (chaussures ) L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail (température) du tendon se trouvent fortement modifiées. Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long) Des efforts physiques violents à froid. Les impacts : Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par exemple) ou ceux provoqués par des activités physiques. Une malformation légère : Congénital ou acquis ce petit défaut peut devenir un problème lors de la pratique sportive et des contraintes occasionnées par la grande répétition des gestes et l'intensité de l'effort
La tendinite Causes infectieuses des Tendinites Les infections peuvent déclencher des tendinites.L'exemple classique est celui des infections dentaires, caries .. Ne pas négliger pour cela la visite (bi)annuelle chez le dentiste Toute infection est susceptible de favoriser voire déclencher une réaction inflammatoire , localisée sur un tendon ou ailleurs (muscle par exemple). Ce phénomène se rencontre lorsque le système immunitaire est sollicité par un agent infectieux.Donc dans ce cas, réduire l'entraînement et se soigner D'une façon connexe, un allergène: l'histamine bien connue de ceux et celles qui sont allergiques au(x) pollen(s) peut déclencher des tendinites, l'histamine intervenant dans le phénomène d'inflammation.Cet allergène se retrouve aussi dans certains aliments
La tendinite Une autre cause de tendinites se trouve dans notre alimentation. Ce que nous buvons et mangeons insuffisamment ou en excès. Les principales causes alimentaires des tendinites sont : Une hydratation insuffisante. L'hydratation doit être parfaitement soignée, aussi bien avant, pendant qu'après l'effort. Un taux sanguin élevé d'acide urique. L'acide urique résulte de la dégradation des purines par notre organisme. Celles-ci sont présentes plus ou moins fortement dans les aliments, à éviter ou consommer avec modération. De plus il faut savoir que l'acide urique est éliminé à 75% par les urines, d'où l'intérêt d'une bonne hydratation. Certains aliments contiennent de l'histamine ou une substance voisine la tyramine qui favorisent les tendinites. Elles se retrouvent dans les aliments suivants :Tomates, avocats, épinards, figues, pomme de terre, choux, chou-fleur, concombre, raisin.Choucroute, saucisses, saucisson, anchois, hareng fumé, sardine, thon, conserve stérilisées.Gruyère, fromages fermentés, levure, vin. Ces aliments sont donc déconseillés. Cela ne veut pas dire qu'ils sont à supprimer définitivement, mais tout simplement à réduire, ou à éviter quand il le faut (apparition de tendinite, période d'allergie...) A noter aussi qu'en ces temps modernes où les industriels de l'agro-alimentaire nous mitonnent de bons (?) plats avec des substances allergisantes, certaines inflammations se trouvent favorisées
La tendinite Conjonction des différents facteurs Enfin les tendinites peuvent être causées par plusieurs des facteurs cités précédemment. Éléments déclenchants et/ou élément agravants. Il est très difficile de s'y retrouver et malheureusement difficile de traiter la tendinite qui peut prendre un caractère chronique
Tendinopathie de la coiffe des rotateurs Cette pathologie débute dès l'âge de 20 ans pour aboutir à une rupture des tendons chez une personne sur deux à 70 ans. Il se produit d'abord une inflammation de la bourse sous-deltoïdienne. Sans traitement adapté, l'inflammation touchera ensuite les tendons de la coiffe des rotateurs; on parlera alors de tendinopathie. L'évolution peut aller jusqu'à la rupture. Les douleurs sont en général localisées au niveau du moignon de l'épaule et peuvent irradier dans le bras.
La contracture musculaire
La contracture musculaire Lors d'une contracture le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où douleur . La contracture est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement ( mais une heure ou deux après ou le lendemain matin ). Une contracture est souvent le résultat d'une crampe persistante . Traitement Chaleur, massage sur le muscle contracturé et repos
Prévenir les contractures musculaires Éviter la déshydratation en buvant avant, durant et après l'exercice, par petites quantités. Alterner l'eau et les boissons pour sportifs, qui ont l'avantage de contenir des sels et des minéraux. Reconnaitre les signes de fatigue et savoir s'arrêter avant que les douleurs n'apparaissent. Progresser graduellement dans un sport. La fatigue musculaire qui survient lorsque le muscle n'est pas habitué à fournir la force demandée peut causer les contractures.
La déchirure musculaire
La déchirure musculaire C’est la rupture d’un grand nombre de fibres:le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. La déchirure est due à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante incombant aux ischios) Traitement Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif
L’élongation L'élongation survient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique pas l'arrêt de l'effort mais simplement le limiter. Ce sont des micros déchirures musculaire: Il n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au-delà de ses possibilités d'étirement. Traitement Repos, pas de massage ; plutôt de la glace. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
Le claquage C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage. Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux
Traitement du claquage Au cours des trois jours (72 heures) qui suivent la blessure, le traitement de l'élongation et du claquage est basé sur le principe RGCÉ . Le but de ce traitement est de faire cesser l'hémorragie dans le muscle. Repos : pour prévenir l'aggravation de la blessure. Si la blessure se situe à la jambe ou à la cheville, éviter de se lever le premier jour et maintenir la jambe élevée. Glace : pour soulager la douleur et réduire l'inflammation en resserrant les vaisseaux sanguins. Compression et Élévation : pour limiter le gonflement et l'accumulation de fluide autour de la zone blessée. Toute application de chaleur et tout massage sont formellement proscrits. Le massage (et même la palpation) risque d'exagérer la douleur, d'aggraver les lésions et de provoquer une hémorragie.
Les courbatures
Les courbatures Les courbatures peuvent apparaitre immédiatement après l'effort ou quelques heures après, pour atteindre leur maximum quelques fois le lendemain des épreuves
Les courbatures Dans le cas des courbatures, contrairement aux crampes, les fibres musculaires sont lésées, certaines même déchirées, mais ces lésions sont minuscules, ne sont visibles qu'à l'examen au microscope d'un fragment de muscle prélevé par ponction, et ne mettent pas le muscle immédiatement en danger
Les courbatures En fait trois causes sont principalement à l'origine des courbatures : Des petits épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins Des micro-traumatismes entraînant une lésion des cellules musculaires. Une accumulation de déchets ( ammoniac…) dans le muscle
La crampe
Les crampes Les crampes musculaires sont dues à un travail excessif sur un muscle normalement entrainé ou à un manque d'entrainement .
Les crampes Les crampes surviennent au cours de l'effort ou après celui-ci . La crampe du sportif est donc une crampe de l'effort même si elle survient dans la nuit qui suit l'activité responsable de la douleur musculaire !
Les crampes La cause est une perturbation des mouvements du calcium dans la cellule musculaire, cette perturbation étant elle-même le résultat d'autres perturbations en amont La crampe du sportif est liée à la fatigue musculaire La fatigue peut être générale, affectant l'organisme entier, ou limitée à un muscle ou à un groupe restreint de muscles travaillant dans des conditions défavorables La crampe peut résulter d'un geste sollicitant des muscles très fatiguables (avant-bras ,mollets, épaules ..) Une perte en sodium et potassium peut expliquer l’apparition des crampes
Les crampes La fatigue musculaire entraine une diminution des réserves énergétiques et une accumulation des déchets du métabolisme qui entrainent une augmentation de l'acidité musculaire La fatigue affecte aussi le calcium musculaire et le sodium sanguin. Ces modifications entrainent une hyperexcitabilité de la fibre musculaire et une perturbation de son relachement La difficulté de relaxation de la fibre musculaire traduit une baisse de l'ATP qui est le fournisseur de l'énergie ainsi qu'un ralentissement des mouvements du calcium dans la fibre
Les crampes Traitement: Ne pas masser, étirer le muscle en douceur jusqu’à disparition totale de la douleur Boire de l’eau riche en minéraux
La périostite tibiale
La périostite tibiale Causes de la périostite problème biomécanique du pied (pieds plats ou creux), chaussures inadéquates (support inadéquat, manque d'absorption), surface de course ou de jeu trop dure , augmentation trop rapide de l'entrainement, faiblesse et manque de souplesse musculaire.
La périostite tibiale La périostite tibiale se rencontre sutout chez les coureurs, les joueurs de tennis, de volleyball, de basketball, de football et autres sports avec phases de saut Le périoste est un tissu qui recouvre la surface de l'os, il est riche en nerfs et vaisseaux et se confond avec les insertions des muscles sur l'os Les fibres tendineuses fixées sur le tibia sont alors irritées et enflammées
La périostite tibiale La périostite tibiale est caractérisée par une douleur qui débute de façon insidieuse et qui est localisée au niveau de la région interne du tibia à la zone inférieure ou supérieure Cette douleur augmente souvent avec l'entraînement et est soulagée par le repos et la glace Souvent, la douleur est ressentie pendant les accélérations et déccélérations
La périostite tibiale La diminution de la douleur lors du maintien d'une vitesse élevée s'expliquerait par le fait que dans ces conditions l'appui au sol serait plus dynamique impliquant davantage les structures musculaires et moins les structures osseuses (moins de vibrations).
La périostite tibiale Soigner une périostite L'application de glace, le repos ou la diminuation de la charge d'entrainement, des exercices de renforcement et d'assouplissement appropriés permettent de récupérer de ce type de blessure
La lombalgie
La lombalgie Très longtemps, on a pensé que la lombalgie avait une origine discale, ou articulaire, voire ligamentaire. De récents travaux tendent à prouver que le dysfonctionnement musculaire peut être une cause de la douleur.
La lombalgie A tort, pendant de nombreuses années on a évoqué chez le lombalgique le rôle des fléchisseurs du rachis avec en particulier le psoas, les abdominaux ou le carré des lombes et les muscles intertransversaires qui semblent agir dans la flexion latérale du rachis.
La lombalgie Les méthodes d'investigations modernes des muscles (EMG, scanner, IRM et échographie) ont démontré qu'en fait chez les lombalgiques il s'agissait presque toujours d'une dysfonction des extenseurs ( les muscles spinaux ) avec , pour les lombalgies chroniques , une réelle atrophie de 9 muscles spéciaux confirmée par l'échographie et l'IRM.
La lombalgie Parmi ces spinaux il semble que ce soit le Multifidus le principal responsable de la lombalgie.
La lombalgie Le Multifidus est parmi les muscles spinaux le plus large et le plus médian. Il s'insère sur l'apophyse épineuse de chaque vertèbre lombaire pour aller s'ancrer plus bas sur les processus mamillaires, sur la crête iliaque et sur le sacrum . L'action principale est représentée par un vecteur vertical perpendiculaire à l'apophyse épineuse. Chaque faisceau produit ainsi une rotation postérieure sagittal. Ainsi le Multifidus contrôle l'extension du rachis lombaire dans la rotation du tronc et s'oppose aux mouvements de flexion produit par les abdominaux.
La lombalgie Conséquences thérapeutiques Le travail musculaire actif en particulier du multifidus chez le lombalgique chronique est efficace. Le repos contrairement aux idées anciennes est néfaste. Le renforcement des spinaux entraîne une diminution de l'infiltration graisseuse, une augmentation de l'amplitude, une meilleure résistance à l'effort et une disparition progressive de la douleur. On essaie de recréer une lordose lombaire correcte, on assouplit les fléchisseurs de hanches, particulièrement les psoas et on étire les ischio jambiers.Enfin, pendant la phase aiguë, une ceinture de contention peut aider.
La hernie discale La hernie discale lombaire est plus connue au travers de son principal symptôme, la sciatique . C'est une compression nerveuse située dans la zone lombaire . La hernie discale touche surtout l'adulte jeune (25-45 ans).
La hernie discale Quand doit-on s'inquiéter face à une hernie discale ? 1 Lorsqu'on n'arrive pas à calmer une sciatique (la douleur est intense et persistante et il est impossible de poser le pied par terre). A ce stade, seuls les médicaments morphiniques ou les perfusions d'anti-inflammatoires, administrés en milieu hospitalier, peuvent permettre d'agir efficacement sur la douleur
La hernie discale 2 En cas de paralysie (perte de contrôle des mouvements des pieds ou jambe qui se dérobe).Une intervention chirurgicale s'impose dans ce cas
La hernie discale 3 En cas de troubles sphinctériens incontinence (pertes d'urine, parfois de selles), mictions impérieuses (difficultés à se retenir) ou efforts de poussée pour uriner. Il s'agit d'une extrême urgence et la chirurgie est le seul traitement possible Il faut savoir qu'une consultation trop tardive pour une hernie discale expose à des séquelles avec incontinence quasi permanente.
La hernie discale Traitement médical Le médecin commence par prescrire des médicaments tels les antalgiques, les anti-inflammatoires, les myorelaxants. Ils sont toujours associés au repos (quinze jours au minimum). Les infiltrations lombaires de corticoïdes prennent le relais si ces médicaments apportent peu de soulagement. Un traitement bien suivi et suffisamment prolongé - au moins six semaines - amène une guérison dans 90% des cas. En cas d'échec au traitement, et passé un délai de quatre à six semaines, il est nécessaire de consulter un chirurgien spécialisé dans la pathologie rachidienne
La pubalgie
La pubalgie La pubalgie est une affection douloureuse du pubis ( symphise pubienne ) et des muscles ou tendons avoisinants. Syndrome douloureux du carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs affections : l'ostéo-arthropathie pubienne la tendinite des adducteurs. la pathologie pariétale abdominale Cette pathologie survient chez les sportifs soumis à un entraînement intensif quotidien, ( football, tennis, danse, etc.), avec des gestes techniques particuliers ( fermeture de l'angle jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral, contre-pied )
La pubalgie Le 1° traitement pour soigner une pubalgie Le premier traitement, le plus important, est le repos surtout en phase aigue douloureuse . Votre médecin vous prescrira des anti-inflammatoires ( contre l'inflammation ), des antalgiques ( contre la douleur ) et des décontracturants ( contre les contractures musculaires), un glaçage des adducteurs et des grands droits
La pubalgie La 2° phase du traitement En dehors de la phase aigue, il consiste en des ultra-sons ou ionisations qui peuvent être même pratiqués un peu plus tôt La mésothérapie ou l'infiltration est réservée aux cas rebelles et lorsque la tendinite ou l'arthropathie résiste aux autres traitements Les thérapeutiques manuelles sont surtout réservées aux déficiences du rachis lombaire ( colonne vertébrale lombaire ) Le port de semelles orthopédiques sera recommandée en cas d'inégalité de longueur des membres inférieurs ou en cas de problèmes statiques importants
L’entorse
L’entorse La définition médicale de l'entorse de cheville est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. Ceci distingue l'entorse de la luxation pour laquelle l'articulation perd ses rapports normaux de façon permanente.
L’entorse Les ligaments sont des haubans tendus d'un os à un autre autour ou au milieu de l'articulation. Leurs rôles est de permettre aux surface articulaires de rester bien en contact lors des mouvements. Ils assurent ainsi la stabilité de l'articulation. Très souvent, il existe plusieurs faisceaux pour un même ligament. C'est la lésion de ce ligament qui définit l'entorse.
L’entorse Il existe plusieurs stades dans une entorse. La simple distension quand le ligament est simplement étiré, la rupture d'un faisceau, laissant les autres faisceaux sains et enfin la rupture de tout le ligament. Suivant l'importance de la lésion on parlera d'entorse bénigne ou d'entorse grave (en cas de rupture du ligament).
L’entorse Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche ou de la glace (en ayant soin d'intercaler un linge entre la peau et la glace pour éviter les brûlures par le froid) afin de diminuer l'inflammation. Mettre en place un bandage modérément serré et surélever la partie atteinte par rapport au niveau du thorax pour les entorses qui ont tendance à gonfler. Si la gêne est peu importante, il est possible de patienter 24 à 48 heures avant de consulter son médecin en respectant les conseils donnés ci-dessus (les glaçages peuvent être effectués 3 à 4 fois par jour).
La contusion
La contusion Symptômes : Douleur musculaire localisée Sensation de chaleur locale Impotence fonctionnelle possible Difficultés à faire bouger les muscles de la partie qui est atteinte Si la peau de la zone douloureuse est légèrement gonflée, c'est un oedème Si du sang s'est répandu dans le muscle, il s'agit d'un hématome Si une tache rouge bleuâtre apparait, c'est une ecchymose
La contusion Cause probable : Coup direct sur le muscle Les contusions musculaires simples sont des fibres musculaires qui éclatent sous un choc : des petits vaisseaux sanguins (capillaires) fins comme des cheveux, voient leurs parois brisées et du sang se répand dans la zone de contusion.
La contusion Que faire ? Repos, selon l'importance de la lésion, de 5 à 10 jours, Appliquer immédiatement de la glace sur l'endroit douloureux (1 Heure) Bandage compressif, mais serré modérément. Massages et rééducation contre-indiqués, car ils favoriseraient de nouveaux saignements dans le muscle Dans le cas de signes douloureux très importants, le médecin peut demander une échographie Médicaments anti douleur, anti-oedème et anti inflammatoire prescrits par le médecin, selon l'importance de la lésion
La contusion Comment éviter ça ? Porter des protections corporelles Complications : Rupture musculaire Hématome Plaie
La bursite
La bursite Une bursite est une inflammation d'une bourse séreuse. Les bourses séreuses sont des poches remplies de liquide situées autour des articulations, entre les tendons et les os. Leur rôle est d'amortir et de lubrifier le déplacement des tendons et des muscles sur les os. L'articulation la plus généralement touchée par la bursite est l'épaule. D'autres articulations peuvent également présenter une bursite, notamment le coude et le genou (hygroma prérotulien), et la base du gros orteil (durillon). La bursite peut être aiguë ou chronique. La forme chronique apparaît et disparaît généralement selon un cycle de quelques semaines à quelques mois.
La bursite Causes Les bursites peuvent apparaître de quatre façons : Trauma ou blessure - De façon générale, les élongations musculaires ne touchent pas les bourses. Une blessure qui entraîne un hématome profond peut cependant provoquer une brève inflammation d'une bourse, qui disparaît souvent sans traitement. Surmenage - Ces bursites, qui peuvent prendre de nombreuses formes, ont des appellations médicales distinctes comme hygroma prérotulien, bursite rétro-olécrânienne et bursite ischiatique. L'inflammation peut découler d'un effort répétitif imposé à une articulation ou d'une pression continue sur la bourse elle-même (par exemple, en position à genoux). Trouble arthritique inflammatoire - Certaines maladies comme la polyarthrite rhumatoïde et la goutte peuvent entraîner la libération d'agents inflammatoires dans les bourses. En outre, des cristaux à base de calcium peuvent se former dans les poches, entraînant une friction et des déchirures. Infection - Un certain nombre de bactéries courantes peuvent infecter les bourses.
La bursite Symptômes et Complications Le symptôme essentiel de la bursite est une douleur localisée près de l'articulation touchée. La douleur est généralement aggravée par les mouvements inhabituels ou l'élongation des muscles de l'articulation. Comme un grand nombre d'autres maladies peuvent provoquer des douleurs articulaires, il importe de faire établir le diagnostic par un spécialiste.
La bursite Les bourses qui sont à proximité de la surface de la peau, par exemple celles du genou et du coude, peuvent provoquer une rougeur et un gonflement visible lorsqu'elles subissent une inflammation. La présence de cristaux ou d'une infection bactérienne peut entraîner des douleurs extrêmes et rendre la peau très rouge et chaude.
La bursite Une bursite très grave ou durable de l'épaule, par exemple, peut entraîner un mouvement ou une utilisation réduite de l'articulation et se solder par une atrophie musculaire (fonte du muscle). Des transformations permanentes dans la forme de la bourse, telles que son épaississement ou son élargissement, peuvent survenir, et les tissus avoisinants peuvent présenter une inflammation chronique.
Luxation C'est une pathologie fréquente chez le sportif suite à une chute sur l'épaule. Les entorses bénignes sont traitées orthopédiquement. Les luxations peuvent bénéficier d'un traitement chirurgical.
Luxation Lorsqu’on parle de luxation de l’épaule, on parle de la luxation de l’articulation scapulo-humérale (entre l’omoplate (=scapula) et l’humérus). Il s’agit d’un déboîtement de la tête de l’humérus qui sort de son emplacement.
Omarthrose (arthrose de l’épaule) C’est l’arthrose de l’articulation gléno-humérale. Elle correspond à une usure du cartilage entre la tête humérale et l’omoplate. Elle est beaucoup plus rare que celle de la hanche mais peut être très invalidante.
Fracture de fatigue Fracture de fatigue localisée au niveau du tibia (vue par scintigraphie). En 1 mois et demi, une périostite a évolué en fracture de fatigue. L'athlète ayant développé cette pathologie s'entraînait 5 à 6 fois par semaine (environ 50 km/sem). F : zone de fracture Ge AD : genou avant droit Che AD : cheville avant droite
Fracture de fatigue Une fracture de stress ou de fatigue est un type de fracture incomplète des os causée par un stress repété ou inhabituel . Ce type de fracture peut être décrit comme une fine fissure d'un os . C'est une blessure sportive fréquente . Elle a surtout lieu sur les os qui supportent le poids du corps, tels les os des membres inférieurs : tibia, fibula et métatarses.
Fracture de fatigue Symptômes :Le plus souvent, les symptômes incluent de la douleur et de la sensibilité, surtout lorsque le poids est supporté. La douleur est généralement très localisée sur un point précis de l'os. Lors d'une course, il est typique que la douleur soit intense au début, modérée au milieu puis sévère à la fin et après son exécution. Au début la douleur peut disparaître le lendemain de l'effort, mais finit par ne plus partir si l'activité est répétée.
Fracture de fatigue Diagnostic Pour vérifier la présence d'une fracture de stress, la radiographie n'est pas toujours efficace au début de la fracture, voire jamais dans certains cas. On peut donc utiliser la scintigraphie osseuse, la tomodensitométrie ou l'IRM pour un diagnostic précoce ; ou la radio standard différée d'une dizaine de jours.
Fracture de fatigue Traitement Si la fracture de stress se situe sur un os qui supporte le poids du corps, la guérison peut être retardée ou arrêtée si l'on continue à mettre du poids sur cet os. Le repos est la seule façon de guérir une telle fracture. Le temps de guérison varie de 4 à 8 semaines. L'activité ayant causée la fracture doit être évitée durant la première semaine. Pour le restant de la récupération, on n'effectue qu'une activité légère. Dans certains cas, de la stimulation électromagnétique des os les aide à se reformer. Dans d'autres cas, on chausse une botte de plastique dur (une orthèse). Des semelles amortissantes peuvent êtres prescrites pour atténuer les vibrations lors de la récupération. Enfin, pour les fractures de stress graves, la chirurgie peut être nécessaire et la réhabilitation
Fracture de fatigue Causes Une telle fracture est due à un stress répété, qui ne permet pas aux ostéoblastes de réparer à temps les dommages faits à l'os. Elle survient sur un os sain. Par exemple, cette blessure peut survenir quand un entraînement trop intensif est entrepris trop rapidement, et pratiqué sur une surface dure telle que du béton ou du synthétique. Un autre exemple est celui de soldats qui doivent marcher de longues distances. Une fracture de stress peut aussi avoir lieu lors d'une grande fatigue musculaire. Quand les muscles deviennent trop fatigués pour absorber les chocs, les os prennent le relais. De plus, l'occurrence passée de fractures de fatigue en augmente les chances de se répéter .
Fracture de fatigue Prévention L'application progressive de stress plus intense prévient ce genre de fracture. Les muscles adjacents devraient aussi être renforcés. Des suppléments alimentaires de calcium et de vitamine D aident au développement des os. On a trouvé que ces suppléments diminuaient les occurrences de fractures de stress chez les recrues militaires de sexe féminin.