DES CENTRES D ’ANALYSE AUX COÛTS BASES SUR LES ACTIVITES La remise en cause du système traditionnel de calcul des coûts: –conçu dans le cadre d ’organisations.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Gestion stratégique des coûts
Advertisements

Les processus.
Auteur : Patrice LEPISSIER Le marché  Définitions – Le marché Le marché – Le marché du produit Le marché du produit – Classification de C. MATRICON Classification.
Gestion Industriel les méthode basique de planification et de Pilotage Réalisé par : Louafi ayoub Tadjine salaheddine Chikha amara saliha Diriger par Mr.
Les principes de la gestion de production dans les ERP
Réalisé par : El-Hassasna Mohamed Yacine Ayadi Salah Eddine Diriger par Mr Kafi Université Kasdi Merbah, Ouargla
Réalisé par :  BEN HADDI Hamza (QMSI)  KHAYYARI Youssef (QMSI)  MAAROUF Abdelatif (QMSI) Présentation Département : Génie Mécanique Matière : Management.
MRP Étapes 1/12 Introduction Définitions JP Rennard Objectifs Toute entreprise appelée à fournir des biens et services est amenée à gérer la double contrainte.
LA FONCTION LOGISTIQUE ET APPROVISIONNEMENTS
Maîtriser Production, Logistique et Commercialisation.
LOGISTIQUE 1 - SuPPLY CHAINE
LE MARKETING : INTRODUCTION
Nom du projet business plan
Les ACHATS 1° - Fonction achat.
Le lancement et le suivi de fabrication
L’expédition des commandes clients
2-Missions de la LOGISTIQUE
Les P G I Les Progiciels de Gestion Intégrés
Processus « Organiser les Pauses-café »
Visite guidée - session 3 Les postes de charge et les gammes
Cours MGL 847 Amélioration des processus
Journal officiel du 20 mai 2005
Planification de la production
Information et Système d’Information
BTS PILOTAGE de PROCÉDÉS
e-Prelude.com Visite guidée - session 5 Les commandes clients
e-Prelude.com Visite guidée - session 1 Les articles
Démarche qualité sur les chantiers du génie civil
LA THEORIE DU PRODUCTEUR
Thème Thème : Les Outils du contrôle budgétaire Présenté par : Encadré par: M. AMDJAR LANGHA KANGALA LOUIS MARIE ASSIA ENNAKI Amine OUAZZANI TOUHAMI Gestion.
ANALYSE DES CONFIGURATIONS ORGANISATIONNELLES
Les grandes fonctions de l’économie
Présentation de la séquence Positionnement dans l'année
Planification de la production
Le système d’information dans l’organisation
Calcul des coûts BTS2- SI7
la structure de l’entreprise: Définition : La structure organisationnelle d’une entreprise définie le mode d’organisation entre les différentes unités.
INTRODUCTION. Selon la méthode des coûts complets, il est possible d’évaluer le montant des charges cumulées à chaque stade du cycle d’activité ou du.
1 La gestion par activités (ABM) pour mieux gérer les coûts et les processus dans l’organisation. S o l u t i o n s `
Matière EVALUATION ET MANAGEMENT DES PROJETS MONSIEUR BENCHIKH Maître de Conférence « A » - HDR Docteur en Sciences de Gestion à (IAE de Poitiers - France)
Correction du TD N°1 le cas « CERAMICO » Auditoire: 2 ème année PME/PMI Chargé du cours: Héla MOURALI Année universitaire Institut Supérieur.
Réaliser par : Rahma hammamy Amal elany Mayssa tounssy
Vuibert Systèmes d’information et management des organisations 6 e édition R. Reix – B. Fallery – M. Kalika – F. Rowe Chapitre 1 : La notion de système.
CLASSIFICATIONS DES ENTREPRISES Partie 1 : L’entreprise et son environnement.
La gestion des stocks (Modèle de Wilson).
Renaud Duysens (L’Oréal Libramont s.a.)
GOUVERNANCE DES SYSTEMES D’INFORMATION IS governance.
 Définir et suivre la stratégie  Gérer les ressources  Définir les responsabilités et autorités  Écouter les clients  Mesurer la satisfaction des.
GPAO - CH - III1 1. Introduction 2. Les objectifs de la gestion du stock 3. Les différents types de stocks 4. L’optimisation du niveau de stock 5. Les.
République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université Mustapha Stambouli de.
LES CONTENUS DISCIPLINAIRES
LE RÉFÉRENTIEL LES 4 BLOCS DE COMPÉTENCES
17 mars 2015.
SCM Supply Chain Management.
La démarche de projet industriel
Comment ouvrir et fermer un espace clos ?
Le département QIF Qualité, Innovation, Fiabilité
FORMATIONS SAP Offres de formations.
1 CHAPITRE: GESTION DES STOCKS. 2 Plan Plan IntroductionDéfinitionNature du stockLes niveaux des stocks Suivi du stock: Méthodes d’approvisionnement Conclusion.
LA CONCEPTION ET L ’AMÉLIORATIOND’UN SYSTÈME DE PRODUCTION SÉANCE 2 GOP.
Prélude ERP 6 Présentation 01/05/2019 © Gérard Baglin,
Le modèle comptable et l’entreprise industrielle
TABLEAU DE BORD DE GESTION Abdellatif BEN RHIT 1.
FORMATIONS SAP Offres de formations.
GESTION DE LA PRODUCTION Réalisé par : EL MAROUSSI Mohammed DRIOUCHI Mohammed Abdeljabbar WAKENNOU Salah CRMEF Grand Casablanca Cycle de préparation à.
En fonction de l’analyse précédente,
TJ – Nouveaux outils du contrôle de gestion Chapitre 6 : Le Balanced Scorecard : Le tableau de bord prospectif / stratégique.
Le modèle comptable et l’entreprise industrielle
L’aide au contrôle stratégique
DONNÉE DE BASE QM Manuel de formation. Agenda 2  Introduction  Objectif de la formation  Données de base QM: Caractéristique de contrôle Catalogue.
Transcription de la présentation:

DES CENTRES D ’ANALYSE AUX COÛTS BASES SUR LES ACTIVITES La remise en cause du système traditionnel de calcul des coûts: –conçu dans le cadre d ’organisations tayloriennes et inadapté aux évolutions technologiques et organisationnelles (automatisation, diversification, juste à temps etc..); –fondé sur un mode de production où le facteur main d ’ oeuvre directe était prépondérant, ce qui est de moins en moins vrai; –non pertinent pour le contrôle de gestion qui n ’a plus pour seul objectif la compétitivité par les coûts mais de façon plus large la gestion de la valeur créée par l ’entreprise. Quelques références bibliographiques : Pierre Mévellec Outils de gestion. La pertinence retrouvée (éditions Malesherbes 1991). Lorino : contrôle de gestion stratégique; la gestion par les activités chez Dunod (1995) Demeeestère Lorino Mottis : contrôle de gestion et pilotage chez Nathan (1997) Henri Bouquin: comptabilité de gestion chez Economica (2000).

Matières Charges indirectes Main d ’oeuvre directe D ’après lorino : le contrôle de gestion stratégique

Calcul des coûts par la méthode des centres d ’analyse

Calcul des coûts par la méthode ABC

Les activités La méthode traditionnelle postule que l ’on aurait dans les centres d ’analyse des activités homogènes c ’est à dire des tâches ou ensemble de tâches qui s ’enchaînent de façon invariante. Ce n ’est plus le cas. Exemple pour un service achats : référencement fournisseurs négociation des contrats passation commandes réception commande gestion des stocks de matière Le premier travail consistera donc à identifier les activités Exemple pour un service commercial assurer l ’expédition gérer l ’après vente démarcher les prospects étudier les conditions de crédit Exemples e n production préparer les gammes ordonnancer la production usiner assembler

Repérer les activités Une activité correspond à une tâche décrite par un verbe d ’action (réceptionner, contrôler, comptabiliser..) Plusieurs tâches peuvent être regroupées dans une même activité dès lors qu ’elles s ’enchaînent de façon invariante. Une activité : consomme des ressources (« inputs »); fournit une production mesurable (« outputs ») Une séquence d ’activités qui s ’enchaînent constitue un processus. Importance des activités support de la production (ordonnancement, méthodes, conception) mal prises en compte dans les méthodes classiques (centres auxiliaires ).

Les inducteurs Ils permettent l’allocation du coût des activités aux produits : Mais la terminologie n ’est pas figée : - dans les premières versions de l ’ABC(cf P. Mévellec), on parle d ’inducteur de coût (cost-driver); cette notion se substitue à celle d ’unité d ’oeuvre - d ’autres auteurs parlent: D ’inducteur d ’activité): c ’est l ’évènement qui déclenche l ’activité et il sert de base à l ’allocation des coûts (Bescos et Mendoza) - Chez Lorino, on parle d ’inducteur d ’activité et d ’inducteur de performance mais l ’optique est davantage celle de la gestion de la performance(Activities based management : ABM), le concept d ’unité d ’oeuvre restant pertinent pour l ’allocation des coûts. Pour ne pas rentrer dans ces querelles d ’école au niveau BTS, on pourra se limiter au terme générique d ’inducteur.

Le choix des inducteurs L ’inducteur déclenche l ’activité : par exemple le lancement d ’une série de fabrication déclenche une activité au niveau de l ’ordonnancement. Entre inducteur et activité il doit y avoir relation de causalité. Pour que l ’inducteur soit pertinent, il faut que la consommation de ressources générée par l ’inducteur soit constante. Dans l ’exemple précédent, le lancement d ’une série entraîne la même consommation de ressources quelle que soit la taille de la série. Un même inducteur peut être commun à plusieurs activités. Par exemple l ’inducteur lancement d ’une série pourra se retrouver dans l ’activité « expédition » si l ’expédition a lieu immédiatement après la fabrication (flux tendus) et si la charge correspondante est indépendante de la taille de la série.

Inducteur et unité d ’oeuvre classique: l ’inducteur doit être lié à la production de l ’activité (output) alors que l ’unité d ’oeuvre est liée plus souvent à l ’une des ressources consommées (main d ’oeuvre directe); l ’unité d ’oeuvre est souvent volumique (c ’est à dire plus ou moins liée au volume produit) alors que l ’inducteur prend en compte des éléments indépendants de ce volume (référencement d ’un fournisseur). L ’unité d ’oeuvre traduit une corrélation n ’impliquant pas nécessairement une causalité. Elle ne permet donc pas un véritable « management des coûts ». Celui-ci ne peut se faire qu ’en trouvant les relations explicatives entre produits et activités consommées.

CAS SREA : C1 : produit standard fabriqué en grande série C2 : produit spécifique fabriqué à la demande par petite série

Solution méthode classique

Solution ABC