Identité linguistique et culturelle
A retenir Les pratiques discursives sont en relation avec nos connaissances déclaratives (savoirs) alors que les pratiques interactionnelles nous amènent à utiliser nos connaissances procédurales (savoir-faire). Le numérique intoruit de nouveaux savoir-faire, mais exclut parfois la prosodie et surtout la proxémie dans les interactions.
Réflexion Quelles sont les causes des chocs culturels : Pratiques discursives ou pratiques interactionnelles ? Peut-on atténuer les chocs culturels avec l’utilisation du numérique ?
Stratégies pour surmonter un choc culturel Repérer les réponses, réactions ou commentaires maladroits ou surprenants. Prendre note des mots ou de l’expression qui sont à l’origine de ces maladresses. Comparer les mots et expressions et leurs équivalents dans sa langue maternelle. Formuler des hypothèses, proposer des explications.
L’intercompréhension en langue romane aide-t-elle à surmonter les difficultés sciolinguistiques ?
Avantages Les langues de même famille peuvent servir à atténuer les chocs culturels, grâce à des cultures assez proches. Pas besoin de produire dans la langue étrangère. L’intercompréhension au niveau discursif fait appel uniquement aux connaissances déclaratives. La production étant dans la langue maternelle du locuteur, il n’y a pas de savoir-faire nouveaux à mettre en place dans la pratique interactionnelle.
Risques Se renfermer dans sa différence. Voir apparaitre des comportements et interactions non homogènes. L’intercompréhension peut résoudre les problèmes discursifs, mais peut elle résoudre les chocs culturels venant des pratiques interactionnelles ?