Présentation faite par: Meriam ISLAM CAID ESSEBSI & Nesrine ABBESSI 2011-2012 1.

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Transcription de la présentation:

Présentation faite par: Meriam ISLAM CAID ESSEBSI & Nesrine ABBESSI

Introduction Problématique Les objets de la recherche Les théories relatives à lutilisation des technologies de la communication Les théories basées sur les intentions de lutilisateur et le Modèle Les théories sur les stratégies dadoption Conclusion Apports et limites Lessentiel à retenir 2

Lapproche comportementale de lévaluation des SI est destinée à mieux comprendre comment le comportement humain est associé au succès ou à léchec de lutilisation des TI(technologie de linformation). Les nombreux travaux quelle supporte permettraient de saisir certains mécanismes et facteurs humains qui facilitent linteraction des individus avec les TI et conditionnent la performance des SI. 3

Quelle sont les contributions successives des théories couramment utilisées dans lapproche comportementale de lévaluation des Systèmes dInformation et dans lutilisation des technologie de linformation? 4

Trois courants en management des systèmes dinformation. 1. Processus de communication humain mettant en œuvre des TI. 2. Lintention de les utiliser dans les tâches de management. 3. Leur adoption en tant que nouvelles technologies support à innovation dans les processus intra~inter organisationnels. 5

La théorie de la présence sociale et la théorie de la richesse des moyens de communication, sont relatives aux déterminants rationnels du choix et de lutilisation dun média. La théorie de linteractionnisme symbolique et la théorie de linfluence sociale, concernent les déterminants sociaux de la sélection et de lutilisation dun média. 6

Cest la manière dont les individus perçoivent leurs échanges et leurs relations avec leurs partenaires de communication. Les moyens de communication varient dans leur degré de présence sociale, et que ces variations influencent leurs interactions. 7

Daft et Lengel (1986) définissent la théorie de la richesse des moyens de communication "comme la capacité de linformation à modifier la compréhension dune situation et/ou dun message dans un laps de temps déterminé. Dans un sens, la richesse est liée à la capacité dapprentissage de la communication. 8

Blumer (1969) définit linteractionnisme symbolique comme un processus dinteraction entre les individus dans la formation des significations (traduit le fait que les individus agissent en fonction du sens quils donnent aux autres individus et aux objets..). 9

Se sont les déterminants sociaux du choix des moyens de communication. Le manque dexpérience et de connaissance d'un moyen de communication augmentent linfluence sociale sur lutilisation de ce moyen de communication. La perspective de linfluence sociale nexclue pas le caractère rationnel du choix dun moyen de communication. 10 *Les théories (TRM) (TIS) sont opposées les unes aux autres, et rarement considérées comme des approches complémentaires. *Les théories(TPS) (TIS) témoignent de lintérêt porté aux mécanismes de linteraction entre lhomme et la technologie.

La théorie de laction raisonnée: Ajzen et Fishbein, 1980 ; Ajzen et Madden, 1986) suggère que lintention dadopter une technologie est déterminée chez un individu par deux facteurs de base: Lintérêt personnel (attitude pour évaluer une TI) et linfluence sociale. 11

La théorie du comportement planifié: Cest lintervention du contrôle comportemental, qui prend en compte certains facteurs tel que: attitudes, normes sociales…et qui pourraient affecter son intention et son comportement. 12

Adapté de la théorie de l'action raisonnée (TAR), le modèle dacceptation de la technologie (MAT) présente l'avantage d'intégrer plusieurs aspects des théories sur le comportement individuel développée par la psychologie sociale et évaluer l'impact de divers facteurs externes sur les croyances internes, attitudes et intentions des utilisateurs. Expliquer le comportement de lutilisateur vis- à-vis des TI. 13

Le MAT justifie l'utilisation des TIC essentiellement à partir de deux facteurs: L'utilité perçue: est définie comme étant "le degré avec lequel une personne pense que l'utilisation d'un système améliore sa performance au travail. La facilité d'utilisation perçue: se rapporte au "degré auquel une personne pense que l'utilisation d'un système ne nécessite pas d'efforts". 14

En effet, ces deux construits ont pour avantage d'intégrer dans leurs définitions, celles de concepts issus de théories aussi diverses que : - la théorie de l'efficacité personnelle, - le paradigme Coût/ Bénéfice, - la diffusion des innovations, - le modèle de Triandis, - d'autres champs de recherche différents des SI. 15

Partant de la TAR, le MAT suggère que l'utilisation d'une TIC est déterminée par l'intention de comportement. Celle-ci est influencée autant par l'attitude de l'utilisateur envers l'utilisation du système (A), que par l'utilité perçue (UP). Equation 1 : IC=A+UP 16

17

Concernant l'effet de la facilité d'utilisation perçue sur les attitudes de l'usager, Davis (1989) identifie deux mécanismes à travers lesquels la facilité d'utilisation influence le comportement: le premier est celui de l'action sur l'efficacité personnelle Et le second, celui de l'action sur la performance. Equation 2: A= U + FU 18

Dans le modèle d'acceptation de la technologie, un effet direct de la facilité d'utilisation perçue (FUP) est présumé sur l'utilité perçue (UP). (Equation 3) : (Equation 4) : UP= FUP + Variables Externes FU = f (Variables Externes) Le comportement du consommateur Attitudes Croyances(UP,FUP) Variables externes 19

des caractéristiques relatives à l'individu des variables du contexte organisationnel les variables relatives à la technologie ( âge, sexe, poste, formation, expérience, aptitude à la saisie, anxiété informatique, niveau d'étude, etc.) qui peuvent influencer ses croyances et son acceptation des TIC. améliorer ses perceptions de la TI et augmenter la probabilité de son utilisation (soutien des dirigeants, influence sociale,…) (fonctionnalité, qualité, adéquation tâche/technologie, etc.). Pour une grande majorité de ces variables, les résultats concernant leurs effets sur l'acceptation des TIC convergent. Pour d'autres, en revanche, les résultats sont contradictoires. 20

3.1. La théorie de la diffusion de linnovation: Pour Rogers (2003), linnovation est une idée perçue comme nouvelle par lindividu, et sa diffusion est le processus par lequel elle se répand. Une fois que Les individus auront accepté linnovation, ils agiront pour la communiquer à dautres agents au sein de lorganisation, par tous les moyens appropriés. Le processus de diffusion, comme le considère Rogers, est largement basé sur la communication, la recherche et le traitement de linformation. 21

Cest linteraction entre la personne, le comportement, et lenvironnement pour déterminer un comportement et un nouveau apprentissage. La théorie sociale et cognitive donne aussi une importance au construit dauto-efficacité, défini comme un ensemble de croyances sur la capacité dune personne à suivre un comportement spécifique. Il faut avoir la capacité, les compétences et la confiance nécessaire pour convaincre les individus de lefficacité dune TI. 22

Elle vise à expliquer le succès de ladoption et de linfusion des nouvelles technologies en termes de compatibilité des « caractéristiques de la TI » avec celles de « la tâche » et la « complexité de la TI » relativement à la « complexité de la tâche » qui la nécessite. En résumer Il faut une adéquation des capacités de la technologie aux demandes de la tâche. 23

Les recherches en systèmes dinformation ont utilisé des approches sinscrivant dans le courant du déterminisme technologique qui considère la machine comme élément structurant des comportements et pratiques organisationnelles ce qui revient à faire de lacteur social un élément qui contribue à lefficacité organisationnelle par lintermédiaire de la technologie. Les effets induits par les TIC comme un construit social qui dépend des interactions que les acteurs entretiennent et de leur perception de la réalité. 24

Une richesse théorique avec une variété des concepts qui ont été manipulés. Lapport de ces théories dans la valorisation des SI dans une optique defficience organisationnelle et, par voie de conséquence, sur la meilleure utilisation des capacités offertes par les TI, tant au niveau individuel (poste de travail ou utilisateur final) que collectif (projet ou groupe de tâche). Les théories sur les stratégies dadoption complètent celles sur les intentions dutilisation dans lexplication de lusage des TI. La théorie de la diffusion est la première et la plus utilisée dans le champ des SI. 25

Les théories socio-cognitives et dalignement tâche/TI aident, de leur côté, à comprendre lusage des TI qui confronte plusieurs facteurs en interaction, tels les facteurs individuels (de confiance, de pouvoir,..), comportementaux (daccomplissement, de réalisation des buts,…), de la tâche (de complexité…), et des environnements internes (dorganisation, de structure…), et externes (de pressions concurrentielles, de relations daffaires,…). 26

1/ Les théories nont été pas bien mobilisées dans le champ des recherches en SI. 2/ *Pour certains chercheurs la théorie de la présence sociale « un vague concept jamais clairement défini par ses concepteurs » (Svenning et Ruchinskas, 1984, p. 248). *Pour dautres, elle est un concept intéressant, mais qui ne possède pas un pouvoir explicatif élevé (Rudy, 1996, p. 203). 27

3/ La théorie de la richesse des moyens critiquée car elle ne prend pas assez en compte les facteurs de situation qui influencent le comportement et les facteurs sociaux qui modifient les perceptions. Doù la présence de la théorie de linteractionnisme symbolique comme une première réponse aux critiques formulées à lencontre de la théorie de la richesse des moyens de communication 28

Les perspectives théoriques dévaluation des SI se sont multipliées avec une vue socio-cognitive de linteraction homme/machine. Lanalyse de la relation entre lhomme et la machine passe par trois configurations. 29 *La première concerne les interactions technologie- technologie dans lesquelles lhomme joue la fonction de programmeur de linteraction. La seconde exprime linteraction homme- technologie pour toutes les tâches informatisées et pilotées par lhomme. *La troisième est liée aux interactions homme- homme et renvoie aux interactions humaines qui utilisent la machine comme un médium de communication en faisant appel aux technologies des réseaux et communication.

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