Les traces écrites Groupe culture humaniste DSDEN 38 dans une séquence d’enseignement d’histoire au cycle 3 Septembre 2012 Groupe culture humaniste DSDEN 38
Le choix du support Si l’on veut construire un véritable parcours d’apprentissage progressif en histoire, il convient de privilégier un support de cycle de type classeur qui suivra l’élève tout au long des trois années du cycle.
Le choix du support Afin d’assurer la lisibilité de cet outil d’élève, il convient : d’identifier par un code couleur la période à laquelle se rattache la trace écrite (exemple : jaune pour la Préhistoire…) et de numéroter chaque leçon ; d’utiliser et renseigner, chemin faisant, un sommaire en début de classeur ; de prévoir des moments réguliers de rangement et de vérification de la bonne tenue des classeurs. Les éléments à connaître, à mémoriser doivent faire l’objet d’une attention particulière en termes de présentation et de soin. Ils doivent également être distincts des écrits de recherche et de travail. Ils peuvent être consignés dans un portfolio.
Les traces écrites Objectifs : apprendre, mémoriser, restituer. Produire une trace écrite élaborée au fur et à mesure de la conduite de séance.
Varier les formes de traces écrites En fonction des contenus et objectifs d’apprentissage, les traces écrites pourront revêtir la forme d’un texte, d’une légende, d’un titre, d’une carte, d’éléments à inscrire sur la frise historique,…).
Les écrits de travail La pratique de synthèses partielles favorise l’attention et la mémorisation des élèves par l’alternance d’activités collectives et individuelles. Cette « pause » cognitive permet : une synthèse orale (exemples : que vient-on de découvrir à l’étude de ce premier document ? Que sait-on faire ? ) des écrits fonctionnels (titre d’un document, légende d’un paysage ou d’une carte, réponse à une question, liste de personnages ou de lieux, définition) La frise chronologique aide à la mémorisation et peut être complétée par différents éléments (dates, faits, personnages, cartes, éléments culturels)
La synthèse finale : le résumé Il doit mettre en relief l’objet historique à mémoriser (les idées essentielles). Il répond à la problématique de départ. C’est un texte court, construit par le maître avec la participation des élèves, utilisant le vocabulaire spécifique. Il repose sur l’apprentissage construit sans distorsion avec les documents ou récits utilisés. Il est mis en évidence (encadrement, code couleur), est bien présenté, propre et distinct des écrits de travail. Il peut être consigné dans un support de type « portfolio » avec un document qui illustre particulièrement la période étudiée, avec la frise historique qui se construit au fur et à mesure.
Les écueils à éviter Un temps long de recherche documentaire en atelier qui ne débouche pas sur une synthèse immédiate (reportée à la séance suivante par exemple). Une rédaction finale à la dernière minute, souvent copiée trop rapidement avec peu d’attention. Une rédaction de la trace écrite directement sur des feuilles photocopiées (manque de rigueur d’écriture). Une synthèse écrite donnée par le maître sans construction collective ou dissociée du contenu de la séance. Une trace écrite consistant uniquement à compléter un texte lacunaire (style fichier).