2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris Cedex 02 Tél. : (33) 01 44 94 40 00 Fax : (33) 01 44 94 40 01 www.csa.eu SA au capital de 1 571 600 Siren 308 293.

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Transcription de la présentation:

2, rue de Choiseul CS Paris Cedex 02 Tél. : (33) Fax : (33) SA au capital de Siren RCS Paris : APE 741 E TVA intracommunautaire FR ORGANISATIONS QUI FONT APPEL À LA GÉNÉROSITÉ DU PUBLIC LES DÉFIS DE LA PROCHAINE DÉCENNIE AVEC LE SOUTIEN DE :

22 Une large palette de cibles internes et externes, interrogées en profondeur, permettant de ne laisser aucun « angle mort » Approche qualitative, cest à dire fondée sur la libre-expression et la spontanéité des interviewés (une analyse non pas de la réalité telle quelle est mais telle que se la représentent les interviewés) 30 entretiens individuels réalisés entre les mois de juillet et septembre Les cibles interrogées : CIBLE INTERNE : –Responsables dassociations : 11 entretiens CIBLES EXTERNES : –Bailleurs : 6 entretiens –Institutionnels : 6 entretiens –Journalistes : 5 entretiens –Elus : 2 entretiens Méthodologie

REDONNER DE LA LISIBILITE AU SECTEUR Foisonnement du secteur Démultiplication des causes Forte concurrence LA SOLIDARITE EST-ELLE UN « MARCHÉ » ? DES REPERES A DEFINIR, DU SENS À DONNER UNE IDENTITÉ DU SECTEUR À CONSTRUIRE « En France, un des phénomènes les plus marquants est lémiettement du nombre dassociations et des acteurs » « Une indifférenciation des causes, des associations, une espèce de foisonnement qui fait quon ne sy retrouve pas bien » 3

PENSER ET AGIR COLLECTIF Le constat dun fort individualisme du secteur voire dune certaine concurrence … De la part des associations : un souhait de partenariats plus que de regroupements ENSEMBLE : CONSTRUIRE LIMAGE, DEFENDRE LÉTHIQUE DU SECTEUR PRENDRE LA PAROLE, VALORISER LA PHILANTHROPIE MUTUALISER LES MOYENS « Il faut du collectif pour faire de limage » « Cest à nous de valoriser les philanthropes, montrer que grâce à eux on a pu réaliser plein de choses. La preuve est traitée par organisation mais ça ne suffit pas. Il faut faire du collectif. » 4

ASSURER LA CONFIANCE DU PUBLIC Souvenirs de malversations, questionnements autour de la répartition des dons Exigences fortes de transparence Et de traçabilité, lisibilité : labellisation / certification Attentes dinformation en « temps réel » Alors même que la réalité du fonctionnement du secteur est méconnue du public TROUVER LEQUILIBRE ENTRE LIBERTE DACTION / REASSURANCE DES DONATEURS / PRECISION DES DETAILS « Ce qui est difficile aujourdhui cest dabord cette notion de transparence : où sarrête-t-elle ? Que veut- elle dire ? Plus on donne de détails au donateur, moins il comprendra… les organisations sont aussi en compétition auprès des donateurs et les secrets industriels on les donne pas aux autres, la façon de collecter etc. » 5

POURSUIVRE LE PROCESSUS DE PROFESSIONNALISATION Véritable problématique de ressources humaines (manque de moyens humains, spécificités du bénévolat, question de la rémunération des salariés) Manque de connaissance des ressorts du marketing DÉVELOPPER ET PÉRENNISER LES RESSOURCES HUMAINES DÉVELOPPER LE MÉCÉNAT DE COMPÉTENCES AVOIR UN MANAGEMENT PROCHE DU MODÈLE DES ENTREPRISES SANS PERDRE LÂME ASSOCIATIVE « Cest une vaste question : comment faire fonctionner efficacement une organisation avec des bénévoles, des salariés, des CDD, des stagiaires, comment on gère les différents statuts? » « Il faut que les équipes soient capables daller chercher de largent et le rapporter » 6

MOBILISER LES NOUVELLES GENERATIONS Cible moins fidèle, plus volatile : la Génération zapping Quête dimmédiateté, besoin de réponses hic et nunc TROUVER LES BONS RESSORTS MARKETING ADAPTER LES SUPPORTS : INTERNET, RÉSEAUX SOCIAUX, SMS « La grande force des gens cest quils ont des réseaux très développés grâce aux nouvelles technologies. Si on arrive à convaincre une personne, on peut assez facilement en toucher 100 » 7

COMMUNIQUER, INFORMER Manque de connaissance du secteur et de son « fonctionnement » Focalisation par les médias sur le sensationnalisme LES MEDIAS ONT UN RÔLE DE « VITRINE » ENTRE LE PUBLIC ET LE SECTEUR ASSAINIR LES ECHANGES ET LES RELATIONS AVEC LES MEDIAS GERER LES COUPS DE CŒUR ÉMOTIONNELS, TRAVAILLER SUR LE LONG TERME COMMUNIQUER INSTITUTIONNELLEMENT (LE SECTEUR) ET INDIVIDUELLEMENT (LASSOCIATION, SA CAUSE) « Il faut travailler à lapprentissage de la presse » « Il y a une solidarité émotionnelle très forte. Tout ce qui est émotionnel, médiatisé, ils donnent mais pour le développement ils donnent moins parce quils ne voient pas les résultats. Lémotion, là on est prêt à donner. Aujourdhui, si la fille de Mickael Jackson lançait une association pour recueillir des fonds pour je ne sais pas quoi, tout le monde donnerait ! » 8

… Dans un contexte de triple pression Pression de lEtat : généralisation de lappel à projet, mauvaise visibilité à long terme sur les financements publics Volonté de regroupement exprimée par certains bailleurs dans un objectif de simplification (un seul interlocuteur) Nécessité de multiplier les sources de financement dordre privé « Il y a eu un changement de logique. On est passé de la subvention à la commande publique. Ca pose un problème au niveau philosophique » « Le premier enjeu cest le positionnement des associations par rapport à la politique sociale de ladministration. Quel est le rôle spécifique des associations et en quoi elles peuvent avoir un grand rôle, une initiative propre qui se transforme en action sans nécessairement obtenir la validation de lEtat ? » 9

10 AVEC LE SOUTIEN DE :