Le point de vue du chirurgien Dr N Regenet CCDE-IMAD CHU Nantes Journées de printemps de la SIAD 1 er avril 2011
Généralités Incidence de 22/ en France cas / an Age moyen de 54 ans 40% de pancréatites nécrosantes –30% d’hospitalisation en U.S.I –15% procédures invasives (Rx,Chir) Mortalité globale de 3-7% PA sévères dans 15-20% –15-30% mortalité
Généralités Définition de la PAS – Association à une insuffisance d’organe – Nécrose pancréatique>30% – Score de RANSON>3 – Score APACHE>8 Swaroop VS JAMA,2004;291: Critères d’hospitalisation en réanimation – Age élevé – BMI > 30 Kg/m2 – PAS – Intérêt d’équipe pluridisciplinaire Nathens AB Crit Care Med,2004;32: Martinez J Pancreatology,2004;4:42-8
Evolution d’une pancréatite aigue First « Hit » Second « Hit » Maladie à double effets
RadiologuesRéanimateurs Chirurgiens Gastroentérologues
Première Phase Deux premières semaines 50% des décès des PAS – 90% dues à une défaillance multi-viscérale Bilan initial Yu cy et al WJGastro 2007
Bilan initial Confirmer le diagnostic de PAS Déterminer le degré de sévérité – Pancréatiques et péri-pancréatiques Dépister les complications – SIRS – Défaillances d’organes réanimateurs
Score clinico-biologique Delrue Abdo Imaging 2009
APACHE II (>8) Prédiction de la mortalité Sensibilité 65-81% Spécificité 77-91% VPP 23-69% VPN 86-99% Prédiction de la mortalité Sensibilité 65% Spécificité 70% VPP 23-60% VPN 86-94% RANSON (>3) Quelque soit le score 1/3 des décès ne sont pas dépistés L’élément le plus important est la défaillance d’organe Delrue et al Abdo Imaging 2009
Mortalité en fonction du nombre de défaillance d’organe Banks Am j Gastrenterol 2006
Place du radiologue Établit le score de gravité =SCANNER Dépiste les complications Pas de corrélation nécrose- défaillance d’organe Nécrose = risque surinfection
Corrélation entre % nécrose et infection Büchler et al Ann Surg 2000
Balthazar CT severity index Mofidi et al WJS 2007
CTSI modifié Bonne corrélation sur l’évolution La durée de séjour Le risque de défaillance d’organe Meilleure analyse inter-observateur Mortele et al AJR 2004
Place du chirurgien Peu de place pour la chirurgie Pronostic est lié aux défaillances d’organes (90%) La chirurgie aggrave les patients La mortalité post opératoire X 2-3
Yu CY et al WJGastro 2007 Mofidi et al WJS 2007
Seconde phase Dominée par la surinfection de la nécrose Complications autres – Hémorragie / pseudo-anévrisme – Perforation d’organes Besselink BJS 2009 Wig et al JOP 2009
Rôle du réanimateur Alerter les autres intervenants sur une évolution péjorative ou stagnante – Agravation des scores clinico-biologiques – Sepsis – hémorragie
Rôle du Radiologue Plaque tournante de la prise en charge – Bilan lésionnel Nécrose parenchymateuse (type) coulées – Diagnostiquer l’infection – Diagnostiquer et traiter les hémorragies – Diagnostiquer les autres complications Perforation d’organe Thrombose veineuse Pas d’intérêt des scores radiologiques
Infection Scanner – VPP 77% – VPN 97% Doute = ponction – Sensibilité % – Spécificité % – VPN,VPP %
Drainage per-cutané Surtout si composante liquidienne Peut suffire au traitement associé à antibiothérapie « prépare » la chirurgie Nécessite un « entretien » – Lavage – Mobilisation, changement – contrôle
Drainage per-cutané Van baal et al BJS 2011
Place du chirurgien ANZ J Surg 80 (2010) 58–70
technique
Place du gastroentérologue Seifert et al GUT 2009
Résultats de l’endoscopie Navaneethan et al Pancréas 2009
Navaneethan et al Pancreas 2009
conclusions Le radiologues prends une place importante dans la prise en charge des pancréatites compliquées Les multiples modalités de traitement de la nécrose amène une concertation multidisciplinaire pour Traitement adapté au type de nécrose Traitement adapté aux compétences de chacun
merci