« La métacognition recouvre l’ensemble des processus, pratiques, croyances et connaissances qui permettent à chaque individu de contrôler, évaluer ses propres activités cognitives, c’est-à-dire les réguler. » (CSEN, 28 nov. 2018) >> un sujet COMPLEXE (périmètre) et FONDAMENTAL qui nous place au cœur des processus d’apprentissage et de la compréhension de certains facteurs et mécanismes qui contribuent à la réussite scolaire. « Métacognition et confiance en soi » corrélées à la réussite scolaire. Une proportion faible d’enseignants met en œuvre, de manière volontaire, des pratiques (stratégies, postures et gestes) régulières et structurées visant à renforcer les compétences métacognitives des élèves. Le sens et les enjeux de la métacognition (187 thèses) ainsi que les rapports entre METACOGNITION et CONFIANCE en SOI sont encore insuffisamment connus et partagés au sein de l’EN. .
Enrichir la professionnalité des enseignants dans le champ de « la métacognition et la confiance en soi » : à quelles conditions ? (I) VALORISER les enjeux de la transposition des savoirs produits par la recherche sur la métacognition et la confiance en soi (II) RELEVER le défi et EXPLICITER l’exigence qu’engage l’adossement de la formation à la recherche dans ce domaine
(I) VALORISER les ENJEUX de la transposition des savoirs produits par la recherche pour les élèves : Engagement actif dans les apprentissages Renforcer les différents types d’attention > FONCTIONS EXECUTIVES S’accorder du temps, consentir des efforts suffisants / obstacles, erreurs, diff. Autoréguler leur activité cognitive, leurs émotions / tâches Rendre les élèves moins vulnérables aux stéréotypes Accroître la connaissance de soi-même (fonctionnement neuronal) Renforcer le « sentiment d’efficacité personnelle » (A. Bandura, 1997) > la motivation scolaire, la persévérance : confiance en soi et ESTIME de Soi Promouvoir chez les élèves un état d’esprit évolutif (C Dweck, 1995) Contribuer à l’autonomisation des élèves, à la réalisation de soi Augmenter significativement les chances de réussite scolaire des élèves ne bénéficiant pas de conditions familiales favorisant la construction de compétences métacognitives, la régulation émotionnelle Responsabiliser l’élève dans son « rapport à l’apprendre »
pour les personnels d’encadrement : (I) VALORISER les ENJEUX de la transposition des savoirs produits par la recherche pour les enseignants : - une conscience plus grande et plus éclairée des ENJEUX de la métacognition pour la réussite des élèves, pour eux-mêmes et pour l’école - une meilleure compréhension des mécanismes à l’œuvre dans les apprentissages - une meilleure connaissance des facteurs métacognitifs de réussite : contextes, pédagogie, postures et gestes professionnels >> confirme l’impact de certaines pratiques ET éclaire sur les marges de progrès - la qualité de l’enseignement et le sentiment d’efficacité professionnelle - une plus grande attention aux besoins psychologiques fondamentaux des élèves : sécurité, motivation, réalisation de soi, autonomie pour les personnels d’encadrement : - l’accompagnement et la formation des enseignants - le développement de partenariats avec les chercheurs
(II) RELEVER le défi et EXPLICITER l’exigence qu’engage l’adossement de la formation à la recherche - un développement de la formation en sciences cognitives, psychologie sociale, etc. >> une veille scientifique régulière et permanente (faire connaître les méta-analyses) - un repérage et une cartographie des variables et des objets en jeu / formation - un travail de valorisation, de transposition des savoirs scientifiques - une FI et une FC s’appuyant sur des ANALYSES DE PRATIQUES ciblées et outillées, articulant variables didactiques et variables pédagogiques (postures, gestes) et éthique incarnée. - l’optimisation de la formation en ligne (Canopé, DGESCO) Sur le plan du pilotage et de la méthodologie - l’intensification de la coopération entre chercheurs, cadres et formateurs - une démarche collective visant une acculturation scientifique - rechercher comment, au sein des territoires, favoriser et intensifier la coopération croisée entre chercheurs et acteurs de terrain (Cf.« Fabrique des ateliers académiques ») - accroître les possibilités de terrains de recherche offertes aux universitaires locaux - développer la professionnalisation scientifique des cadres ------ FIN ------