SFCP - Journées nationales de cancérologie Pont à Mousson – 20 septembre 2008 Cancers ORL Place de la TEP-FDG dans le bilan initial P. OLIVIER, CHU Nancy
Les carcinomes épidermoïdes sont toujours fixant en FDG
Evaluation de T Objectifs du bilan d’imagerie Délimiter la tumeur Définir les structures anatomiques envahies / préservées Mensurations de référence Bilan d’extension T par CT et MR classiquement > TEP mais coutours de la lésion parfois très difficiles à identifier => applications en radiothérapie mais tumeur parfois identifiée sur TEP et non sur le scanner en particulier petites tumeurs ++
Evaluation de T Bilan d’une dysphagie Clinique : induration base de langue Scanner : doute sur lésion base de langue. Panendoscopie : Tumeur. rétro aryténoïdienne Biopsie : carcinome peu différencié
Sites inaccessibles à la palpation Rétropharyngés Evaluation du N Sites inaccessibles à la palpation Rétropharyngés 30% Faux négatifs imagerie conventionnelle Merritt R, et al. Detection of cervical metastasis. A meta-analysis comparing computed tomography with physical examination. Arch Otolaryngol Head Neck Surg, 1997. 123(2): p. 149-52. Faux positifs imagerie conventionnelle Glandes submandibulaires, cornes os hyoïde …
Evaluation du N Quels sont les résultats de la TEP pour N ? Globalement, ensemble des études => sensibilité et Spécificité TEP > CT – même si pfs faible Quel est l’impact du TEP sur prise en charge ? (VS bilan incluant imagerie conventionnelle) 33% Gambhir et al, 10% Sigg et al. , 31% Talbot et al. NB : Situation particulière des patients déjà opérés
Evaluation du N #1638 T. Trigone et amygdale G T3N0 clinique et CT Curage => 5 ADPs à G/ 0 à D
Evaluation du N Carcinome papillaire du voile CT négatif pour N Curage positif
Veit Haibach P et al Eur J Nucl Med Mol Imaging - 2007 Résultats : - Exactitude diagnostique PET/CT > CT seul Stade T – p < 0.005 Stade N – p = 0.04
Veit Haibach P et al Eur J Nucl Med Mol Imaging - 2007 Impact sur la prise en charge : =>Modification de la prise en charge du fait des données TEP/CT comparativement aux données CT seules pour 13 patients / 31 8/13 chirurgie plus étendue sur T
Métastases / second Itif 70% cancers ORL diagnostiqués à un stade avancé =>Métastases et seconds primitifs = pricipale cause d’échec et de décès
Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif 425 patients inclus CT ou IRM + bilan endoscopique PET initial puis tous les 6 mois Interprétation qualitative et semi quantitative (?) 329 patients avec données disponibles dont 71% stade III ou IV
Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif 329 patients avec données disponibles 7 poumons 2 Thyroïde + divers 14 second Itif 40 patients 18 poumons 6 médiastin 9 Os 6 Foie 26 métas
Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif Quelles sont les performances de la TEP ? => Méta ou second Itif Dg par TEP : 39/40 1 FN = carcinoime muco épidermoïde Ssi PET 97.5%, Spe PET 92.6% VPP = 62.9% - VPN 99.7% Quelles sont les performances imagerie conventionnelle => Méta ou second Itif Dg par IC : 36/40
Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif Carcinome épidermoïde de la joue + lésion rectale
Métastases / second Itif #1227 T. Plancher de bouche Polype colon G / dsyplasie moy Adénome tubulo villeux rectal / dysplasie sévère
Métastases / second Itif #3990 T. plancher de bouche Métastase osseuse clivus
Métastases / second Itif En pratique : PET CT très bon examen en 1ere itention pour ifdentifier métastases et éventuel Itif autre Ssi et VPN élevée Spe faible Important de bilanter lésions identifiées par TEP afin de ne pas classer à tort un patient M1
1 - Importance pour T en particulier pour la radiothérapie Conclusion 1 - Importance pour T en particulier pour la radiothérapie 2 - Importance pour N (prise en charge récidives++) 3 - Importance pour M et second primitif compte tenu de la prévalence élevées de ces situations Quelle place pour la TEP au diagnostic initial ? SFCP – sept 2008 P.OLIVIER