Cest un processus qui « consiste à percevoir avec précision le cadre de référence interne dautrui, les composantes émotionnelles et les significations qui sy attachent, comme si lon était la personne elle-même, mais sans jamais perdre de vu le comme si. Donc, cela signifie saisir intuitivement la douleur ou le plaisir de lautre comme lautre les ressent et en percevoir les causes comme lui les perçoit, mais sans jamais perdre de vue que cest comme si jétais affligé ou réjoui… Si jamais lon perd le sens du comme si, on tombe alors dans létat didentification. 1 » Lempathie permet de se mettre à la place du patient, mais pas de vivre à sa place. Elle suppose de : - ne pas faire passer ses propres sentiments en premier, - ne pas juger la personne, - ne pas se laisser envahir par nos sentiments personnels devant ce qui est dit, - ne pas minimiser les sentiments de la personne. Rogers CR. Cité in Dande A, Vincent I, coord. EdDiaS : Guide daide à laction en éducation du patient diabétique de type 2 [CD-Rom]. Saint-Denis (France) : Inpes ; Chapitre – Pour mettre en œuvre les séances éducatives. Lapproche globale / écoute active et empathie. Définition 5.1 : Empathie
« Le counseling, forme daccompagnement psychologique et social, désigne une situation dans laquelle deux personnes entrent en relation, lune faisant explicitement appel à lautre en lui exprimant une demande aux fins de traiter, résoudre, assurer un problème qui la concerne… lexpression « accompagnement psychologique » serait insuffisant dans la mesure où les champs dapplication du counseling (…) désignent souvent des réalités sociales productrices à elles seules chez les individus dun ensemble de troubles et de difficultés (exclusion, pauvreté, discrimination, traumatismes, etc.) ». Tourette-Turgis C. Le counseling : théorie et pratique. Paris (France) : PUF, coll. Que sais-je ? 1996, 126 p. Définition 5.2 : Counseling
Modèle fonctionnel de la relation patient-médecin de Szasz et Hollender « Le type activité-passivité : le médecin est ici dans un contrôle absolu de la situation et cela gratifie déventuels besoins de maîtrise et de supériorité. Le médecin exerce son activité sans la moindre restriction venant du patient (ex. des urgences médicales). (…) Le type direction-coopération : le patient est prêt à coopérer à laide que le médecin va lui offrir. Le médecin est convaincu de son bon droit de savoir ce qui est le mieux pour son patient. (…) La participation mutuelle : sur le plan psychologique, cette mutualité repose sur le processus complexe didentification et/ou dempathie, qui facilite la compréhension entre les êtres humains, tout en maintenant une distance minimale entre eux. Pour que ce type dinteraction puisse prendre place, il faut que les participants aient à peu près un pouvoir équivalent, soient mutuellement interdépendants, trouve chacun une certaine satisfaction». Bury JA. Education pour la santé. Concept, enjeux et planifications. Bruxelles, De Boeck-Wesmael ; 1988 : p Szasz TS, Hollender MH. A contribution to the philosophy of medicine : the basic models of the doctor-patient relationship. Archives of internal medicine (1956) ; 97 : Définition 5.3 : La relation patient-médecin