Sociologie de la famille et place de la personne âgée CM3 12 mars 2010 IFSI amphi BICHAT
INTRODUCTION I- LES DIFFERENTES FORMES DE FAMILLES I.1 Quelques facteurs influençant l’apparition de différents modèles. I.2 Quelques règles sociales régissant la famille. I.3 Quelques modèles (vers la naissance de la famille moderne) : A. La famille traditionnelle étendue (souche ou communautaire). B. La famille conjugale ou nucléaire restreinte. C. « Effritement » de la famille conjugale moderne et multiplication des modèles familiaux : C.1 La famille monoparentale C.2 Le concubinage ou union libre C.3 La famille recomposée C.4 « Homoparentalité » Petite conclusion : désinstitutionalisation de la famille ou complexification des relations entre État et Famille II- LE CHOIX DU CONJOINT: vers l’hétérogamie ? III- LES FONCTIONS DE LA FAMILLE * La fonction démographique * Fonctions économiques 1. La fonction patrimoniale * Fonctions économiques 2. La fonction de production * Fonctions économiques 3. La fonction de consommation * Fonctions sociales 1. La fonction de socialisation * Fonctions sociales 2. La fonction de solidarité ou de protection
IV. LA PLACE de la PERSONNE AGEE IV.1 Quelques chiffres… IV.2 Comment définir la vieillesse ? IV.3 Quelques généralités sur les attitudes sociales à l’égard des personnes âgées IV.4 Association de la vieillesse à l’âge des pertes : A. La perte de la sexualité ? B. Perdre la tête / le manque de performance. C. La retraite et la perte des rôles sociaux. V. PERSONNE AGEE et la RELATION de SOINS. V.1 Les difficultés du travail en service gériatrique. V.2 Causes de la violence et des mauvais traitements dans les services de gériatrie. V.3 La place de la famille auprès de la personne âgée. RESUME ET COMPLEMENT : Émergence de l'approche gérontologique en institution CONCLUSION / amortels ?
Introduction Quelques éléments / - Influence de la famille sur la socialisation des individus (production de valeurs qu’elle transmet). - Ces valeurs dépassent parfois le cadre strictement familial et influencent l’ensemble de la société… Le sens commun voit la famille comme une entité naturelle (de l’ordre de la nature), pourtant c’est aussi un phénomène culturel puisque la structure de la famille varie en fonction des civilisations et des époques. Dans chaque société, la famille (comme noyau social) va être présente. Ce qui va changer, ce sont : le ou les modèles familiaux.
PARENTE FAMILLE MENAGE (Ensemble des personnes apparentées qu’elles corésident ou non) FAMILLE (apparentées et corésidentes) MENAGE (ensemble des personnes « corésidentes » apparentées ou non) Famille de l’INSEE : Groupe comprenant au moins deux personnes et constitué soit d’un couple (avec ou sans enfant), soit d’une personne sans conjoint avec au moins un enfant.
I- LES DIFFERENTES FORMES DE FAMILLES I.1 Quelques facteurs influençant l’apparition de différents modèles sont : * d’ordre religieux… * d’ordre économique… * d’ordre politique… * autres facteurs…
I.2 Quelques règles sociales régissant la famille : LIGNAGE : Patrilinéaire / matrilinéaire ou filiation indifférenciée. FILIATION : la filiation légitime (enfants nés de parents mariés), naturelle (couple non marié) et adoptive. ALLIANCE / LE CHOIX du CONJOINT Exogamie, endogamie. ALLIANCE / NOMBRE DE CONJOINTS autorisé : Polygamie (polyandrie, polygynie), monogamie (de fait, de droit). GERMANITE : égalité ou inégalité entre les frères et sœurs (primogéniture).
A. La famille traditionnelle étendue. I.3 Quelques modèles… A. La famille traditionnelle étendue. Elle est composée de plusieurs générations vivant sous le même toit ou à proximité. (deux types : famille souche ou famille communautaire).
B. La famille conjugale ou nucléaire restreinte. C. « Effritement » de la famille conjugale moderne et multiplication des modèles familiaux : C.1 La famille monoparentale C.2 Le concubinage ou union libre C.3 La famille recomposée C.4 « Homoparentalité »
Petite conclusion : désinstitutionalisation de la famille ou complexification des relations entre État et Famille II- LE CHOIX DU CONJOINT: vers l’hétérogamie ? III- LES FONCTIONS DE LA FAMILLE * La fonction démographique * Fonctions économiques 1. La fonction patrimoniale * Fonctions économiques 2. La fonction de production * Fonctions économiques 3. La fonction de consommation * Fonctions sociales 1. La fonction de socialisation * Fonctions sociales 2. La fonction de solidarité ou de protection
IV. LA PLACE de la PERSONNE AGEE IV.1 Quelques chiffres… En 2000, la France compte 6000 centenaires. l’espérance de vie augmente de près d’un trimestre chaque année. (en 1996 l’espérance de vie était de 74 ans pour les hommes et de 82 pour les femmes, en 2030 on projette une espérance une espérance de 79 ans pour les hommes et de 88 pour les femmes.) Hormis les placements en institution, la moyenne d’âge des patients hospitalisés en service de médecine dans les hôpitaux généraux est supérieure à 75 ans. Les dépenses de santé d’une personne doublent de 60 à 80 ans. et 58 % des Français meurent à l’hôpital après 65 ans. …
IV.2 Comment définir la vieillesse ? Le vieillissement n’est pas une maladie en soi. L’homme commence à vieillir dès sa naissance. DONC, le vieillissement n’est pas la vieillesse. Le vieillissement est un processus irréversible du temps, processus qui s’inscrit dans la temporalité de la vie de l’individu. C’est à la fois une succession de pertes et d’acquisitions. En fait, il est difficile de définir la vieillesse. Si elle désigne la dernière étape de la vie commence-t-elle a 60, 70, 90 ans ?… Les psychanalystes remarquent une forme de projection : le vieux c’est « l’autre », « nous sommes toujours le plus jeune de quelqu’un ». Souvent, le registre social, nous désigne comme « vieux » : la confrérie, les vétérans, la place dans la famille, etc.
IV.3 Quelques généralités sur les attitudes sociales à l’égard des personnes âgées… Place de la PA dans les sociétés « traditionnelles » (dans le cadre d’une espérance de vie réduite) : des êtres d’exception qui forcent le respect, l’expérience de personnes ressources… Place de la PA dans la société occidentale (où allongement de l’espérance de vie) : association vieillesse et mort, paradoxe de la jeunesse éternelle… Une place sociale à inventer…
IV.4 Association de la vieillesse à l’âge des pertes : Il est possible de partir du point de vue que pour la vieillesse serait l’âge où les acquisitions ne semblent plus parvenir à combler les pertes. A. La perte de la sexualité ? Qq. rappels… Le maintien d’une dynamique valorisante et positive de l’image de soi Sexualité de la PA en institution… Sexualité de la PA et stéréotypes culturels… Évolutions des représentations collectives… B. Perdre la tête / le manque de performance. C. La retraite et la perte des rôles sociaux.
V. PERSONNE AGEE et la RELATION de SOINS. V V. PERSONNE AGEE et la RELATION de SOINS. V.1 Les difficultés du travail en service gériatrique Manque de reconnaissance sociale, le statut de soignant en gériatrie est peu valorisé. Vision de ce que le corps et l’esprit deviennent, angoisse devant l’image de ce qu’on adviendra. (ou à l’inverse) Sentiment de toute puissance d’un corps jeune qui fait commettre des erreurs relationnelles avec les personnes âgées. Instauration d’un rapport fille mère ou fils père : la personne âgée nous renvoyant immanquablement à des images parentales… On ne retrouve pas les valeurs d’efficacité, de technicité, de réussite médicale… Etc…
Causes de la violence et des mauvais traitements dans les services de gériatrie Des professionnels de gérontologie se sont interrogés sur les causes de la violences ou des mauvais traitements, ils relèvent : Causes organisationnelles/ institutionnelles : absence de projet de soins, manque groupe de pilotage, absence d’organisation concrète du travail (répétition des tâches, impossibilité d’avoir des initiatives…), manque de discussion en équipe, absence de formation et de sélection à l’embauche (donc personnel peu motivé…). Causes psychologiques : stress – épuisement, confrontation perpétuelle avec la mort et la vieillesse. Et les Formes de violences : Dévalorisation (donner des surnoms, tutoyer, tourner en ridicule). Abus d’autorité : prise de décision à la place, systématisation des tâches… Assaut verbal, menace, chantage : faire peur, traiter comme un enfant… Mauvais traitements matériels (vol, bris…). Mauvais traitements physiques. Mauvaises conditions d’environnement.
V.2 La place de la famille auprès de la personne âgée Quelques éléments… A travers le : « CAS CONCRET » : La compétence des AS dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) : le rôle du jugement familial. – par GIROD Françoise, sociologue.
Émergence de l'approche « gérontologique » en institution CONCLUSION Émergence de l'approche « gérontologique » en institution La gériatrie (gérontologie clinique) est une spécialité médicale qui traite des maladies des sujets âgés. C'est Isaac NASHER qui, aux États unis, emploie le premier le terme de Gériatrie en 1909. La gérontologie désigne l'étude des modalités et des causes des modifications que l'âge imprime au fonctionnement des humains, sur tous les plans (biologique, psychologique et social) et à tous les niveaux de complexité. Il s'agit donc d'une approche des problèmes de la vie plutôt que d'une discipline autonome : toutes les avancées des sciences biologiques et des sciences humaines contribuent aux progrès de la gérontologie.
BIBLIOGRAPHIE