ASSURANCE SANTE Quelles reconfigurations attendre du paysage concurrentiel ? Introduction au débat Michel COLLOMBET
19/11/2009 Quatre bonnes raisons pour une accélération de la reconfiguration du secteur Même si en 7 ans les rapprochements ont contribué au déplacement de 25% de part de marché… …la concurrence reste encore extrêmement éparpillée Environ 100 acteurs 17,7Mds d’Euros de cotisations Assurance automobile 876 acteurs 29 Mds d’Euros de cotisations Assurance complémentaire santé 1691 acteurs acteurs % du CA de 2002 Source: Fonds CMU, Estimations Eurogroup 1- Encore beaucoup d’acteurs !
19/11/2009 Quatre bonnes raisons pour une accélération de la reconfiguration du secteur 2- Un marché qui présente des écarts de performance significatifs GESTION (tous marchés) décomptes /agent/an décomptes /agent/an 800% Source: Benchmark Eurogroup PERFORMANCE RESEAU (marché individuel) PP par agence PP par agence 450% Source: Benchmark Eurogroup PERFORMANCE COLLECTIF Source: Benchmark sur 9 organismes significatifs en collectif - performant + performant - performant+ performant
19/11/2009 Quatre bonnes raisons pour une accélération de la reconfiguration du secteur 3- Face à la forte croissance des cotisations, une transformation progressive du marché Middle market essentiellement tiré par le dentaire et l’optique Middle market essentiellement tiré par le dentaire et l’optique Produits low costs, avec ou sans segmentation Produits low costs, avec ou sans segmentation Gammes plus sophistiquées et segmenté es Gammes plus sophistiquées et segmenté es Un éclatement progressif du middle market traditionnel 1200/1400€ Famille 550/600€ Isolé La santé, premier poste du budget assurance des Français demain ? (65% de croissance des cotisations en 7 ans) Coût moyen d’une complémentaire santé en 2009 ) (extrapolation enquête DREES 2006)
19/11/2009 Quatre bonnes raisons pour une accélération de la reconfiguration du secteur 4- A terme, suivant les scénarios RO/RC, une profonde remise en cause des acteurs Statu quo Le partage RO/RC se perpétue sous forme de désengagements progressifs du RO sur le petit risque Avantage aux économies d’échelle Avantage aux portefeuilles diversifiés qui permettent la segmentation la plus large Choc ralenti par « l’amortisseur » ALD Bouclier sanitaire Une notion de réassurance par le RO au-delà d’un certain plafond est mise en place (tous risques confondus) Nécessité de « justifier » la valeur ajoutée du RC au-delà de la simple assurance Participation des RC à une véritable gestion du risque pour les ALD non sévères Un nouveau terrain de jeu pour des garanties à inventer au-delà de la BRSS Réforme ALD Partage de la gestion des ALD entre RO et RC avec plafonnement du RAC en fonction ou non du revenu Une nouvelle charge brute pour les OC (impact sur la marge) Une nouvelle approche de la mutualisation Une nouvelle approche de la gestion du risque (horizontale) que peu d’acteurs sauront maitriser