Etude épidémiologique

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Transcription de la présentation:

Etude épidémiologique Faisan

Bonnes pratiques d’hygiène en élevage et sur chasse. Le faisan

Facteurs environnementaux Physique Température. Humidité. Poussières. Chimique Ammoniaque. Interactions entre individus.

Le Stress!

Maladies. Virales. Bactériennes. Parasitaires. Enterite virale, rate marbrée, newcastle, variole… Bactériennes. Pasteurelloses, salmonelloses, pseudotuberculoses, listéria… Parasitaires. Coccidioses, verminoses, trichomonoses…

Activité prophylactique 90% d’activité d’hygiène et de désinfection de la part de l’éleveur. 9% d’activité prophylactique médicale (vaccins, antipuces, vermifuges, etc.) 1% d’activité thérapeutique (antibiotiques, etc.)

Elevage Concentration « sur naturelle ». Favorise les maladies de proximité. Favorise le stress. Favorise le parasitisme et la « charge parasitaire  » de l’environnement.

Elevage Les anciens transmettent les maladies aux jeunes Elevage « en bande ». Regroupement d’individus du même âge qui vivent toute leur vie ensemble que ce soit sur un ou sur plusieurs endroits. Désinfection avant – pendant – après. Vide sanitaire.

Choisir les éleveurs. Issus d’une récupération sur chasse  souvent porteur de nombreux parasites  prévoir un plan de prophylaxie parasitaire à l’entrée (vermifuge, anticoccidien, anti parasite externe). Issus d’un autre élevage!  ont-ils tous leurs vaccins? Sérologies bactériennes? Demander les traitements subits.

Incubation des œufs. Sous poule faisane. Sous poule (poule anglaise). Sous couvaison en incubatrice puis transfert sous poule anglaise. Sous couvaison en incubatrice puis vie sans parents.

Incubation des œufs. 24J d’incubation. Couvoirs propres et désinfectés à 20 – 22° et 60% d’humidité. Incubatrices très propres et très désinfectées (attention toutefois à certaines substances toxiques pour les œufs. 37,7 à 37,8°c (incubation dynamique) pour 45 à 50% d’humidité. Attention au choc thermique (passer brusquement de 13° à 37° est une mauvaise idée). Retourner le plus souvent possible (toutes les 2h en incubation dynamique mais minimum 2X par jour en incubation statique)

Incubation des œufs. Ne pas nettoyer les œufs (rend la coque poreuse aux bactéries et virus) Les gratter par un brossage à sec (brosse souple à toile « emeri ») voir les frotter légèrement. Désinfection : 13 ml de formol 40% + 6,5 g de permanganate de potassium (1m³ de couveuse) à 38°C durant 30 minutes. Ventiler après emploi (toxique!)

Les lieux de vie en général. GRAND PRINCIPE DE MEDECINE AVIAIRE. LA OÙ L’HUMAIN EST BIEN, L’OISEAU EST BIEN. Trop froid? Trop chaud? Courant d’air? Odeur forte de matières fécales? Poussières?

De l’air mais pas de courant d’air

Jeunes. Vivent 1 à 3 semaines à l’intérieur. Sol facilement lavable, béton de préférence traité « non traumatique ». Litière : paille de chanvre ou de lin hachée Résorbe bien l’eau. Peu de poussières. Capture bien les effluves des matières fécales (ammoniaque). Une bonne couche! Bain de poussière!

Les murs. Refuges de la crasse, des bactéries, des larves d’insectes et d’acariens. Carrelage. Revêtement anti-adhérant, films plastiques,... Chasse aux interstices. Laver les murs.

Confort thermique.

Matériel alimentaire et de boisson. Aliment frais de l’année! Renouveler très régulièrement et privilégier de petites quantités (suffisantes que pour sustenter tous les faisandeaux en une fois) qu’une grosse quantité pour 8 jours. Renouveler l’eau tous les jours (addition d’une cuillère de vinaigre ou d’un jus de citron).

Disposition de l’aliment Certainement pas au sol! Préférer mangeoires et fontaines. Un faible accès pour la tête, que les oiseaux ne puissent patauger dans l’aliment ou y déverser matières fécales. Un large accès type « rang de cochon » qu’il n’y ait pas d’interactions violentes source de stress pour la nourriture.

adultes Éviter les surpopulations! Un adulte en plumes prêt au relâcher doit avoir 10 m² de surface vitale! La surpopulation. une qualité de plumage moindre. Un risque accru de maladies bactériennes, parasitaires et virales. Un risque accru de piquage.

Volière. Présence d’abris contre la pluie. Le sol où l’aliment est distribué doit être le plus sec possible. Un sol humide = facteur très favorisant de la coccidiose : maladie régulièrement présente dans les élevages. Traitement des sols! Un œuf de vers vit en moyenne deux ans dans le sol via les vers de terre.

Dosage courant. Chaux vive : 300 g par m2 (500 gr par m2 en zone de marais) Cyanamide calcique : 50 g par m2 (250 gr par m2 en zone de marais) Soude caustique 3% : 5 litres par m2 Sulfate de fer : 200 gr par m2 Source : petit dictionnaire de la médecine du gibier – Bernard Collin

Désinfection du matériel

Les méthodes de désinfection. Un désinfectant n’est pas une solution savonneuse. 9X/10 leur pouvoir désinfectant agit très difficilement sur les matières organiques. Il faut nettoyer avant de désinfecter et curer au maximum les matières organiques.

Les méthodes de désinfection Ozone, ultraviolets, fumigation. Chaleur sèche (ex :décapant thermique, chalumeau). Chaleur humide (ex: haute pression). Attention, ces traitements abîment certains matériaux. La chaleur est un moyen radical d’élimination à l’exceptions de quelques pathogènes très résistants (clostridies).

Désinfection physique. Désinfection à chaleur sèche. Désinfection à chaleur humide : Autoclave.

Désinfection physique. Désinfection à la vapeur d’eau : radical contre les larves d’insectes. Désinfection par eau chaude haute pression.

Les désinfectants chimiques. Dettol : base phénolique. Bon virucide et bactéricide mais excessivement désagréable pour les voies respiratoires. Déconseillé pour de longues utilisations en présence d’oiseaux. Isobétadine : Base iode. Très bon virucide, bactéricide et excellent fongicide. Inactif en présence de matières organiques. Ecutan : Base chlorexidine. Très bon virucide, bactéricide, fongicide. Attention aux yeux (provoque des ulcères de cornée)

Les désinfectants chimiques. Chaux et lait de chaux (dilution 10%) : désinfectant des murs. Très utile pour les bâtiments extérieurs. Eau de javel (hypochlorite de soude à 45°): 125 ml pour dix mètres cubes d’eau (traitement de l’eau de pluie par exemple).

Lutte contre les rongeurs. Propagation des maladies par contact direct (pasteurelloses, colibacilles, pseudotuberculose,...) Propagation par vecteurs secondaires (tiques, puces, etc.)

Lutte contre les rongeurs. Emploi des rodenticides avec extrême prudence car les faisans sont susceptibles de le manger (volières anglaises , mangeoires sur chasse) Piège : meilleure alternative (pièges sélectifs).

Traitements prophylactiques.

Pas de recette toute simple Dépend des circonstances de terrains. Nbre d’animaux, type de volière, type de sol, cycle des oiseaux, etc. Évaluation des risques. Gérer les coccidioses. Gérer les endoparasites à l’aide de vermifuges. Gérer les ectoparasites à l’aide de poudre insecticides ou autres.

Vaccins Il existe de nombreux vaccins disponibles pour protéger les faisans d’élevages. La plupart se donnent via l’eau ou via des pulvérisations dans les couvoirs sur les jeunes d’un jours. Plan vaccinal a déterminer avec le vétérinaire. vaccin « légal » : maladie newcastle.

Picage. Ectoparasitisme. Carence en protéines et en sels minéraux. Stress de surpopulation dans les volières. Tout animal en état de picage doit être retiré du groupe (frénésie du sang, attaque d’autres individus) et soigné seul.

Sur chasse. Principal risque : parasitaire Plus rare : bactérien. Vers > coccidioses. Plus rare : bactérien. Pasteurellose, pseudotuberculose, etc. « Surpopulations » de relâché se gèrent toutes seules  souvent par migration. Principal risque épidémique : mangeoire car concentre les oiseaux.

La mangeoire – le nid à mycotoxines. De faible volume. Vidée avant chaque remplissage. Nettoyée et désinfectée. Retirée quand l’apport nutritionnel est supprimé.

Les sols autour des mangeoires Concentrent au même titre que les volières la présence de matières fécales et donc de parasites. Concentrent aux alentours de la mangeoires de nombreux ectoparasites (tiques, puces d’oiseaux).

Les sols autour des mangeoires. Éviter les zones humides. Rotation de la (les) mangeoire(s) Multiplication des mangeoires.