Caisse trésorerie Les opérations au comptant Les flux monétaires L’activité de l’entreprise dégage des flux de trésorerie. Les recettes ou flux de trésorerie entrant; elles proviennent essentiellement des paiements effectués par les clients. Les dépenses ou flux de trésorerie sortant, elles servent à payer les fournisseurs, les salariés de l’entreprise. Ces flux monétaires peuvent prendre la forme : Espèce Cheque

COMPTES FINANCIERS CLASSE 5 Les comptes de trésorerie Les comptes utilisés pour enregistrer les recettes et les dépenses sont des comptes : COMPTES FINANCIERS CLASSE 5 51 Banque, établissements financiers et assimilés 512 Banque 514 Chèques postaux 53 Caisse Les compte de trésorerie sont débités lors des entrées de fonds. Les comptes de trésorerie sont crédités lors des sortie de fonds.

Les enregistrements Encaissement Décaissement

Les virements de trésorerie Il se peut que certains comptes disposent d’important dépôts alors que d’autres sont insuffisamment approvisionnés. Il faut alors procéder à des transferts de fonds d’un compte à l’autre. Les enregistrements

Les autres moyens de paiements Les effets de commerce : Les effets de commerce sont des titres négociables qui confèrent à leur porteur un droit de créance. Toutefois, le Code de commerce les assortit de spécificités et de garanties telles qu’ils deviennent à la fois des instruments de paiement et des instruments de crédit qui offrent les garanties spécifiques du droit cambiaire.

Deux catégories d’effets de commerce 1 / La lettre de change ou traite Le droit ne donne pas de définition de la lettre de change, mais elle est communément présentée comme un écrit par lequel une personne, « le tireur », donne l’ordre à une autre personne « le tiré », de payer une somme d’argent à une date déterminée (si celle-ci est indiquée ou à vue dans le cas contraire), à un bénéficiaire qui peut être le tireur ou une tierce personne.

L’article 110 du Code de commerce énumère les mentions obligatoires pour que l’effet puisse avoir la valeur de lettre de change et bénéficie des dispositions du droit cambiaire : La dénomination de lettre de change insérée dans le texte et exprimée dans la langue utilisée pour sa rédaction Le mandat pure et simple de payer une somme déterminée Le nom de celui qui doit payer (tiré) L’échéance Le lieu de payement (domiciliation) Le nom de la personne à qui le payement doit être fait (bénéficiaire) La date et lieu de création de l’effet La signature du tireur

2/ Le billet à ordre Le billet à ordre a trouvé son origine dans des opérations de prêt entre commerçants. Aussi est-il rédigé sous la forme d’une reconnaissance de dette accompagnée de l’engagement de payer à une échéance précise. Les billets de fonds utilisés dans le cadre du paiement d’un fonds de commerce en sont la parfaite illustration. En effet, la vente d’un fonds de commerce peut-être réalisé à crédit moyennant souscription de billets de fonds, qui sont en fait des billets à ordre au profit du vendeur, garantis par le fonds de commerce. Le billet à ordre est un titre par lequel une personne, le souscripteur, s’engage à payer une somme déterminée, à une date donnée à un bénéficiaire. Ce document est fréquemment utilisé par les grandes entreprises qui imposent ainsi leurs conditions de paiement à leurs fournisseurs.

Les mentions obligatoires du billet à ordre sont énumérées par l’article 183 du Code de commerce : La clause à ordre ou la dénomination du titre insérée dans le texte dans la langue de rédaction de celui-ci La promesse pure et simple de payer une somme déterminée L’échéance Le lieu de paiement Le nom de la personne au profit de qui le paiement doit intervenir La date et le lieu de souscription du billet à ordre La signature du souscripteur

Immobilisations et stocks A / Les immobilisations Les immobilisations sont des investissements durables de l’entreprise. Elles sont comptabilisées à l’actif du bilan (Classe 2) contrairement aux dépenses courantes qui sont enregistrées en charges (Classe 6) On distingue trois grandes catégories d’immobilisations : Les immobilisations incorporelles (Compte 20) Les immobilisations corporelles (Compte 21) Les immobilisations financières (Compte 27)

1 /Les Immobilisations incorporelles Acquisition du droit au bail Frais de constitution de la société  

Remarque : Si ces frais sont peu élevés, on peut les enregistrer directement dans les comptes de charges. Quelle que soit la décision prise, il s’agit d’une décision de gestion du chef d’entreprise qui est opposable à l’administration fiscale.  

2 / Les Immobilisations corporelles Achat d’une machine Attention : La TVA déductible sur les factures d’achats d’immobilisation s’enregistre dans le compte spécial : 44562 TVA déductible sur immobilisations  

Achat d’un véhicule de tourisme Attention : La TVA sur les véhicules de tourisme n’est pas récupérable, on enregistre donc le montant TTC dans le compte de l’immobilisation. S’il s’agit d’un camion ou d’un véhicule utilitaire, la TVA est récupérable par l’entreprise comme pour toutes les autres immobilisations.  

Achat d’un ordinateur avec ses logiciels Attention : Les logiciels sont considérés comme des immobilisations incorporelles.  

3 / Les Immobilisations financières Dépôt de garantie versé à la signature d’un bail commercial Acquisition de titres de participation  

Les immobilisations sont comptabilisées à leur coûtd’acquisition. Frais accessoires sur achats d’immobilisations Les immobilisations sont comptabilisées à leur coûtd’acquisition. Ce coût comprend : Le prix d’achat Les frais accessoires Ces frais accessoires comprennent : Les frais de transport Les frais d’installation Les frais de montage Ils sont nécessaires à la mise en service de ces biens.  

Exemple : Achat d’une machine 100000 €, frais de transport 10000 €, frais d’installation 10000 € et frais de montage 10000 €.  

B / Les stocks La nature et l’organisation des travaux d’inventaire L’inventaire extra-comptable des stocks consiste en un recensement physique des existants dont l’entreprise est propriétaire, afin d’en déterminer la valeur à la clôture de l’exercice. Pour respecter le principe du coût historique, les existants sont évalués au coût d’entrée. Deux types de valeurs peuvent être retenus en fonction de la nature des stocks : Le coût d’acquisition (hors taxe déductible) Le coût de production  

Le Coût d’acquisition :  

Le coût d’achat n’est donc pas égal au prix d’achat ! Le Coût de production : Remarque : Le calcul du coût de production est obtenu par la comptabilité analytique qui à recours à la technique de l’inventaire permanent pour un suivi rigoureux de la valeur des différents stocks. Le coût d’achat n’est donc pas égal au prix d’achat !  

Les stocks comprennent : Les matières premières Les matières consommables Les marchandises Les produits intermédiaires Les produits finis Les productions en cours : encours de production de biens ou de services  

La comptabilisation des stocks La comptabilisation des stocks s’effectue en général en fin d’exercice (inventaire physique) La comptabilisation des stocks de matières premières  

La comptabilisation des stocks de matières consommables La comptabilisation des stocks de marchandises  

La comptabilisation des stocks de produits intermédiaires La comptabilisation des stocks de produits finis  

La comptabilisation des stocks de productions en cours de biens La comptabilisation des stocks de productions en cours de services  

Ces écritures sont extournées au cours de l’exercice suivant. Les nouvelles valeurs de stocks peuvent alors être comptabilisées selon les schémas d’écritures décrits ci dessus. L’extourne des stocks de matières premières  

Incidence de la variation des stocks sur le compte de résultat