Améliorer la santé des Canadiens : explorer la santé mentale positive

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Améliorer la santé des Canadiens : explorer la santé mentale positive Publié le : 4 mars 2009

À propos de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) Respect de la vie privée, confidentialité et sécurité Communication, consultation et diffusion À l’avant garde de l’information Information sur la santé Recherche et analyse Enrichir nos connaissances sur la santé Indicateurs de santé Un organisme autonome, sans but lucratif, dont le mandat est de coordonner l’information sur la santé au Canada. Il fournit en temps opportun l’information appropriée et nécessaire en vue d’élaborer des politiques de santé avisées, de gérer avec efficacité le système de santé canadien, de sensibiliser le public aux facteurs qui influent sur la santé et de contribuer à des discussions éclairées et à la prise de décisions fondées sur les faits. Activités principales : comment répond-il aux questions? Élabore des indicateurs nationaux de santé Crée et administre des bases de données et des normes nationales Effectue des études spéciales et des analyses Présente les résultats aux Canadiens Présente des séances de formation L’ICIS coordonne les normes sur les données financières, statistiques et cliniques ainsi que sur la technologie de l’information sur la santé. L’ICIS accomplit sa vision en offrant toute une gamme de services et de produits d’information sur la santé. Ainsi, les fonctions de base de l’ICIS vont comme suit : Jeter les bases de l’information sur la santé – coordonne l’élaboration et la gestion des normes d’information sur la santé et en fait la promotion; Brosser le tableau des soins de santé – crée et gère les bases de données sur la santé; Enrichir nos connaissances sur la santé – mène des analyses, crée des indicateurs de santé et appuie la recherche sur la santé. Banques de données Brosser le tableau des soins de santé Normes Jeter les bases de l’information sur la santé

L’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) Mission de l’ISPC Aider à mieux comprendre les facteurs qui influent sur la santé des individus et des collectivités Contribuer à l'élaboration de politiques qui réduisent les inégalités et améliorent la santé et le bien-être des Canadiens L’ISPC fait partie de l’ICIS. L’ISPC a été créée en 1999.

Principaux thèmes de l’ISPC de 2007 à 2012 Santé mentale et ressort psychologique Réduction des inégalités en matière de santé Lieu et santé Promouvoir le poids santé Thèmes stratégiques de l’ISPC de 2004 à 2007 : Transitions saines vers l’âge adulte Promouvoir le poids santé Le lieu et la santé (point de mire sur les milieux urbains)

Fonctions stratégiques de l’ISPC Synthèse des politiques Production des connaissances Quatre principes stratégiques régissent les activités de l’ISPC : Production et synthèse des connaissances; Synthèse et analyse des politiques; Rapports et transfert des connaissances; Échange des connaissances. Transfert des connaissances Échange des connaissances

Membres du Conseil de l’ISPC (en juin 2008) Cordell Neudorf (président) David Allison André Corriveau Nancy Edwards Brent Friesen Judy Guernsey Richard Massé Deborah Schwartz Elinor Wilson Ian Potter (membre d’office) Gregory Taylor (membre d’office) Michael Wolfson (membre d’office)

Membres du Groupe consultatif d’experts Gregory Taylor (président), Agence de la santé publique du Canada Carl Lakaski, Agence de la santé publique du Canada Kathy Langlois, Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits Alain Lesage, Hôpital Louis-H. Lafontaine Dora Nicinski, Corporation des sciences de la santé de l'Atlantique (Région 2) Rémi Quirion, Instituts de recherche en santé du Canada Margaret Shim, Alberta Health and Wellness Phil Upshall, Société pour les troubles de l'humeur du Canada Cornelia Wieman, Indigenous Health Research Development Program et Université de Toronto

La série de rapports Améliorer la santé des Canadiens : la santé mentale Série de trois rapports qui se penchent sur la santé mentale et les liens entre la santé mentale et les déterminants de la santé Deux rapports porteront sur les segments de la population souvent qualifiés de « vulnérables » Le dernier rapport portera sur la notion de bonne santé mentale Rapport Publié Premier rapport: Santé mentale et itinérance 30 août 2007 Deuxième rapport: Santé mentale, délinquance et activité criminelle 29 avril 2008 Troisième rapport: Explorer la santé mentale positive 4 mars 2009 Ces sujets peuvent aussi être perçus comme des segments de la population qui, d’une façon ou d’une autre, n’ont pas les mêmes possibilités d’accès aux études, à l’emploi, au logement, etc., compte tenu de leur revenu ou d’autres facteurs. Ces sujets donnent par ailleurs matière à des discussions sur les problèmes liés à la santé de la population et aux déterminants de la santé. D’autres suggestions (p. ex. le sexe) peuvent être mises en évidence dans le contexte de ces rapports.

Améliorer la santé des Canadiens : explorer la santé mentale positive Le rapport, qui comprend quatre sections, explore le concept de la santé mentale positive certaines méthodes utilisées actuellement pour mesurer la santé mentale positive comment cette dernière est liée à la santé les facteurs associés à des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive les stratégies qui contribuent, ou qui pourraient contribuer, à améliorer la santé mentale Selon nous, aucun autre rapport canadien n’a exploré la santé mentale positive de cette manière.

Mise en œuvre de la santé mentale positive

Améliorer la santé des Canadiens : explorer la santé mentale positive L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a également adopté une définition globale : « La santé mentale est la capacité qu’a chacun d’entre nous de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être émotionnel et spirituel qui respecte l’importance de la culture, de l’équité, de la justice sociale, des interactions et de la dignité personnelle3. » Distinguer la santé mentale de la maladie mentale  Dans l’approche fondée sur un continuum unique, la santé mentale optimale et la santé mentale non optimale, notamment les troubles mentaux, occupent chacune une extrémité. Entre les deux se trouvent les problèmes de santé mentale L’approche fondée sur le croisement de deux continuums. L’un des continuums va de la santé mentale optimale à la mauvaise santé mentale tandis que le second va de l’absence de symptôme de maladie mentale à la maladie mentale grave Une troisième approche intègre la santé mentale à un modèle circulaire de promotion du bien-être et de la qualité de vie. L’une des demies du cercle comprend les composantes essentielles à la prévention, au traitement et à la stabilisation de la maladie mentale. L’autre traduit les composantes liées à la promotion de la santé mentale, notamment la compétence, la résilience, l’autonomisation et les environnements de soutien « psychologie positive » - misent sur le bien-être, les forces et le fonctionnement optimal épanouissement - Trois sphères du bonheur: Vie agréable; Vie épanouissante; Vie saine ou vie bien remplie L’approche qui table sur une vie florissante plutôt que languissante souligne la nature multidimensionnelle de la santé mentale positive, notamment le bien-être émotionnel, le fonctionnement psychologique et l’appartenance sociale « bien-être mental » . On définit le bien-être mental comme étant « le parcours d’une vie pour atteindre le bien-être et l’équilibre entre les dimensions physique, intellectuelle et spirituelle […] [et] il porte sur l’estime de soi, la dignité personnelle, l’identité culturelle et le sentiment d’interrelation en présence d’un bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel harmonieux

Aptitude à jouir de la vie Elle est couramment mesurée à l’aide de concepts comme le bonheur, la satisfaction de sa vie et le bien-être subjectif. La recherche révèle qu’une plus grande jouissance de la vie est liée à une combinaison de facteurs relatifs à la génétique et à la personnalité, aux circonstances de la vie, aux caractéristiques familiales et sociales ainsi qu’aux comportements.

Adaptation aux événements de la vie Une autre composante de la santé mentale positive, sur le plan opérationnel, est la capacité d’adaptation aux défis du quotidien et aux événements majeurs qui surviennent au cours de la vie. Les stratégies d’adaptation susceptibles de générer des résultats favorables sur la santé mentale positive supposent fréquemment la capacité de tirer parti des événements de la vie.

Bien-être émotionnel Le bien-être émotionnel positif peut être considéré tant comme le fait de vivre des émotions que le fait de maîtriser ses émotions.

Valeurs spirituelles D’éléments communs aux nombreuses manifestations de la spiritualité : la spiritualité par l’intermédiaire de la religion, soit les pratiques, les croyances et l’appartenance religieuses ou l’expression de croyances par la conduite, les rituels, les cultes et l’appartenance à un groupe religieux; la spiritualité envisagée de façon holistique, au-delà des pratiques et des croyances religieuses, en embrassant des valeurs et des principes plus vastes qui donnent un sens à la vie; rechercher et trouver la vérité et un sens à sa vie; établir et entretenir des relations et un sentiment de contact avec soi-même, les autres et une puissance supérieure ou une réalité plus grande que soi.

Appartenance sociale et respect de la culture, de l’équité, de la justice sociale et de la dignité personnelle La dernière composante de la définition de l’ASPC utilisée en vue de décrire la santé mentale positive dans le présent rapport porte sur le respect de la culture, de l’équité, de la justice sociale, des interactions et de la dignité personnelle lié à la santé mentale La présence et la qualité des liens sociaux existants dans nos milieux de vie, d’apprentissage, de travail et de loisir sont associés à divers résultats pour la santé mentale et à d’autres aspects qui contribuent à la santé mentale positive. Un environnement sécuritaire, capable de répondre aux besoins fondamentaux de la personne, est un environnement au sein duquel la santé mentale peut s’épanouir

Mesurer la santé mentale positive et son rôle dans la santé

Liens entre la santé mentale positive, la maladie mentale, la santé physique positive et la maladie physique La recherche présentée dans un chapitre du rapport de l’OMS Promoting Mental Health: Concepts, Emerging Evidence, Practice montre qu’il existe de nombreux liens multidirectionnels entre la santé mentale positive, la maladie mentale, la maladie physique et la santé physique positive La santé mentale positive peut être un résultat en soi. Par exemple, des résultats supérieurs au chapitre de la santé mentale positive (évalués au moyen de variables telles que la satisfaction à l’égard de la vie, une bonne humeur et le bien-être subjectif et psychologique) sont associés à la capacité de soutenir autrui108 et de faire confiance aux autres, aux voisins et à la police. Par ailleurs, la santé mentale positive peut constituer un facteur associé à divers résultats liés à la santé. Ainsi, on a noté un lien entre les émotions et une diminution de la mortalité et de la tension artérielle. Plusieurs des dimensions de la santé mentale positive sont elles-mêmes interreliées. Des études démontrent que, si l’on utilise le soutien social comme mesure du bien-être social, le fait de bénéficier d’un plus important soutien social peut atténuer les effets néfastes du stress ou d’un traumatisme, augmenter la satisfaction à l’égard de la vie55 et réduire le déclin cognitif vécu en fin de vie.

Aptitude à jouir de la vie L’aptitude à jouir de la vie a également été associée à l’appartenance sociale, notamment dans la famille, à l’école, au travail et dans la collectivité. Par exemple : Chez les adolescents, une forte cohésion familiale, une stabilité familiale accrue, un attachement parental fort et des pratiques parentales autoritaires ont été associés à un bien-être subjectif, à un sentiment de satisfaction à l’égard de la vie et à un bien-être psychologique accrus, de même qu’au recours à des capacités d’adaptation plus actives. Le sentiment d’appartenance à l’école et l’établissement de bonnes relations avec les pairs sont associés à des résultats favorables pour la santé, tels qu’une forte estime de soi. Les personnes qui ressentent un très fort sentiment d’appartenance à la collectivité sont plus de deux fois plus susceptibles de se déclarer en très bonne ou en excellente santé mentale.

Adaptation aux événements de la vie La recherche indique une relation entre les stratégies d’adaptation et les résultats favorables sur la santé mentale positive, notamment l’accroissement du bien-être émotionnel et psychologique, le renforcement du sentiment d’être maître de sa vie et utile et l’augmentation du sentiment de satisfaction à l’égard de sa vie. Les stratégies d’adaptation susceptibles de générer des résultats favorables sur la santé mentale positive supposent fréquemment la capacité de tirer parti des événements de la vie. Par exemple : reconsidérer une situation stressante sous un angle positif; concentrer ses efforts à la prise en charge des problèmes causant la détresse; adopter une attitude neutre, bienveillante, et compatissante à l’égard des problèmes et des faiblesses d’une personne.

Bien-être émotionnel La recherche montre qu’il y a un lien entre des émotions positives et : des résultats favorables sur le plan de la santé mentale et de l’adaptation; trouver un sens en situation d’adversité; les relations sociales; la santé physique. Les personnes qui ont une capacité accrue de contrôler, d’exprimer et d’utiliser leurs émotions obtiennent de nombreux résultats positifs, comme un meilleur fonctionnement cognitif, une douleur de moins grande intensité, de meilleures relations familiales, intimes et sociales, de la compétence, et un bien-être psychologique.

Valeurs spirituelles Les études montrent divers liens entre la santé mentale positive et les croyances et pratiques religieuses ou spirituelles. Par exemple : Des résultats élevés quant au sens et au but que nous donnons à notre vie sont liés à une meilleure qualité de vie; la pratique religieuse est liée à de meilleurs comportements et résultats pour la santé; les croyances religieuses, les pratiques et la capacité d’adaptation sont liées à des résultats plus élevés sur le plan de la satisfaction à l’égard de la vie, du bonheur, du comportement prosocial, du soutien et des relations avec les autres.

Relations sociales Les relations et les interactions de qualité avec les personnes et les collectivités qui nous entourent ou notre « bien-être social » est une autre composante clé de la santé mentale positive. Par exemple : une plus grande satisfaction à l’égard de la vie est liée au fait de bénéficier plus souvent de soutien social; des résultats plus élevés sur le plan de la cohésion familiale et sociale sont liés à des capacités d’adaptation plus actives et à un bien-être psychologique accru, respectivement; un fort sentiment d’appartenance à la collectivité est lié à une meilleure autoévaluation de la santé physique et mentale; Le soutien aux autres personnes permet d’améliorer sa propre santé mentale positive et générale.

Analyses de l’ISPC des liens entre santé mentale positive et santé Les observations tirées des nouvelles analyses réalisées par l’ISPC aux fins du présent rapport abondent dans le même sens que la recherche antérieure en ce qui a trait aux liens entre la santé mentale positive et la santé. À l’aide de questions provenant de l’ESCC de Statistique Canada sur la santé mentale et le bien-être (cycle 1.2, 2002), l’ISPC a défini cinq variables de la santé mentale positive fondées sur les composantes de la santé mentale positive énoncées dans la définition de l’ASPC ayant servi de cadre de référence au présent rapport.

Variables de la santé mentale positive, population de 15 ans et plus, 2002 Aptitude à jouir de la vie - 30 % personnes ayant répondu « presque toujours » aux quatre questions: au cours du mois précédent, à quelle fréquence avez-vous joui de la vie, eu un bon moral, trouvé la vie intéressante et souri facilement? Capacité d’adaptation - 24 % personnes ayant répondu au moins « très bonne » aux deux éléments et « excellente » à au moins un des deux: capacité de composer avec les exigences du quotidien et avec les problèmes inattendus. Bien-être émotionnel - 24 % personnes ayant répondu « presque toujours » aux quatre questions: au cours du dernier mois, à quelle fréquence vous êtes-vous senti équilibré sur le plan émotif, en paix avec vous-même, fier et sûr de vous? Valeurs spirituelles - 33 % personnes ayant répondu « oui » et « beaucoup » aux deux questions : les valeurs spirituelles jouent-elles un rôle important dans votre vie (oui ou non)? Vous aident-elles à trouver un sens à votre vie? Appartenance sociale - 45 % personnes ayant répondu « presque toujours » aux deux questions: au cours du dernier mois, à quelle fréquence avez-vous considéré bien vous entendre avec les autres et avoir été à l’écoute de vos amis? Afin d’examiner un ensemble plus complet de questions sur la santé mentale positive et de couvrir les cinq dimensions énoncées dans la première section, de nouvelles mesures de la santé mentale positive ont été définies aux fins d’analyses dans ce rapport en fonction des questions provenant de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Statistique Canada sur la santé mentale et le bien-être (cycle 1.2, 2002). REMARQUES : Des degrés modérés ou moyens se caractérisaient par des réponses modérées (bon ou mieux que bon) à toutes les questions, et des degrés faibles se caractérisaient par des réponses moins modérées. Par exemple, répondre « presque toujours » à une question, mais « rarement » à toutes les autres questions représenterait un degré faible. L’Aptitude à jouir de la vie et le bien-être émotionnel et social sont fondées sur les réponses relatives à la perception des sentiments au cours « du dernier mois » (état) tandis que le bien-être spirituel et la capacité d’adaptation sont fondés sur la façon d’être en général (trait). Les questions relatives à l’aptitude à jouir de la vie, au bien-être émotionnel et au bien-être social étaient fondées sur une échelle de mesure du bien-être psychologique.[P.44]{Statistique Canada, 2002 #8800} {Massé, 1998 #8803} Source : Analyse par l’ISPC de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 1.2, Statistique Canada (2002).

La santé mentale positive et son rôle dans la santé Maladie mentale autodéclarée Autoévaluation de la santé physique comme étant excellente Aptitude à jouir de la vie Élevée Modérée Faible 7 %* 12 %* 28 %* 26 %* 18 %* 10 %* Capacité d’adaptation 9 %* 15 %* 36 %* 31 %* 8 %* Bien-être émotionnel 6 %* 19 %* Valeurs spirituelles 14 %** 16 % 17 % 18 % Appartenance sociale 11 %* 16 %* 29 %* 21 %* De façon générale, les analyses nous apprennent que les personnes qui présentent des résultats supérieurs au chapitre de la santé mentale positive sont moins susceptibles de rapporter des résultats défavorables pour la santé (tels que mesurés par la maladie mentale et la diminution des activités dans les deux semaines précédentes) et plus susceptibles de rapporter des résultats favorables pour la santé (tels que mesurés par l’autoévaluation de la santé physique et de la santé mentale comme étant excellentes) que les personnes qui présentent des résultats modérés ou faibles en matière de santé mentale positive. Faits saillants : Meilleure santé physique - 28 % des personnes qui ont un degré élevé de bien-être émotionnel ont une excellente santé physique, comparativement à 19 % chez les personnes qui ont un degré modéré de bien-être émotionnel et à 10 % chez les personnes qui ont un faible degré de bien-être émotionnel. Moins de maladies mentales déclarées - 7 % des personnes qui ont une aptitude élevée à jouir de la vie déclarent une maladie mentale, comparativement à 12 % chez les personnes qui ont une aptitude modérée à jouir de la vie et à 28 % chez les personnes qui ont une faible aptitude à jouir de la vie. Moins de jours d’activité réduite ou d’invalidité déclarés (n’est pas illustré dans le tableau) - 11 % des personnes qui ont une grande capacité d’adaptation ont déclaré avoir eu de la difficulté à accomplir leurs activités normales pendant une journée ou plus comparativement à 21 % chez les personnes qui ont une faible capacité d’adaptation. Remarques * Comparaisons par paire significativement différentes (p<0,05). ** Différence significative par rapport aux degrés « modéré » et « faible » (p<0,05). *** Différence significative par rapport aux degrés « élevé » et « modéré » relatifs aux résultats sur la santé mentale positive (p<0,05). Source Analyse par l’ISPC de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 1.2, Statistique Canada (2002).

Les caractéristiques associées à des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive Les analyses exposent des écarts en ce qui a trait aux caractéristiques sociales et démographiques des gens qui présentent des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive : Emplacement géographique Sexe Âge Formation Revenu Origine culturelle et raciale Sentiment d’appartenance à la collectivité, soutien social disponible Voici un résumé des facteurs systématiquement associés à un degré élevé dans au moins deux des cinq composantes de la santé mentale positive. Emplacement géographique : Les taux de répondants présentant des résultats élevés en matière de santé mentale positive varient par province et par RMR. Le degré d’aptitude à jouir de la vie, de bien-être émotionnel et d’appartenance sociale est significativement plus élevé à Terre-Neuve-et-Labrador que dans la plupart des provinces et dans l’ensemble du Canada. Âge et sexe : Les analyses montrent une augmentation dans quatre des cinq composantes de la santé mentale positive parmi les répondants âgés de 15 à 69 ans; les résultats varient par la suite. Il est plus fréquent de retrouver un degré élevé de bien-être émotionnel et de capacité d’adaptation parmi les hommes, alors que les femmes sont plus susceptibles d’éprouver un sentiment d’appartenance et d’avoir des valeurs spirituelles élevés. Revenu et formation : le revenu et la formation ne sont pas étroitement ou systématiquement liés à des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive. Par exemple, les groupes possédant un diplôme d’études postsecondaires ou supérieures sont plus susceptibles de déclarer une capacité d’adaptation élevée, mais sont moins susceptibles de faire état d’un degré élevé d’aptitude à jouir de la vie, de bien-être émotionnel, de valeurs spirituelles et d’appartenance sociale que les groupes possédant un niveau de scolarité moins élevé. Race et culture : Aucun groupe n’affiche les taux de résultats les plus élevés en matière de santé mentale positive pour les cinq composantes. Soutien disponible et sentiment d’appartenance à la collectivité : Le fait d’avoir presque toujours accès à du soutien affectif et de ressentir un grand sentiment d’appartenance à la collectivité est associé à des résultats élevés en matière de santé mentale positive à l’égard des cinq composantes.

Lien entre le lieu géographique et des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive Voici un résumé des facteurs systématiquement associés à un degré élevé dans au moins deux des cinq composantes de la santé mentale positive. Emplacement géographique : Les taux de répondants présentant des résultats élevés en matière de santé mentale positive varient par province et par RMR. Le degré d’aptitude à jouir de la vie, de bien-être émotionnel et d’appartenance sociale est significativement plus élevé à Terre-Neuve-et-Labrador que dans la plupart des provinces et dans l’ensemble du Canada.

Lien entre l’âge et des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive Voici un résumé des facteurs systématiquement associés à un degré élevé dans au moins deux des cinq composantes de la santé mentale positive. Âge : Les analyses montrent une augmentation dans quatre des cinq composantes de la santé mentale positive parmi les répondants âgés de 15 à 69 ans; les résultats varient par la suite.

Lien entre le sentiment d’appartenance à la collectivité et des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive Voici un résumé des facteurs systématiquement associés à un degré élevé dans au moins deux des cinq composantes de la santé mentale positive. Soutien disponible et sentiment d’appartenance à la collectivité : Le fait d’avoir presque toujours accès à du soutien affectif et de ressentir un grand sentiment d’appartenance à la collectivité est associé à des résultats élevés en matière de santé mentale positive à l’égard des cinq composantes.

La promotion de la santé mentale positive

La promotion de la santé mentale positive Le concept de la santé mentale reçoit une attention accrue au chapitre des politiques, de la recherche, des pratiques et des services. Les politiques sur la santé mentale au Canada visent surtout les personnes atteintes de maladie mentale. Dans les années 1980, avec le mouvement croissant de promotion de la santé, le concept de la promotion de la santé mentale s’est imposé afin de faire la distinction entre les efforts visant à promouvoir la santé mentale positive et les efforts visant à traiter la maladie mentale. L’accent a été principalement mis sur la prestation de services aux personnes atteintes d’une maladie mentale, sur la prévention de l’apparition de la maladie mentale et sur les problèmes de discrimination associés à la maladie mentale. La promotion et le soutien de la santé mentale positive n’ont pas fait l’objet d’une aussi grande attention.

La promotion de la santé mentale positive : un rôle pour chacun (1) Les inégalités associées au sexe, à la pauvreté, à une incapacité, à la race ou à l’origine ethnique, au chômage et à l’emplacement géographique peuvent avoir une incidence sur la santé mentale. Les stratégies axées sur la promotion de la santé mentale positive visent toutes les personnes et les collectivités La promotion de la santé mentale consiste habituellement à favoriser la résilience individuelle, à créer des environnements de soutien et à étudier l’influence des déterminants plus généraux de la santé mentale À l’échelle sociétale, les efforts peuvent être axés sur l’élaboration de politiques publiques qui favorisent la santé et la création de milieux de soutien favorables à la santé mentale positive. Le premier courant de politiques prendrait en compte les facteurs sociaux, écologiques, économiques, politiques et culturels généraux ayant un effet indirect sur l’amélioration de la santé mentale (p. ex., l’emploi, le logement et la formation). L’autre courant de politiques servirait à la création de milieux de soutien (p. ex., peuvent traiter des programmes éducatifs scolaires visant à développer les aptitudes à communiquer, de la gestion du stress en milieu de travail, des programmes scolaires de médiation entre pairs, des établissements consacrés au bien-être des personnes âgées, de la promotion de la sensibilisation aux questions culturelles) À l’échelle communautaire, les efforts peuvent cibler le renforcement de l’action communautaire pour promouvoir la santé mentale positive. Les collectivités occupent une place de choix pour jouer un rôle important dans la promotion de la santé mentale : elles entretiennent des relations avec le gouvernement et les organisations non gouvernementales, d’une part, et avec les familles et les personnes, d’autre part. La recherche souligne par ailleurs l’efficacité des programmes qui tiennent compte des besoins locaux, qui conviennent à la culture, qui suscitent la participation des membres de la collectivité et leur donne les moyens de le faire, et qui prennent en considération les inégalités au chapitre de la prévalence des problèmes de santé mentale et de l’accès aux services de santé mentale. À l’échelle individuelle, les efforts peuvent être axés sur le développement de la résilience, des compétences et des forces personnelles et de la capacité à tirer parti de celles-ci. Dans cette optique, le développement personnel et social est favorisé grâce à l’information, la formation et l’amélioration des aptitudes à la vie quotidienne. L’empathie, les aptitudes à communiquer, l’autoefficacité, le sentiment d’identité, la maîtrise d’une tâche, la résolution de problèmes et le sens donné à sa vie font notamment partie des habiletés favorables à la santé mentale pouvant faire l’objet de programmes connexes.

La promotion de la santé mentale positive : un rôle pour chacun (2) Les stratégies et les activités de promotion de la santé mentale peuvent être regroupées en trois niveaux généraux d’analyse : échelle sociétale prendrait en compte les facteurs sociaux, écologiques, économiques, politiques et culturels généraux ayant un effet indirect sur l’amélioration de la santé mentale (p. ex., l’emploi, le logement et la formation) servirait à la création de milieux de soutien échelle communautaire les efforts peuvent cibler le renforcement de l’action communautaire; elles entretiennent des relations avec le gouvernement et les organisations non gouvernementales, d’une part, et avec les familles et les personnes, d’autre part échelle individuelle les efforts peuvent être axés sur le développement de la résilience, des compétences et des forces personnelles et de la capacité à tirer parti de celles-ci À l’échelle sociétale, les efforts peuvent être axés sur l’élaboration de politiques publiques qui favorisent la santé et la création de milieux de soutien favorables à la santé mentale positive. Le premier courant de politiques prendrait en compte les facteurs sociaux, écologiques, économiques, politiques et culturels généraux ayant un effet indirect sur l’amélioration de la santé mentale (p. ex., l’emploi, le logement et la formation). L’autre courant de politiques servirait à la création de milieux de soutien (p. ex., peuvent traiter des programmes éducatifs scolaires visant à développer les aptitudes à communiquer, de la gestion du stress en milieu de travail, des programmes scolaires de médiation entre pairs, des établissements consacrés au bien-être des personnes âgées, de la promotion de la sensibilisation aux questions culturelles) À l’échelle communautaire, les efforts peuvent cibler le renforcement de l’action communautaire pour promouvoir la santé mentale positive. Les collectivités occupent une place de choix pour jouer un rôle important dans la promotion de la santé mentale : elles entretiennent des relations avec le gouvernement et les organisations non gouvernementales, d’une part, et avec les familles et les personnes, d’autre part. La recherche souligne par ailleurs l’efficacité des programmes qui tiennent compte des besoins locaux, qui conviennent à la culture, qui suscitent la participation des membres de la collectivité et leur donne les moyens de le faire, et qui prennent en considération les inégalités au chapitre de la prévalence des problèmes de santé mentale et de l’accès aux services de santé mentale. À l’échelle individuelle, les efforts peuvent être axés sur le développement de la résilience, des compétences et des forces personnelles et de la capacité à tirer parti de celles-ci. Dans cette optique, le développement personnel et social est favorisé grâce à l’information, la formation et l’amélioration des aptitudes à la vie quotidienne. L’empathie, les aptitudes à communiquer, l’autoefficacité, le sentiment d’identité, la maîtrise d’une tâche, la résolution de problèmes et le sens donné à sa vie font notamment partie des habiletés favorables à la santé mentale pouvant faire l’objet de programmes connexes.

La promotion de la santé mentale positive : un rôle pour chacun (3) La promotion de la santé mentale vise plus précisément à améliorer les facteurs de protection qui aident les personnes, les familles et les collectivités à faire face aux événements, ainsi qu’à augmenter les conditions, comme la cohésion sociale, qui réduisent les facteurs de risque de problèmes de santé mentale des personnes, des familles et des collectivités Les programmes dont il est question dans la présente section citent des stratégies qui présentent certains points communs et semblent contribuer à favoriser la santé mentale positive. Ils amènent des changements dans divers contextes comme la famille, l’école, le milieu de travail et la collectivité. Ils ciblent différents groupes tout au long de la vie. Ils combinent les activités de promotion de la santé mentale et de prévention. Ils sont adaptés aux besoins du groupe cible.

La promotion de la santé mentale positive : conclusions Un examen de la documentation indique qu’il s’agit d’un domaine dans lequel : bon nombre de programmes de santé mentale sont axés sur la gestion des symptômes, le traitement de la maladie ou la prévention plutôt que sur la promotion de la santé mentale positive; certains programmes et initiatives intègrent une dimension ou une approche axée sur la santé mentale positive; les programmes et les mesures d’intervention sont offerts et mis en œuvre à l’échelle communautaire mais, dans plusieurs cas, les évaluations ne sont pas disponibles; certains programmes et mesures d’intervention visent des sous-groupes précis sans toutefois s’intéresser précisément à l’origine des écarts ou à l’interaction entre les différents déterminants de la santé; les politiques et les mesures d’intervention axées sur la population se font rares.

Conclusions

Conclusions À ce jour, le terme « santé mentale positive » a été employé dans divers contextes. Le manque de clarté de la définition s’explique notamment par le fait que de nombreux termes, dont les sens se recoupent à l’occasion, sont utilisés pour illustrer les mêmes concepts, et que les mêmes termes sont employés pour désigner différents concepts. En dépit de cette divergence, les approches actuelles en matière de santé mentale positive présentent des éléments communs, dont : nos sentiments ainsi que le renforcement de nos compétences et de notre résilience; les moyens que nous prenons pour faire face à l’adversité afin d’évoluer et de nous améliorer; le sens que nous donnons à notre vie ainsi que notre sentiment d’utilité et d’engagement; la qualité de nos milieux de soutien, de nos relations et de nos liens sociaux.

Conclusions (2) Mesurer la santé mentale positive La santé mentale positive n’est pas mesurée ni suivie de façon constante au fil du temps au Canada. La santé mentale positive est liée à une meilleure santé et à moins de maladies Analyses montrent que les personnes présentant des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive (selon les notes obtenues pour l’aptitude à jouir de la vie, la capacité d’adaptation, le bien-être émotionnel, les valeurs spirituelles et l’appartenance sociale) déclarent une meilleure santé physique et mentale, moins de maladies mentales et moins de jours d’activité réduite que celles dont les résultats en matière de santé mentale positive sont faibles ou modérés. Les caractéristiques des personnes présentant des résultats élevés en matière de santé mentale positive Les personnes qui ressentent un sentiment élevé d’appartenance à la collectivité et qui peuvent compter sur un soutien social présentent des résultats élevés au chapitre de la santé mentale positive ; le revenu et l’éducation n’y sont pas étroitement ou systématiquement liés.

Conclusions (3) L’information présentée dans le présent rapport indique qu’il est utile de se pencher sur les facteurs communs aux populations qui présentent de très bons résultats et nous permet de comprendre ce qui entraîne des résultats défavorables. La promotion de la santé mentale consiste habituellement à favoriser la résilience individuelle, à créer des environnements de soutien et à étudier l’influence des déterminants plus généraux de la santé mentale. Les stratégies axées sur la promotion de la santé mentale positive visent toutes les personnes et les collectivités

Activités et rapports actuels et prévus de l’ISPC sur la santé mentale

Produits Complémentaires Atelier ayant pour thème le contenu du rapport sur la santé mentale Recueil d’ouvrages : « Qu’est-ce qui contribue à la bonne santé mentale d’une collectivité? » Explorer la santé mentale positive — Documents pertinents : Méthodologie de revue de la littérature Méthodologie d’analyse des données Méthodologie d’examen des politiques Rapport sommaire Présentation PowerPoint Bibliographie Commentaires externes sur le rapport Les précisions quant au lieu, à la date et au partenaire de cet atelier restent à déterminer. Une série de documents etait affichée sur la page Web de l’ISPC en septembre 2009.

À vous la parole! ispc@icis.ca www.icis.ca/ispc