Thème 2 : Nourrir l’humanité

Introduction

Introduction Pb : Comment nourrir toute l’Humanité, actuelle et future, tout en préservant l’environnement ?

Chapitre 1 : Vers une agriculture durable au niveau de la planète Définitions (p.187) Un écosystème est un milieu de vie défini par des caractéristiques physiques (température, humidité, luminosité, etc.) qui déterminent des conditions de vie propres aux espèces qui le peuplent.

I- Des agrosystèmes pour nourrir les Hommes Activité 1 : Extraire des informations de documents pour comparer écosystème et agrosystème. P.62 et doc suivant Consigne : A l’aide des documents, comparer les 2 systèmes et déterminez ce qu’est un agrosystème

Notion : Un agrosystème est un écosystème aménagé et géré par l’Homme afin d’y produire des matières animales ou végétales à des fins alimentaires, industrielles ou énergétiques. Dans un agrosystème, la quantité de matière produite (rendement) est plus importante que dans un écosystème. Un agrosystème comme la culture sur brulis produit bien moins qu’un agrosystème actuel. Les agrosystèmes actuels nécessitent l’utilisation d’eau, d’engrais, de pesticides et de carburants mais permettent de produire de la nourriture pour de nombreuses personnes (1 Ha pour 16 personnes). Pour nourrir toute l’humanité, un certain rendement est nécessaire. L’agrosystème, quel qu’il soit, appauvrit le sol car de la matière en est exportée.

Activité 2 : Extraire des informations puis rédiger une étude de documents pour comprendre les différences entre les cultures de végétaux et les élevages d’animaux. Doc 4 à 7 P.63 Consigne : A l’aide des documents p.63 vous expliquerez en quoi la consommation de viande a un impact environnemental plus important que celle de produits végétaux. Notion : La production d’animaux pour l’alimentation humaine nécessite tout d’abord la production de végétaux pour les nourrir. Il en résulte des pertes (de matière avec les excréments, la digestion n’ayant pas un rendement de 100% et d’énergie avec la respiration). Cette production de végétaux de fourrage utilise de grandes surfaces agricoles et de grandes quantités d’eau. Ainsi, l’énergie dépensée en production de viande est jusqu’à 200 fois plus importante que pour la production d’une même quantité de végétaux. Certaines viandes (comme le bœuf) sont bien plus énergivores que d’autres (poulet). L’impact écologique de la consommation de viande est donc plus important que pour celle des végétaux. A cela s’ajoute le transport des aliments, qui, s’ils sont produits loin, doivent être acheminés par avion ou bateau, moyens de transport très polluants. La consommation raisonnée (mais nécessaire) des produits animaux ainsi que l’approvisionnement local en nourriture permettra de limiter l’impact écologique de notre alimentation.

Pb : Comment améliorer les rendements ? Hypothèses : Augmenter la densité Utiliser des engrais Améliorer les espèces

Activité 3 : Extraire des informations sur l’utilisation d’intrants et les interpréter A l’aides document, indiquer les avantages et inconvénients de l’utilisation d’intrants dans une culture.

Sécheresse : des restrictions d’eau dans une trentaine de départements En Ardèche ou dans le Rhône, des mesures strictes ont été prises par les préfectures. Des restrictions strictes dans certains départements Dans les zones en « alerte » (en jaune), la limitation des utilisations d’eau pour l’agriculture peut être recommandée, et des horaires sont préconisés pour certaines activités (arrosage des jardins, lavage de voiture...). Dans les zones en « alerte renforcée » (en orange), les limitations peuvent être imposées, et certaines activités interdites. Dans les zones en « crise » (en rouge), les prélèvements non prioritaires sont arrêtés, y compris à des fins agricoles. Seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés : santé, sécurité civile, eau potable, salubrité. Un agriculteur règle son système d'arrosage, le 24 avril. GABRIEL BOUYS / AFP Des mesures de restriction d'eau ont été imposées par les préfectures d'une trentaine de départements frappés par la sécheresse dans l'Ouest, le Sud-Ouest, la Bourgogne et en Rhône-Alpes. Jeudi 9 juillet au soir, 30 départements faisaient l'objet de mesures de restriction d'eau, et 34 autres étaient en « vigilance sécheresse » – un dispositif qui prévoit d’inciter les particuliers et les entreprises à faire des économies d'eau, selon le site gouvernemental Propluvia. Les zones les plus touchées (ayant dépassé le seuil d'« alerte renforcée » ou de « crise ») sont situées dans les départements de la Loire-Atlantique, la Vendée, Maine-et-Loire, Eure-et-Loir, le Loiret, la Vienne, la Charente, l'Indre, la Dordogne, le Lot, Lot-et-Garonne, le Tarn, Tarn-et-Garonne, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, le Cantal, la Lozère, l'Ardèche et Saône-et-Loire. En Ardèche, dont la majeure partie du territoire est placée en « alerte renforcée », il est ainsi interdit d'arroser les pelouses et les espaces verts dans les bassins hydrographiques de l'Ardèche, du Doux et de l'Eyrieux. Le remplissage des piscines n'est autorisé que pour celles nouvellement construites. Et l'arrosage des potagers n'est autorisé que de 19 heures à 22 heures, trois jours par semaine. Vendredi, la préfecture du Rhône a annoncé la mise en place du niveau d'alerte sur les secteurs hydrographiques des monts du Beaujolais, des monts du Lyonnais et du massif du Pilat. L'arrosage des jardins, espaces verts et espaces sportifs est interdit entre 8 heures et 22 heures. Pour les usages agricoles, les prélèvements autorisés doivent être réduits de 25 %, souligne la préfecture. D’après Le Monde.fr | 10.07.2015 à 17h35 • Mis à jour le 10.07.2015 à 18h52

Activité 4 : Extraire des informations de documents pour déterminer de meilleures pratiques agricoles. A l’aide des documents, expliquer brièvement les méthodes d’amélioration des sols ci-dessous.

Notion : La biomasse produite dans un champs ne restera pas sur place et ne sera pas décomposée : elle sera exportée pour la consommation humaine. Ainsi, le sol perd des éléments après chaque culture. L’utilisation d’intrants permet d’améliorer la fertilité des sols et ainsi les rendements des cultures mais est aussi source de pollutions et/ou de déséquilibre. Les ressources en eau sont rares et sont utilisées en majeure partie par l’agriculture (en France, 50% en moyenne et jusqu’à 80% l’été). Les engrais, mal utilisés, peuvent être sources de pollution des nappes phréatiques ou des lacs et cours d’eau en surface. Certaines techniques agricoles comme l’utilisation d’engrais verts ou d’engrais organiques permettent de concilier production et gestion de l’environnement.

Activité 5 : Extraire des informations de documents pour déterminer l’impact des pesticides (ci-dessous et doc.4 p.64)

Notion : L’utilisation des pesticides permet d’augmenter les rendements en limitant la destruction des cultures. Mais ces produits ont un impact très important sur la biodiversité par bioaccumulation à chaque étape de la chaine alimentaire et sur la santé. Certains produits (pesticides mais aussi engrais) utilisés sont cancérigènes ou ont des effets néfastes sur certains organes. Afin d’éviter leur utilisation, d’autres méthodes sont possibles (désherbage manuel ou thermique, lutte biologique…)

Activité 6 : Extraire des informations sur l’amélioration des espèces p.65 A l’aide des documents et de vos connaissances, expliquez comment on peut améliorer des espèces animales ou végétales pour qu’elles produisent plus et/ou plus vite. Notion : L’amélioration des rendements ou des productions animales est possible par différentes techniques. La technique ancestrale est la sélection. A chaque génération, on ne fait se reproduire que les individus possédant les caractéristiques que nous recherchons. La production d’une génération F1 est une autre forme de sélection. Certains individus sélectionnés pour une particularité intéressante sont reproduits entre eux afin de présenter un génotype homogène. Ils sont ensuite croisés avec une autre souche sélectionnée pour un autre caractère d’intérêt. Le croisement obtenu possédera les 2 caractéristiques. Cette technique ne permet pas de ressemer les grains obtenus. La méthode de la transgénèse (production d’Organismes Génétiquement Modifiés) permet de faire acquérir un nouveau caractère issu d’un autre être vivants sans passer par la longue phase de sélection. On ne sait pas quels peuvent être les effets à long terme d’une consommation de ce type d’aliments. Les individus produits doivent être confinés pour éviter de se reproduire avec des individus sauvages.