Coordinateur international Formation pour les établissements scolaires

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Transcription de la présentation:

Coordinateur international Formation pour les établissements scolaires L'iceberg culturel et le modèle de Byram Cette activité vise à - Familiariser les participants avec des cadres de référence qui analysent et expliquent les différences de comportement en fonction des différences culturelles; - leur permettre d'examiner avec un esprit critique leurs valeurs, leurs attitudes, leur façon de penser et de sentir – à regarder sous la surface - et les faire réfléchir à l'impact de la diversité culturelle sur les partenariats scolaires

Première activité : Le jeu des six cultures Cette première activité porte sur les ressemblances et différences dans les rituels de salutations - ce que vous dites et faites la première fois que vous rencontrez quelqu'un. La procédure est la suivante : Vous recevez chacun une carte d'instructions que vous ne devez montrer à personne. Puis, vous commencez à vous déplacer dans la pièce et à saluer les gens conformément aux instructions figurant sur la carte. Ensuite, à mon signal, trouvez les membres de votre culture ou tribu. 2

Le jeu des six cultures : Discutez des questions suivantes avec votre groupe (5 min) Comment ai-je réagi lorsque l'autre personne ne s'est pas comportée comme prévu ? Me suis-je senti à l'aise / mal à l'aise / désorienté / choqué ? Pourquoi - et comment cela s'est-il traduit concrètement ? (Quelles formes de salutations rituelles connaissons-nous /pratiquons-nous ?) Discutez des questions suivantes

différentes notions de politesse La culture est souvent représentée par un iceberg. Ici, elle est représentée par une île déserte. La partie supérieure visible montre les choses que nous pouvons voir et entendre et qui nous paraissent familières. L'iceberg culturel, ça vous dit quelque chose ? La partie visible dont nous avons conscience ? Les choses que nous pouvons entendre et voir et qui nous paraissent familières ? En-dessous, se trouvent les parties invisibles de la culture du quotidien, laquelle se reflète dans les interactions sociales ( ici par exemple : rencontrer quelqu'un pour la première fois) : différentes notions de politesse différentes expressions faciales et différents comportements en termes de contact visuel différentes notions de statut selon le sexe et l'âge Différence de langage corporel et de perception de l'espace physique dans les interactions sociales. Voici, à titre d'exemple, une activité de classe tournée vers l'apprentissage interculturel : Les participants comprennent ... ce qu'on ressent quand on est étranger, exclu ou même victime de discrimination qu'il est important de regarder sous la surface que des conceptions différentes de la politesse, de l'hospitalité ou de la franchise sont souvent source de malentendus que les différences culturelles peuvent même générer des conflits. Illustrations par www.teresa-robertson.co.uk 4

Immergés sous la surface... Les stéréotypes sont source de préjugés !!! Immergés sous la surface... …se trouvent les valeurs et les règles que les enfants acquièrent lors du processus de socialisation : un enfant assimile les signaux comportementaux des membres de sa famille, de ses pairs, apprend la "grammaire" culturelle dans son système éducatif, dans les médias et dans le cadre du processus général de socialisation. Par exemple, lorsqu'un Européen du nord plutôt réservé rencontre un Européen du sud "chaleureux" - que se passe-t-il ? Soit il apprécie, soit il reste sur la réserve. Donc, à l'avenir, lorsqu'il rencontrera à nouveau des membres de cette culture, il se peut que des idées préconçues, des attentes ou des prédispositions apparaissent automatiquement. Les stéréotypes sont donc basés sur des jugements biaisés qui donnent lieu à des généralisations excessives. Ils peuvent être positifs ou négatifs (à l'encontre ou en faveur des membres hors groupe) Les stéréotypes sont source de préjugés. Un préjugé est une attitude : Vous devez savoir qu'adopter des préjugés culturels présente un certain intérêt : en effet, les préjugés simplifient la réalité complexe. Une réalité simple est bien plus facile à gérer. Nous pouvons donc être tentés de stigmatiser ces membres hors groupe ... et de les envoyer pour toujours sur une planète lointaine, ou pour dire les choses autrement : nous ne mettrons jamais les pieds sur cette planète et éviterons ainsi toute rencontre. Voici ce que nous devons essayer de faire avec nos participants : Réfléchir aux stéréotypes afin d'éviter les préjugés Leur offrir de nombreuses occasions de rencontres et d'interactions (afin de mettre en évidence les stéréotypes !) Les encourager à utiliser la langue qu'ils étudient et à l'explorer en profondeur Leur faire comprendre que les rencontres interculturelles ne sont pas une perte de temps - mais au contraire une expérience enrichissante mettre en évidence les propos tendancieux et les idées reçues Intégrer les membres hors groupe dans un climat de diversité et d'intégration Les stéréotypes impliquent des généralisations Rencontre et expérience

Attitude interculturelle (savoir apprendre / faire) Le modèle de Byram - Compétence en communication interculturelle (1997) Il s'agit d'un modèle théorique d'apprentissage interculturel. Michael Byram est co-auteur du Cadre européen commun de référence pour les langues (décrivant le niveau d'acquisition des compétences linguistiques, interculturelles et socioculturelles), particulièrement utile pour tous ceux impliqués dans l'enseignement des langues (en tant qu'outil et référentiel pour l'évaluation des compétences) Le graphique présente les domaines sur lesquels nous devons travailler lorsque nous voulons développer la compétence interculturelle des apprenants à l'école et en dehors de l'école. Il existe cinq compétences ou "savoirs" (en français) sur le plan cognitif et affectif. Commençons par l'attitude (ou le savoir être) - quelle attitude vos apprenants doivent-ils développer, y compris les très jeunes apprenants ? (par exemple : curiosité et ouverture esprit, aptitude à réviser sa méfiance vis à vis des autres cultures et sa foi dans sa propre culture, ...) Nous sommes ici sur un plan affectif. ... quelles sont les capacités nécessaires ? (par exemple : aptitude à interpréter un document ou un évènement lié à une autre culture, à l'expliquer et à le rapprocher de documents ou d'évènements liés à sa propre culture) capacités II : Afin de communiquer efficacement avec des locuteurs d'un autre pays et d'une autre culture - l'apprenant doit être capable d'acquérir de nouvelles connaissances sur une culture et de communiquer, même sous la contrainte de la communication en temps réel) (réseaux sociaux, chats...) L'apprenant doit connaître de façon assez approfondie le pays en question, sans se limiter aux "études contextuelles" ( 'Landeskunde' en allemand), et s'intéresser également aux questions économiques et politiques. Enfin, l'aptitude à évaluer de manière critique (et analytique) ce qu'on a vu, entendu et vécu (les groupes sociaux et leurs pratiques ou leurs produits) est ce que Byram appelle "la vision critique au niveau culturel". Donc, selon Byram, la vision critique au niveau culturel est la finalité de l'apprentissage interculturel... Attitude interculturelle (savoir être) Vision critique au niveau culturel (savoir s'engager) Capacités II : (savoir apprendre / faire) Capacités I (savoir comprendre) Connaissance (savoir)

Les objectifs de ce projet étaient les suivants : CARTES DE VOEUX DE NOËL BRITANNIQUES ET BULGARES : PROJET DE RECHERCHE POUR LES ELEVES Krassimira Topuzova (Bulgarie) – 2001* Les objectifs de ce projet étaient les suivants : Montrer que les traditions de Noël ont changé en Bulgarie - après 1990. Comparer avec la tradition britannique et aborder d'autres questions culturelles. 'Recherche' : analyser des données, former des concepts, tirer des conclusions. *Krassimira Topuzova 2001, Cartes de voeux britanniques et bulgares : projet de recherche pour les élèves. Dans : M Byram, A Nichols and D Stevens (eds) Developing Intercultural Competence in Practice  Clevedon: Multilingual Matters (246-259). Voici un exemple de partenariat scolaire basé sur le modèle d'apprentissage interculturel de Michael Byram 7

Organisation du projet Avant le cours - Chaque élève doit aller dans un magasin acheter une carte de Noël qu'il aimerait envoyer pour Noël. - Dans le magasin, observez : qui achète des cartes - âge, sexe, nationalité ; combien ils en achètent ; quelles cartes se vendent le mieux / le moins ? - A l'école, les élèves présentent les cartes et expliquent pourquoi ils ont acheté telle ou telle carte : prix, taille, couleur OU images et messages. 8

En classe : groupes de 5/6 élèves pour analyser les cartes QUI ACHETE DES CARTES DE NOËL ? 1. Age, sexe, profession ? 2. S'agit-il d'habitants du coin ou de touristes ? 3. Combien de cartes achètent-ils ? QUELLES CARTES DE NOËL ? 1. Taille et format ? 2. Type d'images ? 3. Qui les a imprimées ? POURQUOI ACHETER DES CARTES DE NOËL ? 1. Que signifient les cartes de Noël pour les Bulgares ? 2. Pourquoi en achètent-ils ? 3. A qui les envoient-ils ? 4. Qu'écrivent-ils sur les cartes de Noël ? 9

Deuxième étape : Classification des cartes par catégories, selon les images et les messages Les catégories suivantes se dégagent : Cartes de Noël traditionnelles bulgares- représentant la table traditionnelle de Noël Cartes de Noël religieuses représentant des images bibliques - Changement -- rejet officiel de l'église sous le communisme. Cartes représentant des enfants - ex. : des enfants faisant des bonshommes de neige, jouant aux boules de neige Cartes représentant des paysages d'hiver - forêts ou champs recouverts de neige Cartes représentant des décorations d'arbre de Noël - cartes bulgares typiques - décorations traditionnelles 10

Troisième étape : discussion sur les implications culturelles : les cartes de Noël traditionnelles bulgares n'ont pas changé ; innovations récentes telles que les cartes de l'UNICEF avec 'Merry Christmas' en anglais Comparaisons - Distribuez des cartes britanniques aux groupes : analysez (voir plus haut) les - quatre catégories : cartes religieuses, cartes hivernales, cartes d'enfants, cartes de décorations de Noël. - Analyse comparative de cartes de Noël bulgares et britanniques ; faites deux colonnes : l'une pour les différence et l'autre pour les ressemblances ; récapitulez les résultats. Différence la plus frappante : informations figurant sur les cartes : l'organisation caritative et le matériau 11

L'exemple et les compétences 1. Etre curieux, vouloir en apprendre davantage sur la Grande-Bretagne ET l'histoire récente de la Bulgarie, penser à l'avenir. Prendre conscience que la société bulgare n'a pas toujours été 'comme ça'. Attitudes (savoir être) Curiosité et ouverture, aptitude à réviser sa méfiance vis à vis des autres cultures et sa foi dans sa propre culture. 2. Connaître : les cartes de Noël en Angleterre et Bulgarie ; les matériaux de recyclage ; l'histoire récente en Bulgarie ; le rôle des organisations caritatives dans les Etats-providence capitalistes (et les autres) Connaissance (savoirs) : connaissance des groupes sociaux, de leurs produits et de leurs pratiques, à la fois dans son propre pays et dans celui de l'interlocuteur ; connaissance des processus sociaux et des interactions générales entre les sociétés et les individus 3. Mettre en relation/comparer : les symboles britanniques et bulgares de Noël ; les concepts britanniques et bulgares de bienfaisance Interprétation et mise en relation (savoir comprendre) : aptitude à interpréter un document ou un évènement lié à une autre culture, à l'expliquer et à le rapprocher de documents ou d'évènements liés à sa propre culture 12

4.Découvrir des pratiques sociales se rapportant à Noël (en Bulgarie et en Grande-Bretagne) via l'investigation/l'observation/la collecte de données/la classification des données, c.à.d. une démarche scientifique Découverte et interaction (savoir apprendre/faire): capacité à acquérir de nouvelles connaissances sur une culture et des pratiques culturelles données, et à manier connaissances, points de vue et aptitudes sous la contrainte de la communication et de l’interaction en temps réel 5. Evaluer le changement dans la société bulgare depuis la fin du communisme : avantages et inconvénients. Vision critique au niveau culturel (savoir s'engager): aptitude à évaluer, de manière critique et sur la base de critères explicites, les points de vue, pratiques et produits de son propre pays et de sa propre culture et des autres nations et cultures

Commentaire Les participants ont eu du mal à accepter l'idée d'acheter des cartes de Noël pour soutenir une organisation caritative. Le concept de bienfaisance n'existait pas dans notre culture avant 1989. Ce concept est aujourd'hui une réalité qui a des implications claires. La 'société sans classes' a pratiquement disparu. A la place, deux classes distinctes se sont formées - les riches et les pauvres. Des sans-abri et des chômeurs ont commencé à apparaître. Dans le même temps, les premières organisations caritatives ont vu le jour, fondées et financées par des personnes riches et puissantes. Les participants ont soulevé une différence culturelle très intéressante. . Sous le régime communiste, les gens étaient 'idéalement' égaux - nous avions les mêmes salaires, les mêmes droits et les mêmes obligations. Personne, pour ainsi dire, ne mourrait de faim. C'était une société 'sans classes', les gens avaient un toit et de quoi manger, sans crainte de les perdre. Nous allions dans les mêmes magasins qui vendaient pratiquement les mêmes choses au même prix. Là, nous avons eu une discussion sur les organisations caritatives britanniques, leur rôle et leur importance dans la société. Ils ont découvert avec surprise que ces organisations caritatives étaient financées par des dons individuels et non par des entreprises d'Etat ou privées comme c'est le cas en Bulgarie. Ils ont expliqué que le système centralisé de services sociaux est toujours en vigueur dans notre pays, bien qu'il soit négligé par l'Etat en raison de la crise financière et économique. Ils sont toutefois parvenus à la conclusion que les organisations caritatives en Bulgarie se sont développées sur le même modèle que les organisations caritatives occidentales car elles ont bénéficié de leurs conseils et de leur expertise en matière de gestion et d'activités

Là, nous avons eu une discussion sur les organisations caritatives britanniques, leur rôle et leur importance dans la société. Ils ont découvert avec surprise que ces organisations caritatives étaient financées par des dons individuels et non par des entreprises d'Etat ou privées comme c'est le cas en Bulgarie. Ils ont expliqué que le système centralisé de services sociaux est toujours en vigueur dans notre pays, bien qu'il soit négligé par l'Etat en raison de la crise financière et économique. Ils sont toutefois parvenus à la conclusion que les organisations caritatives en Bulgarie se sont développées sur le même modèle que les organisations caritatives occidentales car elles ont bénéficié de leurs conseils et de leur expertise en matière de gestion et d'activités Les élèves ont découvert quelques-unes des organisations caritatives britanniques les plus connues : Samaritans, l'Armée du Salut, Oxfam, etc. Discutez des questions suivantes 15

Communication interculturelle et partenariats scolaires Lorsque je viens à vous, je suis votre serviteur ; lorsque vous venez à moi, vous êtes un invité d'honneur Notre objectif est d'améliorer la compétence en communication interculturelle. Souvent, les partenariats scolaires échouent en raison de malentendus culturels. Voici quelques exemples : Chef d'établissement du Golfe - à qui l'on fait visiter l'établissement par un élève - que le chef d'établissement britannique appelle par son prénom - C'est une pratique courante au Royaume-Uni, mais considérée comme insultante au Moyen-Orient . Cela dénote un manque de respect. PK - le ton des e-mails peut être assez abrupt et en général les e-mails peuvent être difficiles à interpréter. Leur ton ne dépend pas seulement des normes culturelles mais également des compétences linguistiques. 16

Scénario Un établissement scolaire britannique a réussi à faire venir au Royaume-Uni des enseignants de son 'cluster' de partenariat indien à l'occasion d'une réunion de partenaires Comenius et les deux groupes sont réunis. Les autres partenaires commencent à parler d'initiatives de collecte de fonds pour les écoles indiennes et un partenaire en particulier a une vision très stéréotypée des écoles dans les pays en développement. Le partenariat Royaume-Uni/Inde est fondé sur une relation équitable et cette philosophie est bien comprise des deux parties. L'un des partenaires européens dit au représentant indien : "Nous allons faire don à votre école de tous nos anciens équipements sportifs et de 4 vieux ordinateurs portables !" Que s’est-il passé ici ? Que ressent chacun des partenaires ? Pourquoi ? Quelles suppositions ont-ils faites ? Quelles mesures pourraient-ils prendre ? Présentez ce scénario au groupe. Amenez les membres du groupe à discuter des questions figurant au bas de la diapositive, puis donnez un feedback. 17

Clip vidéo http://www.ted.com/talks/chimamanda_adichie_the_danger_of_a_single_story.html Dans ce clip, l'auteur Chimamanda Achiche évoque le danger de n'avoir qu'une "vision réductrice" des gens et des idées reçues qui en découlent. L'extrait que je pense utiliser va de 3.02 à 6.40 Assurez-vous que le groupe a bien compris - demandez aux membres du groupe s'ils ont des commentaires 18

Le contact visuel dans différentes cultures La forme de contact visuel considérée comme acceptable ou nécessaire dans différentes situations est spécifique à chaque culture. Par exemple : Culture Convention Arabe Le contact visuel est important ; un contact visuel insuffisant peut être perçu comme irrespectueux, mais un homme et une femme sans lien de parenté doivent éviter tout contact visuel car cela pourrait être perçu comme une tentative de flirt. Britannique blanche Le locuteur regarde son interlocuteur dans les yeux mais détourne régulièrement le regard pour éviter de le 'dévisager' ; un locuteur qui ne regarde pas son interlocuteur dans les yeux peut être perçu comme peu fiable. L'interlocuteur est supposé regarder le locuteur : ne pas regarder le locuteur peut être perçu comme un manque de respect ou impliquer un manque d'attention. Sud asiatique Un contact visuel direct peut être considéré comme agressif et irrespectueux. Japonaise et chinoise Un contact visuel direct pendant plus de 2 secondes est irrespectueux, notamment à l'égard des personnes considérées comme socialement 'supérieures'. Afro-caribéenne Le locuteur regarde son interlocuteur et l'interlocuteur regarde ailleurs : regarder le locuteur peut impliquer un défi ou un manque de respect. Le groupe peut avoir beaucoup de remarques à ajouter. 19 19

Ce que disent les Britanniques Ce qu'ils veulent dire Ce que les autres comprennent Vous devez venir dîner Ce n'est pas une invitation, je veux juste me montrer poli Je serai bientôt invité Très intéressant C'est absurde Ils sont impressionnés C’est une proposition très courageuse Vous êtes fou Il pense que je suis courageux C'est pas mal C'est bien C'est nul Avec le plus grand respect Je pense que vous êtes un idiot Il m'écoute vraiment J'entends ce que vous dites Je ne suis pas d'accord et la discussion est close Il accepte mon point de vue Ah, au fait L'objet principal de notre discussion est... Ce n'est pas très important 20

Comment la diversité culturelle pourrait-elle affecter votre partenariat ? Malentendu Idées reçues sur l'autre Attentes financières Mode de fonctionnement des établissements Différents styles d'enseignement Respect des anciens Problèmes de temps Différences morales/religieuses Traditions/structures familiales Aptitude à reconnaître ses erreurs Souplesse Préjugés

Qu'est-ce qui est important pour vous ?

Réflexion sur tous les points abordés aujourd'hui