contrat No. JUST/2014/JACC/AG/VICT/7465 2016-2017 LA JUSTICE SE LIE D’AMITIE AVEC L’ENFANT – FORMATION DE PRATICIENS POUR UNE MEILLEURE COOPERATION contrat No. JUST/2014/JACC/AG/VICT/7465 2016-2017
Ethique professionnelle – principes de base : 1. Respect des droits et libertés fondamentaux, des accords auxquels la République de Bulgarie est partie, de la Constitution, des lois et règlements ; 2. Respect des normes professionnelles ; 3. Assurer l’égalité d’accès au soutien et à la justice – police, établissements de santé, services sociaux, autorités judiciaires, etc. ; 4. Protection contre les actes illicites ; 5. Entreprendre les actions en temps utile.
Contact initial avec la victime Les occasions ou hypothèses, où il s’avère nécessaire d’établir le contact initial avec la victime de la criminalité, sont très variées et spécifiques dans les différents cas. Parfois, cela dépend du type de l’infraction pénale, de la manière dont elle a été commise, des particularités de la victime elle-même : âge, état de santé, état émotionnel, sexe, etc.
Principes à respecter dans le contact initial avec la victime En pratique, il existe trois principes clés dans le contact initial avec la victime, qui guident le comportement de tous les professionnels de la police, des établissements de santé, des services sociaux ou d’autres services. Ces principes tirent leur origine des besoins de la victime.
Besoins de la victime 1)Besoin de sécurité. 2)Besoin d’exprimer ses émotions. 3)Besoin de savoir ce qui va suivre. Attention : Pour faire face à ces besoins, lors du contact initial avec la victime, il faut lui accorder trois types de soutien.
Soutien à la victime lors du contact initial : Soutien pour garantir la sécurité lors du contact initial avec la victime ; Soutien émotionnel ; Besoin de la victime de savoir ce qui va suivre. /Office for Victims of Crime - https://www.ncjrs.gov/ovc_archives/reports/firstrep/bgavoc.html /
Soutien et attitude envers la victime lors du contact initial : Soutien pour garantir la sécurité lors du contact initial avec la victime : – faire attention aux mots, à la position du corps, aux gestes et manières, à l’expression du visage, au ton de la voix, etc. ; se présenter ; vérifier l’état de santé de la victime, etc. ; proposer à la victime de prendre contact avec des proches ou un médecin, un psychologue pour des entretiens, un juriste, etc.
Soutien et attitude envers la victime lors du contact initial : Soutien émotionnel : besoin de la victime d’exprimer ses sentiments et de partager le vécu sans être condamnée, accusée, intimidée ou ironisée ; observer les réactions et le comportement de la victime, pour la comprendre ; ne pas interrompre le discours de la victime, lui poser des questions ouvertes ; vérifier si l’on a bien compris la victime ; exprimer le souci et la préoccupation et faire preuve de patience à l’égard de la victime.
Soutien à la victime lors du contact initial : Besoin de la victime de savoir ce qui va suivre : informer la victime sur ses droits et les procédures à suivre ; Informer la victime sur les ressources et les services de soutien disponibles.
Ethique professionnelle au cours de l’audition de la victime La durée et le rythme de l’audition doivent être adaptés aux particularités individuelles de l’individu (victime vulnérable), compte tenu de la méthodologie spécialisée de l’audition et des conditions de l’audition. L’éthique au cours de l’audition implique le respect de la dignité et de l’identité de l’enfant (victime vulnérable).
Ethique professionnelle au cours de l’audition de la victime Les entretiens et les auditions se tiennent dans des locaux appropriés, adaptés aux fins de l’audition, compte tenu des besoins de la victime, notamment quand il s’agit d’une victime vulnérable ayant des besoins spécifiques de protection. L’audition est organisée de manière à éviter le contact entre la victime et l’auteur de l’infraction.