Normal. Anormal. Cours 2
2.1. Normal. Anormal. - le normal = ce qu’il se trouve comme il se doit, régulièrement, conformément à l’état naturel. - la normalité = l’état d’une personne qu’on peut apprécier par rapport à une performance moyenne et dans l’absence des manifestations pathologiques (DEX). - la limite entre le normal et l’anormal est difficile à retracer, il y a multiples critères de séparation. - les critères mentionnées s’adressent à la délimitation entre l’anormal et le normal.
2.2. Critères de séparation du normal de l’anormal. La norme statistique – le normal se trouve chez la majorité des personnes; - l’anormal est ce qui sort de la majorité. La norme socioculturelle – le normal est tout ce qui respecte les règles sociales spécifiques à une certaine culture; - l’anormal est tout ce qui contrevient à ces règles. La norme fonctionnelle – le normal est ce qui n’affecte pas l’efficacité fonctionnelle d’une personne à la fois sur le plan professionnel et social; - l’anormal est ce qui affecte cette efficacité de l’individu.
Le critère pratique – analyse trois aspects liés au comportement évalué : le contenu – le normal est ce qui constitue le comportement en soi; - l’anormal est seulement le contenu du comportement. le contexte – le normal est d’avoir un bon comportement dans un certain contexte; - l’anormal est ce qui est inapproprié dans un certain contexte. les conséquences – le comportement normal n’affecte pas l’efficacité personnelle sociale et professionnelle de l’exécutant; - le comportement anormal produit un inconfort objectif ou subjectif pour les observateurs. Ex: le comportement homosexuel.
2.3. Santé. Maladie. La santé = l’état d’un organisme dans lequel tous les organes, les appareils et les systèmes fonctionnement normalement (DEX), « l’état de bien-être physique, psychique et social » (L’Organisation Mondiale de la Santé) La maladie = tout détérioration de l’état de bien-être physique, psychique et social, elle est partiellement superposable à la normalité. Les modèles explicatifs de la maladie : Le modèle médical – la maladie est la conséquence d’une lésion, d’une altération génétique ou d’un déséquilibre biochimique, centré exclusivement sur le facteur biologique. Le modèle biopsychosocial – l’accent sur l’impact psychologique de la maladie et sur les implications sociales ; la maladie est caractérisée par cinq éléments : les symptômes, les facteurs de cause, l’évolution etc.
L’identification des symptômes et leur attribution à l’état de santé Les symptômes de la maladie – spécifique : la douleur ; - non spécifique : la fatigue, perte du poids, les transpirations nocturnes. Les causes de la représentation de la maladie de certains facteurs et leur contrôle influencent l’évolution de la maladie. L’évolution des maladies – les maladies aiguës - les maladies chroniques Le handicap ou l’incapacité impliquée par la maladie est à la base de la compréhension des limitations générées par l’état de maladie et leur acceptation pendant l’adaptation à la nouvelle situation. Le contrôle sur la maladie fait référence aux bénéfices et aux risques impliqués par les méthodes actuelles de traitement.
2.4. Troublé, incapacité, handicap. Définitions, glossaire de termes. Le trouble = un déséquilibre dans le fonctionnement d’un organe anatomique, d’une faculté physique ou psychique (DEX) ; = des symptômes ou des signes psychiatrique : les hallucinations, la disposition dépressive, l’insomnie; il se trouve dans la majorité des appellations des maladies psychiques : les troubles mentaux organiques, le trouble schizophréniforme organique etc. (la pathologie psychiatrique). L’incapacité = un état physique, psychique ou mental qui limite le déplacement, l’activité, la réception d’une personne (DEX) ; = une caractéristique essentielle d’une maladie psychique chronique qui affecte d’une manière variable, mais persistante, le fonctionnement d’un patient ; l’affection fonctionnelle qui rend l’individu incapable de s’engager dans n’importe quelle activité soutenue, profitable (la traite de psychiatrie Kaplan).
Le handicap = une déficience physique, mentale, sensorielle d’une personne, entraînant pour celle-ci un désavantage ou un état d’infériorité déterminé par une infirmité ou une maladie (DEX) ; = une incapacité qui influence négativement la croissance, le développement et l’adaptation de l’individu aux conditions de vie (OMS) ; = une déficience ou une infirmité congénitale ou acquise qui met l’individu dans une infériorité adaptative par rapport à ses semblables (DEP). Les troubles des procès mentaux élémentaires = multiples modifications qui ne suppose pas toujours l’existence d’un trouble psychique ; ils ont des dénominations utilisées dans la terminologie de leurs troubles : la sensation et la perception – la fonction de l’esthésie, l’attention- la fonction prosexique, la mémoire – la fonction mnésique, l’affectivité – la fonction thymique, la volonté – la fonction boulique, l’activité – la fonction kinésique, la pantomime – la praxie.
- sont validés dans deux directions : - des troubles quantitatifs : l’amplification, la réduction de la fonction du procès respectif ; - des troubles qualitatifs : l’altération ou la distorsion de la fonction du procès respectif. L’incapacité psychique - les incapacités fonctionnelles sont des activités quotidiennes variées dans lesquelles une personne ne peut pas s’engager ou peut s’engager avec difficulté ; pour l’évaluer s’utilise l’instrument une échelle EFG. Exemples d’évaluation de l’incapacité en utilisant l’échelle EFG : Score 81-90 – symptômes minimaux : la passation d’un examen ; Score 51-60 – symptômes modérés : les attaques de paniques occasionnelles ; Score 31-40 – détérioration de la communication : le langage illogique ou inapproprié ;
Score 11-20 – incapacité de maintenir un degré minimal d’hygiène corporelle avec une détérioration majeure de communication : le patient est extrêmement incohérent. Le handicap psychique Le handicap locomoteur = la réduction de l’aptitude de se déplacer, de la mobilité posturale. Le handicap visuel = la perte totale ou partielle de la vue. Le handicap des moyens de communication = porte sur les troubles de l’ouïe, du langage, sur le troubles de lecture et d’écriture. Le handicap organique = dû à des troubles de l’ingestion ou de l’excrétion qui peuvent déterminer la dépendance d’appareils de soutien des fonctions vitales. Le handicap intellectuel = le retard mental congénital ou acquis, la perte des aptitudes acquises.
Le handicap psychique = les psychoses, les névroses, les troubles de comportement (social), l’immaturité émotionnelle etc. Le handicap inapparent = les troubles de métabolisme, l’épilepsie et d’autres pertes imprévisibles de la connaissance etc. Le handicap à caractère répulsif = les difformités, les défauts de certains parties du corps, des anomalies ou des affections dermatologiques et des cicatrices inesthétiques etc. Le handicap concernant la sénescence = la diminution de la plasticité corporelle, le ralentissement des fonctions psychiques et physiques et la diminution de la force de récupération. Wing a élaboré le concept de handicap secondaire = les effets sur le plan psychique déterminé par n’importe quelle catégorie de handicap.
Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)