Luxations traumatiques de la hanche
Les luxations pubiennes et obturatrices sont rares Mécanisme d’écartèlement et de rotation externe
Luxations postérieures iliaques ou ischiatiques Les plus fréquentes Traumatisme par choc direct sur le genou, la hanche étant en flexion et adduction (accident du tableau de bord)
Après une luxation postérieure de la hanche, le blessé se présente dans l'une de ces positions, laquelle ? A Flexion Abduction Rotation externe B Extension Abduction Rotation externe C Flexion Adduction rotation interne D Extension adduction rotation interne E Extension adduction rotation externe
Après une luxation postérieure de la hanche, le blessé se présente dans l'une de ces positions, laquelle ? A Flexion Abduction Rotation externe B Extension Abduction Rotation externe C Flexion Adduction rotation interne D Extension adduction rotation interne E Extension adduction rotation externe
Luxation postérieure pure
Énumérez les lésions possibles directement liées à une luxation postérieure de la hanche :
Énumérez les lésions possibles directement liées à une luxation postérieure de la hanche : Fracture du rebord postérieur du cotyle Fracture parcellaire de la tête fémorale, ou lésion cartilagineuse au passage Rupture large de la capsule articulaire postérieure Rupture du ligament rond Risque de dévascularisation de la tête (nécrose secondaire) Compression du tronc du nerf sciatique par la tête
Lésions associées Fracture du rebord cotyloïdien Fracture parcellaire de la tête Paralysie du nerf sciatique
Accident du tableau de bord Lésions associées : Rupture du LCP Fracture de la rotule Luxation postérieure associée à une fracture du rebord postérieur du cotyle
Après une luxation postérieure de la hanche, la réduction doit être entreprise en urgence, comment doit-on faire ? et modalités de l’immobilisation ?
Réduction La réduction se fera sous anesthésie générale La position la plus efficace : sujet en décubitus dorsal sur un matelas Il faut exercer une traction sur le genou fléchi en maintenant la hanche en flexion, en adduction et en rotation interne (un aide maintient le patient) On perçoit la réintégration de la tête dans le cotyle On peut étendre alors la hanche
La réduction se fera sous anesthésie générale Sujet en décubitus dorsal sur un matelas Il faut exercer une traction sur le genou fléchi en maintenant la hanche en flexion, en adduction et en rotation interne (un aide maintient le patient) On perçoit la réintégration de la tête dans le cotyle On étend alors la hanche On maintient l’extension par une traction collée sur la jambe ou par une simple attelle au genou. Pas de flexion pendant 6 semaines Pas d’appui pendant 1 ou 2 mois (risque de nécrose) Suivi scintigraphique (ou IRM)
Risque de nécrose céphalique Scintigraphie osseuse pour vérifier la vitalité de la tête IRM Radio simple
Ostéosynthèse du rebord postérieur
Luxation postérieure Fracture du cotyle associée
Fragment osseux incarcéré dans l’articulation
Lésions de la tête et du cotyle Traitement, dans ce cas, par l’implantation d’une prothèse totale. La cupule fixée par des vis joue le rôle d’une ostéosynthèse interne
Luxation des hanches et Fracture des têtes fémorales Mécanisme: choc frontal voiture tableau de bord bilatéral Document D desme
Classification de PIPKIN’S (4 STADES) Stade I: petite fracture de la tête fémorale distale P/R à la fovéa Stade II: grande fracture de la tête femorale distale P/R à la fovéa Stade III: grande fracture de la tête fémorale proximale P/R à la fovéa Stade IV: fracture comminutive de la tête femorale Document D desme
Scanner des deux hanches Document D desme
Réduction sous AG par manœuvres externes Puis broches percutanées à D et vissage à G Document D desme
Scanner de contrôle post-opératoire Document D desme
Complications post-opératoires: Nécrose de la tête fémorale Coxarthrose Ossifications péri-articulaires