●Contexte –Infection à Clostridium difficile (ICD) : le plus souvent après exposition à une antibiothérapie à large spectre risque d’infection avec un antibiotique déséquilibrant la flore digestive formes graves rapportées –Fidaxomicine activité in vitro = 8 fois celle de la vancomycine activité très sélective sur C. difficile enregistrée pour cette infection aux États-Unis (mai 2011) et en Europe (décembre 2011) Cornely OA et al. Lancet Infect Dis 2012;12: Fidaxomicine versus vancomycine dans le traitement des infections à Clostridium difficile La Lettre de l’Infectiologue
●Méthodes –Étude prospective, multicentrique, randomisée en double aveugle avril 2007-décembre 2009 45 sites en Europe, 41 sites au Canada et aux États-Unis patients atteints d’une diarrhée à C. difficile (présence d’une diarrhée et recherche de toxine positive) Exclusion des formes sévères ou avec plus d’une récidive –Traitements : fidaxomicine 200 mg x 2/j vancomycine 125 mg x 4/j pendant 10 jours –Critère principal de jugement = guérison clinique à J12 : résolution de la diarrhée autre traitement non nécessaire La Lettre de l’Infectiologue Cornely OA et al. Lancet Infect Dis 2012;12:281-9.
●Résultats La Lettre de l’Infectiologue Cornely OA et al. Lancet Infect Dis 2012;12: Évolution clinique en fonction du traitement reçu : non-infériorité démontrée de la fidaxomicine, diminution significative du nombre de récurrences 0,9 1,1 –14,2 p = 0,0002 –12,5 p = 0,002 13,2 p = 0,001 14,1 p = 0,0008 TraitementRécurrenceRéponse soutenue Nombre d’événements Nombre de patients
●Résultats et conclusion –Taux de récurrence dans le groupe fidaxomicine : patients n’ayant jamais d’infection à CD : 11,4 % vs 25,7 %, p = 0,0004 patients ayant déjà présenté 1 épisode d’infection à CD : 18,9 % vs 34,4 % différence non significative (p = 0,145) en raison du faible nombre de patients dans chaque groupe ➜ Non-infériorité de la fidaxomicine par rapport à la vancomycine –Confirmation des résultats de l’étude pivot (N Engl J Med 2011;364:422-31) –Supériorité de la fidaxomicine dans la prévention des récurrences : déjà retrouvée dans la première étude réduction du risque de 39 % dans les 4 semaines suivant la fin du traitement La Lettre de l’Infectiologue Cornely OA et al. Lancet Infect Dis 2012;12:281-9.