LEUVEN – 13 septembre/september 2018 Contrats de Sécurité et de prévention – 25 ans 25 yaar Veiligheids- en preventie contracten LEUVEN – 13 septembre/september 2018
Aux origines… 1991-1992 : La Belgique n’est pas encore « officiellement » un état fédéral > 1993 A l’aube de la 4ème réforme de l’Etat La tutelle sur les communes dépend du niveau fédéral 9 mars 1992 : Déclaration gouvernementale Dehaene Ier Note Politique « Sécurité du citoyen » - 19 juin 1992 > Pari pour une nouvelle citoyenneté : Prévention intégrée de la criminalité fréquente et répétitive Responsabilisation des communes au sujet de la sécurité du citoyen Rétablir la confiance du citoyen envers les autorités Améliorer la qualité des services de Police
Théorie de la Pénalisation du social Les 1ères critiques… Mobilisation des acteurs de terrain : Quelle légitimité de la commune ? Lutte contre le sentiment d’insécurité à travers une approche répressive Quelle garantie pour le Secret professionnel Manne financière importante pour les Bourgmestres> pour quelle utilisation ? Un projet social doit se construire BOTTOM UP et non être « propulsé d’en haut » Le point central : L’implémentation des politiques à l’échelon local Théorie de la Pénalisation du social
Evolutions des Politiques de Prévention Distinction des volets policiers et communaux (1998) Multiples évolutions sémantiques : des Contrats de Sécurité aux Plans stratégiques de Sécurité et de Prévention Evolution des approches : approches par dispositifs versus approche par phénomène 2001 : 5eme réforme de l’Etat > Influence des Régions Evolutions différentes Flandre / Wallonie / Région de Bruxelles-Capitale Dispositifs surévalués et intérêt académique pour ces politiques Le point pérenne : l’échelon local !
Evolutions Perspectives Plus-values Limites Evolutions Perspectives
Quelques plus-values… Prévention ? D’une philosophie d’action à une politique publique La professionnalisation : Gardiens de la Paix, Médiateurs Conjugaison de priorités des différentes Autorités subsidiantes Prévention versus segmentarisation des secteurs: l’échelon local comme point de rencontre Rapprochement avec la population : Développement du capital social des habitants > PLP/BIN Territorialisation : La Prévention a aidé à mieux découper l’espace public Approche de « la rue » et de « l’espace public »
Limites et faiblesses Difficultés conceptuelles : Nuisances publiques/Overlast, Incivilités, Sentiment d’insécurité Certains investissements n’ont pas toujours atteints leurs objectifs initiaux : Conseil consultatif de Prévention Conseil zonaux de Sécurité et approche intégrée et intégrale Travailleurs de rue et animations L’échelon local doit conjuguer certaines contradictions : Gardiens de la Paix Prévention versus Cohésion sociale Autorité communale versus milieu associatif Evaluation d’impact et surévaluation des dispositifs ? Sources d’enjeux politiques et de tensions locales
Evolutions Le développement des pratiques professionnelles dans un rayon très large : Savoir-faire et développement de compétences Prévention primaire, secondaire et tertiaire Les craintes relatives au Secret Professionnel ont été levées Les clivages ont été dépassés : prévention situationnelle et sociale sont complémentaires Les communes ont réussi à développer une véritable offre de service spécifique Récupération de certaines missions de la « police communale » > Gardiens de la Paix La prévention est devenue un champ d’experts : scolaire, insertion, délinquance, fonctionnaire de prévention, évaluateur interne
Perspectives Mieux lier Politique de Prévention et Politique de la ville > L’insécurité possède une dimension urbaine La Sécurité est l’affaire de tous ! Du secteur privé aussi !! Réfléchir aux partenariats public-privé Création de Régies et fusion des communes > Centralisation Régionalisation plus poussée > Quid du volet fédéral Réflexion à mener sur les approches : La commune est-elle toujours le lieu de l’expertise ? Approche globale versus secteur spécialisé
Service de proximité