FORMAP
Formulation d’une Préconisation adaptée à la Problématique exposée
Fonctionnement d’une plante Différents types de plantes Rappeler les notions d’agronomie et d’écologie nécessaires pour formuler une préconisation Fonctionnement d’une plante Différents types de plantes Plante dans son milieu : sol (support, fertilisation) atmosphère (0², CO², intempéries), autres végétaux, animaux Système racinaire / feuilles Biodiversité fonctionnelle (définition….) Ennemis des plantes
Réaliser un diagnostic Un pré-diagnostic peut être réalisé à partir d’échantillons (végétaux ou animaux) et des informations délivrées par le client La pertinence du diagnostic est confirmée sur le terrain
Cas des sols trop humides ou trop secs Cas de la pollution urbaine… Réaliser un diagnostic - Identifier la cause Elle peut être D’origine non parasitaire : liée au milieu, au climat, au travail du sol, à des carences nutritionnelles… Cas des plantes non adaptées au pH du sol : plantes dites de terre de bruyère en sol calcaire Cas des sols trop humides ou trop secs Cas de la pollution urbaine… D’origine parasitaire : maladies, ravageurs, herbes indésirables… Autres éléments à prendre en considération : Seuil d’intervention Y a t-il une méthode alternative ?
Le diagnostic a été effectué Il peut être confirmé par : des outils d’aide tels que Hymega (maladies des gazons - SFG), Tree Doctor (diagnostic des maladies sur arbres forestiers) la clinique des plantes UPJ une expertise Consulter régulièrement les BSV Bulletins de Santé du Végétal (sites régionaux des DRAAF) Pour la préconisation, s’appuyer sur : le Guide des bonnes pratiques l’Index Acta phytosanitaire (spécial EV le cas échéant)… l’Index Acta biocontrôle choix d’une méthode ou d’une combinaison de méthodes / Appel à un prestataire de services.
Bulletins de Santé du Végétal L’objectif du Bulletin de Santé du Végétal est de présenter : un état sanitaire des cultures : stades de développement, observations des ravageurs et maladies, présence de symptômes ; une évaluation du risque phytosanitaire, en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies ; des messages réglementaires. Sous la responsabilité d’un animateur filière, la réalisation d’un Bulletin de Santé du Végétal fait appel à trois sources d’information : Des données d’observations : elles sont obtenues à partir du suivi périodique d’un réseau de parcelles fixes ou flottantes judicieusement positionnées sur le territoire. Ce travail implique l’ensemble des agents de terrain locaux (chambres d’agriculture, coopératives, négoces), mais aussi des agriculteurs. Des données de modélisation : pour prévoir l’arrivée ou l’intensité d’attaques de certains bioagresseurs les Instituts techniques, l’INRA, les Services Régionaux de la Protection des Végétaux ont construits des modèles épidémiologiques. Ils sont largement utilisés dans le cadre de l’élaboration des Bulletins de Santé du Végétal. Des données de suivis biologiques en laboratoire. Le Bulletin de Santé du Végétal est mis à disposition de tous les acteurs gratuitement sur les sites internet des Chambres régionales d’agriculture et des DRAAF.
Localisation de la zone à traiter A prendre en compte avant toute décision d’intervention Apprécier la nuisibilité : elle est définie au cas par cas Directe : action sur la croissance ou la vitalité Indirecte : dépôt de miellat sur mobilier, véhicules Esthétique : miellat sur feuilles, herbes indésirables Économique : voir le seuil de tolérance Présence des auxiliaires : nature et importance Localisation de la zone à traiter Lieux (risques environnementaux, sécurité des personnes, confort, esthétique) Utilisation du lieu : terrains de sport, cimetières… Plantations…
La prise de décision d’intervenir Identifier le problème et le milieu Quantifier le problème (seuil de nuisibilité) Prise de décision d’intervention (oui/non) Si oui, évaluer les différentes méthodes possibles Choisir la méthode la plus appropriée Dans tous les cas, mise en œuvre des bonnes pratiques d’utilisation
Une fois la décision prise d’intervenir : Préconiser si possible une méthode de lutte non chimique ou la combinaison de différents moyens de contrôle cohérents des différents bio-agresseurs Exemple de la mineuse du marronnier : pièges à phéromones, brulages des feuilles à l’automne Sinon : choix de produits adéquats dans les différentes gammes
Interrogez, prenez toutes les informations utiles