La mondialisation des marchés Chapitre 2 La mondialisation des marchés

Sommaire Définition de la mondialisation La mondialisation et le commerce international Les avantages et les désavantages de la mondialisation Les obstacles au commerce international Les grands accords de commerce Les effets de la mondialisation sur les entreprises Le processus d’internationalisation Les instruments du commerce international © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

La mondialisation Augmentation rapide et diversification : des échanges internationaux de biens et de services, des mouvements de capitaux, de la diffusion des technologies, du savoir et des communications. Changement radical dans le fonctionnement de l’économie mondiale, qui se traduit par une interdépendance de plus en plus forte des économies nationales. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

L’importation et l’exportation Transport, vente à l’étranger des produits de l’activité nationale. IMPORTATION Entrée dans un pays des marchandises provenant de l'étranger (par exemple du bois, du charbon). En 2003, le commerce international dépassait les 11 trillions de dollars. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

L’évolution du commerce extérieur du Québec Source : Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Québec (MDEIE), Le commerce extérieur du Québec  Le Calepin. www.mdeie.gouv.qc.ca/publications/pdf/Exportation/calepin_exterieur_juin2005.pdf. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les principales industries exportatrices (Québec) en 2004 Source : Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Québec (MDEIE), Le commerce extérieur du Québec  Le Calepin. www.mdeie.gouv.qc.ca/publications/pdf/Exportation/calepin_exterieur_juin2005.pdf. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

La répartition géographique des exportations internationales du Québec en %, 1990 et 2004 Source : Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Québec (MDEIE), Le commerce extérieur du Québec  Le Calepin. www.mdeie.gouv.qc.ca/publications/pdf/Exportation/calepin_exterieur_juin2005.pdf. C.E.I. Communauté des États Indépendants, rassemble douze des quinze république de l’ex-URSS. Soit l’URSS moins les pays baltes. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

L’augmentation du commerce avec les États-Unis La proximité Environ 80 % des exportations mondiales se font dans un rayon de moins de 1200 kilomètres. La force d’attraction du marché Les États-Unis, de par leur taille et leur prospérité, constituent le premier marché intérieur au monde. L’ALENA  Le Canada et les États-Unis ont signé un traité qui abolit la majorité des barrières et des tarifs commerciaux entre les deux pays. La similitude des cultures Les cultures de consommation se ressemblent, particulièrement au Canada anglais. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les avantages de la mondialisation (1) La spécialisation fait augmenter la productivité et le niveau de vie. (Voir note dans les commentaires de cette diapositive) Avoir plus d’informations permet de faire de meilleurs choix. Amélioration du bien-être. La mondialisation n'a pas comblé le gouffre entre pays riches et pauvres L'ONU recommande d'encourager les pays en développement à diversifier leurs économies Le Devoir, samedi 1er juillet 2006, source AFP Un rapport de la Banque mondiale, repris par la revue The Economist, fait état des avantages de la mondialisation. (« Globalization, Growth and Poverty », World Bank Policy Research Report. December 2001.) […] Entre 1945 et 1980, la Banque mondiale a cru que l’intégration économique était concentrée entre les pays riches. Les choses ont changé depuis 1980. Les exportations de produits manufacturés dans les pays pauvres sont passées de 25 % à 80 % en 1998. Cette intégration à l’économie mondiale s’est produite dans deux douzaines de pays – incluant la Chine, l’Inde et le Mexique – qui, à eux seuls comptent trois milliards de personnes. Au cours des deux dernières décennies, ces pays ont doublé leur ratio de commerce international par rapport au revenu national. Durant les années1990, leur PIB par habitant a eu une croissance moyenne de 5 %. L’espérance de vie et le niveau de scolarité ont augmenté. Deux autres milliards de personnes vivent dans le reste des pays pauvres, où les choses se passent différemment. Dans ces pays moins intégrés au commerce international, qui inclut la majorité des pays africains, le ratio de commerce international par rapport au revenu national a baissé. Au cours de la dernière décennie, le revenu par habitant a diminué, et le nombre de personnes pauvres a augmenté. Donc, les pays pauvres qui sont le plus en difficulté sont ceux qui sont le moins intégrés au commerce international. Between 1945 and 1980, the World Bank reckons, economic integration was concentrated among rich countries. Since 1980 that has changed. Manufactured goods rose from 25% of poor-country exports in 1980 to more than 80% in 1998. This integration was concentrated in two dozen countries—including China, India and Mexico—that are home to 3 billion people. Over the past two decades, these countries have doubled their ratio of trade to national income. In the 1990s their GDP per head grew by an annual average of 5%. Life expectancy and schooling levels increased. Another 2 billion people live in the rest of the developing world, where the story is rather different. In these “less globalised” countries, including much of Africa, the ratio of trade to national output has fallen. In the past decade, income per head has shrunk, and the number of people in poverty has risen. In short, the poor countries that are in the biggest trouble are those that have globalised the least. The challenge for development—and the World Bank—is to reverse this marginalisation. Going global Dec 6th 2001 The Economist © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les avantages de la mondialisation ( 2 ) Un meilleur accès aux produits étrangers : permet aux consommateurs de choisir parmi une plus large gamme de produits et de bénéficier souvent de meilleurs prix. L’élargissement des marchés : offre des possibilités de croissance rapide aux entreprises, particulièrement dans les domaines de l’informatique, des technologies de la communication et de la biotechnologie. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les avantages de la mondialisation ( 3 ) La circulation rapide des technologies : permet à l’expertise et aux technologies de circuler plus librement ; permet aux entreprises de se maintenir plus facilement à la fine pointe de la technologie ; permet d’améliorer le bien-être. Une circulation plus libre des capitaux : permet aux entreprises ou aux pays à fort potentiel de financer plus facilement leur expansion. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les désavantages de la mondialisation ( 1 ) Les gouvernements doivent renoncer à certains instruments de développement régional. Exemples : les quotas, les tarifs. Certains programmes sociaux risquent d’être abolis. Nos entreprises sont en compétition avec plus de compétiteurs. Elles ont des difficultés à assumer des charges sociales que leurs compétiteurs n’ont pas. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les désavantages de la mondialisation ( 2 ) Des secteurs importants de l’économie sont mis en péril : en raison d’une nouvelle compétition internationale, souvent basée sur le différentiel des coûts de la main-d’œuvre. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les obstacles au commerce ( 1 ) Facteurs liés au produit Caractéristiques propres à un produit qui le rendent difficilement exportable. Facteurs liés au produit Facteurs économiques Facteurs culturels Facteurs politiques Exemples : Le pain occupe un assez gros volume pour un faible prix, il s’écrase facilement et il perd alors une grande partie de sa valeur marchande. Les boissons gazeuses sont composées d’eau à 90 %. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les obstacles au commerce ( 3 ) Facteurs politiques Tarifs douaniers = taxes Subventions = préférence Fluctuations du taux de change Barrières non tarifaires = normes imposées aux produits SUBVENTION Aide financière que l'État ou les associations de droit public ou privé accordent à un organisme, à une entreprise ou à un particulier. L’évolution du taux de change moyen du dollar canadien par rapport au dollar américain, 1997-2006 © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les grands accords de commerce Entente signée par deux ou plusieurs gouvernements, qui définit un certain nombre de règles pour faciliter le commerce international entre les signataires. Accord sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC) C) Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)(ALENA) Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA)ZLEA) Accord Canada-Association européenne de libre-échange (AELE)(AELEAELE) © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Accord sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Forum permanent de négociation, de mise en application et de surveillance des politiques commerciales. Successeur du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). L’OMC compte plus de 140 membres qui représentent plus de 90 % du commerce mondial. L’OMC chapeaute 21 accords dont un accord sur : le commerce des services, les droits de propriété intellectuelle (brevets, marques de commerce, droits d’auteur, etc.), les règles et les règlements relatifs aux différends. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) L’ALENA comprend un programme d’élimination des tarifs douaniers, de réduction des barrières non tarifaires ; et des dispositions explicites sur : l’investissement, les services, la propriété intellectuelle, l’admission temporaire des gens d’affaires, la protection de l’environnement. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les effets de l’ALENA sur les entreprises Élargissement du marché Ouverture du marché aux entreprises efficaces Exemple : CAE et les simulateurs de vol Augmentation de la concurrence Disparition des entreprises dans les secteurs les moins rentables © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Le processus d’internationalisation 1. Rester locale C’est possible tant que les entreprises étrangères sont absentes du marché national. DANGER : l’invasion du marché national par : la création de filiales locales, comme Home Depot ; l’achat d’entreprises nationales, comme Best Buy. 2. Importer ou exporter épisodiquement ses produits DANGER : l’entreprise n’acquiert pas d’expertise en commerce international et n’apprend pas à reconnaître ses partenaires. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les stratégies de commerce international 3- Importer ou exporter régulièrement L’entreprise doit posséder : plus de 15 % de son chiffre d’affaires dans le commerce international ; une structure permanente à cette fin. Exemples : un accord exclusif à long terme avec un distributeur étranger, un entrepôt, un bureau de vente. 4- Devenir véritablement internationale L’entreprise a des actifs importants dans un ou plusieurs pays. Exemples : des usines, des magasins, des entrepôts. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Les caractéristiques d’une multinationale L’entreprise est de très grande taille et possède des capitaux dans plusieurs pays. Elle ne fait pas de distinction entre le marché national et le marché mondial. Le marché national représente souvent une part marginale de ses ventes. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Le plan d’affaires pour le commerce international I. Renseignements sur l'entreprise II. Situation sur le marché intérieur III.Potentiel d’exportation produits / services ressources-effectifs connaissance du commerce international et des marchés extérieurs IV.Éléments stratégiques de l'exportation marketing opération aspect financier calendrier et suivi © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Commerce international INTERMÉDIAIRES Courtier en douane  Commissionnaire qui règle les formalités de douane pour le compte de propriétaires de marchandises. Transitaire  Commissionnaire ou entreprise mandaté par l'expéditeur ou le destinataire qui organise la liaison entre les différents transporteurs d’une marchandise et assure ainsi la continuité de son transport. Contraintes Paiements dans une autre monnaie. Assurance pour le transport des marchandises à destination. Adaptation des produits à la langue, aux lois et coutumes du nouveau marché national. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Paiements internationaux Paiement d’avance L’exportateur reçoit le paiement d’un nouveau client avant l’expédition des marchandises. Lettre de crédit Titre émis par la banque de l’importateur vers la banque de l’exportateur et qui garantit à ce dernier son paiement à certaines conditions, généralement la livraison de la marchandise. Opération à compte ouvert L’importateur qui est un client régulier reçoit les marchandises avant que le paiement lui soit réclamé. Encaissements sur l’étranger L’exportateur demande à une banque étrangère d’encaisser le paiement de l’importateur en échange de documents convenus à l’avance, comme une preuve d’expédition. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Incoterms Conditions internationales de vente (international commercial terms) Buts : répartir les frais liés au transport des marchandises ; transférer les risques au cours du transport des marchandises. © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.

Résumé Le commerce international accroît le bien- être des populations des pays qui le pratique. Les gouvernements perdent une partie de leur autonomie avec la mondialisation. Les multinationales paient généralement mieux leurs employés que les entreprises locales. Les grands accords de commerce : Accord sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) Accord Canada-Association européenne de libre-échange (AELE). © ERPI – L’entreprise en action, 2e édition. Reproduction autorisée.