Enseignement de spécialité

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Transcription de la présentation:

Enseignement de spécialité Sciences économiques et sociales Enseignement de spécialité Classe de Première Partie 1 : Marché concurrentiel et imparfaitement concurrentiel Partie 2 : La démarche de l’économiste

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt Une taxe forfaitaire est aussi appelée une taxe unitaire L'application d'une taxe change l'ensemble du plan d'offre du vendeur qui va réduire les quantités offertes du montant de la taxe La droite d'offre se déplace vers le haut et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à demande inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement payé par les consommateurs et de nouvelles quantités échangées En soustrayant au prix payé par les acheteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix reçu par les vendeurs Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même E PEc P reçu par les producteurs Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt Une taxe forfaitaire est aussi appelée une taxe unitaire L'application d'une taxe change l'ensemble du plan d'offre du vendeur qui va réduire les quantités offertes du montant de la taxe La droite d'offre se déplace vers le haut et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à demande inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement payé par les consommateurs et de nouvelles quantités échangées En soustrayant au prix payé par les acheteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix reçu par les vendeurs Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même SC avant E PEc P reçu par les producteurs SP avant Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt Une taxe forfaitaire est aussi appelée une taxe unitaire L'application d'une taxe change l'ensemble du plan d'offre du vendeur qui va réduire les quantités offertes du montant de la taxe La droite d'offre se déplace vers le haut et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à demande inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement payé par les consommateurs et de nouvelles quantités échangées En soustrayant au prix payé par les acheteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix reçu par les vendeurs Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même SC après E PEc P reçu par les producteurs SP après Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt Une taxe forfaitaire est aussi appelée une taxe unitaire L'application d'une taxe change l'ensemble du plan d'offre du vendeur qui va réduire les quantités offertes du montant de la taxe La droite d'offre se déplace vers le haut et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à demande inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement payé par les consommateurs et de nouvelles quantités échangées En soustrayant au prix payé par les acheteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix reçu par les vendeurs Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même SC après E PEc Recettes fiscales P reçu par les producteurs SP après Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Perte sèche Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt Une taxe forfaitaire est aussi appelée une taxe unitaire L'application d'une taxe change l'ensemble du plan d'offre du vendeur qui va réduire les quantités offertes du montant de la taxe La droite d'offre se déplace vers le haut et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à demande inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement payé par les consommateurs et de nouvelles quantités échangées En soustrayant au prix payé par les acheteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix reçu par les vendeurs Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même SC après E PEc Recettes fiscales P reçu par les producteurs SP après Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : la TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt P reçu par les producteurs Les effets de l’application d’une taxe ou d’une subvention dépendent aussi de la forme des courbes de demande et d’offre. Dans le cas présenté, la demande est peu sensible aux variations de prix. On peut penser aux travailleurs qui résident dans des zones sans transport en commun et qui doivent prendre leur véhicule pour aller travailler et qui sont peu sensibles aux variations du prix du carburant. Dans ce cas, on voit que la taxe est supportée davantage par le consommateur (la partie inélastique du marché). Si la demande est inélastique… E PEc Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt P reçu par les producteurs SC avant Les effets de l’application d’une taxe ou d’une subvention dépendent aussi de la forme des courbes de demande et d’offre. Dans le cas présenté, la demande est peu sensible aux variations de prix. On peut penser aux travailleurs qui résident dans des zones sans transport en commun et qui doivent prendre leur véhicule pour aller travailler et qui sont peu sensibles aux variations du prix du carburant. Dans ce cas, on voit que la taxe est supportée davantage par le consommateur (la partie inélastique du marché). Si la demande est inélastique… E PEc SP avant Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Premier cas : une taxe forfaitaire est appliquée aux offreurs Exemple : La TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). Environ 70 centimes par litre d’essence. Offre avec taxe Taxe Prix Offre Et PEt payé par les consommateurs QEt P reçu par les producteurs SC après Les effets de l’application d’une taxe ou d’une subvention dépendent aussi de la forme des courbes de demande et d’offre. Dans le cas présenté, la demande est peu sensible aux variations de prix. On peut penser aux travailleurs qui résident dans des zones sans transport en commun et qui doivent prendre leur véhicule pour aller travailler et qui sont peu sensibles aux variations du prix du carburant. Dans ce cas, on voit que la taxe est supportée davantage par le consommateur (la partie inélastique du marché). Si la demande est inélastique… E PEc Dans ce cas, on voit que la taxe est essentiellement supportée par le consommateur. SP après Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Deuxième cas : une taxe est appliquée aux demandeurs Exemple : La taxe de séjour sur les hébergements touristiques Prix Offre Demande avec taxe Taxe Les effets d’une taxe appliquée aux demandeurs a exactement les mêmes effets que si elle est appliquée sur les offreurs L'application d'une taxe change l'ensemble du plan de demande de l’acheteur qui va réduire les quantités demandées du montant de la taxe La droite de demande se déplace vers le bas et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à offre inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement reçu par les producteurs et qui est le même que dans le cas précédent à cause de la baisse de la demande. Les nouvelles quantités échangées sont aussi identiques. En ajoutant au prix reçu par les producteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix effectivement payé par les acheteurs et qui est aussi identique au cas précédent Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même Et PEt payé par les consommateurs QEt P reçu par les producteurs E PEc Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une taxe forfaitaire Une taxe forfaitaire est une taxe unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Deuxième cas : une taxe est appliquée aux demandeurs Exemple : La taxe de séjour sur les hébergements touristiques Prix Offre Demande avec taxe Taxe Les effets d’une taxe appliquée aux demandeurs a exactement les mêmes effets que si elle est appliquée sur les offreurs L'application d'une taxe change l'ensemble du plan de demande de l’acheteur qui va réduire les quantités demandées du montant de la taxe La droite de demande se déplace vers le bas et la gauche du montant de la taxe Cela définit un nouvel équilibre à offre inchangée Et et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement reçu par les producteurs et qui est le même que dans le cas précédent à cause de la baisse de la demande. Les nouvelles quantités échangées sont aussi identiques. En ajoutant au prix reçu par les producteurs le montant de la taxe, on trouve alors le prix effectivement payé par les acheteurs et qui est aussi identique au cas précédent Au final, les quantités échangées sont plus faibles et le prix plus élevé Si la taxe était réglée par les acheteurs, cela reviendrait exactement au même Et PEt payé par les consommateurs QEt P reçu par les producteurs On est exactement dans la même situation que si la taxe était appliquée aux offreurs. E PEc Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une subvention forfaitaire Une subvention forfaitaire est une subvention unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Troisième cas : Une subvention accordée aux demandeurs Exemple : Le Conseil de Grand Paris Seine Ouest accorde une aide financière forfaitaire de 200€ par ménage, sans conditions de ressources, et sans limitation de durée à compter du 1er janvier 2019 pour l’achat d’un vélo à assistance électrique. Prix Demande avec subvention Subvention Offre Es QEs PEs payé par les consommateurs P reçu par les producteurs L'application d'une subvention aux acheteurs change l'ensemble du plan de demande de l’acheteur qui va augmenter les quantités demandées du montant de la subvention La droite de demande se déplace vers le haut et la droite du montant de la subvention Cela définit un nouvel équilibre à offre inchangée Es et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement reçu par les producteurs et qui est le plus élevé. Les nouvelles quantités échangées sont aussi plus importantes. En soustrayant au prix reçu par les producteurs le montant de la subvention, on trouve alors le prix effectivement payé par les acheteurs Au final, les quantités échangées sont plus importantes et le prix plus élevé Les effets d’une subvention appliquée aux demandeurs a exactement les mêmes effets que si elle est appliquée sur les offreurs : la subvention est en fait partagée ! E PEc Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une subvention forfaitaire Une subvention forfaitaire est une subvention unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Troisième cas : Une subvention accordée aux demandeurs Exemple : Le Conseil de Grand Paris Seine Ouest accorde une aide financière forfaitaire de 200€ par ménage, sans conditions de ressources, et sans limitation de durée à compter du 1er janvier 2019 pour l’achat d’un vélo à assistance électrique. Prix Demande avec subvention Subvention Offre Es PEs payé par les consommateurs QEs P reçu par les producteurs L'application d'une subvention aux acheteurs change l'ensemble du plan de demande de l’acheteur qui va augmenter les quantités demandées du montant de la subvention La droite de demande se déplace vers le haut et la droite du montant de la subvention Cela définit un nouvel équilibre à offre inchangée Es et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement reçu par les producteurs et qui est le plus élevé. Les nouvelles quantités échangées sont aussi plus importantes. En soustrayant au prix reçu par les producteurs le montant de la subvention, on trouve alors le prix effectivement payé par les acheteurs Au final, les quantités échangées sont plus importantes et le prix plus élevé Les effets d’une subvention appliquée aux demandeurs a exactement les mêmes effets que si elle est appliquée sur les offreurs : la subvention est en fait partagée ! E PEc Demande Quantités QEc

La mise en œuvre d’une subvention forfaitaire Une subvention forfaitaire est une subvention unitaire ou à l’unité. Quel que soit le prix de vente du produit, le même montant est appliqué à toutes les unités. Troisième cas : Une subvention accordée aux demandeurs   Exemple : Le Conseil de Grand Paris Seine Ouest accorde une aide financière forfaitaire de 200€ par ménage, sans conditions de ressources, et sans limitation de durée à compter du 1er janvier 2019 pour l’achat d’un vélo à assistance électrique. Prix Demande avec subvention Subvention Offre Le surplus global a augmenté. Les quantités échangées aussi. Mais aussi le prix. Es PEs payé par les consommateurs QEs P reçu par les producteurs L'application d'une subvention aux acheteurs change l'ensemble du plan de demande de l’acheteur qui va augmenter les quantités demandées du montant de la subvention La droite de demande se déplace vers le haut et la droite du montant de la subvention Cela définit un nouvel équilibre à offre inchangée Es et un nouveau prix d'équilibre, qui est le prix effectivement reçu par les producteurs et qui est le plus élevé. Les nouvelles quantités échangées sont aussi plus importantes. En soustrayant au prix reçu par les producteurs le montant de la subvention, on trouve alors le prix effectivement payé par les acheteurs Au final, les quantités échangées sont plus importantes et le prix plus élevé Les effets d’une subvention appliquée aux demandeurs a exactement les mêmes effets que si elle est appliquée sur les offreurs : la subvention est en fait partagée ! E PEc Demande Quantités QEc

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole L’équilibre du marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Sur un marché concurrentiel, la firme ne peut pas fixer librement son prix de vente. Elle ne dispose pas d’un pouvoir de marché. Il lui est impossible ou très difficile d’influencer le prix. Elle doit adopter le prix d’équilibre du marché. Elle est « preneur de prix » (« price taker »). L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Quelle que soit la quantité vendue par l’entreprise, chaque unité vendue lui rapporte une recette moyenne (RM) unitaire constante égale au prix d’équilibre : Pe = RM. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Quelle que soit la quantité vendue par l’entreprise, chaque unité vendue lui rapporte une recette moyenne (RM) unitaire constante égale au prix d’équilibre : Pe = RM. Quelle que soit la quantité vendue par l’entreprise, chaque unité supplémentaire vendue lui rapporte une recette marginale (Rm) constante égale au prix : Pe = RM = Rm. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole La demande à la firme (lien entre le prix et les quantités vendues par l’entreprise) est horizontale, « parfaitement élastique ». L’entreprise peut écouler n’importe quelle quantité sur le marché à condition de la vendre au prix de marché. Elle se distingue de la demande de marché. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Parmi l’infinité des volumes de production possibles, l’entreprise choisit celui qui maximise son profit. Le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm), dans sa partie croissante L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Parmi l’infinité des volumes de production possibles, l’entreprise choisit celui qui maximise son profit. Le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm), dans sa partie croissante L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Parmi l’infinité des volumes de production possibles, l’entreprise choisit celui qui maximise son profit. Le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm), dans sa partie croissante L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Parmi l’infinité des volumes de production possibles, l’entreprise choisit celui qui maximise son profit. Le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm), dans sa partie croissante L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole La courbe de coût marginal est donc la courbe d’offre du producteur à court terme : elle permet de connaître les quantités offertes en fonction du prix de marché (à partir du moment où il est supérieur au coût variable moyen) L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole La courbe de coût marginal est donc la courbe d’offre du producteur à court terme : elle permet de connaître les quantités offertes en fonction du prix de marché. L’offre de marché est égal à la somme des offres des firmes présentes sur le marché. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole La courbe de coût marginal est donc la courbe d’offre du producteur à court terme : elle permet de connaître les quantités offertes en fonction du prix de marché. L’offre de marché est égal à la somme des offres des firmes présentes sur le marché. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Un exemple : le marché des conteneurs de 20 pieds dans les années 1990 Le conteneur de fret est un objet d’une grande simplicité : un caisson d’acier ondulé de 20 pieds de long, 8,5 pieds de large et 8 pieds de haut équipé d’une double-porte, et d’un plancher en contreplaqué. Produit courant et non différencié dont les caractéristiques homogènes sont parfaitement connues des acheteurs comme des vendeurs. Environ 40 millions d’unités aujourd’hui.

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Un exemple : le marché des conteneurs de 20 pieds dans les années 1990 Faible technicité et un marché en forte croissance ▼ Dans les années 1980, des dizaines d’entreprises chinoises se sont lancées à leur tour dans sa fabrication. Ralentissement du marché au début des années 1990 ▼ Concurrence via le prix ▼ Chute du prix conteneur de fret Les fabricants à coûts élevés ferment leur porte Autres fabricants engagent une course à la réduction des coûts Point bas : 1350 $ le conteneur en 2002

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Un exemple : le marché des conteneurs de 20 pieds dans les années 1990 Cette phase est intéressante car « elle offre un bon exemple de concurrence presque parfaite. Les conditions du modèle de concurrence parfait […] sont en effet grosso modo remplies : grand nombre de producteurs et de clients, faibles barrières à l’entrée et à la sortie, produit homogène, informations partagées, mobilité des facteurs de production. »

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole La demande à la firme (lien entre le prix et les quantités vendues par l’entreprise) est horizontale, « parfaitement élastique ». L’entreprise peut écouler n’importe quelle quantité sur le marché à condition de la vendre au prix de marché. Elle se distingue de la demande de marché. L’équilibre du marché concurrentiel L’équilibre de la firme sur un marché concurrentiel

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole En situation de monopole, il n’y a pas de différence entre la demande à la firme et la demande de marché : une seule entreprise est confrontée à la demande du produit sur le marché. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole est « faiseur de prix » (Price maker). Il détermine le prix de vente et la quantité produite. La courbe de demande indique la recette moyenne du monopoleur (RM) : il peut vendre une quantité donnée au prix unitaire indiqué par la courbe de demande. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole est « faiseur de prix » (Price maker). Il détermine le prix de vente et la quantité produite. La courbe de demande indique la recette moyenne du monopoleur (RM) : il peut vendre une quantité donnée au prix unitaire indiqué par la courbe de demande. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole est « faiseur de prix » (Price maker). Il détermine le prix de vente et la quantité produite. La courbe de demande indique la recette moyenne du monopoleur (RM) : il peut vendre une quantité donnée au prix unitaire indiqué par la courbe de demande. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole est « faiseur de prix » (Price maker). Il détermine le prix de vente et la quantité produite. La courbe de demande indique la recette moyenne du monopoleur (RM) : il peut vendre une quantité donnée au prix unitaire indiqué par la courbe de demande. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole est « faiseur de prix » (Price maker). Il détermine le prix de vente et la quantité produite. La courbe de demande indique la recette moyenne du monopoleur (RM) : il peut vendre une quantité donnée au prix unitaire indiqué par la courbe de demande. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole En revanche, la recette marginale (Rm) n’est plus égale à la RM comme en situation concurrentielle. Pour produire davantage, il doit baisser le prix de vente (tous les produits sont vendus au même prix) La Rm correspond au nouveau prix de vente moins la perte de recette due à la baisse des prix sur toutes les autres unités. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Vente d’un produit supplémentaire à 10 € mais perte de 1 € sur le produit précédent 9 € = 10 - 1 Quantités Prix de vente Recette totale Recette moyenne Recette marginale 12 1 11 2 10 20 9 3 27 7 4 8 32 5 35 6 36 -1 -3 -5 -7 -9 -11 En revanche, la recette marginale (Rm) n’est plus égale à la RM comme en situation concurrentielle. Pour produire davantage, il doit baisser le prix de vente (tous les produits sont vendus au même prix) La Rm correspond au nouveau prix de vente moins la perte de recette due à la baisse des prix sur toutes les autres unités. -1 € -2 €

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Remarque : contrairement au marché concurrentiel, dans le cas du monopole il n’y a pas de courbe d’offre. Pour qu’il y ait une courbe d’offre, il faut que les firmes soient des preneurs de prix dont le niveau de production dépend du prix du marché. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole doit être stratégique dans son choix et fixer le prix et les quantités de façon à maximiser son profit. Comme sur un marché concurrentiel, le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm) L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole doit être stratégique dans son choix et fixer le prix et les quantités de façon à maximiser son profit. Comme sur un marché concurrentiel, le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm) L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole doit être stratégique dans son choix et fixer le prix et les quantités de façon à maximiser son profit. Comme sur un marché concurrentiel, le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm). Alors qu’en concurrence parfaite, la firme prend connaissance du prix et fixe les quantités en connaissance, en situation de monopole, la firme détermine la quantité qui optimise son profit et fixe le prix en conséquence. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le monopole doit être stratégique dans son choix et fixer le prix et les quantités de façon à maximiser son profit. Comme sur un marché concurrentiel, le profit est maximum quand la recette marginale est égale au coût marginal (Cm=Rm) L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Si le prix se fixait par le jeu de l’offre et de la demande comme sur un marché concurrentiel, l’offre du monopole serait différente. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Si le prix se fixait par le jeu de l’offre et de la demande comme sur un marché concurrentiel, l’offre du monopole serait différente. Dans ce cas, la courbe d’offre correspondrait à la courbe de coût marginal (Cm) comme sur un marché concurrentiel. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Si le prix se fixait par le jeu de l’offre et de la demande comme sur un marché concurrentiel, l’offre du monopole serait différente. Dans ce cas, la courbe d’offre correspondrait à la courbe de coût marginal (Cm) comme sur un marché concurrentiel. Le prix de monopole (Pe m) est plus élevé et les quantités échangées (Qe m) sont moins importantes. L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Le triangle jaune correspond à la perte de bien-être pour la collectivité : le surplus total (consommateur + producteur) diminue de la surface du triangle. C’est la « charge morte du monopole » ou « perte sèche » ou le « triangle d’Harberger ». L’équilibre du monopole

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Un exemple : les écoles de ski dans l’ouest des Etats-Unis Dans l’ouest des Etats-Unis, une seule école de ski est présente dans les stations, qu’elles soient de grande étendue comme Vail ou de taille plus modeste comme Beaver Creek. L’enseignement du ski ou du snow-board bénéficie d’un monopole local.

Equilibre concurrentiel et équilibre de monopole Un exemple : les écoles de ski en Italie et en France En revanche dans la plupart des stations italiennes et en France, vous pouvez faire votre choix entre plusieurs écoles, certaines spécialisées dans telle méthode d’apprentissage, d’autres dans tel type de glisse, ou encore s’adressant à telle catégorie de skieurs.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Le cas du monopole naturel Ce type de situation se produit empiriquement dans les secteurs où les coûts fixes d’installation sont élevés par rapport aux coûts variables (électricité, réseau ferroviaire). Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel Ce type de situation se produit empiriquement dans les secteurs où les coûts fixes d’installation sont élevés par rapport aux coûts variables (électricité, réseau ferroviaire). Le coût moyen reste très longtemps décroissant, il faut produire un volume très élevé d’output pour rentabiliser la production. Le coût marginal est très faible pour fournir des unités supplémentaires une fois le réseau installé. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel Ce type de situation se produit empiriquement dans les secteurs où les coûts fixes d’installation sont élevés par rapport aux coûts variables (électricité, réseau ferroviaire). Le coût moyen reste très longtemps décroissant, il faut produire un volume très élevé d’output pour rentabiliser la production. Le coût marginal est très faible pour fournir des unités supplémentaires une fois le réseau installé. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel Ce type de situation se produit empiriquement dans les secteurs où les coûts fixes d’installation sont élevés par rapport aux coûts variables (électricité, réseau ferroviaire). Le coût moyen reste très longtemps décroissant, il faut produire un volume très élevé d’output pour rentabiliser la production. Le coût marginal est très faible pour fournir des unités supplémentaires une fois le réseau installé. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel Si on laisse le monopole pratiquer le prix de monopole, c’est inefficace. Le prix est plus élevé qu’en situation concurrentielle et les quantités échangées moins importantes. Si les pouvoirs publics veulent que le bien ou le service soit produit sans que cela se fasse au niveau du prix de monopole, ils ont alors deux grandes sortes de solution. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel 1ère solution : Les pouvoirs publics produisent eux-mêmes les services caractérisés par un monopole naturel. Ils disposent ainsi d’une marge de manœuvre sur le prix de vente et le monopole ne maximise pas son profit. Ils peuvent pratiquer la tarification au coût marginal. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel 1ère solution : Les pouvoirs publics produisent eux-mêmes les services caractérisés par un monopole naturel. Ils disposent ainsi d’une marge de manœuvre sur le prix de vente et le monopole ne maximise pas son profit. Ils peuvent pratiquer la tarification au coût marginal. Et verser une subvention à l’entreprise pour couvrir ses pertes. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel 2ème solution : Les pouvoirs publics peuvent également réglementer l’activité en la confiant à une entreprise privée. Ils fixent les prix de sorte que l’activité reste rentable pour le monopole privé. Le problème consiste alors à déterminer le prix en question en fonction des coûts de l’entreprise. Le monopole naturel

Le cas du monopole naturel Un exemple : les remontées mécaniques dans les stations de ski Dans les stations de ski, l’activité de transport des remontées mécaniques est un monopole naturel : une seule entreprise captant toute la demande produit à moindre coût que plusieurs entreprises, du fait des économies d’échelle notamment.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Oligopole et concurrence monopolistique La concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. La concurrence monopolistique Les biens proposés par les entreprises ne sont pas homogènes. L’analyse de ce type de marché a été introduite par E.H. Chamberlin (1899-1967) et présente des éléments qui l’apparentent aux deux formes les plus opposées de marché : la concurrence parfaite et le monopole. En effet, à cause du grand nombre d’entreprises sur le marché, aucune entreprise ne peut tenir compte de la réaction de ses concurrents pour établir son prix ou sa quantité. C’est une propriété commune avec la concurrence parfaite. Cependant, comme chaque entreprise vend un produit différencié, elle fait face à une courbe de demande décroissante (les ventes diminuent quand le prix augmente). C’est une caractéristique commune avec le monopole.

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole Le produit n’est pas différencié. L’oligopole est une forme de marché sur lequel se rencontrent un grand nombre d'acheteurs et un petit nombre d'offreurs interdépendants. À la différence des situations de concurrence parfaite ou de monopole, la demande adressée à l'entreprise n'est plus une donnée pour elle : l'efficacité d'une action décidée par l'une des entreprises (sur le prix par exemple) dépend des réactions de ses concurrents. Les concurrents peuvent l'imiter ou, au contraire, ne pas réagir.

Oligopole et concurrence monopolistique Un exemple : le marché des conteneurs de 20 pieds aujourd’hui La concurrence presque parfaite dans le conteneur est de l’histoire ancienne. Une entreprise domine désormais le marché, China International Marine Containers (CIMC) 50% des conteneurs fabriqués dans le monde sortent de ses usines. Production dans les années 1980 : 10 0000 conteneurs / an. Aujourd’hui : sa plus grande usine à Shenzhen en produit 30 fois plus.

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole En situation d’oligopole, les entreprises peuvent adopter des stratégies très variées ► de nombreux modèles ont été développés pour en rendre compte. Par souci de simplicité, on se limite généralement dans le raisonnement au cas de deux entreprises (duopole). Le raisonnement sur un duopole permet d’appréhender les caractéristiques des interactions stratégiques des entreprises sans les complications qu’impliquent les modèles avec un nombre plus important d’entreprises. On peut extrapoler ensuite à un nombre plus grand d’entreprises. En général (mais pas toujours), le prix d’équilibre est plus élevé qu’en concurrence parfaite et les quantités échangées moindres.

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole S’il y a deux entreprises sur le marché et que celles-ci produisent un bien homogène, il y a 4 variables à prendre en compte : le prix que chaque entreprise pratique et la quantité que chacune produit.   Ensuite, deux cas sont possibles également en termes de prise de décision en matière de prix et de quantité pour une entreprise : Soit l’entreprise connaît déjà les choix effectués par l’autre entreprise. La firme qui fixe son prix avant l’autre est une firme « leader en prix » et l’autre est « suiveuse en prix ». S’agissant des quantités, on peut distinguer également la firme « leader en quantité » et la firme « suiveuse en quantité ». Dans ces différents cas, les interactions stratégiques sont un jeu séquentiel. Soit l’entreprise ne connaît pas les décisions de l’autre quand elle effectue ses choix. Ce sont des cas de jeu simultané. Le jeu simultané peut se faire sur les prix ou sur les quantités.

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole Donc au final, ce type de classification aboutit sur 4 possibilités et à 4 types de modèles en fonction des hypothèses retenues pour le raisonnement : Les modèles avec un leader en quantité, Les modèles avec un leader en prix, Les modèles avec une détermination simultanée des prix (modèle de Bertrand), Les modèles avec une détermination simultanée des quantités (modèle de Cournot)

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole Exemple 1 : Le modèle de Cournot Hypothèses : les producteurs ne souhaitent pas mener une guerre des prix : concurrence par les quantités. Les producteurs ne souhaitent pas passer une entente entre eux. Maximisation du profit. Chaque producteur considère l'offre de l'autre comme une donnée (indépendante de ses propres décisions) : il fixe sa production en fonction de la quantité produite par l’autre Il n’y a pas de leader en prix ou en quantité. Conclusion du modèle : le prix de vente est plus élevé et les quantités échangées moindres qu’en situation de concurrence.

Oligopole et concurrence monopolistique Il est rare qu’un producteur soit seul sur un marché. Les autres cas de concurrence imparfaite sont en quelques sorte des « situations intermédiaires » entre le monopole et la concurrence parfaite dans lesquelles les entreprises disposent d’un pouvoir de marché : la concurrence monopolistique et l’oligopole. L’oligopole Exemple 2 : Le modèle de Bertrand Hypothèses : Les entreprises fixent le prix et laissent le marché déterminer les quantités. On parle alors de « concurrence à la Bertrand ». Les producteurs ne souhaitent pas passer une entente entre eux. Maximisation du profit. Chaque producteur considère le prix de l'autre comme une donnée (indépendante de ses propres décisions) : il fixe son prix en fonction du prix de l’autre Il n’y a pas de leader en prix ou en quantité. Conclusion du modèle : Le prix de marché tend vers le coût marginal. En effet, la guerre des prix entraîne une diminution de celui-ci jusqu’à ce qu’il égalise le coût marginal. C’est le « paradoxe de Bertrand ». ► Permet de comprendre que des firmes peuvent avoir intérêt à s’entendre. ► Mais ces modèles ne permettent pas de rendre compte des adaptations mutuelles des stratégies des entreprises et des « rebondissements » qu’il peut y a avoir sur un marché. Le développement de la théorie des jeux a été un progrès en la matière.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre. Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Situation initiale 2 banques : A et B 2 stratégies possibles : « augmenter mes tarifs » ou « garder mes prix inchangés » La matrice de gains ci-dessous Situation de « jeu simultané » : les banques choisissent leur stratégie en même temps. Jeu non coopératif : les deux banques déterminent leur stratégie isolément. Jeu à un coup.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Si je me mets à la place de la banque A… Si B augmente ses prix, j’ai intérêt à garder mes prix inchangés Si B garde ses prix inchangés, j’ai encore intérêt à garder mes prix inchangés La banque A a une stratégie dominante : « garder mes prix inchangés » Stratégie dominante : stratégie adoptée quelle que soit la décision prise par l’autre joueur

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Si je me mets à la place de la banque B… Si A augmente ses prix, j’ai intérêt à garder mes prix inchangés Si A garde ses prix inchangés, j’ai encore intérêt à garder mes prix inchangés La banque B a une stratégie dominante : « garder mes prix inchangés »

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Solution du jeu Il y a équilibre en stratégie dominante : la stratégie optimale de chaque banque est une stratégie dominante et leurs stratégies établissent un équilibre. Cet équilibre est un équilibre de Nash, c’est-à-dire une situation où aucune des deux banques n’a intérêt à changer seule de stratégie compte tenu de celle de l’autre. L’équilibre est sous-optimal : il est possible d’améliorer la situation de la banque A et de la banque B.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Dépasser le dilemme du prisonnier : interactions répétées et entente Face au dilemme du prisonnier, les banques pourraient s’entendre et déterminer ensemble leur stratégie. Mais si le jeu reste un jeu « à un coup », les banques n’ont pas intérêt à respecter leur engagement.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Dépasser le dilemme du prisonnier : interactions répétées et entente Face au dilemme du prisonnier, les banques pourraient s’entendre et déterminer ensemble leur stratégie. Mais si le jeu reste un jeu « à un coup », les banques n’ont pas intérêt à respecter leur engagement. La banque A a par exemple intérêt garder ses prix inchangés si la banque B les augmente.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Dépasser le dilemme du prisonnier : interactions répétées et entente En revanche si le jeu se répète, le comportement des banques peut changer. Si l’une d’elle triche, l’autre va ensuite modifier son comportement et on revient à une situation sous-optimale. Si le jeu se répète, l’incitation à tricher peut disparaître.

Dilemme du prisonnier et entente Un exemple Dépasser le dilemme du prisonnier : interactions répétées et entente En revanche si le jeu se répète, le comportement des banques peut changer. Si l’une d’elle triche, l’autre va ensuite modifier son comportement et on revient à une situation sous-optimale. Si le jeu se répète, l’incitation à tricher peut disparaître. ► Permet de comprendre que les interactions stratégiques des firmes en duopole (oligopole en extrapolant) aboutissent à une entente.

Dilemme du prisonnier et entente Quelle forme peuvent prendre les ententes ? Fixer un prix commun ou un prix plancher L’échange d’informations pour modifier l’équilibre du marché La répartition géographique des marchés La répartition de segments de clientèle Eliminer de nouveaux concurrents Définir des quotas de production

Dilemme du prisonnier et entente Quelle forme peuvent prendre les ententes ? Fixer un prix commun ou un prix plancher L’échange d’informations pour modifier l’équilibre du marché La répartition géographique des marchés La répartition de segments de clientèle Eliminer de nouveaux concurrents Définir des quotas de production

Dilemme du prisonnier et entente Quelle forme peuvent prendre les ententes ? Fixer un prix commun ou un prix plancher L’échange d’informations pour modifier l’équilibre du marché La répartition géographique des marchés La répartition de segments de clientèle Eliminer de nouveaux concurrents Définir des quotas de production

Dilemme du prisonnier et entente Exemple : Modèle de cartel avec quota de production Hypothèses : Homogénéité du produit Les producteurs souhaitent passer une entente entre eux. Maximisation du profit. Conclusion du modèle : Pour que le profit total du cartel soit maximisé, la quantité globale produite par l'ensemble des membres du cartel et le prix de vente du produit doivent être choisis de telle manière que la recette marginale du cartel (Rmc) soit égale à son coût marginal (Cmc).

Enseignement de spécialité Sciences économiques et sociales Enseignement de spécialité Classe de Première Partie 1 : Marché concurrentiel et imparfaitement concurrentiel Partie 2 : La démarche de l’économiste

Enseignement de spécialité Sciences économiques et sociales Enseignement de spécialité Classe de Première Partie 1 : Marché concurrentiel et imparfaitement concurrentiel Partie 2 : La démarche de l’économiste

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. »

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Qu’est-ce qu’un modèle ? Les modèles sont « des simplifications destinées à mettre évidence la manière dont fonctionnent certains mécanismes en les isolant d’autres effets prêtant à confusion ». Le modélisateur « construit un monde artificiel révélant certains types de connexions entre des parties du tout, des connexions qu’il pourrait être difficile de discerner si l’on observait le monde réel dans toute la confusion de sa complexité. » « analyse » provient du grec « analysis » qui désigne la décomposition de choses complexes en éléments plus simples.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Que se passe-t-il si on ne simplifie pas ? Imaginons un empire mythique d’un passé lointain où des cartographes prirent leur art très au sérieux et s’efforcèrent d’atteindre la perfection. Cherchant à saisir le plus de détails possible, ils tracèrent des cartes de plus en plus grandes. La carte d’une province atteignit la taille d’une ville ; la carte d’un empire occupa une province entière. Au fil du temps, même ce niveau de précision parut insuffisant et les collèges de cartographes dressèrent une carte de l’empire à l’échelle 1 :1

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Que se passe-t-il si on ne simplifie pas ? Conclusion ? La pertinence n’exige pas la complexité et la complexité peut constituer un obstacle à la pertinence L’argument selon lequel il faut rendre les modèles plus complexes pour qu’ils soient plus utiles prend le problème à l’envers. Les modèles économiques sont pertinents et nous apprennent des choses sur le monde parce qu’ils sont simples !

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Que se passe-t-il si on ne simplifie pas ? « Si la carte du réseau autoroutier décrivait chaque rue et chaque route du pays, elle serait beaucoup trop grande et peu utile. Les détails supplémentaires, bien qu'importants dans certains cas, ne feraient qu'apporter des informations de second ordre quant au chemin général à parcourir. »

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Quelles sont les conséquences de la démarche de simplification ? Rendre compte de la réalité Étape de simplification, de réduction, de découpage Représentation « artificielle », « idéalisée » de la réalité Objectif : faire apparaître des mécanismes Abandonner d’autres éléments de la réalité Conserver certains éléments de la réalité Un modèle n’est pas la réalité. Un modèle ne peut pas être « réaliste » « Les modèles ne sont jamais vrais mais il y a de la vérité en eux » Un modèle ne rend compte que d’une partie de la réalité

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Quelles sont les conséquences de la démarche de simplification ? La réalité un « pli » résultant de la tectonique des plaques « Les modèles ne sont jamais vrais mais il y a de la vérité en eux » Le modèle

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? La simplification et l’abstraction exigent nécessairement que des éléments dans la formulation des hypothèses restent contraire aux faits : les consommateurs préfèrent consommer plus que moins, leur horizon temporel tend vers l’infini, etc.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? La simplification et l’abstraction exigent nécessairement que des éléments dans la formulation des hypothèses restent contraire aux faits : les consommateurs préfèrent consommer plus que moins, leur horizon temporel tend vers l’infini, etc. ► Est-ce un problème ?

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Milton Friedman : Le réalisme des hypothèses n’est pas pertinent. Ce qui est important est qu’une théorie fasse des prédictions correctes.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Le modèle de concurrence parfaite est la « bête de somme » de la science économique. Il décrit le monde factice de la « concurrence parfaite ». Ses hypothèses laissent bien sûr beaucoup de choses de côté : les individus ont des motivations autres que matérielles, la rationalité est souvent éclipsée par l’émotion ou des raccourcis cognitifs, etc.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Pourtant il permet de rendre compte de certains mécanismes simples. Par exemple : une hausse des coûts de production fait augmenter le prix sur un marché et baisser la demande d’un produit, etc. Il permet aussi de rendre compte de mécanismes plus complexes. Par exemple, la question de l’incidence fiscale.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Mais le raisonnement sur les bases de la concurrence parfaite ne permet pas de comprendre tous les mécanismes à l’œuvre sur tous les marchés : pourquoi certaines entreprises peuvent baisser leur prix sans que la demande ne chute ? Pourquoi sur certains marchés la demande diminue quand le prix diminue ?

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Pour comprendre ces mécanismes, il faut modifier certaines hypothèses à partir desquelles on raisonne. Par exemple, introduire le fait que des entreprises sont « price maker », ou que l’information est asymétrique, etc.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Si une hypothèse n’a pas a être réaliste, il est important en revanche d’identifier les « hypothèses critiques », c’est-à-dire une hypothèse dont la modification dans une direction probablement plus réaliste engendre une différence substantielle dans la conclusion que produit le modèle.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Exemple : Si on raisonne en concurrence parfaite, l’introduction d’un prix plafond entraîne une baisse l’offre des producteurs. Si on raisonne en concurrence imparfaite, un prix plafond entraîne une hausse de l’offre des producteurs.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Les hypothèses doivent-elles être réalistes ? Exemple : Donc l’existence ou non d’un pouvoir de marché est une hypothèse critique sur un marché sur lequel on introduit un prix plafond.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Hypothèses La croûte terrestre est composée de 7 couches de sable. Les couches de sable sont en tout point identiques (grains, épaisseur, etc.), sauf en termes de couleur. Une force est exercée dans l’axe horizontal. La force est exercée manuellement à une vitesse régulière de 10 cms / minute. … Aucune de ces hypothèses n’est « réaliste » ! Mais certaines sont « critiques » pour comprendre le mécanisme à l’oeuvre : l’hypothèse 3 notamment. Les hypothèses doivent-elles être réalistes ?

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Une fois la théorie formulée et ses implications comprises, il s’agit de s’interroger sur la robustesse des résultats et de tester les prédictions du modèle. Au cours des dernières décennies la science économique a considérablement progressé dans l’élaboration de méthodes permettant de tester empiriquement des modélisations ou des mesures de politiques économiques.

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Une fois la théorie formulée et ses implications comprises, il s’agit de s’interroger sur la robustesse des résultats et de tester les prédictions du modèle. Notamment, développement de méthodes permettant d’établir des liens de causalité particulièrement fécond en permettant de contourner le problème posé par l’existence de « biais de sélection » : « méthode expérimentale » (« évaluations randomisées » ou « expériences contrôlées ») et évaluations « quasi expérimentales ».

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle La logique de fonctionnement du champ scientifique « conduit les savants à mettre en œuvre à chaque moment tous les instruments de connaissance disponibles et tous les moyens de vérification qui ont été accumulés au cours de l’histoire, et à donner ainsi sa pleine efficacité au pouvoir d’arbitrage de la « réalité » » Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle « Assez paradoxalement, l’objectivité est étroitement liée au caractère social de la méthode scientifique, du fait que la science et l’objectivité scientifique ne résultent pas (et ne peuvent résulter) des tentatives d’un savant individuel pour être objectif, mais de la coopération amicalement-hostile de nombreux savants. » Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Un exemple célèbre récent Modèle Reinhart et Rogoff publient un article qui semblait indiquer que des niveaux de dette publique supérieurs à 90% du PIB entravent de manière significative la croissance économique. Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Un exemple célèbre récent Modèle Trois économistes de l'Université du Massachusetts à Amherst entreprennent de reproduire le travail de leurs collègues et le soumettre à la critique. Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Un exemple célèbre récent Modèle Ils identifient certains choix méthodologiques dans l'étude originale de Reinhart et Rogoff qui mettaient en question la robustesse de leurs résultats. Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Un exemple célèbre récent Modèle Même si les niveaux d'endettement et la croissance restent corrélés négativement, la mise en évidence que la preuve en faveur du seuil de 90% est en fait assez faible. La corrélation elle-même pourrait être le résultat d'une faible croissance conduisant à un endettement élevé. Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Un exemple célèbre récent Modèle Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont reconnu publiquement leur erreur. Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff Modèle échoue au test Modèle réussit les tests

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests Amélioration continue des modèles et accumulation des savoirs

La démarche de l’économiste Tester empiriquement le modèle La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Tester empiriquement le modèle Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests … même s’il y a en permanence des questions qui restent l’objet de controverse scientifique

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Devinette : qui sommes-nous ? 1834-1910 1842-1924 J’ai dû m’exiler pour trouver un poste universitaire car j’étais jugé trop socialiste par les universitaires de mon pays d’origine. Je suis partisan de la nationalisation des terres et des chemins de fer. Citation : « Laisser les terres aux mains des propriétaires, c’est perpétuer au sein de la société l’enrichissement indéfini d’une classe parasite ; les remettre aux mains de l’État, c’est faire bénéficier la communauté des résultats du progrès social. » Je défends la mise en place d’une fiscalité redistributive. Je défends la taxation des terrains dont la valeur s’accroît suite à des dépenses publiques (ou au développement économique en général). Citation : « Nous pouvons, en général, conclure que [..] la quantité d'équilibre, lorsque la marchandise est produite sous un régime de libre concurrence, est inférieure à celle […] de monopole. 

Devinette : qui sommes-nous ? LEON WALRAS ALFRED MARSHALL 1834-1910 1842-1924 J’ai dû m’exiler pour trouver un poste universitaire car j’étais jugé trop socialiste par les universitaires de mon pays d’origine. Je suis partisan de la nationalisation des terres et des chemins de fer. Citation : « Laisser les terres aux mains des propriétaires, c’est perpétuer au sein de la société l’enrichissement indéfini d’une classe parasite ; les remettre aux mains de l’État, c’est faire bénéficier la communauté des résultats du progrès social. » Je défends la mise en place d’une fiscalité redistributive. Je défends la taxation des terrains dont la valeur s’accroît suite à des dépenses publiques (ou au développement économique en général). Citation : « Nous pouvons, en général, conclure que [..] la quantité d'équilibre, lorsque la marchandise est produite sous un régime de libre concurrence, est inférieure à celle […] de monopole.  Economiste français, théoricien de l’équilibre général, programme de recherche néoclassique Economiste britannique, considéré comme l’un des fondateurs de programme de recherche néoclassique.

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Comment les modèles sont-ils construits ? Pour mettre à jour un enchaînement causal hypothétique (une conjecture) Problème Hypothèses Raisonnement (déduction) Conclusion Réponse Modèle Un modèle exprime un mécanisme économique Tester empiriquement le modèle Un modèle n’exprime pas un jugement de valeur Jugement de fait Publications dans des revues et contrôle de la scientificité par la communauté des chercheurs Modèle échoue au test Modèle réussit les tests Amélioration continue des modèles et accumulation des savoirs

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles « Les théoriciens de l’équilibre général qui font partie des plus grands esprits de la science économique, et dont l’honnêteté fut scrupuleuse, ont pris un soin infini à définir ces conditions de validité. Leurs conclusions sont donc nécessairement relatives, conditionnelles, jamais absolues ou catégoriques. Voilà pourquoi la théorie pure peut, selon l’appréciation que l’on porte sur les circonstances concrètes de son application, être invoquée en défense de l’économie de marché, ou au contraire en défense de l’intervention de l’Etat. Ses conclusions ne déterminent pas de façon unique la nature de la politique économique « optimale » […] On est loin de l’idéologie. »

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles « Les principaux économistes néoclassiques, s’ils convergent sur le plan scientifique, ont des opinions divergentes sur les conséquences éthiques de leurs analyses, sur la justice de la distribution des richesses qui résulte du jeu du marché, et sur l’ampleur souhaitable d’interventions étatiques correctrices ».

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles « Parce qu’elle constitue davantage une boîte à outils conceptuelle qu’une doctrine, la théorie néoclassique issue du marginalisme n’a pas d’implication politiques univoques. […] L’effet des interventions publiques dépend de manière fine de la façon dont l’offre et la demande répondent aux variations de prix ».

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Comment faciliter l’accès au logement pour un plus grand nombre de personnes ? Prix Offre de logement (inélastique) PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Première possibilité : Introduire une subvention de la demande Prix Offre de logement (inélastique) PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Le nombre de logements loués a augmenté mais le prix des loyers aussi. Et l’essentiel de la subvention revient finalement aux offreurs… Prix Offre de logement (inélastique) Demande de logement avec subvention (forfaitaire ici) Es PEs payé par les consommateurs QEs P reçu par les producteurs PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Sur la base de ce type de considération, le gouvernement Philippe décide une baisse des APL de 5 euros en 2017 : ce sont in fine les propriétaires qui absorberont la baisse et les prix des loyers diminueront (pour tous les locataires, pas seulement ceux qui reçoivent une APL). Prix Offre de logement (inélastique) Demande de logement avec subvention (forfaitaire ici) Es PEs payé par les consommateurs QEs P reçu par les producteurs PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Deuxième possibilité : Introduire une subvention de l’offre (exemple : dispositif Pinel) Prix Offre de logement (inélastique) PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Le nombre de logements loués a augmenté mais le prix des loyers a baissé cette fois-ci. L’essentiel de la subvention revient toujours aux offreurs… Prix Offre de logement (inélastique) Offre de logement avec subvention (forfaitaire ici) P reçu par les producteurs PEc Es PEs payé par les consommateurs QEs Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Troisième possibilité : Production publique de logements (loués à des prix administrés inférieurs au prix du marché) Prix Offre de logement (inélastique) PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement L’offre publique absorbe une partie de la demande de logement qui diminue sur le marché, et le prix aussi. Prix Offre de logement (inélastique) PEc Demande de logement QEc Quantités

La démarche de l’économiste La démarche en science économique consiste à construire des modèles Exemple : Le marché du logement Remarque 1 : Pour affiner l’analyse, il faudrait tenir compte des effets différenciés à court et à long terme et des distorsions introduites par le financement des subventions et/ou de la production publique de logements. Remarque 2 : D’autres mesures sont envisageables (encadrement des loyers, etc.) qui peuvent être analysées en partie dans ce type de modélisations. Mais dans tous les cas, la modélisation ne dit pas quelle option doit être choisie in fine. Le choix final résultera d’un arbitrage politique.

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

Extrait du futur programme d’enseignement de spécialité en classe de 1ère Préambule « Comme les autres disciplines scientifiques, les sciences économiques et sociales articulent modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l'épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu'à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives). Les professeurs insistent sur l’exigence de neutralité axiologique. Les sciences sociales s’appuient sur des faits établis, des argumentations rigoureuses, des théories validées et non pas sur des valeurs. L’objet de l’enseignement des sciences économiques et sociales est le fruit des travaux scientifiques, transposés à l’apprentissage scolaire. Il doit aider les élèves à distinguer les démarches et savoirs scientifiques de ce qui relève de la croyance ou du dogme, et à participer ainsi au débat public de façon éclairée ; il contribue à leur formation civique. »

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? « Maintenant que l’on a étudié la concurrence pure et parfaite, on va voir la vérité ». ► Tout d’abord, éviter des écueils courants « Les programmes proposent des cours sur l'offre et la demande qui sont des modèles intéressants mais qui n'existent jamais en réalité » « Evidemment dans la réalité, l’information n’est pas parfaite, les facteurs de production ne sont pas mobiles, etc. […] La théorie néoclassique n’est pas réaliste ».

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme opposer « les faits » et « la théorie » Position infondée sur le plan épistémologique. Le propre d’une théorie, c’est précisément de ne pas être réaliste !

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants «  Le programme de première n’enseigne qu’une seule doctrine, celle de la théorie microéconomique et du marché parfait » « L’item Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur : c’est une défense idéologique de l’économie de marché  ».

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme assimiler une « théorie » à une « prise de position idéologique » Les termes « néoclassique » et « libéral » sont souvent confondus et utilisés l’un pour l’autre. Parler d’  « accumulation du capital » est souvent assimilé à un positionnement idéologique de gauche, etc. Incompréhension de la nature d’une théorie. Elles sont souvent conçues comme des réponses définitivement établies. Il ne s’agit jamais d’être « pour » ou « contre » une théorie mais d’en apprécier la portée heuristique : Que permet-elle de comprendre du réel ? Qu’est-ce qu’elle ne permet pas d’expliquer ? Etc. Mais le travail scientifique ne consiste pas à défendre une théorie à laquelle « on adhère » mais à soumettre des théories à l’épreuve de la réfutation. Et le travail scientifique fonde la légitimité du discours de l’enseignant !

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme assimiler une « théorie » à une « prise de position idéologique » Discours n°1 : Tonton Dédé, dimanche dernier dans un repas de famille Discours n°2 : Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, économistes «  Notre problème en France : c’est l’immigration. Ils font augmenter le nombre de chômeurs. Et pis, ils bossent pour rien du tout et ça fait baisser les salaires. Je vous parle même pas du trou de la sécu avec toutes les allocs qu’on leur verse ! » «  La relation empirique entre présence d’immigrés sur le marché du travail d’une économique et taux de chômage global est faible. […] En moyenne, un accroissement de dix points de pourcentage de la proportion d’immigrés dans la population active d’une économie se traduirait par une baisse d’environ 0,5 point de taux de chômage […]»

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme assimiler une « théorie » à une « prise de position idéologique » Discours n°1 : Tonton Dédé, dimanche dernier dans un repas de famille Discours n°2 : Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, économistes «  Notre problème en France : c’est l’immigration. Ils font augmenter le nombre de chômeurs. Et pis, ils bossent pour rien du tout et ça fait baisser les salaires. Je vous parle même pas du trou de la sécu avec toutes les allocs qu’on leur verse ! » «  [Bla bla bla] Travaux de D. Card sur l’ « exode de Mariel » [bla bla]. Sur le marché du travail, l’immigration agit sur l’offre mais aussi sur la demande [bla bla]. Par ailleurs, relation de complémentarité plutôt que de substituabilité avec les autochtones [bla bla]. Le marché du travail en France est segmenté : concentration des travailleurs immigrés dans certaines activités, etc etc. » Quelle différence entre ces deux discours ?

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme assimiler une « théorie » à une « prise de position idéologique » Discours n°1 : Tonton Dédé, dimanche dernier dans un repas de famille Discours n°2 : Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, économistes «  Notre problème en France : c’est l’immigration. Ils font augmenter le nombre de chômeurs. Et pis, ils bossent pour rien du tout et ça fait baisser les salaires. Je vous parle même pas du trou de la sécu avec toutes les allocs qu’on leur verse ! » «  [Bla bla bla] Travaux de D. Card sur l’ « exode de Mariel » [bla bla]. Sur le marché du travail, l’immigration agit sur l’offre mais aussi sur la demande [bla bla]. Par ailleurs, relation de complémentarité plutôt que de substituabilité avec les autochtones [bla bla]. Le marché du travail en France est segmenté : concentration des travailleurs immigrés dans certaines activités, etc etc. » Cohérence interne (travail de théorisation) + validation empirique Soumis au contrôle des pairs Jugement de fait Discours d’opinion vs

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants comme assimiler une « théorie » à une « prise de position idéologique » Discours n°1 : Tonton Dédé, dimanche dernier dans un repas de famille Discours n°2 : Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, économistes «  Notre problème en France : c’est l’immigration. Ils font augmenter le nombre de chômeurs. Et pis, ils bossent pour rien du tout et ça fait baisser les salaires. Je vous parle même pas du trou de la sécu avec toutes les allocs qu’on leur verse ! » «  [Bla bla bla] Travaux de D. Card sur l’ « exode de Mariel » [bla bla]. Sur le marché du travail, l’immigration agit sur l’offre mais aussi sur la demande [bla bla]. Par ailleurs, relation de complémentarité plutôt que de substituabilité avec les autochtones [bla bla]. Le marché du travail en France est segmenté : concentration des travailleurs immigrés dans certaines activités, etc etc. » « Vous pouvez me croire, ce n’est pas moi qui le dis » Y. Chevallard Enseignant

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants D’une manière plus générale, se tenir à distance… Cumulativité, au moins partielle, des savoirs. Consensus autour de certaines questions. D’autres questions restent l’objet de débat dans le champ scientifique (ex : stagnation séculaire) Envisager chaque paradigme ou théorie comme une analyse mettant l’accent sur certains aspects des problèmes étudiés (circonscrire leur portée heuristique) Montrer que les clivages théoriques ne sont pas manichéens. du relativisme (Les connaissances produites en sciences sociales ne sont qu’une collection d’opinions. Toutes se valent et il est impossible de fonder un savoir solide.) du scientisme (la science a réponse à toutes les questions)

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Tout d’abord, éviter des écueils courants

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir Faire émerger des problématiques théoriques et formuler des conjectures (activité de sensibilisation) 1) Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? 2) Comment les marchés imparf. conc. fonctionnent-ils? Exemple sensibilisation : à quels prix sont les billets d’avion pendant les vacances scolaires ? ▼ Pourquoi le prix sur augmente sur un marché quand la demande augmente ? Exemple sensibilisation : quelle réaction d’un consommateur à la hausse du prix de sa marque de vêtements préférés ? ▼ Pourquoi une entreprise peut-elle augmenter son prix sans que la demande chute ?

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir Faire émerger des problématiques théoriques et formuler des conjectures (activité de sensibilisation) Elaborer des situations didactiques permettant de s’approprier l’appareillage théorique et conceptuel permettant d’y répondre. 1) Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? 2) Comment les marchés imparf. conc. fonctionnent-ils? Exemple sensibilisation : à quels prix sont les billets d’avion pendant les vacances scolaires ? ▼ Pourquoi le prix sur augmente sur un marché quand la demande augmente ? Activités : Construction d’un modèle offre/demande en concurrence parfaite. Hypothèses = absence de pouvoir de marché, homogénéité, information parfaite etc. Raisonnement sur bien privé avec Cm croissant. Mécanisme : loi de l’offre/demande Exemple sensibilisation : quelle réaction d’un consommateur à la hausse du prix de sa marque de vêtements préférés ? ▼ Pourquoi une entreprise peut-elle augmenter son prix sans que la demande chute ? Activités : Le modèle de concurrence parfaite ne fonctionne plus. Problème posé par hétérogénéité offre qui donne un pouvoir de marché. Quels sont les autres cas de pouvoir de marché ?

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir Faire émerger des problématiques théoriques et formuler des conjectures (activité de sensibilisation) Elaborer des situations didactiques permettant de s’approprier l’appareillage théorique et conceptuel permettant d’y répondre. Face à un modèle, se demander : Quelle question ? Quelle hypothèse ? Quel raisonnement (mécanisme)? Quelle validité empirique ?

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir Faire émerger des problématiques théoriques et formuler des conjectures (activité de sensibilisation) Elaborer des situations didactiques permettant de s’approprier l’appareillage théorique et conceptuel permettant d’y répondre. Face à un modèle, se demander : Quelle question ? Quelle hypothèse ? Quel raisonnement (mécanisme)? Quelle validité empirique ? Montrer aux élèves au fur et à mesure des chapitres : l’intérêt de la modélisation en concurrence parfaite pour saisir certains aspects de la réalité, puis comment en relâchant certaines hypothèses, voir comment on peut produire de nouveaux modèles explicatifs rendant compte d’autres aspects de la réalité (ententes, cartel, etc.)

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir Faire émerger des problématiques théoriques et formuler des conjectures (activité de sensibilisation) Elaborer des situations didactiques permettant de s’approprier l’appareillage théorique et conceptuel permettant d’y répondre. Face à un modèle, se demander : Quelle question ? Quelle hypothèse ? Quel raisonnement (mécanisme)? Quelle validité empirique ? Montrer aux élèves au fur et à mesure des chapitres : l’intérêt de la modélisation en concurrence parfaite pour saisir certains aspects de la réalité, puis comment en relâchant certaines hypothèses, voir comment on peut produire de nouveaux modèles explicatifs rendant compte d’autres aspects de la réalité (ententes, cartel, etc.) S’appuyer sur la complémentarité des modèles dans la compréhension des phénomènes économiques ► se construire une bibliothèque de modèles (somme de savoirs partiels mais vrais)

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir « Se frayer un chemin parmi les modèles » Préambule [Les professeurs] s’attachent à donner du sens aux apprentissages et s’efforcent de susciter la curiosité intellectuelle des élèves en montrant comment les sciences économiques et sociales permettent de comprendre des situations concrètes et les grands enjeux économiques, sociaux et politiques.

La démarche de l’économiste Comment transposer la démarche de l’économiste dans les pratiques d’enseignement ? ► Mettre les élèves dans une démarche intellectuelle proche de celle du chercheur pour construire leur savoir