III- La communication digitale

Constat : la digitalisation des activités du titulaire du diplôme On distingue cinq piliers forts qui permettent d’amener plus de précisions sur la définition de la digitalisation spécifique aux entreprises : La mobilité avec un continuum dans la connexion ; L’abolition des barrières spatiales et temporelles au travers du temps réel; L’internet des objets qui digitalisent les objets physiques de notre quotidien (véhicules, électroménager…) ; Le big data, lié à l’exploitation des données ; Le côté universel d’internet.

1. De la digitalisation aux compétences numériques La notion digitalisation indique en général les changements des processus, objets et événements qui résultent d’une augmentation de l’utilisation des appareils numériques. Les compétences numériques Les compétences « numériques » ou « digitales » sont des compétences transposables et transversales que l’on retrouve dans l’ensemble du référentiel. Les compétences liées à la transformation digitale de l’environnement doivent permettre aux titulaires du diplôme : d’utiliser des matériels comme les smartphones, les tablettes, les ordinateurs portables ou fixes… d’assurer une communication efficace, de travailler en équipe... Les compétences « numériques » ou « digitales » sont des compétences transposables et transversales dans le référentiel Au début, les compétences digitales se résumaient à la capacité d’utilisation d’ordinateurs, aujourd’hui internet et les social media deviennent le point essentiel.

Compétences Définition Liens avec le référentiel 3 types de compétences liées au TIC doivent être acquises par le titulaire du diplôme du BTS Gestion de la PME : Compétences Définition Liens avec le référentiel information literacy Compétences informationnelles L’activité de veille est explicite dans l’ensemble des blocs de compétence. Information and Communication Technology literacy Compétences à utiliser des technologies digitales et des outils de communication. Les activités mobilisent systématiquement les ressources technologiques mises à disposition dans les critères de performance et de communication attendus. Technological literacy Compétences technologiques T.2.5.4. Gestion des risques informatiques et des risques liés aux données Activité 4.1. Contribution à la qualité du système d’information (SI) de la PME

exploiter les outils numériques L’objectif est d’aider le titulaire du diplôme à comprendre le rôle du système d'information de la PME notamment pour ce qui concerne la préservation du patrimoine immatériel et informationnel de l'entreprise. A ce titre il devra : Disposer d’accès privilégiés aux ressources du système d’information exploiter les outils numériques Contribuer aux choix des méthodes de traitement Gérer l’identité numérique Mettre en oeuvre le PGI et utiliser un tableur Ils ont un accès non limités au SI Ils sont prescripteurs auprès du chef d’entreprise Le titulaire du diplôme n’a pas vocation à devenir un administrateur de réseau mais un utilisateur éclairé sachant déterminer les collaborateurs autorisés à accéder aux données ainsi que les moyens d’accès voire le cas échéant un interlocuteur des prestataires de services informatiques internes et/ou externes. Communiquer l’information et collaborer au sein d’un groupe

2. L’articulation des savoirs et des compétences liés au numérique CEJM L’articulation des savoirs et compétences liés au numérique Activité 4.1. Contribution à la qualité du système d’information (SI) de la PME T.2.5.4. Gestion des risques informatiques Savoirs liés à la protection des données (S2.5.3.3), aux fonctionnalités d’outils bureautiques, à la veille (A2.1.),. BC1 gérer la relation avec les clients et les fournisseurs de la PME S4.4.4. La communication digitale Afin d’enrichir son cadre d’actions, le titulaire du diplôme est en capacité de mobiliser des connaissances transversales (numérique, CEJM, communication…). Insister sur les inter relations entre les différents blocs de compétences = transversalité du numérique Activité 4,1, L’objectif est de travailler la compréhension des principaux éléments du SI pour accompagner la PME dans son activité au quotidien voire de l’aider dans son développement. T2,5,4, Il s’agit ici de se limiter à une présentation de l’environnement de travail, afin que le titulaire puisse situer son action et en avoir une vision globale, lui permettant ensuite de construire une démarche d’évaluation des risques. S4,4,4, Il s’agit de montrer à travers des exemples de PME comment la communication digitale permet d’améliorer la visibilité auprès des cibles et s’inscrit bien dans une stratégie globale de communication CEJM : outils de veille par exemple

3. L’environnement technologique à mettre en œuvre Les fonctionnalités du PGI et du tableur sont utilisées : dans le bloc de compétences 1 : Par exemple : l’enregistrement et le contrôle des opérations. dans le bloc de compétences 2 : Par exemple : extraire les données du PGI (afin de suivre les flux de trésorerie dans un tableur, évaluer les risques financiers). dans le bloc de compétences 3 : Par exemple : utiliser les fonctionnalités « ressources humaines » du PGI (gestion des formations des salariés, des congés, des absences…). dans le bloc de compétences 4 : Par exemple : extraire les données du PGI (afin d’analyser la structure financière d’une organisation dans un tableur ou pour effectuer des budgets prévisionnels). la production de documents de synthèse (balance âgée, statistiques de ventes, état des stocks...) ; la réalisation des travaux réglementaires (déclaration de TVA) ; l’extraction de données (ex. pour effectuer un publipostage en lien avec un traitement de texte et/ou un tableur). Question déjà posée : « Jusqu’où aller avec le tableur ? » Fonctions simples et avancées, les macros sont envisageables et le tableau croisé dynamique doit être traité avec les étudiants Page 24 du Référentiel de formation « La demande des employeurs et les expériences des salariés expriment un fort besoin d’utilisation du tableur y compris dans des fonctions telles que le tableau croisé dynamique afin de traiter les données. »

Outils de veille et de curation dans le bloc de compétences 1 : Par exemple : notamment (mais pas uniquement) pour rechercher des appels d’offre. dans le bloc de compétences 2 : Par exemple : conduire la veille. dans le bloc de compétences 3 : Par exemple : mettre en place une procédure de veille de la réglementation sociale. dans le bloc de compétences 4 : Par exemple : Mettre en place des outils de communication digitale (curation de contenus).

Outils de communication digitale dans le bloc de compétences 3 : (Savoirs 3.2. Gestion des ressources humaines - S 3.2.1 Le recrutement) Par exemple : Réseaux sociaux (Viadeo, LinkedIn…). dans le bloc de compétences 4 : Par exemple : Référencement ; Blog ; site web ; Newsletters…

 permettre à l’étudiant d’être acteur et de se projeter. 4. l’évaluation des compétences numériques Comment valoriser les compétences liées à l’usage du numérique ? Des contextes professionnels qui mobilisent systématiquement et de manière pertinente l’outil numérique (PGI, tableur, outils de veille et/ou de curation, médias sociaux…).  permettre à l’étudiant d’être acteur et de se projeter. D’après Mérieu (1990) la compétence est un savoir identifié, mettant en jeu une ou des capacités dans un champ notionnel ou disciplinaire déterminé. Elle permet de faire face à une situation complexe, de construire une réponse adaptée sans la puiser dans un répertoire de réponses préprogrammées. La compétence est un système de connaissances, déclaratives (le quoi) ainsi que conditionnelles (le quand et le pourquoi) et procédurales (le comment), organisées en schémas opératoires et qui permettent, à l’intérieur d’une famille de situations, non seulement l’identification de problèmes, mais également leur résolution par une action efficace (Tardif, 1996). Les compétences numériques sont des compétences mettant l’accent sur la spécificité des pratiques intégrant les TIC. Elles comportent différents savoirs, savoir-faire et conduites mais ne s’y réduisent pas. DEFINITION D’UNE SITUATION PROFESSIONNELLE La situation professionnelle est un état complexe résultant de l’interaction, à un moment déterminé, d’une personne ou d’un groupe de personnes avec son contexte. Face à une situation professionnelle, l’expertise suppose l’activation de compétences adaptées à un contexte spécifique. La mobilisation de représentations et d’identités pertinentes quant à la situation génère alors des pratiques considérées comme professionnelles.1 Cette définition exige la description d’un contexte professionnel détaillé. Ce contexte doit prendre appui sur une entreprise ou une structure existante (partenariat ou entreprise de PFMP ou autre). La situation professionnelle ne se répète pas à l’identique. Elle présente des variations attendues ou imprévues.

5. Les impacts juridiques de la numérisation de la communication Zoom sur le Règlement Général de Protection des Données : Le RGPD qu’est-ce que c’est? C’est une loi qui concerne l’ensemble des organisations utilisant des données personnelles de citoyens européens. Une législation précise va être mise en place et les entreprises devront s’y soumettre sous peine de sanction. Les Etats membres ont jusqu’en mai 2018 pour mettre en place et faire appliquer cette nouvelle réglementation. - Dans le bloc de compétences 2 : « conduire la veille /gérer les risques identifiés dans la PME »