LIAISON GS – CP Joigny le 6 février 2013 1
LES PROGRAMMES L’accent sur l’intégration de la liaison GS/CP dans les projets d’école. « Le projet d’école est le moyen de garantir la continuité nécessaire entre l’école maternelle et l’école élémentaire dont la grande section, classe de l’école maternelle mais aussi première année des apprentissages fondamentaux, est la charnière . » La liaison GS/CP n’est pas une action anodine ponctuelle, fonction de envies des maîtres et des maitresses. Elle s’inscrit dans le projet d’école et aspire à être l’un des premiers maillons de la continuité éducative et de la fluidité des parcours. Quelle que soit la position que le ministère adoptera dans les mois qui viennent pour la GS de maternelle, elle reste une charnière incontournable. 2
RUPTURES ET CONTINUITES LES PROGRAMMES : RUPTURES ET CONTINUITES « Informés des exigences propres à chaque niveau de la scolarité, ils [les maîtres] doivent avoir organisé les conditions de la continuité des apprentissages » « Il s’agit moins de gommer la rupture que d’en adoucir les conséquences … la meilleure manière est de partir de leurs acquis » Idem … suite de la précédente. On redonne ici le rôle attribué dans les programmes à cette liaison … qui de surcroît existe depuis …. 1974 dans les textes je crois !! 3
Il s’agit donc de l’assouplir. POURQUOI UNE LIAISON GS-CP ? Pour assurer une continuité dans les comportements et les apprentissages. Pour éviter les ruptures qui mettraient les enfants en situation de difficulté à leur entrée au CP. Si « la rupture » en tant que « rite de passage » est importante pour l’élève, elle est aussi un élément extrêmement déstabilisant pour tous les élèves fragiles dont « la structure et les habitudes de la classe » portent à eux seuls une forme de stabilité. Ce n’est que dans la continuité qu’ils peuvent trouver des repères sécurisants. Lorsque l’on met en place une liaison, on sait à coup sûr qu’elle va d’abord bénéficier AUX ELEVES FRAGILES. Il ne s’agit pas de gommer la rupture mais bien d’arrondir les angles pour les élèves fragiles en offrant une continuité dans le milieu de vie et La liaison se situe dans une perspective de prévention. Mais la rupture aide à grandir. Il s’agit donc de l’assouplir. 4
POURQUOI UNE LIAISON GS-CP ? « Les grosses différences chez les élèves sont les effets de petites différences en pédagogie ! » Toutes les études internationales l’ont montré… il suffit de peu de modifications de la pratique quotidienne pour amener des différences importantes dans les résultats de certains élèves. Comme les travaux de Zormann en France, mené aussi par d’autres chercheurs dans d’autres pays d’Europe et du monde, et qui ont montré que 5 minutes de « vrai » langage avec un élève fragile peuvent modifier de plus de moitié ses compétences générales à l’horizon fin de maternelle, quelques modifications de la pratique en termes de continuité pédagogique dans la liaison peuvent permettre à certains élèves et les plus fragiles de s’intégrer dans de meilleures conditions dans la classe de CP et de pas perdre un temps précieux à une « acclimatation » néfaste à leur entrée dans la lecture. 5
L’OUTIL DE LA LIAISON Mise en œuvre du livret personnel de compétences Circulaire n° 2010-087 du 18-6-2010 Dès l'école maternelle, les élèves acquièrent des connaissances et des compétences qui servent d'appui aux enseignements de l'école élémentaire. C'est pourquoi, un bilan des acquisitions de l'école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de grande section et joint au livret scolaire. L’un des éléments de la liaison, inscrit dans les texte, est le bilan des acquisitions en fin d’école maternelle. Premier outil de la liaison, il doit être le support de transmission et d’analyse des besoins. IL FAUT DEPASSER LE « SUBJECTIF TRANSMIS ORALEMENT » ! L’idée que les élèves ont « changé pendant les vacances » et pourraient tout à coup se retrouver sans problème à la rentrée dans un autre contexte EST UNE IDEE FAUSSE ou tellement marginale qu’elle est une variable à peine recevable. NON, on ne doit pas attendre un mois « pour se faire une idée soi- même » de ce qu’ils valent parce que ceux qui sont fragiles auront déjà perdu le temps précieux nécessaire ! C’est dès le premier jour qu’il faut prendre en main leur difficulté et les entourer … S’il y a UN moyen de les aider … il est là et pas ailleurs !! 6
Des actions ponctuelles, des actions inscrites dans le temps DES OUTILS A INVENTER Viser d’abord ce qui peut être atteint, en fonction des besoins, des possibilités de l’école Des actions ponctuelles, des actions inscrites dans le temps Pour cela, pas besoin d’une « usine à gaz » gourmande en temps et en énergie … Pas besoin de changer beaucoup les pratiques … juste de se coordonner et de laisser de côté les habitudes installées !! 1 : Faire le point des possibles sans se limiter à l’existant (c’est à dire ne pas commencer par regarder les freins et les difficultés, et les bonnes raisons pour ne pas faire !!!) 2 : Voir quelles sont les actions ponctuelles ou durables qui peuvent se mettre en place … à condition qu’elles soient lisibles par les élèves autant que par les enseignants ! Montrer le sens, expliciter aux enfants leur rôle, le rappeler à chaque fois … 3 : Permettre la continuité dans les dernières semaines de GS et les premières semaines de CP grâce à des « objets » du quotidien connus des élèves (outils de classe, supports d’écrits, affichages …) Des objets de transition 7
Des repères pour les élèves Définition des attendus Equipe enseignante Lien avec les familles LIAISON GS / CP Des repères pour les élèves Spatiaux Pédagogiques Introduction à ton travail en présentant les domaines de « réflexion » … Temporels Matériels 8
Réfectoire Les écoles du secteur de collège de Saint Florentin Les écoles rurales du secteur de collège de Joigny Salle 16 Les écoles de Joigny Salle 10 Les écoles du secteur de collège Jacques Prévert L'école de Champlost Salle 11 Les écoles du secteur de collège Paul Fourrey Les écoles de Brienon et Esnon