LES DONNEES HALIEUTIQUES EN NOUVELLE-CALEDONIE Présentation à la première conférence technique régionale de la CPS sur les pêches côtières, du 28 novembre au 1er décembre 2017, à Nouméa. BOURGINE Loïc, DUCROQ Manuel, FAO Bernard, HUMUNI Henry.

SOMMAIRE Contexte de la Nouvelle-Calédonie Données récoltées actuellement Méthodes de collecte Difficultés Méthodes nouvelles et innovations Stockage des données

CONTEXTE DE LA NOUVELLE-CALEDONIE En Nouvelle-Calédonie la compétence en matière de gestion et de suivi halieutique est partagée entre: Le Gouvernement (Affaires maritimes), La Province Sud (DDR, DENV), La province Nord (DDEE), La province des îles Loyautés (DEI, SE). Chaque collectivité suit ses secteurs géographiques et récupère ses données. Ces dernières sont partagées et mises en commun au niveau des Affaires Maritimes, au titre de l’article 22 de la loi organique.

DONNES ACTUELLES Annuellement, chaque institution récupère les productions : De ses pêcheurs professionnels côtiers et hauturiers, De ses aquaculteurs, Des études de stocks sont réalisées de façon annuelle sur certaines ressources: Holothurie grise de la pêcherie de Kan-Gunu, Amusium (Ylistrum) balloti de la pêcherie de Bélep, Des données d’études de stocks ou de suivi environnementaux sont réalisées de façon régulière: Etudes de pêcheries (crabes de palétuvier, maquereaux,…), Réseaux de surveillance des récifs coralliens, Suivi environnemental de projets miniers (VALE NC, KONIAMBO NICKEL) Des études sociologique des pêcheurs Des données d’études de consommation et de prix.

METHODES DE COLLECTE Les données de pêches sont récoltées sur la base de carnet de déclaration des pêcheurs qui, en fonction des provinces, sont associés aux factures de ventes. Les données d’aquaculture sont récoltées à partir des éléments saisis par l’éleveur dans le logiciel Les données scientifiques sont récoltées à l’aide de différentes méthodes (transects, plongée, caméra,…) et font l’objet d’une analyse et d’un rapport. Les données de consommation et de prix de vente sont récoltées par des relevés au marché de Nouméa ainsi qu’au travers d’enquête de consommateur (téléphonique).

DIFFICULTES Le système déclaratif des pêcheurs professionnels omet certaines productions (coutume, autoconsommation,…). Logiciel Aquacole peu ergonomique et obsolète. Le système social et fiscal de la Nouvelle-Calédonie n’incite pas à la déclaration. La faible formation professionnelle ne facilite pas la tenue d’une comptabilité de la part des pêcheurs professionnels. La multiplication des acteurs ne facilite pas les travaux sur la ressource. Les études à l’échelle pays sont difficiles à mettre en place.

METHODES NOUVELLES Le suivi des acheteurs va être mis en place avec des permis de colportage. Mise en place d’une version FullWeb qui facilitera l’échange de données entre professionnel voir avec les administrations et mise en place d’outils d’aide à la gestion (suivi des stocks d’aliments, prévisionnel de production,…). La mise en place d’embarquement d’observateur de pêche côtière va être testé en 2018. La mise en place et la diffusion de carnets de pêche non-professionnelle auprès d’association de pêche de plaisance permettra d’estimer la pêche non-professionnelle. La mise en place d’un observatoire de la pêche côtière au niveau pays. L’évolution des bases de données provinciales vers une base unique.

STOCKAGE DES DONNES Les données sont stockées dans les bases de données de chaque collectivité. Les bases ne communiquent pas entre elles mais permettent l’export de données. Les affaires maritimes récupèrent et éditent une synthèse de ces données chaque année. Les données aquacoles seront stockées sur un serveur hébergé chez un opérateur privé. L’accès, par mot de passe, permettra de les consulter en fonction des doits d’accès de l’utilisateur.

Merci de votre attention.