DRC a l‘ âge adulte et douleurs rachidiennes 46 ème Réunion du GES Table ronde Maladie de Scheuermann PARIS 13 /14 Mars 2015 Drs LE BLAY, FRAISSE, CHALEAT- VALAYER, BONJEAN Centre Médico-chirurgical et de rééducation des Massues - Lyon
Problématique les DRC a l’âge adulte sont elles des facteurs de risque de lombalgies Les DRC ont-elles des caractéristiques cliniques radiologiques ou fonctionnelles Les caractéristiques cliniques sont elles corrélées au paramètres radiographiques Peux t on considérer les DRC comme un population particulière dans les lombalgies chroniques Y a-t-il un profil a risque des DRC
Données de la bibliographie La maladie de Scheuermann représente un risque plus élevée de douleurs rachidiennes et d’incapacité pour les AVQ mais il n’ y a pas de retentissement sur l’activité professionnelle The natural history of Scheuermann ‘s Kyphosis – A comparative study after 37 year follow up – Ristolainen L Eur Spine J 2012 Remarque: il s’agit d’une étude sur les DRC du rachis dorsal étude faite sur un questionnaire avec beaucoup de perdu de vue pas de radiographie des patients en parallèle du questionnaire
Etude préliminaire Population de patients consultant pour des lombalgies chroniques 2 groupes Groupe DRC Présente des signes radiographiques de DRC en région dorsolombaire ou lombaire : irrégularité des plateaux vertébraux , déformation cunéiforme du corps vertébral , hernie de Schmorl Groupe discopathie: Présence sur l’IRM d’une modification du disque intervertébral sans signe de DRC
Critères d’exclusion Groupe DRC DRC dorsale Scoliose Groupe discopathie Lombosciatique par hernie discale Scoliose Spondylolisthésis Rétrécissement canalaire
Critères radiographiques Pente sacrée Incidence Lordose Cyphose Critères évalués Critères cliniques EVA repos nuit effort Consommation d’antalgique QUEBEC HAD FABQ vie sportive vie familiale vie professionnelle Critères radiographiques Pente sacrée Incidence Lordose Cyphose Nombre de vertèbres lésées zone jonctionnelle
Le groupe discopathie présente une douleur à l’effort et un Paramètres (moyenne) Groupe 1 DRC (n=24) Groupe 2 discopathie (n = 24) Comparaison G1/G2 Test Wilcoxon Age 44,6 38,9 EVA r 3,54 4,5 NS EVA effort 6,12 7,3 S EVA nuit 3,58 5,25 HAD A 8,71 10 HAD D 7,17 6,9 FABQ 1 22,3 30,9 FABQ 2 14,5 16,4 QUEBEC 40,4 44,7 Le groupe discopathie présente une douleur à l’effort et un score d’appréhension pour les activités professionnelles plus élevé
Analyse des mesures radiographiques Paramètres (moyenne) Groupe 1 (n = 24) Groupe 2 Comparaison G1/G2 Pente sacré 29,54 38 S Incidence 44,29 52,33 Lordose 41,33 47,08 Cyphose 47,29 40,08 NS Le groupe DRC présente des mesures radiographiques de pente sacré d’incidence, et de lordose diminués par rapport au groupe lombalgie
GROUPE DISCOPATHIE
éléments socioprofessionnels Groupe 1 Fréquence Groupe 2 Nombre d’arrêt à cause du dos 4,56 - 4 Nombre de patient en arrêt de travail 9/24 37% 16/24 66% Moins de 30 jours 18,18 % 5 20, 8 % Plus de 30 jours 18 75 % 19 79, 2 % Changement d’activité professionel 8 33,3 % 13 54,2 % Pas de différence sur la longueur d’arrêt de travail Mais plus de patients en arrêt de travail dans le groupe lombalgie
situation prof Groupe 1 Fréquence Groupe 2 Emploi 23 95,6 % 24 100 % Poste adapté 4 16,7% 3 12,5% Temps plein 19 79,2 % Temps partiel 2 9,3 % 3,7 % Etudiant 8,3 % Invalidité 0 % Sans activité
Mode de vie Groupe DRC Groupe Lombalgie Le groupe lombalgie est plus gêné pour les activités sportives, la vie sexuelle est plus inquiet et sa vie est plus gâchée que le groupe DRC
le groupe lombalgie consomme plus d’antalgique et de psychotrope
conclusion Il y a des différences entre les 2 groupes Le groupe DRC est un peu moins douloureux à l’effort présente des facteurs de chronicisation pour le travail moins important consomme un peu moins d’antalgique et se caractérise par des paramètres radiologiques spécifiques Au niveau du travail Les 2 populations ont un nombre de jours d’arrêt de travail important mais il y a plus de patients en arrêt dans le groupe lombalgie