Tous droits de copie, reproduction, location, prêt, don, vente … sont réservés à CGFORMATION (Le droit d'auteur en France est régi par la loi du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985, codifiées dans le code de la propriété intellectuelle). Créé le 22/07/2013 CGFORMATION action de formation complémentaire ayant pour but un suivi du conducteur en activité.

PEDAGOGIE Finalité et intention pédagogique. Objectifs généraux. Objectifs spécifiques. Déroulement de la journée d’action de formation complémentaire. Outil de synthèse de suivi annuel. Outils pédagogique.

Finalité et intention pédagogique Améliorer le comportement sécuritaire des conducteurs Poids Lourd et/ou Léger en activité.

Objectifs généraux Etre capable de conduire rationnellement. Manœuvrer, stationner, procéder au chargement, à l’arrimage des produits et atteler un véhicule, en sécurité sur l’espace public et privé. Lien avec le PNF arrêté du 23/01/1989 relatif à la formation initial du conducteur, le code de la conduite (aide mémoire des automobilistes « guide technique de sécurité routière »), et avec la formation initiale et continue du conducteur du transport de marchandises et/ou de voyageurs.

Objectifs généraux * Avoir des notions de compréhension des facteurs accroissant du risque. (mettre en question son comportement sécuritaire en conduite…). Notions de « Balance de choix », d’ « homéostasie du risque », de « Perception d’Efficacité Personnelle », du cycle de changement « Prochaska » et des « outils HEV contexte scientifique ».

Objectifs spécifiques Etre capable de faire les vérifications courantes de sécurité et des documents obligatoires. Savoir s’installer au poste de conduite. Savoir conduire rationnellement et en sécurité sur l’espace public et privé (respect du protocole de sécurité de l’entreprise livrée). Savoir gérer/maitriser les conséquences des lois physiques sur le déplacement du véhicule terrestre à moteur. Savoir évaluer les distances/vitesses. Savoir suivre un itinéraire et optimiser une tournée de livraison/enlèvement.

Objectifs spécifiques Savoir respecter le code de la route. Savoir prendre l’information nécessaire à la conduite sécuritaire (Perception/Analyse/Décision/Action). Savoir voir et être vu (éclairage/visibilité/avertisseur sonore et lumineux pour signaler son approche). Savoir manœuvrer, stationner, procéder au chargement, à l’arrimage des produits et/ou marchandises et atteler son véhicule. Savoir baliser et sécuriser son espace de manutention. Savoir utiliser les moyens de manutention (hayon élévateur, grue, chariot…).

Objectifs spécifiques Avoir des notions sur la mise en question de sa conduite à des fins d’amélioration. Avoir conscience qu’un accident se créé (Véhicule/Individu/Environnement). Faire l’exercice, l’expérience de la mise en question de sa conduite avec des notions de « balance des choix », de « perception d’efficacité personnelle », de « cycle de Prochaska », d’ »Homéostasie du risque » et d’« outils HEV contexte scientifique (lois physiques, allure aux situations, évaluation distances vitesses… » . Recevoir une synthèse de suivi annuel. Tenter de retirer le bénéfice personnel et professionnel de l’action de formation complémentaire.

Déroulement de la journée d’action de formation complémentaire. Première phase : L’accueil et la présentation de la journée du conducteur (environ 5 minutes). Deuxième phase : Formation complémentaire suivant les objectifs du PNF, de la formation professionnelle initiale et continue du conducteur de marchandises/voyageurs : (environ la journée complète d’activité). Vérification du véhicule et des documents obligatoires. Installation au poste de conduite. Conduite rationnelle. Gestion et maitrise des lois physiques engendrées par le déplacement d’un véhicule terrestre à moteur. Evaluer les distances/vitesses. Suivre un itinéraire et optimiser sa tournée. Respect des règles du code de la route. Voir et être vu. Manœuvres, stationnement et procédure de chargement, arrimage des produits/marchandises et atteler son véhicule. mise en question de la sa conduite. Troisième phase : Régulation et synthèse de la journée d’action de formation complémentaire (environ 15 minutes).

Synthèse de suivi créé le 22/07/2013 Nom et Prénom du conducteur : Société : N° de parc et d’immatriculation du véhicule : Intitulé de l’action : action de formation complémentaire ayant pour but d’effectuer un suivi annuel des conducteurs poids lourd et/ou léger en activité. Date et lieu de l’action : Nombre d’heures de l’action : Nombre d’actions déjà suivies : Première phase : Présentation et déroulement de la journée d’action de formation complémentaire. (Avis du conducteur). Points forts Points à approfondir Attentes de formation

Exercice N°1 Exécutée Absente Exercice N°2 Correcte à Approfondir Deuxième phase : Formation complémentaire suivant les objectifs du PNF (Programme National de Formation), code de la conduite, et de la formation professionnelle initiale du conducteur de transport de marchandises. Exercice N°1 Exécutée Absente Vérification du véhicule et des documents obligatoires, « check list » chargement, lot de bord. Exercice N°2 Correcte à Approfondir Installation au poste de conduite rationnelle.

Exercice N°3 « voir et être vu » Zone de visibilité optimisée, recherche de visibilité. Utilisation des feux adéquats à la situation. Aux conditions climatiques. Eclairage/feux Exercice N°3 bis « communication » Avertir de son approche (lumineux, sonore) dans les zones de non visibilité ou très fréquentées. Avertir d’un danger, d’une panne, d’un arrêt pour stationnement …. Communication avec les autres usagers dans les situations spécifiques

Exercice N°4 « conduite » Correcte à Approfondir Utilisation rationnelle des commandes Synchronisation allure/trajectoire Allure aux situations/Evaluation distances/vitesses Trajectoire en circulation Espaces latéraux Trajectoire anticipative Conduite rationnelle, préventive et défensive Détection de la dynamique dans la « zone de déplacement sûre » Maintien des distances de sécurité Contrôles Communication avec les autres usagers

Exercice N°4 bis « prélèvement des informations par la conduite commentée » Correcte à Approfondir Perception Analyse Décision Action Exercice N°5 « gestion et maitrise des lois physiques » Energie cinétique/inertie Force centrifuge et force d’adhérence Transfert de masse/centre de gravité Correcte À Approfondir

Exercice N°5 bis « notions de la zone des surfaces de contraintes de déplacement » Distance parcourue durant le temps de réaction Distance de freinage Distance d’arrêt Zone de dangers potentiels Zone d’incertitude Notions acquises Notions en cours d’acquisition Notions non acquises Exercice N°6 « Code de la route/réglementation » Correcte à Approfondir Respect des indices formels du code de la route (panneaux et marquages au sol). Respect des indices informels du code de la route (autres usagers avec respect du régime de priorité).

Exercice N°7 « suivi d’itinéraire et optimisation de la tournée » Correcte À approfondir Référence au G.P.S Référence à la carte routière Référence client, collègue, exploitation/logistique Connaissance du secteur géographique

Exercice N°8 « Livraison/enlèvement, manœuvre, arrêt, stationnement et manutention. » Respect des règles de procédure sécuritaire (visibilité, interdiction, protocole de sécurité…) Contraintes environnementales Balisage de la zone de manutention Guidage ou descente du véhicule Manœuvre Arrêt et stationnement Utilisation des moyens de manutention Chargement/arrimage des produits/des marchandises Attelage

Exercice N°9 « mise en question de la conduite » Motivation Actif dans l’action Passif dans l’action « objectifs et contexte de la conduite » (notions matrice GDE –apprentissage à la conduite- 3ème niveau) Utilisation des notions de « balance des choix » et « d’homéostasie du risque » « V.I.E. cocktail constitutif d’un accident » Perception d’Efficacité Personnelle (notions cycle de Prochaska )

Situations dangereuse constatées Troisième Phase : Régulation et synthèse de la journée. SYNTHESE INDIVIDUELLE « Petite synthèse de l’action de formation complémentaire concernant le conducteur Monsieur …. » Objectif général à atteindre : Objectifs spécifiques à atteindre par palier et par progression : Temps pour l’action : Annexe (s) :

Outils pédagogique basés sur La Balance des choix L’Homéostasie du risque La Perception d’efficacité personnelle Le Cycle de « Prochaska » H.E.V contexte scientifique

Balance des choix Avantages à court terme Avantages à long terme Inconvénients à court terme Inconvénients à long terme

Pensez-vous mettre votre comportement en conduite en question ? Perception d’Efficacité Personnelle (notion : Cycle de Prochaska) « Cycle d’apprentissage » Pensez-vous mettre votre comportement en conduite en question ? Pré réflexion (Soulevée par un tiers ou par une prise de conscience) Phase préparative à la réflexion. 2. Réflexion (Prise de conscience et volonté) Réflexion sur la marche à suivre. 3. Préparation (Méthode, technique, stratégie) Mise en place d’une stratégie d’apprentissage. 4. Action (agir, mettre en place l’action par des outils) Action prolongée et répétée. 5. Suivi/maintien (régulier, sur un temps donné pour l’action) Le suivi de l’action doit être régulier sur un temps donné. 6. Rechute (4-6 rechutes en moyenne) Retour à l’ancien comportement, erreur sur la stratégie d’apprentissage. Technique « Essai-erreur » jusqu’à la réussite totale. 7. Réussite (ajout de la nouvelle connaissance) Evolution personnelle, professionnelle avec l’acquisition d’une nouvelle connaissance, d’une nouvelle compétence, d’un nouveau comportement...

L’Homéostasie du Risque Quelle est l’activité la plus risquée ? (argumentez) Le saut en parachute La conduite Oui Non Oui Non

V.I.E : Le cocktail constitutif d’un accident INDIVIDU R . A . C ENVIRONNEMENT VEHICULE V.I.E : Le cocktail constitutif d’un accident

Référence au «H.E.V contexte scientifique » créé le 22/04/2013

Contexte Scientifique Créé le 22/04/2013 Tous droits de copie, reproduction, location, prêt, don, vente … sont réservés à CGFORMATION (Le droit d'auteur en France est régi par la loi du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985, codifiées dans le code de la propriété intellectuelle). Contexte Scientifique

5 principes de la conduite sûre Etre en forme (conditions physiologiques et psychologiques). Avoir une voiture en bon état et mettre sa ceinture de sécurité (conditions technique de fonctionnement). Maitriser la vitesse (dynamique du véhicule «EC,FC,FA,CG, Transfert de masse»). Chacun sa place et son tour (géométrie de l’espace public routier, partage de la route). Pas de surprise (ne pas surprendre et ne pas être surpris). Communication, anticipation, empathie, indices informels, relations entre usagers, courtoisie.

Distance parcourue durant le temps de réaction Homme Distance parcourue durant le temps de réaction Fonction (état du conducteur, limites physiologiques) Fatigue (sommeil, somnolence, hypovigilance, attention, monotonie) Psychotropes (alcool, drogue, médicaments) Distraction (téléphone, hâte, soucis, émotions) Maladie (ponctuelle, permanente) Perception voir (champ visuel, acuité) et analyser (représentations, idées reçues). Risques Précautions - Mortalité (accident) - Hygiène de vie - Augmentation du temps de réaction - Prophylaxie (prévention des - Action Tardive maladies, consultation) - Réglementation Code de la route (D.S R412-12 distances de sécurité)

La distance parcourue durant le temps de réaction (DTR°) Calcul simplifié : * 50 km/h (5x3 = 15m de DTR° parcourue durant 1 seconde) * 90 km/h (9x3 = 27m de DTR° parcourue durant 1 seconde) Intervalle de sécurité (R412-12) Intervalle de sécurité Latérale en dépassement. 1 mètre de distance en Agglomération et 1 mètre 50 Hors Agglomération. Intervalle de sécurité Longitudinale. A l’arrêt, il faut que le conducteur voit les pneumatiques arrière de la voiture qui le devance, toucher le sol. Dans tous les cas le conducteur doit pouvoir s’arrêter dans sa zone de visibilité de nuit comme de jour. En circulation il faut * . *Compter 1 Y – 2 Y (2 secondes) *Ou deux traits plein et un espace sur autoroute.

P.A.D.A (Perception, Analyse, Décision, Action) Lorsque l’œil peut distinguer un danger du fond (isoler un élément dangereux dans un environnement qui bouge, principe du camouflage). Celui-ci transmet des informations au cerveau qui les traitent en fonction du connu du conducteur « connaissances, représentations, attitude ». Le cerveau va ordonner la mise en place des mouvements adéquats (réponse) à la situation rencontrée (stimulus) = automatismes enseignés à l’auto-école (formation initiale du jeune conducteur) et apprit tout au long de l’acquisition de l’expérience de conduite (répétition des situations rencontrées). Attitude Représentations Connaissances ACTION ANALYSE DECISION PERCEPTION

Le champ visuel 40 70 100 130 100° 75° 45° 30° Définition : C’est la portion de l'espace vue par un œil regardant droit devant lui tout en restant immobile. L‘œil transmet alors au cerveau les informations qu'il perçoit dans ce champ visuel en prenant en compte leur forme, leurs couleurs, leur volume. Le champ visuel couvre environ 180° chez un individu adulte en statique et dont la vision est normale. A différentes vitesse : Pour un enfant : Son champ visuel est en perpétuel augmentation en corrélation directe avec l’acuité puis il se rapproche progressivement de celui de l’adulte après 6 ans. L’enfant atteint son réel potentiel visuel à 15 ans lors de l’adolescence et régresse ensuite pour revenir proche du 10ème.. Risques : De passer à côté d’une information cruciale à la sécurité du déplacement, notamment à cause de la tâche aveugle (sorte de trou noir) de chaque œil. Précaution : Tourner la tête, regarder avec les deux yeux. Faire les A.M (angles mort, au dessus de l’épaule et donner un regard rapide ). 40 70 100 130 100° 75° 45° 30°

Acuité et fatigue visuelle Définition acuité visuelle Est la capacité pour l’œil à discerner (voir distinctement et séparément) un petit objet (point ou barre) situé le plus loin possible : donc de voir à une distance fixe (en général cinq mètres). Généralement estimée en 10ème. Elle atteint son maximum à l’adolescence pour diminuer ensuite progressivement. Définition fatigue visuelle Deux personnes sur trois souffrent d’une fatigue visuelle en fin de journée et l’ignore. (bâillements, paupières lourdes, picotements des yeux, raideurs dans la nuque, douleurs dans le dos). Dangers : 90% des indications nécessaires au conducteur lui sont fournies par l’œil. Un automobiliste sur trois présente un défaut visuel et l’ignore. Précautions : Faire contrôler sa vue régulièrement et la faire corriger si nécessaire. Eblouissement : Avec l’âge, la résistance à l’éblouissement diminue de 50% tous les 12 ans. La nuit l’acuité visuelle baisse, la vision des contrastes et des couleurs s’atténue et l’appréciation du relief est perturbée.

La Vitesse

Environnement Distance de freinage Fonction Etat des infrastructures routières et du véhicule - Réglementation (visibilité, fréquentation d’usagers, régime de priorité) - Coefficient d’adhérence ou de frottement (état du revêtement routier 0,8 route sèche, 0,4 route mouillée) - Situation climatique (pluie, neige, verglas, vent, sec) - Connaissance du trajet (connus, inconnus, petits et grands trajets) Lois physiques (E.C, F.C, F.A, C.G, transfert de masse latéral et longitudinal).

« DF = V2 (vitesse au carré) / 254 X coefficient d’adhérence » La distance de Freinage (DF) « DF = V2 (vitesse au carré) / 254 X coefficient d’adhérence » Elle intervient seulement après la transmission des influx nerveux de l’œil aux muscles puis à leur mise en mouvement (DTR°) Elle augmente du fait de : Etat du véhicule : Pneus, freins, amortisseurs, feux. Environnement : Etat de la route (dévers, nid de poule, cassis, dos d’âne). Coefficient d’adhérence (fonction des conditions climatiques (0,1 pour le verglas), de la nature du revêtement « neuf (0,9 pour les dernières générations de revêtement), goudron, drainant », de la pente «montée, descente », de la vitesse « diminue à vitesse élevée »). Qualité du freinage : C’est un freinage anticipé et progressif associé au frein moteur. En cas de défaillance, utiliser le frein moteur, le frein à main ou diriger le véhicule vers le choc le moins dangereux (accotement).

L'Energie Cinétique (EC) Le Freinage C’est quoi ? C’est le transfert de l’énergie cinétique du véhicule dans les éléments de freinage (disques, plaquettes de freins, tambours) Tout corps en mouvement accumule une énergie. Celle-ci est fonction de la masse (kg) multipliée par la vitesse au carré (mètres seconde). Elle est traduite en joules (1 kg = 10 joules) * Pour un individu de 75kg circulant dans son automobile à 130km/h. Son poids est porté à 48.600 joules soit 4.860 kg presque ou 4 tonnes 860kg. Soit 65 fois son poids initial. L’EC est multipliée par 4 lorsque la vitesse est multipliée par 2. L'Energie Cinétique (EC)

La force centrifuge (FC) « FC = Masse (kg) x Vitesse au carré (mètres par seconde) / Rayon de la courbe (mètres). Donne un résultat en Newton (1kg = 10 Newton) » Un conducteur de 80 kg roulant à 135 km/h sur une courbe de 50 mètres de rayon, accumule en sortie de virage du fait de la FC, 2,8 fois son poids. Il atteindra le poids de 225 kg. Elle est donc, fonction de la vitesse et en est directement proportionnelle. Elle est également, fonction de la courbe et en est inversement proportionnelle.

Fonction Etat du véhicule, entretien Distance d’Arrêt Fonction Etat du véhicule, entretien Risques Précautions Freins Allongement DF Entretien, contrôle Pneus Eclatement Vérifier gonflage Amortisseurs Perte d’adhérence Entretien Direction Perte de contrôle Entretien Éclairage Manque de visibilité Changement ampoule, réglage Chargement Ballant, modification, CG, Répartition, arrimage, calage, pression pneus « Contrôle technique, préparer son voyage, consulter la notice d’utilisation »

La distance d'arrêt (DA) Elle est l’addition de la DTR° avec la DF (Entre 60 km/h et 80 km/h, elle augmente de + 77% soit des ¾). 6x6 = 36 m et 8x8 = 64 m de DA. Entre 100 km/h et 140 km/h la Distance d’arrêt (DA) augmente presque du double du fait de l’EC (10x10 = 100 m de DA pour 100 km/h et 14x14 = 196 m de DA pour 140 km/h) Quel est la violence du choc ? Entre 100 km/h et 120 km/h le risque d’être tué ou gravement blessé augmente de 50%.

À 60 km/h Risques Précautions DA 36 mètres = DTR° 18 mètres DF 18 mètres Risques Précautions Accident (mortalité, blessures graves) Allure inadaptée (vitesse - Réglementation Code de excessive) route (D.S R412-12 Distance de sécurité) Perte d’adhérence et de contrôle - Diminution de la vitesse - Adaptation de l’allure aux situations - Equipement adapté aux conditions climatiques - Préparation de l’itinéraire

Adapter l'allure aux situations Environ 30% des accidents mortels sont relatif à la vitesse. Aux excès de vitesse mais aussi à la vitesse excessive. Pour cela, chacun doit, pour sécuriser son déplacement, pouvoir arrêter (D.A) son véhicule dans sa zone de visibilité. Qu’est-ce qu’une zone de visibilité ?

L’allure doit être adaptée à : De jour L’allure doit être adaptée à : L’état de la chaussée (étroite, sinueuse, nid de poule, cassis, dos d’âne, dévers, nature du revêtement, rétrécissement de chaussée, feuilles, terre, gravillons…). Aux conditions climatiques (neige, verglas, pluie, vent, brouillard). A la fréquentation des usagers (piétons, proximité écoles, centres aéré, crèches, deux roues motorisés ou non, poids lourd, transport en commun, tramway, busway, train, tram-train…). Aux croisements des autres chaussées (intersections) suivant leur régime de priorité (stop, cédez le passage, rond point, priorité à droite) A la visibilité (maisons, voitures en stationnement, virages, courbes, végétation, infrastructures routières et environnementales…). Au respect du code de la route (signalisation verticale et horizontale). Exemple : Pour rouler à 50 km/h il nous faut avoir au minimum une visibilité sur 25 mètres. Ceux-ci correspondent à la Distance d’arrêt nécessaire à cette vitesse.

De nuit Suivant les mêmes données que de jour plus : L’éclairage du véhicule soit : Les feux de croisement qui éclairent sur 30 mètres de distance. Les feux de route qui éclairent sur 100 mètres de distance. Exemple : Hors agglomération : Lorsque deux véhicules se croisent, ils doivent passer en feux de croisement pour ne pas s’éblouir mutuellement. Ils doivent alors, ralentir puisque les zones éclairées lorsqu’elles se chevauchent ne vont permettre aux deux conducteurs que de voir sur 30 mètres chacun. La visibilité s’étalant sur 30 mètres, ils ne devraient rouler qu’à 50 km/h. (la distance d’arrêt à cette vitesse est de 25 mètres). Néanmoins, puisqu’ils s’éclairent mutuellement sur cette distance, nous pouvons additionner les 30 mètres de zone éclairée de chacun des véhicules. Cela nous donne 60 mètres. Ils pourront donc rouler à 75 km/h, soit 7,5 X 7,5 = 56,… Donc, même si la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h. C’est pourquoi, chaque fois qu’un véhicule croise, il doit abaisser sa vitesse de 15 km/h environ. Enfin, ce n’est que seul et en feux de route que le conducteur peut rouler à 90 km/h car sa distance d’arrêt sera de (9 x 9 = 81 mètres) et comme ceux-ci éclairent sur une distance de 100 mètres, le conducteur pourra toujours s’arrêter dans sa zone de visibilité. N.B : Les feux de brouillard avant éclairent sur les côtés et peuvent être enclenchés avec les feux de route sur les routes étroites et sinueuses.

La zone d'incertitude Elle est fonction du type d’usager de la route et de sa vitesse de déplacement. Elle est aussi présente à l’arrêt (ouverture de portière) et se distingue dans sa forme (latérale, arrière, avant). Celle du Piéton est de 360° Celle du Vélo

La zone de danger potentiel Définition : Il s’agit d’une zone de non visibilité « virages, sommet de côte, faux plat, hyper centre ville, zone au-delà de l’éclairage du véhicule». Risques : Parier qu’il n’y aura aucun obstacle dans la zone de danger potentiel revient à traiter une information dans un contexte de surprise et donc dans l’urgence. Précautions : Il faut prévoir l’obstacle, l’usager invisible en réduisant la vitesse dans la zone de visibilité. C’est donc anticiper une éventuelle mauvaise surprise. La connaissance d’un danger permet de garantir sa sécurité et celle des autres usagers

La surface des contraintes C’est lorsque un véhicule est contraint de suivre une trajectoire déterminée. Elle se distingue par sa forme et sa longueur en fonction de la vitesse de déplacement, des freins, des amortisseurs, des pneus du véhicule ainsi que du revêtement routier (cône de contrainte). La voiture rouge, roule plus vite que la bleue. La surface des contraintes correspond à la partie rectiligne Dans cette surface, le conducteur est limité dans sa liberté de trajectoire elle est en corrélation directe avec la DTR°. Il doit anticiper pour entourer son véhicule d’une zone de déplacement sûre. Enfin, la collision est inévitable lorsqu’elle empiète sur la zone d’incertitude ou de danger potentiel.

Le coussin d'espace Il s’agit de l’espace entre son véhicule et celui des autres. La zone de déplacement sûre. « C’est ma protection, ma liberté et celles des autres… ». « Gardez vos distances » article R412-12 du code de la route, Distances de sécurité.

l’anticipation et amène à la « Sécurité du déplacement » Précautions La connaissance des zones d’incertitude, de contrainte, de danger potentiel et de coussin d’espace. Mais aussi celle des limites physiologiques, mécaniques et environnementales permet l’anticipation et amène à la « Sécurité du déplacement » Risques A l’inverse, si la zone d’incertitude chevauche vers la zone de contrainte ou de danger potentiel, la Collision est inévitable = c’est l’accident !

ADMINISTRATIF Feuille de présence et d’émargement. Attestation de suivi de formation complémentaire ayant pour but d’effectuer un suivi annuel des conducteurs poids lourd et/ou léger en activité. Enquête de satisfaction. Tenue d’une banque de données pour rappel annuel de l’action de formation complémentaire.