LE TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE DES HERNIES INGUINALES PAR VOIE TOTALEMENT EXTRAPERITONEALE A. El Guazzar, A. Zeroual, J. Fassi Fihri, M.S. Ramraoui, M. Lahkim,A.Elkhader, R. El Barni, A. Achour Service de chirurgie générale Hôpital militaire Avicenne - Marrakech
INTRODUCTION La cure chirurgicale des hernies de l’aine est l’intervention la plus fréquente. Nombreuses techniques . la réparation sans tension /un matériel prothétique par Lichtenstein en 1989 : - de récidives. Laparoscopie (TEP – TAPP) : diminution de la douleur postopératoire et une récupération plus rapide . Le but de notre travail est d’essayer d’exposer l’apport de la technique extra-péritonéale dans la cure des hernies inguinales par cœlioscopie à travers l’expérience de notre service. en chirurgie générale ont été décrites mais deux révolutions ont eu lieu au cours des dernières décennies. qui a considérablement réduit le taux de récidive.
MATERIEL ET METHODES Étude prospective . Service de chirurgie générale de l’HMA Marrakech. 65 patients présentant une hernie inguinale simple . opérés entre mai 2009 et août 2011 par laparoscopie par voie TEP . Exclus : patients ayant antérieurement une chirurgie abdominale / hernie récidivante ou bilatérale. Evaluation : la technique opératoire, les complications per-opératoires, les suites immédiates et le résultat après trois mois.
RESULTATS 65 patients avec hernie inguinale simple, tous de sexe masculin. Age : entre 30 à 56 ans, avec une moyenne de 41,6 ans. Localisation : droite dans 42 cas et gauche dans 23 cas. Type : oblique externe dans 80% des cas, directe dans 11% des cas et mixte dans 9% des cas. Mode d’anesthésie: locorégional dans 3 % des cas, général pour le reste. Durée opératoire : 53 min ( 41 à 80) . Prothèse en polypropylène, fixation / agrafes dans 29 cas soit 44,6%. Séjour hospitalier : 1 jour pour 60 patients soit 92%. 2 cas de récidive (plaque non fixée) soit 3 % => traités / la technique de Lichtenstein. La reprise de travail (pour les patients actifs) : 1 mois. La douleur chronique: 8 cas soit 12% => antalgique (palier 1 - 2) Aucun retrait de la plaque . dont un patient n’avait pas pu supporter en raison d’une perforation péritonéale.
CONCLUSION une couverture complète de l’ensemble des points faibles de l’aine /un minimum d’agression anatomique. taux de récidive extrêmement bas . Courbe d’apprentissage plus longue . éviter les complications intra péritonéales / TAPP. Coût ? Faisabilité dans notre contexte?..